• BenjaminFranklinLighteningJeu de Marc Varin.

     

    Un éclair zébra le ciel sans antenne ni paratonnerre ! Puis la foudre tambourina ses coups de canon sur le sommet de l’Olympe. On vit vaciller la montagne qui ressembla l’espace d’un moment à la tour de Pise en péril. La pluie tombait à torrent laissant couler sur ses pentes  un Niagara en furie emportant sur son passage toutes créatures accrochées à son sol. Une mer de boue et de débris caillouteux emmêlés de toutes espèces, s’étendit de tout son long au pied de ce divin massif titanesque. Dans un fracas infernal, une voix se fit entendre. Dieu Tout puissant sortit de ses gonds et sans plus de manière, éclata de colère au milieu de cet apocalypse.

    -
             
    Pierre ! D’où vient ce vacarme qui dérange ma sieste matutinale sur  l’autel des Grands Saigneurs ? Ne puis-je te confier l’ordre et la bienséance en ces lieux pendant que je dors ?


    -
             
    Oh mon Dieu ! Je ne sais résoudre ce mystère. J’étais fort occupé à la porte du ciel et profondément indisposé par l’insistance de Lucifer qui exigeait une rencontre diplomatique avec le maître des lieux. En l’occurrence vous-même, Dieu Tout Puissant. Il m’a fallu faire appel à tous les séraphins et tous les archanges pour repousser l’audace du malin. J’en ai perdu mes souliers. Me voilà va-nu-pieds ! Soyez sans craintes, j’irai cueillir des sabots de la vierge dès que possible.

    -
             
    Ciel ! Serais-tu sot ? Ne vois-tu pas l’hécatombe autour de nous ? Tu me parles de Lucifer et de ses enfantillages pendant que le ciel menace de nous tomber sur la tête. C’en est assez !  Trouve-moi illico celui qui me donnera satisfaction ! Me faudra-t’il te jeter hors du paradis avant que tu ne deviennes efficace ?

    -    Pitié Dieu Tout Puissant ! Accordez-moi quelques moments afin que je trouve réponse à
     ce méfait.

    -    Va avant que ma patience ne vienne à ses limites ! Tu as intérêt à ne pas lambiner.

     

    Sur ces derniers mots, Pierre courut jusqu’au grand livre de vie.  Il appela sa secrétaire, une pauvre Madeleine qui pleurait dans son coin.

     

    -          Cesse de pleurnicher et dis-moi ce qui se passe !

     

          -    Monsieur, j’ai tout vu du haut de ma tour affairée à mes fourneaux à fabriquer des hosties au blé entier. Voyant cette lumière déchirant l’espace, prise de frayeur, j’ai ouvert le grand livre de vie pour y découvrir le secret expliqué par un cerf-volant attaché au bout d’une clé métallique d’un certain américain pas encore né, mais nommé Benjamin Franklin. Il saurait nous sauver de ce feu roulant tambour. Il suffit de le sortir des limbes et de le présenter à Dieu Tout Puissant. Laissons-les discuter ensemble.

     

     

    C’est ainsi qu’un puissant paratonnerre fut rapidement installé sur le mont Olympe. Benjamin pas fou, avait pris le temps de négocier avec Dieu que tous les billets de 100$ américains porteraient son image quand il viendrait à naître dans ce monde nouveau. Marché conclu, rien ne pouvait entacher sa bonne humeur.

    Auteur : Marie-Louve.
    ***

    Image empruntée à un article du Lycée polyvalent Benjamin-Franklin d'Orléans.  
        

     

     


    17 commentaires
  •  

    Playtoon Marge Simpson by eltonpot 

     Au Québec, la ministre de la Culture Christine Saint-Pierre a dévoilé récemment la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée. Ainsi sont’ elles !

    Le premier des sept commandements de cette charte est de Promouvoir une diversité d'images corporelles comprenant des tailles, des proportions et des âges variés.

    L’occasion faisant le larron, je profite de ce nouveau marketing pour en imaginer les retombées dans la téléréalité Occupation Double équivalente à Popotin Story. On pourrait croire que Marge Simpson saurait avoir tous les atouts pour devenir une féroce rivale aux tops canons clonés par le même chirurgien. Faut croire que le travail de mère nature avait quelques malfaisances. Pour cette raison et pour le fric, docteur Gâteau, leur agrafe deux pamplemousses de taille généreuse là où ça tient tout seul et où ça passe avant leur tête.

    Poursuivons sur notre lancée. Puisqu’il est question de beauté, revenons quelques années plus tôt si on veut comprendre et apprendre à chanter la pomme.  L’art de se battre pour avoir la pomme d’or du jeu de séduction n’est pas né d’hier.

