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Par lenaig boudig le 31 Mai 2011 à 11:30
Ce mardi matin marqua le troisième jour de la disparition de Lisa Innerhofer. Le commissaire Rizzoli activa le pas au fur et à mesure qu'il s'approchait de la questura. Au printemps, il rejoignait généralement son lieu de travail à pied, à un bon quart d'heure de chez lui, ou bien plus rapidement à vélo, lorsque le temps le permettait. Cette semaine serait radieuse, c'était du moins ce que les experts militaires de la météo prédisaient sur toutes les chaînes nationales. Bien que ces prévisions ne correspondaient pas toujours à la réalité, Rizzoli continuait de les suivre scrupuleusement. Au dessous de vingt degrés, il foulait le macadam, au dessus, il empruntait les voies cyclables. C'était ainsi. Pourtant, ce matin-là, alors que le soleil devait chauffer généreusement la ville de Bolzano, Rizzoli choisit de laisser son vélo au garage. Il se dit que marcher d'un bon pas concentrerait ses neurones sur l'affaire de façon plus efficace que s'il prenait la bicyclette, sujette à une plus grande attention dans la circulation chaotique du matin.
Bien que rarement saisie par une affaire de disparition dans ce chef-lieu tranquille, où les crimes et délits les plus graves se limitent au trafic de stupéfiants, la police avait bien fait son travail. Il s'en persuadait en tout cas. La disparition de l'adolescente de dix-huit ans avait été diffusée dans tous les services d'urgence des environs. Radio Tirol et les médias régionaux avaient relayé les avis de recherche. Des interrogatoires avaient été menés au cours des trois jours qui suivirent l'absence de la petite, autant dans la famille Innerhofer que dans celle des Degasperi. Une enquête de voisinage avait été effectuée, les proches, les amis et habitués des deux familles avaient été visités, de même que les rares habitants qui longeaient l'itinéraire qu'avaient suivi sur leurs vélos, les deux adolescents en quête d'un endroit discret.
Lui-même avait personnellement interrogé les hôteliers des établissements situés autour de la petite chapelle de Santa Agatha, en lisière de Lana, où avait été retrouvé le vélo de Lisa.
Il y était allé avec le sergent Walter Kallmünz, l'un des policiers sud-tyroliens de son équipe. Rizzoli maîtrisait suffisamment la langue allemande pour se débrouiller dans n'importe quelle situation, mais l'enquête était bien trop capitale pour qu'il prenne le risque de passer à côté du moindre indice, prononcé par des villageois qui véhiculent un allemand pas forcément littéraire, patiné d'expressions dialectales. Le débonnaire Kallmünz, plus efficace sur le terrain que dans la paperasserie, l'avait bien secondé, et Rizzoli se dit que tous deux n'auraient pas pu obtenir plus, ni mieux, de la part de ces paysans plutôt avares de confidences.
Rien de très probant en effet, n'était ressorti de ces interrogatoires, ni des recherches effectuées par les services compétents. Personne n'avait rien vu, rien remarqué de suspect, ni ce jour-là, ni les jours suivants. A croire que l'on était à Palerme, le pays de l'inspecteur Farina, un territoire occupé par la mafia! comme aimait à répéter sa femme de façon narquoise.
Puis il y avait ce garçon, Matteo, entendu à plusieurs reprises dans l'appartement de ses parents, via Palade à Lana, ainsi qu'au commissariat central, non comme suspect, mais comme personne informée des faits.
Rizzoli ne savait que penser de cet adolescent, qui, comme Lisa, venait de plonger dans le monde des majeurs. Il provoquait chez lui ni sympathie, ni antipathie, il doutait simplement qu'il ait une quelconque responsabilité, au moins directe, dans la disparition de sa petite amie. Il désapprouvait en revanche son comportement désinvolte envers les filles. Mais était-ce simplement un puritanisme de bonne aloi qui l'animait, ou bien les regrets, enfouis profondément dans sa mémoire, que sa propre vie amoureuse lui inspirait alors qu'il se remémorait sa propre adolescence? Inexpérimenté jusqu'à l'âge de vingt ans, le jeune Rizzoli avait couru sans grand succès auprès des conquêtes féminines, et si Alice ne fut pas sa première femme, il s'en fallut de peu...
