-
Par lenaig boudig le 5 Août 2010 à 08:00
L'évasion est le thème du jeudi en poésie chez les Croqueurs cette fois-ci. L'évasion, ce peut être la fuite, réelle ou projetée, d'un prisonnier d'une geôle, le voyage, à pied, en train, en voiture, en avion pour une destination inconnue, ou le récit de la découverte des lieux, vécue ou imaginaire.
Mais point n'est besoin d'aller loin ; la Madeleine de Proust est là pour nous le rappeler !
Merci, Mona, d'être venue lire ces poèmes en ma compagnie. Je fais paraître ton commentaire sur la page, juste après les poèmes !
Voici un secret de Gérard de Nerval, pour s'évader, dans l'espace mais aussi dans le temps :
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui, pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C'est sous Louis-Treize … _ et je crois voir s'étendre
Un coteau vert que le couchant jaunit ;
Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs.
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens …
Que, dans une autre existence, peut-être,
J'ai déjà vue _ et dont je me souviens !
Fantaisie, 1831, dans Sylvie.
L'évasion par la musique, une mélodie, un rythme, ou alors par la griserie d'une odeur, d'un parfum, des couleurs, comme l'exprime Anna de Noailles :
Je méditais ; soudain, le jardin se révèle
Et frappe d'un seul jet mon ardente prunelle.
Je le regarde avec un plaisir éclaté ;
Rire, fraîcheur, candeur, idylle de l'été !
Tout m'émeut, tout me plaît, une extase me noie,
J'avance et je m'arrête ; il me semble que la joie
Etait sur cet arbuste et saute dans mon cœur !
Je suis pleine d'élan, d'amour, de bonne odeur,
Et l'azur à mon corps mêle si bien sa trame
Qu'il semble brusquement, à mon regard surpris,
Que ce n'est pas ce pré, mais mon œil qui fleurit
Et que, si je voulais, sous ma paupière close
Je pourrai voir encor le soleil et la rose.
Surprise, 1907, Les Eblouissements.
Ce n'est ni dans un parc agencé à la française ni dans un jardin aux roses qu'Arthur Rimbaud, à son pupitre d'étudiant, âgé seulement de seize ans, s'évade par la plume, mais dans un futur qu'il emplit des prés et de champs (trois mois plus tard, il fera ses premières fugues, bien réelles) :
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, _ heureux comme avec une femme.
Sensation, Mars 1870, Poésies.
C'était mon choix : pas d'île ni de bout du monde ; des voyages intérieurs et projections mentales dans l'espace et le temps, dont le point de départ est l'exaltation des sens pour Gérard de Nerval et Anna de Noailles, qui aiment se laisser surprendre. Arthur Rimbaud me paraît faire le voyage à l'envers : il n'attend pas d'être surpris, il va au-devant des sensations, en vidant son esprit pour atteindre le bonheur.
Lenaïg
Commentaire de Mona :
Anna de Noailles semble ne pas chercher à échapper à des tourments, c'est une vue qui l'attire et l'exalte naturellement. alors que Gérard de Nerval part d'un "air très vieux languissant et funèbre" qui lui offre l'évasion dans le passé. Il a la même beauté là, à sa portée immédiate mais ne la voit pas, contrairement à Anna qui vit pleinement le présent.Quant à Rimbaud , il parle de se vider la tête et de fuite, dans l'avenir qu'il accomplira. Il abandonnera la poésie pour vivre l'aventure réelle, dure dans un futur encore plus lointain après avoir écrit ses plus belles lignes. C'est ainsi que je perçois ces lignes superbes!
Claude Monet
Vincent Van Gogh
14 commentaires -
-
Par lenaig boudig le 10 Juillet 2010 à 12:00
C'était le 25 mai dernier : passage éclair pour moi dans ma ville natale. Si Anaëlle et moi ne pûmes échanger qu'un coup de fil, ce qui était certes mieux que rien -et ce n'est que partie remise-, Mona, à peine sortie de son travail, prit la route pour Brest et nous nous retrouvâmes deux ou trois heures dans l'après-midi.
Il faisait un temps convenable, point d'averses ni de grande chaleur. Douce balade en ville, incursion irrépressible dans la grande librairie de la ville, Dialogues, d'où je ressortis munie de l'album de BD de Claire Brétécher, Agrippine et l'ancêtre, sur le conseil avisé de Mona. Plus tard, en deux soirs, dans mon lit, je pus savourer les facéties de Zonzon, images et textes percutants de la Brétécher !