    Tout commença un jour de grand mariage qui rassemblait la parenté. Malheur !  On oublia d’inviter tatie Ésis, championne de la discorde. Elle débarqua vite fait au milieu de la fête tenant en main son cadeau genre pomme de grenade, or pur sur laquelle elle avait malicieusement inscrit «  À la plus belle ». Mine de rien, la crapaude la catapulta sur le parquet de danse au milieu de la foule. Aphrodite, Héra et Athéna bondirent sur cet appât et se battirent pour l’avoir à elle seule. Couards, les dieux ne voulurent pas se mouiller dans cette affaire juteuse. Ils descendirent sur le mont Ida pour y convaincre le plus beau mortel occupé à garder des moutons. L’ayant mis au parfum, on le chargea de rendre jugement à leur place afin que cesse la bataille des plus belles filles. Les déesses lui promirent fortes récompenses pour son bon jugement. Sur un plateau d’argent, Héra lui offrit l’Europe et l’Asie, sur un parchemin, Athéna lui assura la victoire dans toutes les guerres, la main sur le cœur, Aphrodite lui souffla à l’oreille l’amour de la plus belle mortelle.

    Comment ne pas succomber à pareil avenir prometteur ? Pâris ne fit ni un ni deux, il était déjà assis sur ses lauriers avant d’offrir la pomme d’or à l’envoûtante Aphrodite. Celle-ci tint promesse et lui révéla que la plus belle mortelle vivait à Sparte. Un pépin. La belle Hélène était déjà mariée au roi de Sparte. Les mœurs des mortelles ne changent pas sur un coup de dé. Nature bête oblige. Sans problème, Pâris enleva Hélène et la guerre de Troie fut déclenchée.

     

    Ces temps sont révolus semble t’il si on en croit la nouvelle Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée. Au prochain Popotin Story, Mère-grand saura-t'elle se tailler une place de choix au sein du clan des beautés diversifiées ? Deviendra-t'elle par sa sagesse, la future pomme de discorde en foutant le bordel entre les participants de cette émission populaire ? Par quelle ruse y arrivera-t'elle ? En leur offrant des bonbons au miel ou en leur tricotant des histoires à dormir debout ? Attendons de voir les retombées toutes tailles et images confondues. Assurément, certains canons tomberont. C’est de bonne guerre. La téléréalité  a du chemin à faire pour s'y conformer. Les participants ont tous à peu près le même âge et le même format. Je ne dis pas que les filles ne sont pas jolies. Quoi que chez certaines le travail du bon Dieu semble avoir été retouché. Mais on apprécierait voir différents types physiques.

    Les aspirantes qui ont vu leur candidature écartée de cette téléréalité ne doivent pas s'en faire. Dans l'état actuel des choses, des déesses comme Vénus, Minerve et Junon auraient été refusées.

    Auteur : Marie-Louve.


    14 commentaires
  • Du haut de ses trois pommes, Sophie oublia son histoire pour survivre. Elle s’inventa une vie ailleurs. Dans cet espace familial, elle devint juste deux yeux silencieux qui fuyaient la réalité folle dans cette maison où l’amour ne savait pas être. Vents contrairesElle découvrit pour la première fois de sa vie le goût d’un baiser sur sa joue, au matin d’un Jour de L’An mémorable. Le seul. Une tradition, comprit’ elle. Malgré ses six ans, Sophie conclut que rien ne tournait rond dans sa famille. Elle rejeta son mode de fonctionnement et s’en tint à distance. Elle s’entoura de la présence d’amies nombreuses qu’elle attirait comme un aimant et apprit à se lier aux autres.

     

    Enfant douée, avide de savoir, son cheminement scolaire lui apporta d’immenses réconforts.

    Pour s’évader du climat affectif malsain de sa famille, elle plongeait son esprit dans tous les livres choisis à la bibliothèque scolaire. Ainsi, elle traversa son enfance jusqu’à l’adolescence.

    À treize ans, elle offrit ses services de gardienne d’enfants pendant la durée de ses vacances d’étudiante. Dans une autre ville, loin des siens, on lui confia la garde de cinq jeunes enfants un été durant. Jamais, ses parents ne l’ont visitée ou pris le temps de prendre de ses nouvelles. Comme si elle n’existait pas. Ce qu’elle savait depuis sa naissance. Comment une mère dépossédée de son pouvoir peut  accepter une quatrième enfant née sur un intervalle d’à peine trois ans ? Pire, d’autres suivent au même rythme. Pour ça qu’elle se perçoit grande et autonome. Une fierté ? Elle ne sait plus. Elle va la vie.

     

    Quand vient le temps de choisir sa destinée professionnelle, pas de possibilités financières pour en assumer les coûts. Habituée à ne pas baisser les bras pour arriver à ses fins, elle négocia auprès d’une tante le prix de ses études avec promesse de remboursement. Ce qui fut ainsi.

