• accroinformatique-76f19c6766.jpg

     

    Je regrette maintenant d’avoir dédaigné les cours facultatifs de dactylo, durant mes études. Me voilà picorant les touches, cherchant vainement le Q que j’ai vu il y a quelques secondes. Après deux heures de frappe laborieuse, la machine m’a lâché. J’ai beau actionner le contact, nada ! Je me suis fait arnaquer ! Oh le saligaud beau parleur ! Allez, vite le numéro du SAV. 

     

    La honte ! La batterie était à plat et il ne m’était pas venu à l’esprit de brancher le chargeur. Le type du SAV a gardé son flegme sous l’avalanche d’insultes ; il est blasé, je crois. Je vais y regarder à deux fois désormais, avant d’appeler le SAV.

     

    J’ai bataillé des heures pour essayer de faire marcher cette saloperie d’imprimante. La notice des plus succincte n’a fait que m’embrouiller davantage avec son jargon incompré­hensible ; je crois que les Chinois ont utilisé un traducteur automatique, ce qui donne un texte pour le moins cocasse et déroutant. Je n’ai pas osé rappeler le SAV. C’est la femme de ménage qui vient tous les deux jours qui m’a sauvé. Enfin, c’est en réalité son fils qu’elle a appelé qui m’a tiré de cet embarras. Ce gamin acnéique plutôt dégourdi, de même pas seize ans, a rappliqué fissa sur son vélo fatigué et a arrangé les choses en deux coups de cuillère à pot. Il a eu l’extrême élégance de n’avoir fait aucune remarque désobligeante sur son ignare d’hôte. Comme j’ai noté ses coups d’œil de convoitise pour ma souris psychédélique, je lui ai proposé de l’échanger contre la sienne, s’il en avait une et qui soit moins flashy. J’ai argué, malgré ses protestations de forme, que les lumières clignotantes et changeantes perturbaient ma concentration, ce qui est vrai d’ailleurs, je vous jure ! À la longue, ça m’aurait filé l’épilepsie. Je lui ai ensuite donné 5€. Non, je ne suis pas mesquin. En écoutant son bavardage, j’avais noté que sa carte « vaudou » (tiens, on fait déjà de la magie haïtienne à cet âge) ne lui permettait pas de jouer à des jeux récents. Mine de rien, je lui avais demandé ce qui pourrait lever cet obstacle ; c’était tout bonnement une nouvelle carte graphique express (je me disais aussi ce que la magie avait à voir avec l’informatique), tiens, justement ce truc là, sur le catalogue (lequel m’avait été gracieusement offert avec mon portable) mais qu’il n’avait pas assez de tunes pour se le payer : dame, on ne gagnait pas des masses en lavant les voitures après les cours. J’ai bien noté le modèle, et quand j’aurais maîtrisé l’e-achat, je vous gage que ce gamin croira au Père Noël d’ici quelques jours.

     

    Je ne suis pas radin, mais comme me l’a conseillé ma fille, j’utilise ce truc appelé skype pour pouvoir converser longuement avec mes contacts sans qu’un manque de crédits inattendu vienne nous couper au beau milieu d’une phrase. Le problème maintenant, c’est que j’ai gagné quelques kilos. Je ne jardine plus, le mari de la femme de ménage s’occupe du jardin (avec une formidable compétence, je dois le reconnaître) et je fais de moins en moins de promenade hygiénique. En outre, j’ai failli me faire pincer par la dite femme de ménage en train de me masturber. Eh oui, je n’ai pas résisté et je me suis promené quelques fois (je vous jure, seulement quelques fois, vous ne me croyez pas ? D’accord, un peu plus que quelques fois, ça va ?) sur des sites un peu… euh… cochons, vous voyez ? Je me rappelle le sourire égrillard du jeune vendeur. J’ai la flemme de me déplacer pour aller dans les maisons closes : je suis pratiquement rivé à mon portable. J’ai mon propre blog. Bon, ne croyez pas tout ce que vous y lirez : on a le droit de se montrer avec la facette la plus avantageuse possible non ? Je m’amuse comme un fou en participant à nombre de forums. Ah, c’est grisant de s’exprimer sans retenue à l’abri de son pseudo. Bon, j’ai été banni de certains cercles qui n’ont pas apprécié mon franc parler un peu trop corrosif, comme le disait toujours ma regrettée (?) Martha, mais il faut de tout pour faire un monde, n’est-ce pas.

     

    Quelle ne fut ma surprise quand le jeune médecin du village a débarqué chez moi un matin. Il a prétendu que je l’ai fait appeler. En fait, c’était ma femme de ménage qui s’était inquiétée de ma santé et a utilisé ce stratagème pour me faire prendre conscience de ma déchéance physique. La brave femme ! Mon cholestérol est mauvais, ma vue a baissé, ma tension fait du yoyo (allez donc regarder du strip-tease par webcam en restant de bois), mes reins commencent à flancher, je suis plus souvent constipé (il y a belle lurette que je n’ai pas attrapé une bonne chiasse), j’ai visiblement un retard de sommeil, et ma brioche a disgracieusement forci.

     

    J’ai cru que le sevrage allait me tuer. Mais non, mon âge et surtout la vigilance de ma femme de ménage (on est aux petits soins pour la poule aux œufs d’or, n’est-il pas vrai ?) ont su me faire surfer sur le net avec plus de modération, comme on déguste un bon cru du terroir. Allez, à bientôt sur mon blog remanié.

     

     

    Fin

     

    RAHAR

     

     

     

     


    8 commentaires
  •   ecogestes-jardin.jpg

     

     

    Depuis que Martha est montée au ciel — ou descendue en enfer comme le soutient ma fille, mais on n’est pas ici pour en discuter — je ne sais plus comment passer mon temps. Le jardinage ne me donne plus satisfaction (j’ai le plus beau jardin de la région) puisque je n’ai plus de raison de m’y réfugier pour fuir des récriminations ou des jérémiades. Quant à SON potager, je n’y ai jamais mis les pieds et je ne m’y aventurerai pas, des fois que son esprit possessif m’y jouerait des tours (je suis superstitieux dans la limite du raisonnable comme tout le monde). Je n’aime pas me compromettre avec les paumés du village dans leur bistrot minable : ils ont le vin mauvais et un homme qui a réussi leur rappelle désagréablement leur déchéance. J’ai la flemme de rejoindre la ville car le retour dans une maison vide après la fiesta me donne le bourdon.


    Dès que Martha a été mise à la retraite il y a trois ans, je l’ai persuadé de nous réfugier à la campagne, très loin de la vie trépidante de la ville. À la retraite moi-même huit ans auparavant, je ne tenais pas à vivre cloîtré avec elle, les yeux dans les yeux dans un appartement, aussi vaste soit-il. Ici, je peux m’adonner aux joies du jardinage et des promenades solitaires, un bon prétexte pour ne pas l’avoir tout le temps dans les pattes. Et elle aura son potager et ses clapiers.


    Ma fille est quelque part au Pérou. Elle est anthropologue et son mari archéologue. Jusqu’ici, leur fondation ne les a pas séparé et ils partagent les mêmes missions. Mon petit-fils est en pension dans la capitale et il ne viendra me rendre visite – éclair — qu’aux prochaines vacances, sûrement juste pour me soutirer de quoi faire la nouba avec ses copains. Je pense qu’il ne sait pas choisir ses amis ; j’ai la conviction que sa petite copine est légèrement kleptomane sur les bords : la dernière fois qu’ils sont passés, j’ai constaté la disparition de quelques bibelots — de valeur tout de même — de Martha.


    Quand je me suis plaint de mon inactivité à ma fille au téléphone, elle m’a conseillé de m’affilier à une association quelconque, de bienfaisance ou autre. Ancien directeur de société, il me serait difficile de supporter une autorité quelconque ; je sais, d’autres anciens dirigeants peuvent le faire, mais pas moi, je le sens. Devant ma réticence, elle m’a alors proposé de me mettre à l’informatique. Je pourrais alors avoir des contacts, virtuels mais intéressants ; et étant polyglotte, je pourrais correspondre avec des tas de gens de par le monde. Je dois dire que l’idée me sourit. C’est décidé, je vais en ville pour m’équiper. Je sors la bonne vieille Mercedes ; Martha avait voulu un 4X4, mais j’ai objecté que notre départementale n’avait pas de nid de poule, était plutôt étroite et surtout, n’était ni en pavés, ni en terre même battue. En outre, cela entamerait notablement notre cagnotte.


    Je ne me suis pas vraiment rendu compte de l’engouement des gens pour l’informa­tique : les magasins ne désemplissent pas et les vendeurs semblent débordés. Ce sont surtout les jeunes qui forment la majorité de la clientèle. Mais à ma grande surprise, les plus âgés comme moi ne sont pas en reste. En plus, un commercial m’a confié que certains croulants n’en sont pas et que c’étaient de vrais « geeks ». Évidemment, quoique dépassé par son charabia, j’ai pris l’air entendu approprié et me suis éclipsé vite fait.


    J’ai enfin trouvé une boutique moins bondée. À mon entrée, un vendeur s’est précipité sur moi comme un vautour sur une charogne bien appétissante (eh oui ! la concurrence est féroce dans ce business). J’aurais bien aimé être servi par la jeune beauté, mais elle a été prise de vitesse. Le blanc bec boutonneux m’a assis d’autorité dans le fauteuil d’une propreté douteuse et a ouvert le round.


    — Cher monsieur, vous avez bien fait de venir chez nous. Vous ne trouverez pas moins cher ni de meilleure qualité ailleurs. Que pouvons-nous donc pour vous ?

    — Euh…Je voudrais acheter un ordinateur…

    — Ah oui, un tower, un desktop, un laptop ?

    — Pardon ?

    — Excusez-moi. Un tower est une machine qui se place au sol près de votre bureau, un desktop se met SUR votre bureau et un laptop est un ordinateur portable.

    — Que me conseillez-vous alors ?

    — D’abord, que voulez-vous en faire ? De la bureautique, du multimédia, du graphisme ou des jeux ?

    — Ben ma fille, qui est au Pérou, m’a dit que ça me permettrait d’avoir des contacts partout dans le monde.

    — Aaaah, je vois… vous allez donc essentiellement surfer sur le net (il me semble que son sourire a un air plutôt égrillard si je ne m’abuse). Nous allons voir ce que nous avons pour vous. Aimez-vous bricoler un peu ?

    — Pas vraiment, je peux me permettre tous les ouvriers et artisans dont j’ai besoin. Pour tout vous dire, je n’y connais que dalle en informatique.


    [En fait, quand j’étais directeur, j’avais à ma disposition deux secrétaires merveilleuses qui maîtrisaient parfaitement l’informatique. Je n’avais qu’à claquer des doigts pour avoir ce que je voulais. Je n’étais pas de ces frimeurs qui exhibaient le dernier cri des machines près d’eux, avec toujours le même écran de veille, témoin gênant de leur inactivité. Et puis, l’écran encombrait le bureau quand l’envie vous prenait de porter quelques coups de canif au contrat de mariage avec une secrétaire. Vraiment pas pratique.]


    — Mmmh… Je vous sais gré de votre franchise. Voyez-vous, certains présument de leurs capacités — je ne parle pas pour vous, hein — et notre SAV croule sous les réclamations incongrues : écran noir, alors qu’il n’est pas branché… Je vous recommanderais bien un portable, rien à assembler, juste l’allumer, mais c’est un peu plus cher…

    — Le prix n’est pas un problème (je crois avoir décelé un petit éclair de cupidité luire dans ses yeux), je veux quelque chose de confortable, c’est tout.

    — Bon, nous avons plusieurs choix. Le Mac, par exemple, est d’une simplicité enfantine…

    — Mais c’est plutôt morne, comme écran. Tenez, là, cet écran est plus joli, n’est-ce pas ! (j’ai bien vu une lueur de déception. Ah il allait m’arMacquer je crois, si c’est pour faire la même chose, je ne vois pas pourquoi je vais raquer un max pour son Mac moche)

    — Euh… Bien sûr, si vous préférez les PC standards…

    — Mais pourquoi y a-t-il une telle différence de prix entre ces machines ?

    — Eh bien, il y a ces portables avec un processeur Intel et ces autres avec un processeur AMD…

    — Ah, et le professeur Untel est meilleur que le professeur Amédée ? (je sens que je vais bien apprendre l’informatique)

    — Euh… en gros, oui…

    Je pense que le bougre n’est pas très sûr de lui, mais passons

    — Et comme système, voulez-vous du Linux ou du Windows ?

    — Quelle différence ?

    — Linux est gratuit et surtout orienté expert, quoique assez facile à utiliser, mais Windows a une bibliothèque de logiciels plutôt étoffé, surtout côté jeux.

    — Aucune importance, pour ce que je vais en faire !... Néanmoins, il se peut que mon petit-fils vienne me rendre visite et il pourra ainsi jouer. Mais elle n’a pas de souris, votre machine !

    — Voyez ici, ce pad tactile vous permet de mouvoir le curseur. Mais vous pouvez aussi brancher une souris, si ça vous convient mieux (la petite lueur de cupidité se rallume, là). Nous avons là des souris psychédéliques dernier cri, et sans fil s’il vous plaît ! Bon, revenons à notre portable, quel modèle préférez-vous ? Voici le catalogue de ce que nous avons en stock.

     

     

    mysteres-insolite-computer-science-img.jpg

     

     

    Je suis effaré par la multitude de modèles présentés. Je me retiens de faire Am Stram Gram en fermant les yeux. Je me résous à pointer d’un doigt mal assuré un modèle qui ne me semble pas vraiment différer des autres.


    — Trèèès bien ! Nous allons maintenant parler logiciel…

    — Mais pourquoi faire ?

    — Voyons cher monsieur, c’est comme une cuisine bien équipée et approvisionnée. Si vous n’avez pas de recette, comment allez-vous vous mitonner une bonne popote ? Eh bien, c’est le logiciel qui sera votre recette et vous permettra de faire ce que vous voulez : écrire, calculer, surfer, etc.

    — Si vous le dites…

    — Croyez-moi, c’est indispensable. Bon, vous aller avoir besoin d’une suite bureautique…

    — Mais je n’ai plus besoin de travailler dans un bureau, je suis à la retraite !

    — Mais non, c’est un pack de logiciels qui combine un traitement de texte, un tableur, un gestionnaire de base de données et un programme de présentation.

    — Ah je vois, c’est comme ce qu’utilisent mes anciennes secrétaires.

    — Exactement !

    — Mais ça coûte la peau des fesses, votre suite, c’est peut-être une suite royale !

    — Mais je croyais que le prix vous importait peu…

    — Oui, mais il y a tout de même une limite (j’ai pris mon air supérieur de celui à qui on n’en conte pas).

    — D’accord, je pense que si l’on retirait le gestionnaire de base de données, on aura un prix plus raisonnable. Et puisque vous allez surfer sur le net, vous avez besoin d’une suite antivirus.

    — Vous avez de la suite dans les idées, vous.

    — Souvenez-vous de l’exigence de vos secrétaires. Vous envoyiez et receviez des tas de mails n’est-ce pas ?

    — Tiens ! C’est vrai. Elles se plaignaient des attaques de virus.

    — Et c’est pour vous éviter d’avoir recours inutilement au SAV et vous faire économiser des services de déverminage. Sachez que des virus peuvent endommager votre portable.

    — Oké, oké, je vous crois.

    — Voici maintenant notre catalogue d’imprimantes…

    — Vous pensez que j’en ai vraiment besoin ?

    — Allons cher monsieur, nous savons qu’à la place des lettres vous enverrez des mails, mais imaginez un peu : votre famille peut vous envoyer des mails ou des documents dont vous aimeriez certainement en garder la trace et les relire à tête reposée. Et puis, vos lettres administratives en jetteraient, croyez-moi, on vous témoignera plus de considération.

    — Vous avez bien du bagout, jeune homme.

    — Nous ne voulons que votre entière satisfaction, cher monsieur, et comme preuve, nous vous offrons ce superbe webcam à un prix promotionnel…

    — Attendez, attendez, qu’est-ce encore, vous voulez saler plus la note ?

    — Vous m’offensez, monsieur. Je ne cherche que votre confort. Que diriez-vous de voir votre fille tout en parlant avec elle ? Vous n’aviez jamais fait de téléconférence ?

    — Ben si, ma foi. Acceptez mes excuses, mon bon.


    *

     

     

    Fin de la première partie, donc ... à suivre !

     

     

    RAHAR

    Juin 2008

     

     

     

     



    4 commentaires
  •  

     

    Rahar !

     

    Pour retrouver Rahar et son histoire du Sang des Ubar ! Des chapitres postés au fur et à mesure ici sous le titre de Les Envahisseurs est né un vrai roman, entièrement réalisé, couverture, mise en page, relecture -tout, quoi !- par l'auteur ! Et, fidèle à sa tradition, Rahar nous propose ici un extrait de sa 99ème page !

    Il publie son roman chez Lulu.com, mais aussi chez Thebookedition.com.

     

     

     

    LE-SANG-DES-UBAR.jpg 

     

     

     

     — Mais non Ron, détrompe-toi, ton rôle est vital je t’assure. Avec une toute autre personne, les résultats seront incertains… et peut-être même désastreux.


      — C’est bon, je vais y réfléchir.


      La Météorite Noire. Beaucoup de gens croient que c’est une très ancienne légende, mais une légende quand même. Contrairement à la Pierre Noire de la Mecque, elle n’avait pas fait l’objet de vénération spéciale et son emplacement avait même été oublié... ou plus probablement « occulté », ce qui a fait dire à certain qu’elle n’avait jamais existé, elle n’avait été qu’un symbole qui a permis l’unification du pays jadis divisé en plusieurs petites baronnies.


      Le professeur Ramang m’a révélé que la réalité de la météorite n’a jamais été mise en doute par les sorciers et les magiciens. Sa puissance était telle que les occultistes avaient convenu d’un pacte : aucun sorcier ou magicien ne cherchera jamais à mobiliser les forces inimaginable de l’objet pour des intérêts personnels. Toute tentative sera d’ailleurs détectée et fortement contrée automatiquement. Seul un conclave des sorciers et des magiciens majeurs peut débattre de la légitimité du cas de force majeure — pour le bien du pays — qui demande le déchaînement de forces dangereuses, si elles sont mal maîtrisées.
     
      Je rejoins mon refuge sous la surveillance discrète de quelques membres du réseau. Je trouve Acky plongée dans ses études. Elle est si mignonne malgré le maquillage qu’elle n’a pas encore enlevé. Que vais-je bien lui dire ? Si j’accepte la mission, qui s’occupera d’elle ? Mais au cas ou je déclinerais l’offre, notre vie de clandestins sans confort pourrait durer bien longtemps. Et puis je pense au camp d’internement et à ce que j’y ai vu. Je fais une pause mentale en m’absorbant dans la préparation du dîner.


      — Dis-moi Acky, serais-tu capable de te débrouiller seule ?

     

    Rahar

     

    ***

    Et d'ici ce soir, au fil des jours sera postée une série de nouvelles anciennes mais non moins pittoresques de Rahar ...

     

     


     


    3 commentaires
  • les-billes 42iiy mediaA la Cour de Récré, chez Jill Bill, ce n'est pas un seul élève, mais deux qui vont faire leur entrée !

    Raoul, bien sûr ! Mais aussi ... Isobel !

     

    Marie-Louve la connaît bien et Isobel l'accompagnera mercredi à l'école très spéciale de Jill, où c'est la récréation qui est au centre de toutes les activités, tous les rêves et tous les voyages organisés !

     

    Un scoop, une révélation : c'est Isobel qui tirera les ficelles de Raoul et ni Marie-Louve ni moi n'en diront plus pour le moment, pour préserver la surprise de la découverte d'un Raoul bien étonnant ...

     

     


    ***

     

     

     


    7 commentaires
  • Eléphanphare - recueilli sur www.klariscope.com

     

     

     

    Eléphanphare - Colosse de Rhodes - www.7merveilles.free.frMes fins limiers fatigués,

    ceux de mon imaginaire,

    ont enfin pu retrouver,

    dans un pays légendaire

    -parce qu'il est inventé-

    la réponse à notre affaire !

     

    C'est qu'il est impressionnant,

    l'authentique éléphanphare,

    vrai pour tous les habitants

    Eléphant lampe - www.cerisesurladeco.comde ce pays que je narre

    (pas pour ceux qui, raisonnant,

    diront que raison s'égare !)

     

    Paris a sa Tour Eiffel,

     ce pays a son colosse

    de Rhodes, grand, fort eelephant-statue-on-light-poles-thumb18194339t bel

    et qui n'a rien d'un molosse,

    veillant sur son archipel,

    protecteur mais pas féroce !

     

    Une trompe et un flambeau,

    qui méritent bien une ode !

    un majestueux bestiau :

    comme le colosse à Rhodes,

    il guide tous les bateaux

    tant que le temps ne l'érode ...

     

    Eléphant lampe - 1COSB0016 1Le pachyderme imposant

    a ses petites répliques

    dont raffolent les enfants

    à leur chevet, en appliques !

    Et aussi, c'est amusant,

    faisant réveil en musique !

     

     

    Lenaïg

     

    le mot de Maggy (clic), pour l'Arbre à Mots (clic)

     

     

     

    Eléphanphare - Space elephant Statue - Dali, South Bank, London - www.fotopedia.com

     

     

     

    86976-giant-elephant-statue-samut-prakarn-thailand-copie-1.jpg

     

     

    Photos du net (références dans les albums Fantaisies 6 et Bouts de choux).

     

     

     


    13 commentaires