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Par lenaig boudig le 28 Juin 2012 à 15:47
Une rencontre au grand air
Avec l'amie Hauteclaire !
Grâce à qui ? Mais, Alastair !
Pas de doute, il sait y faire !
A l'autre bout de Paris,
Non loin d'une maison ronde,
Hauteclaire est là, y vit.
Elle est entrée en mon monde !
J'habite près du canal.
Rendez-vous à la Rotonde !
J'ai senti sans aucun mal
Qu'arrivaient de bonnes ondes.
Nos regards se sont croisés.
Chacune une écharpe orange
Nous a fait nous repérer.
La voilà ! Je suis aux anges !
A suivre !
Lenaïg
PS : c'était hier ! D'ici à chez Hauteclaire : clic !
Aussi, tant qu'à faire, petit rappel et petit clic sur le titre :
Hauteclaire l'a retrouvé ! Qui ?
Catégorie "Petits bonheurs" ... Prendre "petit" dans son sens grand !
Photos du net (pour aujourd'hui), sauf Alastair (détail d'une photo de Hauteclaire).
10 commentaires -
Par lenaig boudig le 3 Juin 2012 à 09:32
Le pied gauche est en avant,
la jambe droite est derrière,
l'inverse n'est pas gênant,
du moment qu'on est sincère !
Essayons la révérence,
en ce jour de jubilé,
même si on est en France,
et qu'on n'est pas un sujet
tenu à la déférence
envers une majesté !
Un peu comme dans la danse,
courbette de qualité,
sentiments en évidence
et ce geste et sa beauté,
on le vit et on le pense,
sérieux et légèreté.
Réservons-leur la surprise,
après avoir répété,
avant de faire la bise
aux mamans et aux mamés !
Aujourd'hui, pas de sottise,
on doit bien se comporter !
La gentillesse est de mise,
on s'exerce à saluer,
à Londres, Paris ou Pise,
les villages ou cités,
sur les bords de la Tamise,
à Madrid ou Montpellier !
Après on fait des bisous,
joyeux moment de tendresse,
puis on rit, on fait les fous,
petits cadeaux, allégresse !
Lenaïg
qui faisait aussi la révérence aux mamans du monde entier (cette révérence élargie, c'est grâce à Di, merci merci !).
10 commentaires -
Par lenaig boudig le 26 Mai 2012 à 15:26
Reconnaîtra-t-on ce personnage, fier et altier, dont l'oeil frise ? J'ai nommé : Gai-Luron, bien sûr, un dessin que j'ai pris plaisir à copier, en grand, d'une image de BD du maître Gotlib ! Une image recopiée au temps de mon adolescence et, - fatalité !-, à l'époque je n'avais pas conscience de l'importance de dater tout ce qu'on fait ! Point n'est besoin de nos jours, c'est l'ordinateur qui le fait pour nous : si on n'y pense pas, le fichier, lui, le sera, daté ...
Et pour cette image de Gai-Luron, elle-même, Gotlib s'est inspiré d'un célèbre artiste du début du XXème siècle ! Un écrivain, poète et chansonnier. En bas de page, une réplique de l'affiche publicitaire peinte par Toulouse-Lautrec.
Gai-Luron, qui a fait rêver grands et petits et qui continue, même si Gotlib est en retraite !
***
Pour passer du coq à l'âne, bien qu'ignorant si Aristide Bruant se comportait en coq et sachant que Gai-Luron n'a jamais rien eu d'un âne, mais tout d'un chien malin, je cède au plaisir de retranscrire ici de jolis mots d'enfants, que j'ai découverts dans mon p'tit magazine télé (Télé Z, pour ne pas le nommer) de cette semaine. Après tout, le chien de ce magazine est un cousin de Gai-Luron, cela reste en famille ! Le voici, en couverture, sur un numéro plus ancien ...
La rubrique Rire en chaînes est un fourre-tout où s'assemblent les blagues et histoires drôles de la plus fine à la plus ringarde, toutes adressées au magazine par les lecteurs.
Pour commencer, un rappel sur le sérieux des enfants et le fait que la vie pour eux n'est pas rose non plus tous les jours, même dans les familles où on ne manque de rien.
Grondé par ses parents, un petit garçon se met à crier et à pleurer pendant des heures. Enfin, il s'arrête.
- Alors, demande son père, tu as fini de pleurer ?
- Je n'ai pas fini, papa. Seulement, je me repose un peu.
Anonyme
Pour faire prendre sa revanche à l'enfant de cette première histoire, voici ce qu'un autre déclare gravement à sa maman. Si cette histoire a joliment été arrangée, je ne doute pas que le fond comporte une vérité, de quête identitaire pour l'enfant et de remise en question du dosage extérieur de son affection de la part de la maman.
Une mère envoie son fils pour la première fois à l'école :
- Tu seras sage, hein, mon chéri ? Tu vas écouter la maîtresse, mon petit coeur, tu mettras bien ton manteau pour aller dans la cour de récréation, mon chou, et tu ne te disputeras pas avec tes nouveaux copains, mon petit canard ...
Le soir, quand l'enfant rentre de l'école, sa mère impatiente, lui demande :
- Alors, mon ange, as-tu appris des choses pour ton premier jour de classe ?
- Oui, maman, j'ai appris que je m'appelais Pierre.
Christiane Arons, 59320 Hallennes-lez-Haubourdin
Encore plus fort ? Hé hé, voici :
Joseph, du haut de ses sept ans, entre plein d'assurance dans un magasin de jouets. Tout en désignant l'objet de sa convoitise, il s'adresse au vendeur :
- Je voudrais la voiture rouge qui est sur l'étagère.
Puis il sort de sa poche quelques billets de Monopoly. Le vendeur, mi-attendri, mi-gêné, lui dit :
- Mais ... ce ne sont pas de vrais billets.
