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Par lenaig boudig le 2 Décembre 2011 à 16:10
Histoires de fantôme :
que se passe-t-il au château de
Jill ?
(cliquer sur son nom)
Chuuut, je suis chez vous incognita, madame la baronne Jill ! Je ne veux pas tomber sur votre noble époux en courroux ... Rassurez-vous, Alastair ne fume pas ! Si j'avais la cape d'invisibilité de Harry Potter, je l'endosserais pour rester en cette joyeuse compagnie, si contente qu'Alastair s'en donne à coeur joie avec Dragonien et Mémé Jeanne ! Grand merci pour ce coup de main de maître(sse) à ma p'tit' communauté, j'en danse d'allégresse, hi hi ! Et samedi, c'est Mona qui nous entraînera dans le sillage de Donald McDonald, qui lui même entraîne Alastair.
Je reviendrai plus tard hanter les lieux et il faudra bien que je fasse mes civilités à monsieur le baron quand il sera apaisé ! Bizzzzzzzzzzzz !
Signé : Lena
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 29 Novembre 2011 à 09:37
Lena et le cri ! Mais ... où est passé Alastair ?
Lena se frotta les yeux. Elle s'était bien activée toute la journée allant jusqu'à se baigner dans un loch alors que les Ecossais, eux mêmes, y renonçaient à cause de la température glaciale de l'eau. Peu me chaud, pardon chaut, s'était dit Lena, Je ne me suis pas du genre à me dégonfler alors que les plages du Nord Finistère non plus ne peuvent se vanter d'avoir une température comparable à celles de la Méditerranée. Mais ces bains sont vivifiants !
Et vivifiée elle s'était bien sentie, après coup, piquant un petit sprint autour du lac pour se réchauffer. Sa maman la couvait d'un oeil attendri et admiratif, elle même blottie dans un manteau bleu du plus bel effet, mais ne la suivrait pas ! Donc alors qu'après un léger souper de porridge épais, haggis et shorbread arrosé de whisky pure malt elle s'était endormie sans problème, un hurlement sinistre avait traversé la nuit agitée de bourrasques et l'avait réveillée en sursaut, ce qui la mit de mauvaise humeur et on la comprend !
Mona
***
Alastair et Lena réfléchissant au balcon de l'hôtel
Curieusement, si la journée avait été très ensoleillée et si on avait pu rester en tenue d'été sans même enfiler de gilet le soir venu, dans la nuit le vent s'était levé, chargé d'un petit crachin digne du temps breton. Mais le sommeil de Lena était bien agité aussi lorsqu'un cri déchirant, un hululement qui aurait fait se dresser les cheveux de n'importe qui d'autre droit sur sa tête, retentit, l'arrachant au sommeil. Maman ne broncha pas, dans leur chambre à lits jumeaux, et continua son sommeil, recouverte du simple drap, la couette pliée sur la chaise à côté, à peine les boucles de ses cheveux visibles ...
Et pourquoi maman ne broncha-t-elle pas ? Parce que ce cri dans la nuit n'avait rien d'humain, tout déchirant qu'il était ... Or, maman ne croyait pas du tout aux fantômes et, par voie de conséquence, ne risquait pas d'en voir un ; Alastair ? Totalement inconnu au bataillon chez maman ! Elle en avait entendu parler par Lena, mais le prenait pour un personnage de fantaisie comme sa fille aimait en créer.
Lena enfila vite son jean et son blouson à capuche, puis ouvrit la porte-fenêtre et sortit sur le balcon du deuxième étage de l'hôtel. Un nouveau hululement se fit entendre et Lena put alors situer la provenance de ces cris : le château de Haunted Moss, non loin de là, bâtisse moyenâgeuse en partie restaurée qui commençait à devenir un lieu de tourisme intéressant et fréquenté, remeublé et orné des portraits d'ancêtres du propriétaire ... "Alastair ? Qui hurle ainsi dans la nuit ? Cela ne te ressemble pas !"
Plop ! Aussitôt hélé, aussitôt là ! Alastair se téléporta du chemin de ronde des remparts de Haunted Moss jusqu'à l'Hôtel Rabbit Saraband. "Hellow, Lena ! C'est mon ami Donald McDonald, il avait besoin de s'exprimer cette nuit, c'est sa façon à lui ! Contrairement à moi, il tient à son registre tourmenté, il est amoureux fou de la Dame blanche, qui se dérobe à lui". Donald semblait calmé, car il n'y eut pas d'autre hululement.
Lena rentra chercher le paquet de cigarettes Jack Sparrow et le briquet sur le bureau de la chambre, revint, essuya d'un mouchoir en papier l'humidité déposée par le crachin sur une des chaises métalliques du balcon coursive et s'assit. Elle se promettait tous les jours d'arrêter de fumer, mais c'était les vacances et quelques excès étaient permis, avait-elle décidé. Alastair, tout heureux, s'assit sur la chaise d'à côté.
"J'ai dévoré mes assiettes -enfin, leur contenu- hier soir au dîner, je n'aurais pas dû me lester ainsi l'estomac parce que, avant le cri de ton ami Donald, je faisais un rêve invraisemblable où Maman et moi nous étions en scène, dans des rôles surprenants. Figure-toi que je m'y livrais à des exercices physiques frénétiques et la lubie m'avait pris d'aller nager dans le Loch ; j'en mettais plein la vue par mes prouesses de nageuse sous l'oeil attendri et admiratif de Maman, elle-même blottie dans un magnifique manteau de laine bleue ! En réalité, j'ai juste trempé les pieds dans le Loch Ness (et même que le monstre est venu voir en sousmarin qui troublait ses eaux ...), pas dans ce Loch-ci, que je n'ai fait que longer tout au bord et mon plus dur exercice a été d'y lancer des petites pierres plates en tentant des ricochets ...
Oui, tu peux rire ! Et je ris de moi-même aussi ! Est-ce que j'ai imaginé une telle attitude de la part de Maman, qui m'a appris à nager et qui peut se targuer, elle, d'avoir été très sportive dans sa jeunesse, pour compenser le regard désapprobateur qu'elle m'a lancé devant le copieux menu que j'avais choisi ? Maman s'est contenté de remarquer : "Tu vas manger tout ça ?" mais j'ai bien compris son avertissement muet : "Ne va pas te plaindre ensuite d'avoir grossi !"
Et pourquoi dans mon rêve s'enveloppait-elle dans un superbe manteau de laine bleu ? Hein, Alastair, dis-moi ! Nous sommes au mois d'août ! Ah, ça y est, j'y suis ! En début de voyage, à Edimbourg, nous avons eu quartier libre pour faire du shopping et, dans un joli grand magasin de vêtements, Maman a essayé un ravissant manteau bleu de facture écossaise qui lui allait à ravir mais ... hors de prix. Nous sommes tout de même ressorties du magasin un beau gilet écossais chacune.
Bon, les bonnes choses ont une fin, Alastair, demain : le car nous attend devant l'hôtel à 9 h 00, retour à Edimbourg et, à l'aube le jour d'après, départ pour l'aéroport et retour en France. Assez parlé de moi, à toi, Alastair ! Quels sont tes projets ? Tant pis si je ne retourne pas dormir, je n'en ai plus envie."
Alastair exposa son idée encore vague de proposer des prestations de fantôme clown aux propriétaires de manoirs et châteaux hantés touristiques. Lena se creusa la tête. "Relis Harry Potter, par exemple, Alastair, on y trouve des fantômes bien pittoresques et plutôt marrants ! Propose d'apparaître sur les tableaux d'ancêtres, fugacement, derrière les nobles personnages posant, en faisant des coucous et des grimaces ! Déplace-toi de portrait en portrait ! Les gamins s'amuseront à chercher où tu es, etc ! Et tout le monde louera le propriétaire et ses ingénieux stratagèmes ! Tu feras fureur et tu seras réclamé !"
Lenaïg
***
Note de Lenaïg :
Tu n'avais pas mis de titre, Mona. J'en ai avancé un, que tu pourras changer à ta guise, bien sûr.
Illustrations cueillies sur Google images : Harry Potter et Scooby Doo.
11 commentaires -
Par lenaig boudig le 25 Novembre 2011 à 21:56
Alastair ! Hurla la dame blanche ! Tu as encore laissé trainer des morceaux d'ectoplasme partout sur les remparts depuis que tu t'es offert une séance de bronzette près du loch ! Tu pèles ! Depuis CINQ siècles que tu es rené, tu n'as pas encore compris que le soleil nous fait fondre ! Tu as l'air d'un gruyère blanchi à présent ! Tu ne volètes plus, tu te traines comme une serpillère ! Et ces beaux muscles ectoplasmiques qui te donnaient de la consistance ont l'air de beurre ramolli ! Tu vas faire rire les dealers qu'on est sensé faire partir en courant de la crypte où Lord Angus Mac pherson faisait du bon whisky de contrebande et où ils se sont fait installer un labo d' « est-ce Tasie », un truc qui rend fou les lads et lassies du coin! Tu te rappelles au moins ! Och ! NON, NON ! même son intelligence s'est échappée par les trous ! Que faire ! Ochon, quel malheur !
La dame blanche pâlissait à vue d'oeil. Vous vous demanderez : « Comment pâlir encore quand on est déjà d'un blanc neigeux ? Eh bien elle devenait transparente ! Donald Mac Donald qui était allé réveiller Walt Disney toute les nuits pour se venger d'avoir ridiculisé son nom de brave devant le monde entier, Donald donc était en proie à la panique. Lui seul, grâce à sa tête coupée qu'il portait sous le bras, ferait encore son petit effet lorsqu'il apparaitrait aux hommes, mais il lui fallait aider Alastair, et le recoudre si possible. Qui pourrait l'aider ? Pas son clan errant du côté de Glen Coe depuis cet horrible massacre du 13 février 1692. Il s'en était éloigné par amour pour la dame bl... transparente et par amitié pour Alastair, et ils étaient rancuniers, très rancuniers. Bof soupira Donald, ils avaient des dons de guerriers mais ne s'y connaissaient pas en soins. Qui pourra m'aider ? Qui ! Il hurla dans la nuit, désespéré.Alastair se demandait bien pourquoi la dame blanche faisait tant d'histoires parce qu'il se desquamait . Du temps de sa vie, bien plus dure qu'à présent, il était déjà rouquin et pour peu qu'un rayon de soleil perce le ciel nuageux des Highlands, sa peau laiteuse et parsemée de taches de rousseur virait à l'écarlate. Pourtant il l'aimait cet astre radieux. Pourquoi, une fois mort aurait-il cessé de l'aduler ? Il n'était pas vampire, et ne se transformait pas subitement en tas de cendre sous sa caresse. D'accord il pelait. Comme avant ! Un peu plus c'est tout ! Il perdait des morceaux de linceul ici et là mais il savait le reconstituer. Il ne servait à rien de répondre à la dame blanche maniaque de la propreté, qui avait TOUJOURS raison et passait son temps à le houspiller sans raison. Elle le croyait devenu crétin ? Tant mieux ! La contrariété avait cet effet fabuleux sur elle : ses piaillements de mégère se transformaient en faibles couinements et elle disparaissait ! Si Donald n'en était pas tombé amoureux il se serait moqué d'elle au point de la faire fuir, car elle détestait la bonne humeur par dessus tout. Et voilà que le brave Donald se mettait à hurler de désespoir maintenant !
Non loin de là dans un lit douillet où elle s'était assoupie après une journée active passée à visiter la région avec son énergique maman, Lena ouvrit un œil...Mona
***
Alastair, à nouveau livré à lui-même, se risqua de nouveau sur les remparts du château, maintenant que la Dame blanche s'était complètement évaporée. Il avait besoin de prendre le frais, de se refaire une santé sous le croissant de lune. Il fallait qu'il soit discret, ne pas se faire pincer par le Chevalier du guet -enfin, son équivalent écossais-, celui du château qui tournait sans fin la nuit sur le chemin de ronde, un autre fantôme qui continuait à prendre son rôle très au sérieux, sans état d'âme et comme figé dans son personnage depuis que des brigands l'avaient poignardé.
Il avait rassuré son ami Donald qui, en face à face avec lui, remettait sa tête ectoplasmique sur ses épaules. Alastair avait assez de volonté pour reconstituer son tissu ectoplasmique tout seul et il était en train d'y oeuvrer à la faveur de la nuit. La Dame blanche, Alastair ne l'appréciait pas ! le moins qu'on pût dire, c'était qu'elle n'était pas nette, ni dans ses actes ni dans ses intentions. Toujours à morigéner, très austère, rien à ... voir (!) avec son propre tempérament. Quel message voulait-elle faire passer, en s'installant inopinément comme passagère d'autos sur les routes nocturnes, au risque de provoquer de mortels accidents, puis en disparaissant aussi brusquement ? Il y avait trop d'ombres autour d'elle, il ne s'était jamais aventuré à lui poser la moindre question, à peu près sûr qu'elle se serait dérobée ou l'aurait envoyer vertement promener ...
Avec Donald, son complice de la conjuration pour libérer la jeune Marie Stuart, il n'était pas toujours d'accord non plus. Il respectait l'amour que celui-ci portait à la mystérieuse Dame blanche mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait de lui dire de se méfier. Donald prenait son rôle d'horrible épouvantail très au sérieux, il était d'ailleurs reparti en mission : dans un autre château avait lieu une animation nocturne pour les touristes friands de sueurs froides et il devait les glacer d'effroi en apparaissant au détour sombre d'un corridor, sa tête tranchée sous le bras ! Il y parvenait en général très bien, mis à part quelques plaisantins qui s'esclaffaient, ce qui le vexait ...
Alastair gardait pour lui ses sourires lorsque Donald lui narrait certaines déconvenues, car, lui, avait choisi le parti de l'humour et cherchait encore un propriétaire de château écossais qui accepterait de voir les choses sous cet
angle !
Il ne tenait pas du tout à faire peur, bien au contraire. Il était en train d'étudier un certain nombre de facéties et se demandait sur qui il allait les tester : Mona, ou Lena, ou les deux ? Si les effets étaient réussis, si le fou rire était au rendez-vous, il les proposerait lors de sa quête de manoirs et châteaux touristiques à hanter ...
Lenaïg
***
A suivre, ou pas ... ?
Illustrations :
Louison Cresson Tome 1 - La Nuit Des Fantômes - Rock And Roll à Pied-L'abbé
webmarchand.ch
puis Casper et Arthur (images du net aussi)
et l'unique représentation d'Alastair (par Lenaïg) ... unique, jusqu'à présent !
11 commentaires -
Par lenaig boudig le 23 Novembre 2011 à 20:34
La belle Cour de récré
Se fait déjà bien peuplée,
De quoi remplir de fierté
Maîtresse Jill adorée !
Bigornette est là aussi,
Très agréable surprise,
Son fils nous a réjoui,
Ses inventions sont exquises !
J'ai vu : cerfs, lapins, lutin,
Un pingouin et autres anges,
Des hommes ou des dauphins,
Dans la cour joyeux mélange !
Notre Séraphin à nous
Nous fait un tour de pass'-passe,
Escamoté pour le coup,
Par un magicien bécasse.
Nous ne le poursuivrons pas,
Nous attendrons qu'il revienne,
Renard caché dans les bois,
Petit lapin de garenne ?
Nous l'avons juste aperçu,
Pas assez pour le décrire,
Pas assez de temps non plus
Pour un joli texte écrire ...
Lorsque nous le reverrons,
Et sans vouloir le contraindre,
Derrière un autre prénom,
Nous tâcherons de le peindre !
Lenaïg
Clin d'oeil sur le pouce (!) à Jill et à Bigornette
Note : c'est le temps qui a filé, pour Marie-Louve, comme pour moi.
Nous avons donc décidé de laisser ce mystérieux Séraphin en liberté, mais peut-être le croiserons-nous plus tard sur notre chemin ...
Photos du net.
10 commentaires -
Par lenaig boudig le 1 Novembre 2011 à 08:11
"Ce matin, comme tous les matins, je prends mon journal habituel (nom du journal), je le déplie et je découvre alors avec surprise que mon portrait se trouve en première page (...)"
"Comme tous les matins" ... C'est fou ce qu'on s'habitue vite
au luxe ! Voici mon troisième matin dans cet hôtel de rêve sur cette île paradisiaque, où ma chambre est réservée pour la semaine complète. A peine dix minutes après que j'aie signalé à la réception par le téléphone intérieur que j'étais réveillée, Carlotta la femme de chambre a frappé pour m'apporter mon plateau du petit déjeuner, ainsi que les hebdomadaires matinaux, dont Le Parisien et Le Figaro (Le Monde, je le lirai ce soir au salon). Oui, Carlotta a bien frappé à ma porte avant d'entrer ; si je n'avais pas répondu, elle aurait déposé le plateau sur le palier. Je suis donc rassurée car après l'affaire tonitruante d'un homme politique français que je ne nommerai pas (car on l'a assez nommé), il me restait les visions dérangeantes du personnel du Sofitel pénétrant dans les suites des clients sans y être invités, de clients se promenant nus devant le personnel en question comme si ce personnel en question était transparent, quantité négligeable, bref des moeurs qui ne font pas partie de mon monde et que je rejette.
Donc, en sirotant mon orange fraîchement pressée, en versant mon café bien noir dans une ravissante tasse en porcelaine fine, je constate que, ça y est, mon portrait s'étale en première page ! Je n'en demandais pas tant, je suis quand même saisie, je ne m'attendais pas à une telle célébrité, c'est que je fais la une, ma parole ! La une du Parisien, pas celle du Figaro, tout comme cela m'étonnerait que je fasse celle du Monde ce soir !
Au fond, cela ne me déplaît pas, c'est jubilatoire, surtout qu'ici, personne ne me reconnaîtra ! Grâce à Monsieur Romain qui m'a organisé et facilité toutes les formalités et réservations, ainsi que le voyage jusqu'ici, je suis supposée être espagnole (heureusement que je me débrouille bien dans la langue, métier oblige). Une journée passée dans un salon de beauté m'a transformée, sans qu'il soit besoin de passer par la chirurgie esthétique (cela, je n'y tiens vraiment pas) : mes cheveux sont maintenant châtains (adieu la blondeur si conventionnelle à laquelle je me cramponnais, adieu les chignons trop classiques comme celui que je présente sur la photo du journal, à moi la crinière de lionne et tant pis pour le cliché !). De plus, j'ai laissé de côté mes verres de contact pour chausser des lunettes de star adaptées à ma vue de myope (livrées en un temps record toujours pas les soins de Monsieur Romain joyeusement complice).
Quelle chance j'ai eue de rencontrer un jour le petit Dany dans la boutique de sa maman, créatrice de bouquets de fleurs fantastiques si appréciées de mon patron pour ses réunions, séminaires et banquets !
Ce gamin est étrange et très attachant. Comment a-t-il senti mon malaise de travailler pour un personnage certes puissant mais malhonnête ?
Oh, le fourbe, d'ailleurs ! Il m'accuse d'avoir disparu en emportant des tableaux et objets de valeur et il ne mentionne pas la valise pleine de billets qu'il s'apprêtait à faire passer en Suisse et que je lui ai bien subtilisée ! Mais je vois que les soupçons se portent sur lui quant à ma disparition, bien fait pour lui ! Plus on enquêtera, plus on découvrira ses combines et moins l'attention restera fixée sur moi !
Dany m'a rassurée : il rendra visite à mes parents et il usera de toute sa persuasion pour qu'ils me croient en vie et qu'ils gardent l'espoir qu'on se revoie.
Bon, cet épisode actuel de confort extrême ne va pas durer, je ne le souhaite pas, je vais bientôt rejoindre l'équipe de scientifiques d'une organisation mondiale secrète, où j'espère que mes compétences dépasseront celle du secrétariat. Mon amour des animaux et ma passion pour la flore vont être comblés. Je suis actuellement célibataire et, comme on dit, libre comme l'air mais je ne suis pas contre une rencontre avec un nouveau prince charmant, aussi tendre et attirant que ce croissant !
Lenaïg
pour le défi des Croqueurs chez Enriqueta,
un jour plus tard que celui fixé,
profitant d'être connectée ce matin.
Rahar ignore encore que j'ai fait appel à certains de ses personnages, j'espère qu'il ne m'en voudra pas, mais je ne voyais guère comment ne pas faire appel à eux, pour me sortir de cette "énigme" d'Enriqueta !
En effet, je crois qu'il devient difficile d'avoir sa photo en première page de journal sans avoir donné son accord préalable à l'heure actuelle, à moins d'être criminel ...
Je vais maintenant avoir le plaisir de découvrir comment les autres Croqueurs se sont tirés de ce défi, mais ce sera pour ce soir, tard, ou demain !
Note du 3 novembre 2011 :
Il me reste à terminer mon tour des défis, je sais que je n'ai pas encore lu tout le monde mais ce sera fait !
Et voici la réaction de RAHAR à mon impertinence : ouf, il est bon prince et il me pardonne ! Mais je recopie ci-après son message email car ce sont ses instructions. Merci et grosses bises à toi, Rahar !
C'est du beau de me voler mes personnages!!! Enfin, je me console en pensant que je suis si célèbre qu'on utilise sans vergogne mes créations
(hi hi). Je rigole, c'est plutôt un honneur pour moi qu'on brode autour de mes acteurs virtuels. Juste un petit truc (oh, rien du tout!) j'aimerais qu'on donne le nom complet de mes personnages :
Romain Baladeuse,
Dany Kulas,
Yvonne Deschamp.
***
Et un clin d'oeil de Marie-Louve, pour marquer Halloween !
Recette Yeux de chauves-souris à la bave de crapeau
http://www.recettes.qc.ca/recettes/recette.php?id=2556
Marie-Josée
Photo : kermit- Préparation :
- 40 min
- Cuisson :
- 15 min
- Portion :
- 12
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