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Par lenaig boudig le 25 Décembre 2011 à 13:18
Je voulais faire une transmutation,
Pour parvenir à Noël de la Lune !
Mais c'était là beaucoup trop d'ambition,
En ne changeant qu'une lettre, juste une !
Lune puis luge le crayon en main,
Tirant la langue, je découvris loge
En savourant un croissant ce matin.
De loue à noue - oh la narquoise horloge !-
Passant à noue et ne trouvant plus rien
Pour qu'U fût E, que mon E eût son aile,
Je fis un noeud pour unir en un lien
Parents, amis, pardon pour la ficelle !
Ris, Olivier, ô toi transmutateur,
Monsieur de Vaux, grand maître en la matière,
C'est un clien d'oeil, auto-moqueur rieur.
Joyeux Noël, voeux à la Terre entière !
Lenaïg
PS :
La lune pleine ne s'est pas montrée,
Car les nuages lui ont fait écran,
Le soir venu, après belle journée.
Sa discrétion est un geste élégant.
Place à Noël, je vais rester secrète,
S'est-elle dit, tout du moins par ici !
Je vais observer dans mon coin la fête,
Et admirer les luminions jolis !
3 commentaires -
Par lenaig boudig le 18 Décembre 2011 à 22:16
En attendant Noël et ... le prochain défi des Croqueurs de mots, vers lequel Captain Tricôtine nous guidera demain, pourquoi ne pas lire, ou relire, tiens, deux nouvelles juste postées sur ce blog à ses débuts et jamais proposées dans une des communautés où nous avons été accueillis, ainsi qu'un p'tit poème, sur ce même thème ?
Du côté de chez ... les hommes, dans le genre Noël en sombre polar, bien sûr, c'est :
Qu'on se rassure, cela se termine ... plutôt bien !
Du côté de chez ... le Père Noël, en coulisses en somme, regardons en cachette :
L'AFFAIRE POUDRE A BONBON, conte de Noël de Marie-Louve !
Une enquête qui nous laissera plein d'étoiles dans les yeux.
On finit par un poème ?
NOEL ET NESSIE, pensées de décembre 2010, Lenaïg.
Illustrations :
Grand Père Noël (carte postale de Marie-Louve)
Père Noël en prison, Père Noël en perdition dans la banquise, Nessie -> Google images.
Jingle Bells par Diana Krall, nous le rapportons de chez Jill Bill, où on peut déjà l'écouter !
Et très bientôt, une nouvelle toute fraîche de Rahar, L'innocent coupable, sans oublier son roman en cours, Les envahisseurs.
3 commentaires -
Par lenaig boudig le 18 Décembre 2011 à 12:40
Les rats sont d'une autre espèce.
Plutôt haïs des humains,
On les fuit comme la peste.
Légions, ils sont très vilains !
La peste, qu'ils nous apportent,
Se faisant envahisseurs.
Maladie et villes mortes,
Des animaux de malheur !
Les rats de laboratoire
Sont de nous les prisonniers.
Pas de quoi en tirer gloire,
Nous, bourreaux animaliers !
Pourtant, leur intelligence
N'est pas là leur seul atout.
Pas forcément sale engeance,
Sentimentaux, comme nous ...
Animaux de compagnie,
Ils sont de bons compagnons,
Fidèles dans notre vie,
Et nous aimant pour de bon.
Scientifique découverte :
Empathiques sont les rats !
Si l'un d'entre eux les alerte,
Ils ne l'abandonnent pas ...
Lenaïg
avec le concours de : En Passant,
qui propose les liens suivants (cliquer sur les titres) :
Les rats ne sont pas ... des rats !
TF1 News : le 09 décembre 2011 à 15h41 , mis à jour le 09 décembre 2011 à 15h53
Selon des chercheurs, le rat serait altruiste : car entre savourer des pépites de chocolat ou bien libérer un congénère enfermé dans une petite cage, le rat préfère sauver la victime...
Les rats libèrent leur camarade !
Science et Avenir : créé le 09-12-2011 à 15h02 - Mis à jour le 12-12-2011 à 09h44
Par Cécile Dumas
Les rats ne supportent pas de voir un de leurs semblables emprisonnés: ils s'agitent pour le sortir de sa cage. Une preuve de leur capacité d'empathie, affirment des chercheurs.
Le rat serait capable d'altruisme et d'empathie.
Psychomedia : soumis par Gestion le 9 décembre 2011
Les rats sont capables de comportement altruiste (ou comportement pro-social) qui implique l'empathie, montre une étude américaine publiée dans la revue Science. Les scientifiques, apprend-on, pensaient que seuls les primates étaient capables d'empathie, c'est-à-dire de se mettre à la place de l'autre et de ressentir ses émotions.
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11 commentaires -
Par lenaig boudig le 16 Décembre 2011 à 12:53
La porte de l’énorme cage était ouverte et aucune des personnes présentes ne savait ce qu’elle avait bien pu contenir. /...
.../ Michel regarda une dernière fois le ciel avant que ses yeux ne se ferment.*
***
Qu'a-t-il bien pu se passer entre ces deux phrases ? A nous de deviner et, a priori, on n'a pas l'impression qu'on a affaire à un conte de Noël lénifiant, au pays des Bisounours ou celui du marchand de sable qui fait s'endormir les enfants le soir.
Doit-on se projeter dans le futur, en 2016 ou quelque chose comme ça, lorsque nous aurons ressuscité les mammouths et les dinosaures ? Car il en est fortement question. On se croit tout permis maintenant, depuis qu'on manipule l'ADN ! Ces deux phrases mystérieuses seraient-elles échappées du futur, pour nous mettre en garde, nous dire d'y aller mollo sur les expériences de recréation d'espèces animales disparues, et nous empêcher de refaire les bêtises et les imprudences de Jurassic Park ?
Non, ici rien d'horrible ne se passera ; Il va y avoir du sport, certes, mais aussi beaucoup de poésie ! Nous allons entrer au pays du rêve et de la danse. J'ai le plaisir de vous présenter : L'homme et la pelleteuse ! Je vais poster ci-après la vidéo du spectacle auquel j'ai assisté, filmé par un des spectateurs, apparemment le même jour où j'y assistais car je reconnais l'ambiance de ce joli soir-là. J'étais assise sur le sol aussi, mais de l'autre côté ! Je ne sais pas si j'ai le droit, mais je tente ! Je m'étais promis que je tâcherai de trouver des mots pour raconter mon émerveillement et voici l'occasion venue.
Ce spectacle s'inscrivait dans le cadre de la soirée d'ouverture de la nouvelle saison au Centre culturel LE CENT QUATRE fin septembre, à deux pas de chez moi et présenté avec un enthousiasme contagieux par le nouveau directeur, José Manuel Gonçalvès. Nous avions tous, voisins, reçu des invitations et je n'ai point regretté d'y aller ! D'ailleurs, c'est un plaisir que ne serait-ce que flâner dans ces lieux qui étaient autrefois les Pompes funèbres de Paris (monument maintenant classé) : outre les cafés, magasins, une boutique Emmaüs et une grande librairie, il y a toujours quelque chose à y voir, de l'art interactif, des danseurs, jongleurs ou acrobates qui s'entraînent, ici ou là, sous les yeux des promeneurs, des postes de télé diffusent des reportages ou des films, des fauteuils et des chaises longues sont à la disposition de tous ... Si le lieu est hanté, les "anaons" ne peuvent que se réjouir qu'il soit surtout maintenant habité !
La porte de l’énorme cage était ouverte et aucune des personnes présentes ne savait ce qu’elle avait bien pu contenir.
Pour qui était cette cage ?
Pour un animal sauvage
Enorme et très inquiétant ?
Qui enfermait-on dedans ?
On ne l'y trouvera plus,
Pas de quoi être déçu,
Ah c'est juste le contraire,
Souhaitons-lui belle carrière :
Une étrange pelleteuse,
Qui est d'humeur balladeuse !
Qui déserte les chantiers
Pour l'ambiance des ballets !
Qui ne sera plus fugueuse
Encore moins dangereuse !
Elle aime trop son danseur,
Pour lui apporter malheur !
"Mon" Michel est en fait : Philippe Priasso, de la compagnie Beaugeste,
le spectacle s'appelle Transports exceptionnels, duo du "Beau et la bête".
William Defresne est le conducteur de l'engin, qui donne vie à la bête.
Le spectacle a déjà fait une tournée en France et hors de France, et il se déroule soit en salle, soit en plein air. Il faut insister sur l'aspect périlleux de l'exercice, le danseur devant courir très vite quand la pelleteuse tournant sur elle-même le poursuit à toute vitesse, le rattrape, le cueille dans sa grosse pelle, l'élève vers le ciel. Toutes sortes d'émotion passent : l'interrogation effrayée des deux entités face à face lors de la rencontre, l'animosité première de la bête devant cet homme, l'intérêt qui naît de l'un envers l'autre, les jeux qui commencent, la bête faisant semblant de fuir puis chargeant à son tour !
On y croit, moi en tout cas, on oublie l'homme invisible dans la pelleteuse qui lui donne vie avec dextérité !
Et j'ai imaginé, pour mon sandwich entre les deux phrases, que notre Michel, donc ici nommé, lorsqu'une des performances en plein air se termina, se laissa déposer doucement sur le sol par la bête amie et, un bref instant allongé, s'accorda un petit repos avant de saluer ...
Michel regarda une dernière fois le ciel avant que ses yeux ne se ferment.
Lenaïg
* Ces deux phrases sont proposées par Marc Varin sur son forum Plumes au vent. Il s'agit du jeu sandwich, ou cette fois le "jeu sans witch" ! Le but est de raconter une histoire entre ce début et cette fin !
Photos du net, dont Le 104 cueilli sur www.paris-avec-mon-chien.fr
http://www.youtube.com/watch?v=GlieKSsJ0Fg
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 10 Décembre 2011 à 15:47
Chic ! Nous sommes entrés dans : le Top des blogs d'OB ! Et si nous sommes loin d'être les premiers, hi hi, nous ne sommes pas si mal placés non plus, restons modestes !
Une petite étoile rouge et cette info figurent depuis plusieurs jours dans notre administration, nous sommes contents ! Nous ne voulons pas jouer les Tarzan et nous frapper la poitrine comme les orang-outans mais nous apprécions d'être ainsi encouragés, à continuer !
Il est loin le temps où quelques sceptiques, ou pessimistes, disaient à Lenaïg que c'était beaucoup de travail pour rien, que nous n'aurions pas, ou peu de lecteurs ! Si je ne dois pas me déprécier et ne pas cacher que c'est moi qui ai pris la décision d'ouvrir ce blog, que je l'ai abondamment fourni depuis, je veux mettre en lumière mes colocataires !
- Marie-Louve, coéquipière enthousiaste depuis la première heure, championne du nombre de lecteurs pour son :
Perdre la boule pour croire au Père Noël - Marie-Louve et Janick
- Rahar, et ses nouvelles fantastiques et de science-fiction,
- Dominique Biot, ses nouvelles (et poèmes), passionnantes tranches de vie parfois au bord du fantastique,
- Denis Costa, et son commissaire Rizzoli plus vrai que nature, ainsi que ses magnifiques photos du Haut Tyrol,
qui tous les quatre ont activement et avec régularité alimenté, documenté, égayé, apporté suspense et frissons sur ce blog. D'ailleurs, Rahar vient de me confier un petit roman, qui va être posté en feuilleton !
Nous devons remercier Margoton, Mona, Domi Z et Kinage pour leurs épisodiques mais savoureuses interventions !
Et notre amie québécoise Di, modératrice et écrivaine sur Plumes au vent, qui a entamé de mémorables duos avec Marie-Louve et ne manque pas de venir nous encourager.
Nous sommes fiers que Michel Thibault, journaliste, nous confie certains de ses intéressants billets. Comme a mis Dan en commentaire du dernier en date, j'ai vu que tu accueillais du monde et du beau monde !
Même l'Ours Castor, mon compagnon, peu enclin à la lecture en ligne mais qui s'y met tout de même parfois, a son coin de pages ici !
Oh, ce billet de petit bonheur va être maintenent posté ! Il reste en chantier (j'aime bien les chantiers, sur lesquels on peut revenir ... travailler !), car j'ai envie d'évoquer dans la foulée nos nouvelles amitiés sur OB, chez les Croqueurs de mots créé par Brunô et repris par Tricôtine, à la Cour de récréation du mercredi chez Jill Bill, au rendez-vous du Coucou de la photo-haïku chez Mamylilou et Alice, dans l'Arbre à mots de Soakette la sardine.
Bises virtuelles aux amis qui auront la gentillesse de lire ce billet !
Chaque nom ici resté en noir contient le lien vers un texte ou une page lui correspondant, il suffit de cliquer dessus (pour Lenaïg, c'est le tout premier texte posté).
Champagne virtuel, et petits fours !
Lenaïg
Illustrations :
Cri de Tarzan, www.lutecium.org
Cri de Tarzon, www.leconcombre.com
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