Brest est actuellement ravagé (pourquoi Brest au masculin ? je n'en sais rien, c'est comme cela que je le sens ...) par les travaux du futur tramway, qui seront terminés dans trois ans. Plus de circulation automobile en pleine ville, comme on pourra le voir, beaucoup d'inconvénients pour nombre de commerçants, les trajets des bus épisodiquement changés, les taxis pas très contents. Grand remue-ménage pour un tramway qui n'a pas forcément été souhaité par la majorité des Brestois et dont l'idée fut d'ailleurs rejetée une première fois lors d'un référendum. La municipalité, ce coup-ci, a décidé seule que cela se ferait. Avant la guerre (celle de 39-45), il y eut déjà le tram dans la ville ... Ces gros travaux, comme partout, sont néanmoins, l'occasion de renouveler les tuyauteries diverses, pour l'acheminement de l'eau, du gaz (on me corrigera si je me trompe), au fond comme un peu partout en France depuis plusieurs années.
On pourra constater qu'en bas de la Rue de Siam, les gros trous sont rebouchés, la terrasse d'un café s'est installée sur la chaussée, quelle bonne idée !
Pour rentrer, Mona et moi regagnâmes le parking devant le Château (grand et encore gratuit, pourvu que cela dure !), en admirant vitrines et fresques murales. Un petit tour de jardin et Mona repartit retrouver son logis, sa chatte Moka et son propre jardin !
Tu es d'accord, Mona, hein, que je fasse partager les superbes photos que tu as prises ? Bientôt j'irai me poser dans le Finistère pour quelques temps, on se réunira tous, on décidera d'une belle excursion. Ouaiais !
Lenaïg, petit mot sur le ravissant support des photos de Mona.
Note : les photos de Mona sont également visibles dans l'album "Les Amis", ici présent !
Mona me précisant qu'après son départ, elle s'en retourna sur le port, je vais rajouter une photo de l'Abeille Bourbon, prise par moi, un soir de fin d'hiver où nous y étions allées ...
Les Goristes, chansonniers brestois, en "live" au Vauban :
7 commentaires -
Par lenaig boudig le 27 Juin 2010 à 12:35
Papa était un joueur d'échecs. Je pense à lui en foulant l'herbe ou les planches du Jardin d'Eole : à une table, au frais près de la buvette, deux hommes s'affrontent à ce jeu. Un jeu trop intelligent pour moi, qui n'ai rien d'un prodige en la matière. Papa n'y jouait plus dans ses vieux jours mais je fais un bond en arrière dans le temps, je grimpe au grenier joli de mon enfance. Mes lunettes ne me servent à rien, ma mémoire me trahit, je lui en veux d'occulter les détails.
Peut-être sous hypnose, images, contours et scènes me reviendraient-elles ? Et le passage se rétablirait ! Je reverrais Papa dans la fleur de l'âge, grand et si droit ... Il n'aimait pas les ravioli, mais les coquillettes et les bonnes côtes de boeuf ! Il était sévère au point d'en être redoutable, mais si gentil et si tendre à sa façon, veillant sur nous comme une deuxième mère poule (coucou, Maman !). Il n'a pas été inhumé, ce n'était pas son souhait. Pourtant il aimait la terre, et jardiner.
Le premier des jardins successifs où Papa s'exprimait date de la fin des années 50 du siècle dernier. C'est une période quasi légendaire maintenant ! Il rangeait ses outils dans un petit blockhaus (mais oui, un vestige de l'occupation nazie, resté là, dans un coin du jardin !), où nous, enfants, nous descendions rarement (il n'y avait rien de spécial à y voir).
Je perçois encore la danse vrombissante des bourdons enivrés autour des dahlias, des cosmos, glaïeuls, roses et autres participants du festival fleuri, ou la danse des hirondelles aux cris aigus lorsque l'air annonçait l'arrivée de la pluie. Dans ce jardin, les arbres fruitiers n'avaient rien de famélique. Ai-je éprouvé de toute ma vie une joie plus pure que de recevoir, cueillie par la main paternelle, une poire joufflue, pas forcément belle mais si saine, qui se laissait délicieusement dévorer ? Son goût ne peut pas s'oublier !
Papa était content d'avoir atteint ses quatre-vingts ans tout ronds mais la consomption triomphait et il le savait. L'ombre le rattrapa peu après. Il s'envola pour le firmament mais son départ est tempéré par le sentiment qu'une partie de lui s'est ancrée en nous. Il ne serait pas surpris que j'emprunte le chemin de la poésie pour le faire revivre comme aux beaux jours, pendant nos vacances, où il était encore plus présent, quand on le suivait le long de vieux murs couverts de mousse et de lierre, jusqu'à la Tétardière, ou pour écouter le chant des crapauds à la tombée de la nuit, guidés par sa lanterne.
Et quelle belle écriture il avait, ce papa, quand il rédigeait une lettre ! Rien à voir avec mes pattes de mouche. Avec lui, on chantait du Bourvil, plutôt que "Itsi itsi petit bikini" ! De la patience, il en montrait dans son métier et dans la vie, aimant le travail bien fait. "Vite et bien", sauf urgence, ce n'était pas ce qu'il pensait. L'éthologie, il la pratiquait, comme il respirait. Il nous a communiqué son amour et son respect des animaux ; nos "frères inférieurs" comme il disait, en insistant sur le mot "frères".
En bord de mer, on jouait au ballon et il faisait le pitre en nous le lançant de toutes les façons. Maman alors prenait l'air offusqué, protestant qu'il était aussi gamin que nous, mais c'était pour la forme, aucun risque de ..... rupture. Belles journées d'été, d'une chaleur non caniculaire et sans aucun nuage. Il me faut réussir à mieux m'en souvenir. Il ne nous appelait pas "chaton", mais "mignon", selon la tradition brestoise !
Ah, que je me sente riche d'une mosaïque de moments heureux, petits bonheurs comme ceux-là et ceux d'après, une plage où aller m'ébattre en liberté, tous soucis envolés !
Lenaïg(Pour un jeu proposé dans "L'Esprit de la lettre", créé par Dominique Bar, sur Facebook - Mots imposés en gras).
Papa (à gauche sur la photo) et son copain jouant aux échecs.
On peut remarquer que le jeu d'échecs est posé sur leurs genoux !
9 commentaires -
Par lenaig boudig le 15 Juin 2010 à 20:37
Pour se retrouver dans cette histoire, il faut savoir qu’à la fin se trouve un glossaire, où tous les personnages sont cités. Peut-être sera-t-il utile d’aller y jeter un œil en cours de lecture, chaque fois qu’on découvre un personnage nouveau, ou qu’on ne sait plus qui est qui !
D’abord, se garer. L’Ours Castor est champion des créneaux, Petit Jean le lui a dit une fois, pouce levé, le lapin était là et a approuvé. Comment fait l'Ours pour caser sa Peugeot dans des espaces aussi petits ? Le Lapin, même avec sa Clio, choisit prudemment des rectangles libres plus grands ! Mais à voir l’Ours en action, le Lapin a appris, lui aussi, à faire petit ! Des fois, il en fait des parfaits, du premier coup !
Ensuite, les soixante-dix-neuf marches à gravir. L’Ours Castor commence à les gravir, le casque sur les oreilles, il écoute la radio. L’Ours Castor n’a pas mis sa casquette, encore une fois il l’a « oubliée ». Il va encore exposer le dessus de son crâne dégarni à la férocité du soleil, qui se montre. Le Lapin qui veille en pensée apostrophe
l’astre du jour : « Cache-toi un peu, mon Ours monte ses soixante-dix-neuf marches, la tête découverte. Reviens après, hein, car tu sais bien que, sans toi, on n’existerait pas ! »
Pourquoi l’Ours Castor ne veut-il plus coiffer ses casquettes américaines à grande visière, qui protègent ses yeux bleu clair fragiles de daltonien ? Il ne tient plus à ressembler à un Etats-unien ? Soit ! Mais les casquettes à l’ancienne qu’il veut remettre sur sa tête le vieillissent et lui vont beaucoup moins bien ! C’est malin, se dit le Lapin qui ronchonne dans son coin.
L’Ours Castor tous les jours de la semaine, ou presque, monte ses soixante-dix-neuf marches. Il les a comptées, enfin à peu près. Où va-t-il, comme cela ? Suivons-le, on le saura ! Il y a un parc à traverser, enfin de l’ombre ! Les moineaux, les merles sous les frondaisons le regardent passer distraitement, en se disant « c’est l’heure ? » et continuent leurs conversations, ou leurs disputes, ou leurs chansons, pleine de cui cui et de beaux sifflements. Ah, nous voici en vue d’une école.
L’Ours Castor fait halte devant. QUOI ! L’Ours Castor fait la sortie des écoles ? Y aurait-il quelque chose de suspect, là-dedans ? Serait-il un ogre, un monstre déguisé et mal intentionné, des bonbons plein les poches, pour attirer les petits enfants ? Le Lapin dans son coin frissonne, sachant bien que des ogres comme cela existent malheureusement et il espère, ce Lapin dans son coin, que les gamins se rappellent toujours bien qu’ils ne faut pas parler à des inconnus et ne rien accepter d’eux. En ce qui concerne l’Ours Castor, le Lapin dans son coin n’a aucune crainte car il connaît son Ours on ne peut mieux.
Voici en effet que surgit devant l’Ours Castor une petite fille, une grenouillette, qui crie : « Papi iiiii ! » et lui saute dans les bras. Puis tous les deux repartent en sens inverse, main dans la main, l’Ours droit comme un « i », portant, au fait, un lourd sac à dos, dont il ne se sépare presque jamais quand il sort. Le Lapin n’a jamais fouillé dedans mais n’en finit pas de s’étonner du poids du sac mystérieux. Le mystère c’est joli, un secret garde-t-il son charme quand on le connaît ? C’est sur le poids de ce mystère-ci que le Lapin n’est pas d’accord ; il s’inquiète de la santé du porteur du mystère. L’Ours rétorque que c’est bon pour son équilibre et pour son dos. « Mais on devrait t’appeler l’escargot ! » rigole le Lapin, « je crois bien que c’est presque ta maison que tu portes sur le dos ! »
La grenouillette blonde babille et sautille, silhouette frêle et claire à côté de l’Ours brun à la peau tannée. Mais … ils passent à côté de l’auto ? Ils traversent la route, s’en vont-ils à pied, en laissant l’auto là ? Ah, une autre école. C’est un grand garçon qui en sort, au milieu d’un essaim et qui fait la bise à son Papi. Ce garçon a fini de sauter dans les bras de Papi, il a passé le relais. L’auto les voit réapparaître, rassurée. Ses passagers sont au complet. Elle sait, l’Auto, qu’avant de ronronner pour repartir, elle doit attendre patiemment qu’une dernière formalité soit accomplie.
Cette formalité révèle d’ailleurs une partie du mystère de Monsieur Sac à dos de Papi. Que voit-on sortir du Serveur Sac :
- Et … deux moitiés de baguette avec du chocolat en crème pour la p’tite Souris, heu la Grenouillette !
- Et … des tranches de pain de mie emprisonnant du chocolat à croquer pour Petit Jean, qui est déjà grand !
C’est le moment sacré du goûter. Le Lapin dans son coin se remémore les grosses tartines rondes avec des barres de chocolat qu’il savourait aussi sur le palier devant le jardin, avec son frère et ses cousins, dans le soleil déclinant des débuts de soir d’août, préparées par leur Grand-mère, après qu’ils aient été se baigner dans la rivière salée en contrebas et il fait comme cela un énorme bond de quarante-sept ans en arrière au moins et cela lui fait du bien.
L’Auto peut repartir, Papi au volant, pour conduire Yaya et Petit Jean chez Papa et Maman. Plus tard dans la soirée, Petit Jean confiera à son Grand-père ses secrets, ses soucis : « Papi, j’crois que j’veux plus faire de judo. J’en ai marre de me faire flanquer par terre par les grands. Et puis, à quoi ça sert ? On n’a pas le droit d’utiliser ce qu’on sait faire en dehors des tatami ! » La conversation qui s’en suit ne sera pas retranscrite ici. Le Lapin a fermé les oreilles, c’est dur pour un lapin mais il y réussit ! Le Lapin croit savoir que Petit Jean a changé d’avis depuis, donc il n’est pas un imbécile, car ne dit-on pas « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis » ?
Glossaire :
1) Auto : l’Auto, la Peugeot conduite par l’Ours Castor qui ramène au bercail Petit Jean et Yaya.
2) Grand Garçon : voir plus bas à Petit Jean.
3) Grenouillette : voir plus bas à Yaya.
4) Lapin dans son coin (ou Lapin narrateur) : Lenaïg.
5) Monsieur Sac à dos : le sac mystérieux que l’Ours Castor porte sur le dos.
6) Ours Castor : compagnon de Lenaïg.
7) Papi : voir ci-dessus à Ours Castor.
8) Petit Jean : petit-fils de l’Ours Castor.
9) Petite fille : voir plus bas à Yaya.
10) Serveur Sac : voir plus haut à Monsieur Sac à dos.
11) Souris : voir encore à Yaya.
12) Yaya : petite-fille de l’Ours Castor.
Je crois que le Lapin narrateur a fait le tour. On remarquera que certains personnages ont plusieurs noms, c’est pour brouiller les pistes !
Ah oui, glossaire : liste alphabétique de mots qu’on ne comprend pas et qui sont expliqués, mais, ici, c’est la liste des héros et personnages de cette histoire.
Le Lapin narrateur aime beaucoup les dessins et il pense que les enfants qui liront, et même les grands qui ont gardé un cœur d’enfant en feront peut-être après avoir lu ou écouté cette histoire.
Il pense à l’Ours dans son Auto, mais un vrai ours ! Ou le Lapin dans sa Clio, mais un vrai lapin !
Il pense à la petite fille blonde qui sautille, la main dans celle de son papi, ou encore à Petit Jean en tenue de judoka ! Puis il y a les oiseaux sur les branches, qui regarde passer l’ours …
Le Lapin narrateur ne verra pas vraiment les dessins qui seront faits mais il le saura en pensée et il les admirera !
Lenaïg
Mardi 20 mai 2008
A suivre : Les Soixante-dix-neuf Marches, le récit de l'Ours Castor ...
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique