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Par lenaig boudig le 16 Septembre 2010 à 19:59
* Eclairage sur les rouages :
Dans le roman multiplume du 101, les sources des emails sont diverses.
1ère source :
les auteurs, bien sûr, qui prêtent leurs plumes, les dei et deae ex machina, en principe tout-puissants.
Mais il arrive qu'ils ne contrôlent pas tout ! D'ailleurs, l'écrivain qui se lance dans un roman le sait bien : il voit ses personnages s'échapper, s'emballer, dans le mystère de l'imagination et de la création.
2ème source :
dans le monde mystérieux ci-dessus évoqué se sont glissés -et se glisseront encore- des hackers (pirates de l'informatique) !
Dans la Saison 1, notre hacker n° 1 champion toutes catégories : Romain Baladeuse, 90 ans si je me souviens bien, piratant tout de son île paradisiaque (Rahar nous a révélé son existence).
Un hacker inconnu, certainement situé plus près (géographiquement) du 101, sévit aussi dans le coin (n'importe quel auteur peut signaler ses découvertes, ou même le faire adresser des messages à qui il veut). Il est traqué sans succès par le Commissariat du quartier (qui ne doit pas s'en occuper beaucoup, ayant d'autres marmites sur le feu). Du commissariat du quartier, nous connaissons le "flic" Pat Hos, qui a fait une brève incursion dans la Saison 1, pour un autre motif (à l'instigation de l'auteur Moutonnoir).
Et que dire de ... notre Blanche Tuttiquanti, vieille dame espionne à sa fenêtre et brillante surfeuse sur le net également, ainsi que son correspondant et bon ami William Will ? A eux deux, sur quels sites en principe interdits, même codés, sont-ils capables d'entrer ? Blanche est à prendre ! Qui la fera évoluer ?
* Préambule à une intervention de l'auteure Di (voir Plumes au vent) et à une fantaisie dont Marie-Louve a le secret.
De quand date le message qui vient juste après, que Di porte à notre connaissance ?
Il semble relever par ses propos de la Saison 1, mais vient aussi se projeter dans la Saison 2.
En effet, nous ignorons le temps que Paolo Tequila est resté en clinique après son pétage de plombs dû aux morsures des puces qui s'en étaient prises à lui après avoir envahi son chat. Mais à peu près une année s'est écoulée depuis les derniers messages révélés dans la Saison 1.
Or, Paolo sait déjà que Jane Hermanie, sa coiffeuse préférée, a quitté Miroboland.
Ne cherchons pas plus avant et prenons les choses naturellement : peut-être s'agit-il d'une faille dans l'espace-temps, d'une réalité parallèle ? Vous je ne sais pas, mais moi je n'exclus rien et ... que c'est excitant !
Pour terminer l'interlude et en attendant le -ou la- volontaire qui abordera pour nous le chapitre 5 en s'inscrivant sur le blog des Croqueurs chez Tricôtine, on va déguster des écrits joyeux et enthousiastes que Marie-Louve a retrouvés. Qui les a rédigés ? Charlotte, ou Marie-Louve elle-même, un peu des deux ? Là je ne cherche pas non plus et je me laisse gagner par l'euphorie de faire vivre encore et encore nos petites "marionnettes" ...
Lenaïg
***
* Auteure : DI
Message non daté.
À Charlotte.des3maison @ hotmail.fr, À tugdual.kerloch @ hotdog.com
Chère mademoiselle Charlotte
Et cher Tugdual
Je suis revenu de l’hôpital hier où je me suis fait soigner pour des morsures de puces et pour une crise de nerfs. Les puces étaient hébergées par ma petite chatte Chatiment et se sont jetées sur moi. Qu’y pouvais-je ?
Je n’allais pas la faire tuer pour cela, je l’ai fait traiter et elle est sortie de chez le vétérinaire hier elle aussi, la pension était dispendieuse pour deux semaines, mais qu’importe.
J’apprends avec consternation que madame Hermina Van der Prout n’habite plus au 101, ainsi que ma coiffeuse préférée qui me coiffait à la Valentino. C’était la seule qui pouvait me contenter en tant que coiffeuse. Je l’aimais bien, elle réussissait bien vos coiffures mademoiselle, surtout quand elle vous coiffait en tête de lionne.
J’ai un froid avec ma psychiâtre qui m’a fait croire pendant deux ans qu’elle était un homme alors qu’elle est femme et très belle femme en plus. Elle se dit amoureuse de moi, mais je suis tellement vexé qu’elle m’ait pris pour un fou que je ne veux pas répondre à ses lettres enflammées.
