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Par lenaig boudig le 22 Mai 2011 à 20:17Nouvelles définitions ajoutées à l'édition 2011du petit LarousseAutobus :
Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.Taser :
Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
Horloge murale :
Seul objet impossible à voler dans une administration, tellement les fonctionnaires ont les yeux rivés dessus.
Sudoku :
Qui à le Sudoku à le nord en face.
Porte-clefs :
L'invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d’un coup, au lieu de les perdre une par une.
Cellulite :
Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes, mais emballe rarement les hommes….État :
Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
Carla Bruni :
Blanche-neige moderne ayant eu une préférence pour un des sept nains, Grincheux.Salon de coiffure :
Seul endroit où les joueurs du Canadien peuvent espérer une coupe.
Voiture :
Invention ingénieuse permettant de contenir 150 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
Parents :
Deux personnes qui t'apprennent à marcher et à parler pour ensuite te dire de t'asseoir et de fermer ta gueule.
Petit orteil :
Appendice servant à détecter les coins de portes.
Monter un meuble Ikea :
Expression moderne signifiant "passer un week-end de merde".
Être au bout du rouleau :
Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.
Facebook :
Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.
GPS :
Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.- Communiquées par Marie-Louve -Illustrations :- Ouvriers Playmobil sur un chantier de mots croisés,
- Sudoku binaire, à résoudre si le coeur vous en dit ...
- Sudoku du p'tit coin
- Sudoku facile ! (certaines mauvaises langues disent "pour blondes")
- Sudoku diabolique
- Sudoku exténuant.
Sources des images : voir à "GPS", "Mots croisés" et "Sudoku" dans l'album photos Fantaisies 4 sur ce blog.
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Par lenaig boudig le 18 Mai 2011 à 00:00
Au plumard, son bûcher des vanités, Nestor ne faisait jamais le mort. Aux aurores, au chant du coq, au chant du cor, notre météore Centaures ouvrait sa boîte de pandore grivoise qui lui ferait un jour le coup du hara-kiri. Le savait’ il ?
Malgré les enquêteurs-ténors du célèbre « Sexus politicus», il ignore, joue au lord et explore de tous bords ce qui déshonore tous les retors dans les ports sans métaphore.
Faisant la sourde oreille aux conseils de son état-major, Nestor sans efforts, multipliait ses scores pour dépasser les records des conquistadors munis de passeports VIP. Sa réputation de matamore sans remords courait jusqu’à Gomorrhe en passant par Baltimore dans des costumes signés Dior.
Fort de son impunité et du mutisme populaire, il s’envoyait en l’air dans tous les hôtels et les aéroports avec Marie-Laure ou Sophie, tel qu’on le voulait ou pas. Au palmarès de son folklore, de ce mauvais sport, el senior Nestor se voyait en prince qu’on sort avec le sourire aux lèvres et en coin, le bouton d’or des bouches cousues.
À tort ! Au nord, dans la Maison Des Rochefort, il passa sous l’échelle de Beaufort et devant l’œil averti du chat noir. Fatalité. Pour lui, un vent démesuré se retourna contre lui et devint croquemort qui l’emporta jusqu’à la mer où les alligators le dévorèrent tout cru.
Pendant ce temps, pauvre petit Nestor demeuré seul à la maison, préparait ses cahiers et son déjeuner en ajoutant une juteuse pomme rouge pour maîtresse. Dehors, il courait pour se rendre à l’école avant que la cloche ne sonne.
Marie Louve
Illustrations :
Groupe d'alligators www.drivefs2010.wordpress.com
Chaton et pomme rouge www.club.doctissimo.com
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Par lenaig boudig le 11 Mai 2011 à 11:37
L’air frais de la fin du jour commençait à se faire sentir. Il était seize heures trente. Du haut de sa terrasse, Thérèse resserra son grand châle de laine autour de ses épaules et lança à son vieux complice plutôt bougon qui s’activait avec frénésie dans le jardin en déracinant une légion de pissenlits détestables sur sa pelouse : « Blaise ! C’est l’heure du souper. Il manque de lait pour faire ma quiche et des croquettes pour Punaise. La pauvre bête n’a pas mangé depuis deux jours. Il faudrait que tu ailles chez Maxi-Trapèze et n’oublie pas la mayonnaise !
- De la mayonnaise ! Tu sais que j’y suis allergique. Je préfère la sauce hollandaise. Des croquettes pour Punaise ! Quoi encore ? Punaise est assez baquaise ou balèze, elle peut attendre encore deux jours. Le carême lui serait de bon secours. J’ai un malaise juste à y penser. Laisse-moi tranquille avec tes commissions qui me pèsent sur les épaules. T’as vu ces pissenlits …
Sur ces mots, apparaît au bord de la falaise, Agnès, la sœur de Blaise, coiffée d’un vieux chapeau chargé de fausses fraises. Obèse, elle s’amène péniblement en affichant une mauvaise mine. Deux yeux de braise enflamment soudainement l’air frais de la fin du jour. Punaise l’ayant flairée, aboie à fendre l’âme. Thérèse voudrait fondre sur place ou dans une fournaise ou encore mieux, disparaître comme une Cendrillon plutôt que d’imaginer devoir partager sa quiche avec cette niaise, cette Agnès.
- Blaise ! Voilà ta sœur Agnès. Occupe-toi des pissenlits ! Je dois me rendre chez le Père-Lachaise. Mes parenthèses ont besoin de mes fadaises et de Punaise. N’importe quoi, mais pas Agnès !
Marie Louve
Illustrations :
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Femmes en chapeau, Henri Matisse
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Chapeaux rigolos
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Par lenaig boudig le 8 Mai 2011 à 06:00
Aujourd'hui, nous n'écrirons peut-être rien, arguant que le dimanche c'est fait pour se reposer (mais qui sait ? ...). En revanche, nous pouvons nous divertir en regardant un petit reportage qui circule au Québec et que nous relaie Marie-Louve !
A consommer sans modération
(contrairement à l'apéro dont il est question) !
C'est intéressant d'avoir un petit aperçu sur une des facettes de notre image française au Québec.
La route des vins ... en France !
C'est l'heure de ...
Tu prends
et tu finis par être
Puis tu fais
Tu te retrouves à
dans
Tu vois
et et ... attention tu
les
Puis tu te réveilles et tu te rends compte
qu'il ne te reste ...
Ah ces Français !
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Par lenaig boudig le 27 Avril 2011 à 11:14
À Tabenne, cloîtrée au bord des déserts de l’Orient, Euphraxie, vertueuse vierge, pure de mœurs, envoûtante beauté, capable de faire danser les moines jusqu’à leur damnation, voilait son angélique visage afin de le soustraire aux regards ardents, chargés de concupiscence des hommes de Dieu.
Cachant sa candeur et ses autres vertus, la jouvencelle occupait ses heures à carder la laine des moutons et des ses fines mains, la rendait plus soyeuse que les cheveux des anges qu’elle savait filer aussi habillement qu’une veuve noire.
Dès matines sonnées, à la lueur des cierges, Euphraxie chantant les louanges à la gloire de Dieu, brodait au point de croix des mouchoirs pour les filles des sultans qui les laisseraient choir sous leur passage en signe d’alarme.
Arriva un jour, à la porte du monastère, une belle excentrique nommée Cléopâtre, juchée sur une chamelle dorée. Elle lui tint ce langage :
-J’en ai assez de tomber sur des crapauds au jeu des mouchoirs en chute libre. De tes doigts de fée, brode-moi un mouchoir avec des cheveux d’ange qui me gagnera l’amour des hommes et surtout celui du plus puissant. J’en ferai mon mouton. Votre prix sera le mien.
La vertueuse Euphraxie s’exécuta sans discuter et lui remit le fin mouchoir qui valait son pesant d’or.
- Quel est votre prix ?
- Il vous en coûtera le prix de votre nez passé à l’histoire. Ave César !
Marie Louve
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