Ses pensées secrètes, le commissaire devait les garder pour lui, et de toute façon, faire le beau, ne faisait pas forcément de Matteo le coupable idéal.
A peine eut-il franchi le seuil de son bureau, que Farina, qui avait assuré la permanence de nuit, interpela le commissaire par le bras, nerveusement, rageusement. Il balbutia quelque chose comme:
- On l'a re... retrouvée! et, et...
Au désarroi peu ordinaire que son subordonné éprouvait, Rizzoli comprit que le pire venait d'arriver. Le pire, c'est l'inimaginable, l'inhumain, le souffle de vie qui bascule dans les ténèbres, le néant, la petite lumière qui part en fumée, la confiance trahie, l'homme qui devient loup-garou.
Comme souvent lorsque les problèmes pénibles à gérer s'accumulaient au bureau, le commissaire afficha une mauvaise humeur, en général peu productive, mais assurément dévastatrice pour son entourage.
- Et bien alors, parle Farina! tu bégaies maintenant... il faut te tirer les vers du nez ou quoi? Pourquoi ne pas m'avoir averti aussitôt? le compte-rendu Farina, le compte-rendu!
L'inspecteur Farina, qui subissait de plein fouet en tant qu'adjoint direct, les fréquentes sautes d'humeur de son chef, ne lui en tenait pas rigueur. Il savait que c'était passager. Il savait aussi que dans ces moments-là, il convenait de garder son calme, son self-control, comme disent les Anglo-saxons. Il remballait sa fierté méridionale qu'il mettait dans sa poche avec son mouchoir par-dessus. Il se gardait bien d'interpeler son supérieur par son prénom et évitait le tutoiement, de rigueur le reste du temps.
- Je ne peux pas faire plus vite commissaire! La nouvelle est tombée il y a tout juste vingt minutes, vers sept heures quarante, environ. Un pêcheur de truite a composé le 112 sur son portable, les carabiniers sur une autre affaire, nous ont fait suivre l'appel, et voilà... le temps de tout consigner...
J'ai localisé l'endroit sur la carte, et j'ai convoqué la police scientifique qui devrait nous rejoindre sur la berge de l'Adige où se trouve le corps. J'allais vous avertir lorsque vous avez poussé la porte de votre bureau...
- Fort bien Farina, fort bien! lança Rizzoli, laconique.
Le commissaire se calma, conscient de s'être emporté pour rien et de façon injuste, comme souvent. Rien à redire, l'inspecteur Farina avait fait son boulot. Comme d'habitude, il ne s'excusa pas, mais il fit comprendre à son subordonné, par des marques amicales, voire de déférence, que l'incident était clos.
A suivre
Denis Costa,
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Par lenaig boudig le 29 Mai 2011 à 19:01
Le commissaire aurait très bien pu apporter lui-même la réponse à sa propre demande, mais il voulut se prémunir contre un éventuel désaccord du couple dans l'analyse que tous deux faisaient de la situation. Il voulut s'assurer d'être à l'unisson de sa femme, afin de renforcer sa propre conviction.
- Oh c'est très simple amore, les Degasperi sont italiens, alors que les Innerhofer sont allemands, et tu sais comme moi, qu'à Lana, la population est à très forte majorité allemande, ils vont tous se liguer contre les Degasperi, par simple atavisme!
C'était en effet l'exacte réponse à laquelle le commissaire s'attendait. Rizzoli s'était affalé sur le canapé, les mains croisées sous la nuque qui butèrent contre le dossier du sofa. Hormis dans la ville de Bolzano, où résidaient les Rizzoli, et dans une moindre mesure dans celle de Merano, les Italiens étaient très minoritaires dans cette province, jadis autrichienne.
- Sans compter, ajouta Rizzoli, que les Degasperi sont propriétaires de leur restaurant! Quand on pense que la quasi totalité des terres et des hôtels appartiennent aux Crucchi, y'a de quoi attiser des jalousies, non?
Le terme Crucco, utilisé par ses compatriotes, désigne les Allemands en général, mais de façon peu amène, avec l'intention d'exprimer une certaine rancœur, bien ancrée dans la conscience populaire, en souvenir des funestes exactions commises par les troupes nazies pendant la seconde guerre mondiale. Dans la bouche de Rizzoli, en revanche, rien de dépréciatif. Ses parents, originaires de Milan, étaient beaucoup trop jeunes pour avoir souffert de la guerre, et de leur jeunesse, ils n'avaient transmis au petit Guido et à ses sœurs, que la frivolité des années trente, la virile fierté d'être italien, et l'opulence d'une bourgeoisie en pleine essor.
Rizzoli avait lâché ce terme pour parler des Tyroliens de souche, comme il aurait pu dire en d'autres circonstances, les Mangiapolenta, qui désignent ironiquement ses compatriotes du nord de l'Italie, ou les Terroni, ses compatriotes du sud. Le commissaire Rizzoli partageait la conviction que, malgré ses insuffisances, l'autonomie de la province du Haut-Adige, que les germanophones appellent Tyrol du sud, était la meilleure voie, sinon la seule, pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les deux communautés, et il détestait les extrémistes de tous bords qui allumaient des brûlots pour déstabiliser ce bel ensemble institutionnel.
***
Alice dessina une moue dubitative, celle qui de ses lèvres, creuse plus significativement encore, sa fossette droite, apparue suite à une méchante chute dans les escaliers de son immeuble, lorsqu'elle était bambina.
Rizzoli la sollicita encore:
- Alors, tu crois que la police n'est pas capable de faire la part des choses, et d'enquêter équitablement, à charge et à décharge?
- Je crois que l'homme est ce qu'il est, et que ses instincts les plus vils se réveillent, à peine tu lui chatouilles le bout du nez.
Alice était sceptique par philosophie, sinon par naissance... Elle doutait de tout, des institutions, de la police, de la justice, des hommes politiques, des hommes en général. Elle cultivait le doute du matin au soir, au contraire de Rizzoli qui se raccrochait au quotidien, au vécu, au réel, sinon à la réalité concrète des choses, comme le naufragé s'accroche à sa bouée de sauvetage. Pourtant, Alice avait réussi à trouver un poste de professeure d'informatique à l'université libre de Bolzano, ce qui n'était pas si facile, pour qui venait de Milan. Rizzoli éprouvait de la fierté pour Alice qui reconsidérait toute chose, sauf elle-même, mais qui avait réussi là où beaucoup de ses congénères auraient lâché prise, dans une société peu encline à faciliter le travail des femmes. Tout semblait facile pour Alice, elle fonçait droit devant à la conquête de son objectif, tandis que lui, avait toujours entrouvert les portes en s'excusant, une main moite rivée à la poignée. Il en ressentait une certaine jalousie, voire un réel ressentiment les jours où leurs deux caractères s'affrontaient.
***
- Tu entends Alice? … c'est la cloche de l'église du Christ Roi qui sonne les huit heures. A cela, tu ne pourras rien changer... Il est temps de dîner, je pense.
- Oui, répondit Madame Rizzoli, et ce soir Guido, ton estomac se contentera d'un repas froid. On mange à l'allemande, charcuterie, fromage et salade, arrosés de bières Forst bien fraîches!
- Ça me va trésor, d'ailleurs nos adorables jumeaux ont mis la table...
***
Denis Costa,
Texte et photo
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Par lenaig boudig le 28 Mai 2011 à 19:02
Ils avaient prévu un beau temps, sec et exceptionnellement ensoleillé, pour ce dimanche matin de début mai.
Matteo avait invité Lisa à le retrouver après la messe de 10 heures, devant la pension Rosslwirt, qui se situait à mi-chemin entre Lana di sopra, où il habitait avec ses parents, les Degasperi qui tenaient l'auberge-pizzéria al forno, et Lana di sotto, où résidait la famille Innerhofer, agriculteurs depuis plusieurs générations. Si les Degasperi occupaient un petit appartement dans un immeuble ordinaire, via Palade, tout au nord de la petite ville, les Innerhofer résidaient dans une propriété cossue au toit pentu, immergée dans un verger aux démarcations imprécises. Les pommes constituaient en effet la principale source de revenus de cette famille d'agriculteurs, à l'égal de la plupart des exploitants de la région, qui déversaient leurs succulents fruits à l'usine Zuegg de la ville, principal producteur de confitures et de jus de fruit du Tyrol du sud.
Les deux jeunes gens se rejoignirent à l'endroit convenu. Ils se sourirent et s'accordèrent un baiser furtif sur les lèvres, avant d'enfourcher leurs vélos, pour une promenade qui devait les mener au bout d'un chemin de terre, sur le tapis herbeux de l'un de ces innombrables vergers qui s'étendent à perte de vue, où ils pourraient faire l'amour, paisiblement, en toute discrétion, sans crainte d'être dérangés.
***
Matteo n'avait pas dix-sept ans, lorsqu'il rencontra Lisa pour la première fois, et à peine plus lorsque les deux adolescents se fréquentèrent, de manière suffisamment assidue en tout cas, pour que la famille Innerhofer intervienne dans cette relation qu'elle désapprouvait. Les parents mirent en garde leur fille unique contre ce jeune homme, bien connu dans la petite ville de Lana, comme un coureur de jupon patenté.
Il faut dire que Matteo Degasperi était un beau gosse. Pas très grand de taille, mais de corpulence robuste, il arborait depuis ses quinze ans, un léger collier de poils roux, taillés en bataille, qui le faisait paraître plus mature que son âge. Son abondante chevelure aux boucles châtain présentait des reflets auburn tout à fait naturels, que les filles du lycée de Merano ne se lassaient pas d'ébouriffer pendant les intercours, en plaisantant, la clope au bec, et en braillant des niaiseries insupportables. Mais le lycéen n'en avait cure; il semblait plutôt flatté par tant d'égard, et de toute façon, jusqu'à sa liaison amoureuse avec Lisa, les filles de son âge ne l'intéressaient pas plus que cela.
C'était en effet dans les boîtes de nuit de Bolzano, la capitale de cette province alpine du nord-est de l'Italie, à moins de cinquante minutes de Lana, par le tortillard local, qu'il faisait son marché.
Le samedi soir était son jour de sortie préféré. Le début du week-end correspondait également aux périodes de coups de feu particulièrement bienvenues pour les parents du garçon, qui les géraient avec bonne humeur, au seul service de la clientèle de passage, des gens du coin, mais aussi des touristes germaniques, omniprésents, quelque soit la saison.
Après un dîner expédié à la va-vite, en compagnie de Leo, son petit frère de trois ans son cadet, un passage sous la douche, et un bon quart d'heure devant le miroir de la salle de bain, à fixer sa tignasse par des louches de gel, effetto bagnato fortissimo, Matteo enfourchait son scooter pour rejoindre la petite gare de Lana.
En général le train arrivait à l'heure. Le Régional 20468 de 21 heures 55 lui faisait rejoindre la grande ville, plus excitante, mais surtout plus anonyme que son bled de Lana, à 22 heures 26 pétantes.
L'adolescent y rejoignait quelques amis sur la piazza delle erbe toute proche, dans un bar du cœur de la vieille ville. Une amitié qu'il avait su entretenir tout à son profit, car elle lui permettait l'accès aux discothèques, bien qu'il fusse encore mineur. Après une dernière Radler, mélange subtil de bière et de limonade, le groupe d'amis écumait alors telle ou telle boîte de la ville.
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Bolzano, enserrée dans son écrin de vertes montagnes, protégée des invasions par une série de châteaux fortifiés, n'en demeurait pas moins une cité au caractère germanique affirmé. Un capoluogo assez chiuso, comme pourraient la définir les Italiens de l'intérieur, installés là depuis quelques générations seulement, alors que la province était tombée dans l'escarcelle du royaume d'Italie, au hasard des combats du premier conflit mondial et des traités de paix qui suivirent.
Les discothèques dignes de ce nom, celles dont les jeunes raffolent, avec ses sunlights, sa dose de techno et de musique électro qui déchirent les oreilles et déchaînent les corps, n'étaient pas si nombreuses. On aurait pu même affirmer que cette ville ne faisait pas vraiment la part belle à sa jeunesse, lui offrant bien peu d'établissements dédiés aux plaisirs et aux loisirs, contre quelques euro en espèces sonnantes et trébuchantes.
Malgré son jeune âge, Matteo savait parfaitement s'y prendre avec les femmes. Particulièrement avec celles qui, enfermées dans le célibat, voyaient poindre le cap de la trentaine avec une certaine angoisse, comme l'achèvement d'un cycle et l'avènement d'un autre, coïncidant avec l'altération présumée de leur féminité et un questionnement sur la suite à donner à leur vie.
L'adolescent au summum de sa virilité, ou prétendant l'être, jouait de sa séduction et de sa jeunesse auprès de ces femmes là, laissant agir son sourire ravageur avec un certain exhibitionnisme, mêlé d'un besoin indicible de conquête.
Matteo repartait rarement seul de la boîte de nuit. Il n'était plus en compagnie de ses amis, mais on le voyait déambuler à l'aube, dans les rues désertes, au bras de femmes, rarement la même, baignées de ses délicates attentions, comme celles que prête l'amoureux fou qui se dirait sans trop y croire: « cette fois-ci, c'est la bonne... »
***
Tous ces détails sur le garçon, le commissaire Guido Rizzoli, de la police criminelle de Bolzano, les avaient consignés dans le carnet rouge qui ne le quittait jamais, un carnet à spirales tout simple, mais suffisamment épais, et opportunément dimensionné, pour qu'il puisse se glisser dans n'importe quelle poche de veston ou poche revolver de pantalon.
Rizzoli préférait en effet, consulter ses propres notes manuscrites, aux procès-verbaux réglementaires tapés sur l'ordinateur. Il se disait que les caractères de son écriture, avec ses pleins et ses déliés, ses boucles, ses ratures et ses inclinaisons pluriels, reflétaient son humeur du moment et traduisaient d'une certaine façon ses convictions sur tel ou tel fait qui venait de lui être relaté, sur le terrain, comme lors des interrogatoires à la questura. Ses pattes de mouche lui étaient personnelles. Il les lisait et les relisait à longueur de journée, en les replaçant dans leur contexte, dans l'espoir d'accélérer l'enquête en cours et faire éclater plus rapidement la vérité.
Seul son adjoint, l'inspecteur-chef Salvatore Farina, avait droit de les consulter au bureau, tandis que sa femme Alice, dont la perspicacité l'agaçait prodigieusement, en prenait note, dans le salon, lorsque le précieux carnet se trouvait posé sur la table basse, ou bien dans la cuisine, alors qu'elle plongeait dans l'eau bouillante, les fusilli ou les rigatoni du dîner. Sa femme aurait pu être une enquêtrice hors pair, un limier de premier choix, se disait Rizzoli. Mais pourquoi diantre, n'y a-t-il pas plus de femmes dans la police? se lamentait-il.
- Dans l'affaire de la disparition de la petite Lisa, j'ai bien peur que la situation ne tourne à l'aigre. Ça risque de relancer un véritable conflit ethnique, dont la province se serait bien passée! lança Alice, en repassant une chemise de son mari.
A suivre
Denis Costa
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Note de Lenaïg :
Voici une enquête policière qui commence ! Denis Costa est en train de l'écrire ! Elle se situe dans le haut Adige (encore désigné comme le Tyrol du Sud), une région que Denis connaît bien puisqu'il en est originaire.
Denis me fait un immense plaisir en acceptant de poster sur ce blog ses chapitres en feuilleton !
Denis Costa a déjà publié, entre autres : Haus Toller, pour lequel j'ai écrit un compte-rendu de lecture "Haus Toller" de Denis Costa
et Marie-Louve en a fait tout autant Haus Toller - Les uns les autres vus par Marie-Louve .
"Une enquête du commissaire Rizzoli" n'est qu'un titre provisoire. Denis propose aux lecteurs, quand ils seront familiarisés avec les personnages et au fait de ce qui se passe, de l'aider à chercher un vrai titre, "Une enquête du commissaire Rizzoli" passant alors en sous-titre !
Qui voudra participer à l'aventure ?
Illustration :
Bolzano www.europeantravelcheap.com
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