     

    Tout occupée à sa survie, Sophie n’avait aucune conscience de sa valeur ni de sa beauté qu’elle ignorait. Quelle ne fut sa surprise de se croire aimée à dix-sept ans par un jeune homme qu’elle épousa l’année suivante. Enfin, une autre maison pour elle !

    Elle entra dans cette nouvelle vie avec bien peu de bagages sinon sa capacité exceptionnelle de survivre aux agressions de tout genre. Très tôt, elle se mit à faire des rêves étranges. Son père et son conjoint la pourchassaient avec des armes. Elle courait à perdre haleine dans les champs de hautes herbes comme ceux qui entouraient la demeure de son enfance.  Invariablement, elle se réveillait en sueurs et le cœur battant à tout rompre. Ce rêve récurent la remuait salement. Parfois, venait l’autre cauchemar. Son Noiraud revenait à ses côtés. Elle se cachait derrière un mur, juste dans un angle qui lui permettait de voir son père devenu paraplégique assis dans son fauteuil roulant. Là, Noiraud s’élançait sur le géant de son enfance, il le mordait partout et finissait en lui sautant à la gorge. Sophie regardait la scène en sachant très bien qu’il lui suffisait de rappeler son Noiraud costaud pour que cesse ces images. Elle n’en faisait rien et se réveillait angoissée. Sa vie coulait dans ses yeux et son désir de vivre fuyait en elle.

     

    Dans le bon sensElle tomba gravement malade. Armés de puissants antibiotiques les médecins l’hospitalisèrent à plusieurs reprises. Rien à faire. Puis, un dimanche matin, au pied de son lit, son médecin lui annonça qu’on ne pouvait aller plus loin. Son corps ne combattait plus. Il la quitta. Elle avait vingt-cinq ans.  Seule dans sa chambre d’hôpital, un choc ! Un silence lourd comme le plomb pesait en elle quand du fond de son âme, une voix surgit. L’appel de son âme ? Cette énergie du désespoir ?

     «  Sophie, veux-tu vivre ? » Au même instant, elle prit conscience. Sophie ne savait pas qu’elle ne voulait plus vivre, sa maladie était sa fuite. Elle pouvait guérir, il fallait accepter de se battre. Elle a choisi la vie. 

     

     Elle quitta son conjoint pareil à son père et affronta celui-ci en lui remettant sa responsabilité et sa culpabilité. Jamais plus, elle ne revit Noiraud dans ses rêves. Juste dans le souvenir de ce fidèle compagnon qui lui a servi de confident pour déposer ses détresses.

    Auteur : Marie-Louve.

    Dessins naïfs : Lenaïg.

     


    6 commentaires
  • Le jour de son sixième anniversaire, on apporta Noiraud petit chien de Marie-Louvechez la petite Sophie un chiot noir comme l’ébène. Les autres membres de la fratrie n’aimaient guère ces bêtes à poils qui provoquaient en eux, plus de peur que de plaisir. Depuis toujours, la fillette savait débusquer tous les nids des chattes errantes cachant leurs chatons aux alentours de la demeure familiale. Elle prenait tout son temps à les caresser pour ensuite les nourrir en cachette. Pas loin de sa maison, une remise qui leur servait d’abri lui permettait de se réfugier et là, elle pouvait à sa guise parler avec ses chats.

     

    Ce jour-là,  elle vit arriver son père avec cette petite boule noire qu’il déposa sur le parquet de la cuisine. Il raconta qu’un ami au travail lui avait offert ne sachant que faire de l’embarrassante portée de sa chienne. La mine tout aussi embarrassée de la mère en disait long sur les mots de bienvenue à la bête qui lui ferait assurément un surcroît de travail.

     

    Il ne fallut que trois secondes à Sophie avant de s’emparer de cette merveille qu’elle emporta sous son bras pour la protéger des cris apeurés des autres. De minouches et de bécots, elle l’enveloppa et en fit son chien de poche. Tant et si bien, que lorsqu’elle s’absentait pour aller à l’école, Noiraud la suivait et l’attendait sagement au bout de la cour de récréation. Pareillement sur les marches du perron de l’église. Rapidement, elle en fit son confident puisque personne d’autre ne lui accordait de bienveillance. Elle ne savait pas, mais sa famille chargée d’une vie difficile et d’une existence mal vécue déposait en elle la colère de leur incapacité de savoir faire mieux pour soulager leur rage. Pour éviter les coups et les mots qui tuent, elle disparaissait de leur vue comme un fantôme. Noiraud n’échappait pas au mauvais sort si par malheur, il agissait en bête comme sa nature l’exigeait. Un jour, le père géant l’avait d’un violent coup de pied au flanc, précipité au fond de la cave. Son Noiraud gémissait, elle, le cœur meurtri, arriva aussi vite à ses côtés. Ensemble, ils se consolèrent, elle le berça dans ses bras et lui promit de le protéger. Elle devint son chien de garde.