- Normal, répond Joseph avec logique, ce n'est pas une vraie voiture !
Anonyme
Ben, moi j'ai bien aimé, les histoires elles-mêmes et leur rapprochement par le magazine ! Pas de rire graveleux, ni grivois, du léger et sérieux à la fois !
Lenaïg
9 commentaires -
Par lenaig boudig le 24 Mai 2012 à 01:37
Aucun poème ne sera si grand, si noble,
si véritablement digne du nom de poème,
que celui qui aura été uniquement écrit
pour le plaisir d’écrire un poème.
Baudelaire, repris par Verlainedans son article Charles Baudelaire en 1865.
***
Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'oiseau.
Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'esprit.
Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'amour.Victor Hugo,
recueil Les contemplations, 1856
***
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.Il faut aussi que tu n’ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Ou l’Indécis au Précis se joint.C’est de beaux yeux derrière des voiles,
C’est le grand jour tremblant de midi ;
C’est par un ciel d’automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la couleur, rien que la Nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L’Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !Prend l’éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d’énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l’on y veille, elle ira jusqu’où ?Ô qui dira les torts de la Rime !
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d’un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
Vers d’autres cieux à d’autres amours.Que ton vers soit la bonne aventure
Éparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym…
Et tout le reste est littérature.Paul Verlaine,
Jadis et Naguère (1885)
***
Prenez un mot prenez en deux
faites les cuir’ comme des oeufs
prenez un petit bout de sens
puis un grand morceau d’innocence
faites chauffer à petit feu
au petit feu de la technique
versez la sauce énigmatique
saupoudrez de quelques étoiles
poivrez et mettez les voiles
Où voulez vous donc en venir ?
A écrire Vraiment ? A écrire ?Raymond Queneau,
Pour un art poétique
***
Récolte de tableaux sur Google :
Jean-Michel Folon, Magritte, estampe japonaise,
Matisse (2), Charles Lapicque, Chardin et Françoise Collandre.
14 commentaires -
Par lenaig boudig le 22 Mai 2012 à 10:57
Ecriture au ralenti ce matin, désir de contemplation et de sourires pour chasser le vilain mois de mai !
On se concocte une mini expo ? Allez, c'est parti !
Le Musée Boudig, inventé pour l'occasion, ouvert au Terrier, propose d'admirer de belles fleurs en vase tout en portant son attention sur les autres composantes des tableaux.
Des natures mortes où nous allons traquer les traces du vivant !
Aux XVe, XVIe et XVIIe siècles, la mode était de déposer des insectes dans les natures mortes ! Une façon de faire entrer l'extérieur et la nature en vrai dans les tableaux, d'y réintroduire le vivant ... Voyons plutôt ...
Bouquet tout en subtilité, rondes et tendres pivoines et tulipes doucement bicolores, un discret vase de verre qui n'en est pas moins bien présent, émergeant du noir ambiant par la grâce du pinceau ... Et, tout en bas, un grand papillon, prêt à s'envoler !
Jan Brueghel
peintre flamand
1568-2625
Bouquet sophistiqué qui se veut champêtre et c'est très réussi, sur une noble table en marbre et, là aussi, la nature et le vivant sont entrés, avec les fleurs : la gente dame des lieux va-t-elle frémir quand elle apercevra ... un criquet, tout étonné, et chantonner en faisant un voeu quand son oeil captera la coccinelle sur la feuille ?
Rachel Ruysch
peintre néerlandaise
1664-1750
Un saut dans le temps ? une rose blanche que le feuillage met en valeur dans un soliflore vert pâle, un coquillage exotique pour écouter les mers chaudes ? Et surtout, une cafetière ! Mais oui, pause café, il est prêt !
Henri Matisse
peintre français
1869-1954
Et la voici, notre tasse de café ! Du sucre, ou pas ? Une orange pressée ? Pour les viennoiseries, les biscuits, on compte sur les visiteurs ... Ici, on peut apporter son manger !
Vite, la grande rose rose est assoiffée !
Que nous dit donc cet escargot ? Je me hâte lentement, je goûte le temps présent ?
Camille Bombois
peintre "naïf" français, bourguignon
1883-1970
Toute la subtilité de la "naïveté".
Bouquet d'oeillets, vase chinois ? Jolie nappe aux iris et l'assiette pour les viennoiseries de la pause café !
La conversation se fait littéraire ... Vous écrivez, ma chère ? Racontez-nous ...
Armand Guillaumin
peintre français
1841-1927
L'un des premiers impressionnistes.
Vincent nous avait habitués aux tournesols ! Cette fois-ci, que nous a-t-il mis dans ce pichet ?
Vous avez deux livres en cours de lecture ? Est-ce que vous nous les recommandez ?
Vincent Van Gogh
peintre et dessinateur néerlandais
1853-1890.
Il est temps que les spectateurs soient livrés à eux-mêmes, que chacun se forme sa propre vision, la visite n'est pas terminée, d'autres bouquets, d'autres objets vous attendent ... Qui voudra s'intéressera à la revue Nord Sud que le peintre "fauve" espagnol catalan Joan Miro a faussement laissé traîner près de ses fleurs en pot. Pour poursuivre l'exploration, rendez-vous dans la salle "Natures mortes aux fleurs, etc" (un clic ! ici, ou dans le pavé des albums photos sur la droite).
Quel est le peintre qui ouvre joliment cette exposition ?
Christian Jéquel, découvert grâce à Monelle (clic !),
dans sa page du samedi.
Il a choisi de mettre l'accent sur sa technique et a déposé sa palette et son verre à couteaux à côté de son grand vase de fleurs multicolores.
Quand les couteaux se font caressants et créateurs de bonheur !
Lenaïg
11 commentaires
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