•  

    violons.jpg

     

     

     

     

    Mademoiselle Violaine

     

    Violette écharpe sur cou long

    Irrésistible et souveraine

    Organdi beige et douce laine

    La plus chic en cette maison

    Admirable, sa collection !

    Invités ont fait salle pleine

    Nulle inquiétude pour Violaine

    Elle s'est bien fait un prénom.

     

     

    Violons chassant sombre vision

     

    Viol et violence et de la haine ?

    Insupportable est la vision !

    Oreille tique à ce prénom.

    Larguons l'O, la voilà vilaine.

    Allons, Violaine défendons :

    Ignorons ce qui cause peine,

    Nions les mauvais sons qui traînent

    Et n'écoutons que les violons.

     

     

    Le chevalier, la châtelaine

     

    Volent les notes des violons

    Ici l'interprète est la reine.

    Oh, qu'il l'aime, son compagnon,

    L'amoureux de la musicienne !

    Auprès de la douce Violaine

    Il éprouve émoi et frissons

    Ne veut plus guerres, garnisons

    Et vivre avec sa châtelaine.

     

     

     

    Lenaïg

     

     



    8 commentaires
  • amelier nothomb coul 240px

     

     

    21 février : la réponse à l'énigme, ci-dessous !

     

     

    Bonsoir à tous les participants du défi de cette fois-ci.

    Je compte bien aller tous vous lire, j'ai commencé, je me suis déjà bien régalée et je veux prendre mon temps sur chaque page. Merci beaucoup de ne pas vous impatienter si aujourd'hui je ne peux pas rester, demain je ne crois pas pouvoir venir longtemps mais ... d'ici samedi, je pense que j'aurai fini !

    C'est un plaisir, la découverte des idées que vous avez sous le bonnet, et chacun en a plein !

     

    Lenaïg

     

    ***

     

    En attendant, connaissez-vous l'énigme de Stanford ?

    Elle a tout son sel quand on la pose en anglais ... En français, pour trouver, il faut commettre une faute de grammaire ! Du moins, songer au langage parlé ...

    Les réponses sont bien sûr sur internet, mais, avant d'aller voir, si on ne connaît pas, c'est amusant de chercher un peu, non ?


     

    Qu'est-ce qui est plus puissant que Dieu ?

    Plus mauvais que le Diable ?

    Qu'est-ce que les pauvres ont ?

    De quoi les riches ont-ils besoin ?

    Qu'est-ce qui fait mourir si on le mange ?

     

    ***

     

    Une seule réponse, un seul mot , mais en français il faut tricher ...

    Merci à Petite Elfe de m'avoir rappelé cette énigme.

     

    Illustration :  

    Amélie Nothomb en chapeau,

    www.geants-carnaval.org

    photo Patricia Mathieu

     

     

    Note : ainsi que me décrit Fanfan dans sa participation, je bave vraiment des ronds de chapeau maintenant ! Et je suis prise à mon propre piège ! J'ai prévu de faire un p'tit récap sympa de toutes les participations à ce défi pour lequel Tricôtine m'a confié la barre, mais je ne savais pas que le sujet du chapeau serait une si vaste source d'inspiration ! Il sera fait, pour samedi rien n'est sûr, pour plus tard alors ! Et encore bravo !

     

    ***

     

    La réponse ? Juste après ces deux lignes (mettre en surbrillance)

    D'ou l'importance d'un noeud, même privé de son e !

     

    RIEN N'EST PLUS PUISSANT QUE DIEU

    RIEN N'EST PLUS MAUVAIS QUE LE DIABLE

    LES PAUVRES N'ONT RIEN

    LES RICHES N'ONT BESOIN DE RIEN

    SI ON NE MANGE RIEN, ON MEURT.

     

     

    ***


    13 commentaires
  • tableau6 - Victoria

     

     

     

    Tranquille ! pourrais-je me dire ... Marie-Louve a superbement relevé le défi n° 75 ! Je n'ai qu'à ... me tourner les pouces, maintenant et aller découvrir ce que les Croqueurs ont sous leurs bonnets, quels lapins ont sauté de leurs galurins de magicien ! Mais non, si je n'écris rien, je ne serai pas bien ... Ah, je fais moins la maligne, maintenant, hein ? A la barre de la Coquille pour la quinzaine, j'ai lancé l'idée du couvre-chef, une idée qui m'a plue, je l'ai saisie au vol, je l'ai fixée sur le papier, sur l'ordinateur et ici, agrémentée de trois petites phrases permettant éventuellement de broder autour, le tout épicé d'une petite contrainte. Mais je n'ai rien  écrit, à deux jours de l'échéance ! Vais-je prendre la tangente, après avoir rabattu la capuche de mon manteau pour ne pas être reconnue ? Et m'abstenant de m'écrier Qui m'aime me suive !, m'enfoncer la tête dans le  sable, comme l'autruche selon l'habitude étrange qu'on lui prête, 29279068.jpgpeut-être l'interprétation à sa manière du couvre-chef, comme me l'a rappelé Jeanne Fa do si ? L'image de Bourvil, le béret basque enfoncé sur le front, s'impose soudain et je l'entends me sermonner de sa voix très imitée depuis : Oh ben non alors, ça ne se fait pas des choses comme ça !

     

    Voyons un peu ... Depuis quand l'humain se couvre-t-il le chef, hmmm ? Elle n'est sûrement pas venue tout de suite, cette idée, aux premiers hommes et aux premières femmes. A-t-il fallu pour cela qu'ils attrapent leurs premiers coups de soleil, et leurs premiers rhumes ? Mais la couche d'ozone devait être intacte et ne laissait passer que les bons rayons, puis les premiers humains étaient de constitution robuste -il le fallait, sans sofas douillets ni robots ménagers ni supermarchés-, bactéries et virus devaient encore balbutier ... La mode n'était pas leur priorité, à ces pionniers, plutôt la chasse, la pêche et la cueillette, on en conviendra. Pourtant, comme ils étaient aussi intelligents que nous, voire plus, étant donné qu'ils avaient tout à inventer (au sens plein du verbe), ils n'ont pas dû mettre longtemps à se faire des capuchons de peau et de fourrure, des chapeaux d'herbe tressée ; la coquetterie et 2786262844_1.jpgl'émulation ont dû venir plus tard, ainsi que les ancêtres de Tricôtine, car les peintures rupestres découvertes jusqu'ici, que je sache, n'offrent pas de représentations de couvre-chefs. Les chefs, ou leurs conseillers ont finalement saisi l'aubaine : quel meilleur signe de ralliement qu'un couvre-tête plus grand, plus haut, plus beau que celui des autres, à grand renfort de plumes d'oiseaux, ou de cornes de bovidés, par exemple !

     

     

    Un petit coup d'oeil sur le net consolide cette présupposition : pas de couvre-chefs spectaculaires avant le XIVème siècle chez nous, mais des bonnets de peau ne recouvrant pas les oreilles ou des turbans pour les hommes, et les châles et foulards pour les femmes. C'est au sortir du Moyen-âge en effet que le hennin, chapeau très haut et très pointu, fit sa 87266229a-rackham-rouge-jpg.jpgspectaculaire apparition. A partir de là, l'esprit créatif s'exerça dans toutes les directions, y compris pour les hommes, on vit des bicornes, des tricornes, plus tard des hauts-de-forme, des capelines et des coiffes de bigoudène !

     

     

    Entre temps, des valeurs sûres et presque intemporelles se sont installées : la casquette, grande gagnante ! Le feutre mou, phénix renaissant sans cesse de ses cendres, contrairement au melon, qui semble tombé en désuétude, à jamais perché sur les têtes des célèbres policiers de Tintin et Milou ! Moi ? Sans avoir à porter la coiffe, ce que ma grand-mère paternelle fit toute sa vie (une petite coiffe ronde), ce que ma grand-mère maternelle cessa de faire, lasse qu'on l'appelle la p'tite Bretonne à Chateaulin___copie.JPGDunkerque (une coiffe à anses pas aussi imposante que celle des Fouesnantaises, celle de Châteaulin), sans avoir la tête à chapeau de ma mère, j'aime les chapeaux de paille pour la plage comme pour la ville en été mais je préfère les bonnets et les bérets de toutes les couleurs, à porter bas sur le front, comme Bourvil et même enfoncés sur les oreilles, ou de côté ; comme une seconde peau, je les coiffe  sans me mirer, ils trouvent leur place presque tout seuls !

     

     

    Si la capuche, de même que la cagoule, sont des moyens de se protéger ou de se dissimuler, il n'en est pas de même pour les chapeaux, les vrais, qui apportent non seulement du chic mais une dimension supplémentaire aux individus, une affirmation de soi accrue, qu'on soit homme ou femme.


    Mais je voudrais laisser quelqu'un d'autre vous le faire comprendre beaucoup mieux que moi, c'est :

     

    Albert (clic)

     

    qui relève le défi pour la première fois depuis son entrée chez les Croqueurs ! Il aime porter le chapeau et sait en parler !

     

    Lenaïg

     

     

    gai_luron_dormeur_statuette_gotlib_attakus.jpg Mise en garde: ceci ne se veut pas du tout page de référence ni encyclopédie du chapeau mais doit être considéré simplement comme un point de vue synthétique très personnel et pas forcément fiable, dont l'esprit néanmoins se voudrait apparenté aux doctes explications des Dingodossiers de Goscinny et Gotlib, tout en n'ignorant pas que la ressemblance avec la célèbre BD n'est pas frappante ...

     

     

    Illustrations :

    • Tableau de Victoria (clic)
    • Bourvil et Brigitte Bardot, www.megaportail.com
    • Chef amérindien (Huron ?) , www.vadrouille47.skyrock (Ours gris)
    • Rackham le rouge et François de Hadoque, www.univers-tintin-e-monsite.com
    • Coiffe de Châteaulin, www.bricabreizh.fr
    • Gai-Luron, www.sfcollector.com
    • Casquette de mon père.

     

     

    Papa et Kiki 3

     

     

     

     

    Une autre façon de souligner l'importance du couvre-chef ?

    Joe Cocker dans : "Tu peux garder ton chapeau".

     

     


    21 commentaires
  • amelier_nothomb_coul_240px.jpg

     

     

     

     

    Qu'il est beau, mon chapeau !

    Que cache cette capuche ?

    Il y en a sous son bonnet ! ...

     

    En bref : couvre-chef !

    A partir de ce mot, on écrira ce qu'on voudra !

    Une seule condition : glisser Qui m'aime me suive ! dans son texte.

     

    Page à programmer pour 8 h 00 lundi 20 février 2012

    Indiquer Défi n° 75 dans son titre

     

    ***

     

     

    Jeudi en poésie du 16 février :

    les oiseaux

     

    Jeudi en poésie du 23 février :

    chanson !

    les paroles d'une chanson que vous aimez beaucoup

    accompagnée de la musique ou d'une vidéo, si possible, d'une belle illustration éventuellement

    Ou :

    une chanson de votre composition

    Ou :

    un pastiche, des paroles à vous sur une chanson connue

     

    ***

     

    Belle inspiration à tous !

     

    Lenaïg

     

     

     

    grands-ducs-1996-01-g.jpg

     

     

     

     

    Illustrations :

    • Amélie Nothomb en chapeau,
      www.geants-carnaval.org

      photo Patricia Mathieu
    • Catherine Jacob et Jean Rochefort,
      Les Grands Ducs
      www.toutlecine.com

     

     


    24 commentaires
  • coq-dsc-0022.jpg

     

     

     

    Le Bocarl, qu'est-ce ce que c'est ?

    ah, ce n'est pas un bocal,

    des-pissenlits-a-perte-de-vue-Vexin-a21009773.jpgil ne faut pas se tromper ...

    c'est tout à fait amical

     

    On n'y tourne pas en rond

    rien qu'à en perdre la tête

    comme les petits poissons

    qui ne sont pas à la fête

     

    C'est un endroit, c'est un lieu

    qui m'a tout l'air d'un bocage

    x_1309493940286.jpg pour couler des jours heureux

    de la verdure et la plage !

     

    Il y fait bon et c'est beau

    on laisse l'automobile

    on peut prendre son vélo

    on n'a pas peur comme en ville

     

    Le chemin n'est pas secret

    suivre notre imaginaire

    entre printemps et l'été

    la-campagne-anglaise-royaume-uni-europe_96122.jpgon entend l'âne Bô braire

     

    Les coqs chantent au matin

    car ils font tout comme ils veulent

    le coq Carl y met du sien

    en se perchant sur les meules

     

    Et ...

     

    Chanson qui ne finit pas !

     

     

    Lenaïg

     

    pour l'Arbre à Mots chez Soakette

     

     

    donkey.jpg

     

     

     

     

     

    Photos du net


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