    À l’école, la maîtresse lui apprit que seul le baptême réservé aux humains, permettait d’aller au ciel après la mort. Catastrophée, Sophie insista auprès de celle-ci pour trouver une permission à son chien. Nenni ! Il n’a pas d’âme. À six ans, elle commit son premier péché mortel. Dès son retour à la maison, elle empoigna son ami sous son bras, descendit dans la cave et munie d’un verre d’eau, elle baptisa Noiraud sous l’escalier, dans le carré à charbon.

    Pas de ciel sans Noiraud.  

     

    Puis, sans aucune considération pour elle ni pour son fidèle compagnon, un homme était venu un après-midi d’été prendre devant ses yeux son chien pour l’emporter. Il portait des gants noirs et il attacha une laisse à son Noiraud. Elle sut qu’il serait « gazé ». Trahison ! Ses pleurs, ses cris et sa course derrière la camionnette ne changèrent rien. Une peine d’amour inconsolable. Jamais, elle n’oubliera. Personne ne vint la bercer ni lui souffler un seul mot tendre. Un silence noir.

     

    Peut-être le père se sentait’ il inconfortable devant la tristesse de l’enfant qui refusait de manger alors pour la soumettre, il lui administra une sévère correction en utilisant deux épaisses courroies de cuir qu’il abattit avec violence sur sa peau nue. La torture prit une éternité pour l’enfant convaincue que son père la tuait.  La mère ne dit rien. Pendant deux semaines, s’asseoir lui faisait mal.  Le bas de son dos et ses fesses devinrent noirs comme Noiraud. Jamais, elle n’oubliera. Cette fois, le père avait tué l’enfant et l’enfant sans le savoir avait déchu son père. Il n’était plus son père, elle en fabula un autre.  


    Auteur : Marie-Louve.
    ***

    Dessin naïf : Lenaïg.

     

     

     


    11 commentaires
  • Ours Franska, France - www.futura-sciences.comOurs qui dort - sleeping-bear1 - www.go4site.files.wordpress.com

      

     

    Elles ne font pas partie de la famille d’Omer Simpson. Nos trois ourses noires, Marge, Suzie et Omer nous ont offert le printemps sur le bout de leur museau pointé dehors ce 4 mars dernier. Ici, au Québec, la marmotte n’a aucune fiabilité . Nos ours noirs ne se trompent jamais.

     

    Ours noir - bear9 - www.fauneetflore.haplosciencescom. 

    Cette sortie précoce de nos trois beautés, fut observée il y a quelques jours,  à l’Ecomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue, ville située à l’ouest de Montréal.

     

    Nos trois toutous noirs pas toutounes, après plusieurs mois de disette en hibernation sont apparues amaigries, mais relativement en bonne forme. Elles ont profité du temps moins froid, malgré les bancs de neige pour se dégourdir les pattes et faire le tour du jardin enneigé.

     

    Que fait l’ours noir à partir du mois de décembre ? Il rentre dans sa tanière et commence sa période d’hibernation qui s’étire jusqu’au mois d’avril. Son organisme lui permet, en alternance de sombrer dans des périodes de sommeil profond et d’éveil. Il utilise l’énergie de ses graisses accumulées avec gourmandise pendant les saisons plus clémentes. À partir du mois de décembre jusqu’en avril, l’ours noir ne se  nourrit pas. Au mois de mars, l’ours se réveille peu à peu.

     

    Ourse et petits - Family-of-bears - www.telegraph.co.ukNormalement, au mois de janvier,  la femelle donne naissance à ses oursons dans sa tanière. Cette dernière, demeure étroitement liée à ses oursons pendant 18 mois. Elle les protège et les éduque selon les mœurs de  leur nature. Quant au mâle, solitaire, il s’occupe de sa dolce vita en se gavant de ses délices préférés. Verra t’on un jour, une ourse mener campagne dans la forêt pour obtenir l’équité dans le partage des tâches ménagères ?

     

    Avertissement : Si l’ours devant vous n’est pas une peluche, n’y touchez pas. 

     

    Liens :

    La Tribu de Canette au Canada

    link

    Le museau de Suzie, Marge et Omer 

    link 

     

    Marie-Louve

     

     ShardikPhoto2

     

    Illustrations sur cette page

    Ni Suzie ni Marge ni Omer, qu'il faut aller découvrir, elles, grâce aux liens proposés par Marie-Louve ! Merci à celui qui, à ma demande, vient de me photographier chez lui la jaquette du merveilleux roman Shardik, nom d'un impressionnant mâle solitaire ...

    Voir album Animaux.

     

     

     


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique