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Par lenaig boudig le 2 Août 2011 à 13:38
N'avez-vous pas remarqué
Qu'un visage qu'on dit laid,
Qui d'un sourire s'anime,
Change tout à coup de mine ?
Pas le sourire mauvais,
Celui mal intentionné,
Un rictus, une grimace,
Car de ceux-là on s'en passe !
Celui qu'on n'attendait plus,
D'un être las et déçu,
Qui retrouve l'espérance,
Et qui rentre dans la danse !
Pas le sourire apprêté
Des stars de ciné, télé,
Commercial et sur commande,
Qui n'est là qu'à la demande !
Celui-là, il est aisé
De pouvoir le démasquer.
Si le regard reste vide,
Le sourire en est stupide.
***
Madame Arlette Chabot,
Justement c'est rigolo,
N'a pas beaucoup pris la pose.
Souvent elle a l'air morose.
Son sourire est spontané,
Et tout change quand il naît !
J'en suis contente pour elle,
Elle est soudain bien plus belle !
Et le satané Doctor,
Lui alors il fait très fort,
Tout pour être antipathique,
A voir si sa barbe pique !
Il doit être fatigué
De ne jamais être gai !
Allez, allez, on s'amuse,
On va l'avoir par la ruse !
C'était ma farce du jour,
Concoctée avec amour.
Rien ne vaut un vrai sourire,
Qui pourra me contredire ?
***
Lenaïg
Photos du net.Au fait, que dit la légende de la dernière photo ?Hugh Laurie vient d'obtenir une augmentation de salaire !
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Par lenaig boudig le 22 Juin 2011 à 14:09
L'autre jour en se promenant dans l'Ile aux Moines, au Québec, Marie-Louve et Michel ont fait des rencontres bien sympathiques et inattendues, comme celle-ci, que Michel a saisie sur le vif avec les moyens du bord ! Deux mignons frères de Bambi, Panpan n'était sûrement pas loin ...
***
Et ce n'est pas tout ! Une grande nouvelle maintenant ! C'est Di qui nous l'apprend : Bécassine a un fiancé, un superbe marin corse ! On ne lui en avait jamais connu, mais c'est arrivé ! Merci aussi, Di !
Si Bécassine fait des bébés, a déclaré Marie-Louve, je serai la marraine ! On ne peut rêver si bonne fée pour se pencher sur le berceau !
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Par lenaig boudig le 19 Juin 2011 à 20:21
Ce soir, la suite du chapitre 7 de Une enquête du commissaire Rizzoli, le roman que Denis Costa est en train d'écrire, talonnée de près par le début d'une nouvelle inédite de Rahar !
En attendant, un petit texte cocasse et pertinent, qu'a reçu et que me fait partager l'amie qui m'accueille chez elle lorsque je me rends au Café philo d'Ivry. Manifestement, c'est une plume et un point de vue masculins qui sont à l'origine de cette fantaisie (vous le comprendrez aisément), mais tout le monde peut en sourire, même en rire !
Prenons donc un petit moment pour le savourer, en chassant toute préoccupation (qui n'en a pas ?), tout souci, toute attente qui nous encombreraient obstinément, inconfortablement l'esprit, que ce soit pour nous-mêmes ou pour des proches.
Lenaïg
***
«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
> La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, ... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.Illustrations :
Cygnes polyglottes, marmotte et oiseaux partageurs, postérieurs de petits lapins, images trouvées sur Google images et déjà "rattachées" à des sites ou blogs divers et :
la pétition de l'ours, www.paysdelours.com
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Par lenaig boudig le 14 Juin 2011 à 10:52
Par la grâce du virtuel, le cadeau de belles photos et un peu d'imagination, Lenaïg rejoignit Marie-Louve, ce soir-là, sur sa terrasse québécoise ... Nous papotions et refaisions le monde à notre façon, autour de notre mythique soupière de café (eh oui, une boutade d'un ami de plume) ! Puis, l'oeil de Marie-Louve fut attiré par la présence d'un hôte inattendu, venu se poser au coin de la balustrade ...
Marie-Louve vite saisit son appareil photo et nous nous approchâmes sur la pointe des pieds. Ouah ! C'était une bien grande demoiselle qui se chauffait au soleil ! Une magnifique libellule ! Lenaïg n'en avait jamais vu d'aussi grandes, juste à deux ou trois reprises au bord des ruisseaux français la vision brève, furtive de petits êtres bleus, ou verts, tout vibrionnants ... On ne donne le nom de "demoiselles" qu'à celles-là, toutes fines et aux quatre ailes égales ...
Celle-ci était une autre sorte de libellule, de presque vingt centimètres de long, une paire d'ailes plus étroites devant, deux vastes ailes en arrière ...
Nous en restâmes muettes, de peur de la déranger !
Par-dessus son abri feuillu, Petit Renard en pointa le museau de curiosité.
Même les fleurs en furent toutes retournées et tendirent le cou pour mieux observer, certaines que, pour elles, il n'y avait nul danger !
La libellule est une demoiselle aux quatre ailes de dentelle, mais aux dents acérées ! C'est un prédateur qui s'attaque parfois aux poissons et qui est doté d'une vision extraordinaire ...
Elle était sûrement consciente de notre présence, aurait fui au moindre geste qui lui aurait semblé menaçant, mais ne s'en serait pas prise à nous ... On n'a jamais entendu parler d'un humain agressé par une libellule, même de cette taille ! Non, elle seule savait la raison de sa présence sur ce balcon. Nul doute qu'elle l'appréciait, ce balcon et, qui sait, peut-être, la beauté des lieux, oeuvre dont la photographe pouvait à juste titre s'enorgueillir !
La grande demoiselle qui s'était ainsi invitée venait sans doute d'un des étangs environnants, où, en bonne carnassière, elle faisait la vie dure à la faune aquatique ! C'est un fait que les fleurs n'avaient rien à craindre ! Mais les moustiques et les araignées, elle en avait peut-être profité pour les happer en vol ou les capturer sur leurs toiles, une nourriture dont elle était également friande !
Elle nous permettait d'admirer les dessins fascinants de ses ailes, contente (qui sait ?) d'un festin offert en ce jardin !
Et chez Marie-Louve, où même les poteaux laids sont habillés de jaune soleil (!), nous revînmes nous rasseoir sur la terrasse, pour grignoter des cerises et des framboises et profiter de la douceur du soir, ne nous apercevant pas que la belle libellule s'était envolée ...
Les superbes photos : Marie-Louve
Le p'tit texte : Lenaïg
ET ...
toujours, par la grâce du virtuel et la joie des récoltes photographiques, enchaînons sur une autre vision, celle d'une plus petite demoiselle, surprise par :
Mona,
qui a la chance, elle aussi, d'avoir son îlot de verdure derrière sa maison.
Une libellule différente, tout aussi fascinante !
Indication d'un lien (parmi d'autres) pour en savoir plus sur les libellules :
http://www.bbcfrance.fr/A-propos-du-documentaire,318.html
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Par lenaig boudig le 1 Mai 2011 à 11:53
C'est pour vous, c'est pour moi,
Ces clochettes que voilà !
Un plein panier de muguet
Pour le bonheur, la gaieté
Et de gros bisous
Itou !
Lenaïg
Image :
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