De plus, je découvre que mon concessionnaire d’auto essaie de me rouler. Il m’a annoncé la mort de mon auto alors qu’elle est en pleine santé. M’a-t-il menti parce que je ne connais rien à la mécanique, m’a-t-il traité comme une femme ? Je ne sais pas, mais j’ai fait examiné la voiture par un mécanicien réputé et celui-ci m’affirme qu’elle n’a besoin que de quelques réparations et elle en a pour encore 10 ans de vie. Comment cela va-t-il pour vous ?
Peut-être avez-vous étiré votre voyage de noce ? Répondez-moi quand vous reviendrez. J’ai l’impression qu’il se passe des choses étranges depuis mon retour. Par exemple, le savon de mon lavabo était sale, alors que je suis certain de l’avoir laissé propre en partant pour l’hôpital.
Mademoiselle Charlotte, reviendrez-vous travailler avec moi ? Je vous en prie, je ne peux me passer de votre compétence.
Amicalement
Paolo Tequila
***
* Auteure : Marie-Louve
On chante l’amour et on danse. Je suis nous, sa petite bourgeoise, mais c’est moi qu’il aime le mieux, sa petite Tonkinoise… Princesse sans amour, mon cœur est un oiseau des Îles, Ram-Pam-Pam avec Pills et Tabet. Venez ! Lolita pour vous : Bonsoir my love, j’ai deux amours !
On chauffe la scène ! Madame Hermina Van Der Prout, née de l’imaginaire Prosper Mérimée, une gitane ? Un coin de l’Espagne de feu vêtue mène la danse dans un univers goyesque d’or et de sang. Elle va, dansant sa corrida au pas de Tequila ? Flamenco, cante jondo, les guitares, les castagnettes, les battements de mains, l’appel de la danse, zapateado, frappe de pied. Juan Carlos Caceres, Toca Tango, musique inspirée des fêtes populaires de rue, l’Argentine, abolir la distance et réunir les amis. Los Muchachos de Miroboland, chasser la douleur, défigurer la bouffonnerie, au pouvoir « mascarade».
Charlotte, Blanche, parlez encore, parlez mes belles… Carmen chez Madame Minou.
Toréador en garde ! Habanna. Tango, flamenco ! Olé, Olé ! Si je t’aime prends garde à toi !
Le 101 là où les jeux d’ombre et de lumière, d’or et de sang, d’amour et de peur…on se joue les uns sur les autres pour faire musette comme la petite Tonkinoise. Y’a pas trois moyens de jouer, c’est juste un jeu plaisir. Comme sur ces paroles de nos grands-mères qui devaient savoir danser avant nous…le rêve est né avant nous !
***
Au Québec, une femme qui écrit est une auteure. Marie-Louve et Di sont québécoises, ce sont bien deux auteures (même si chez nous l'Académie renâcle à valider ce féminin).
9 commentaires -
Par lenaig boudig le 12 Septembre 2010 à 11:37
De : 20 . 11 5 18 12 15 3 8 @ skute.mi
Envoyé : 0000000000
A : 6 18 5 4 . 12 15 21 1 18 14 @ skute.mi
Objet : divers
Salut, Chef !
Je sais bien qu'il faut détourner l'attention des ennemis de Tonton Wilfrid et que je sers d'appât mais, quand même, me faire accepter une équipe de journaleux à sensation chez moi ! C'est un bizutage, ou quoi ? Bref, Charlotte est ravie, déjà une bonne chose. Heureusement que c'est elle qu'on a interrogée sur notre … heu, "nid douillet". Puis je ne suis pas trop moche sur la photo, finalement.
Bon, j'ai donc été suivi de Santa Patata jusqu'en Moldénie -c'est-ce qu'on voulait-, lorsque je suis allée me présenter au Big Boss de Skarpetta. J'ai tout noté : plaques d'immatriculation, silhouettes, visages suspects sur tout le trajet, aller retour. Les services concernés feront le tri, pour la piste "Luigi".
Bécassine et Corentin, pardon, je veux dire : Popotchev et Sproutchenko sont sur le coup de l'affaire du suicidé du Grand Escalier ? Plus de ressemblance avec les Dupondt de Tintin et Milou ! L'un est blond et rasé, l'autre est resté brun, les cheveux en catogan et il arbore une magnifique barbe fournie !
Bien sûr, il n'a pas été question de se saluer quand on s'est croisés sur le Cours Michel Houellebecq l'autre jour. Seul Gaspard, en sa qualité de chien, a eu le droit d'aller leur faire des joies ! C'est quand je me suis approché en les priant de m'excuser pour remettre sa laisse à Gaspard que j'ai reconnu les deux compères ; sinon, je passais sans les "voir" ; ils sont doués pour se fondre dans le paysage !
Quant à moi, un boulot pépère que tu m'as confié ! Je continue les déplacements prévus et je vais aux rendez-vous programmés à titre de leurres. Le reste du temps, j'effectue de chez moi les recherches informatiques sur l'inconnu suicidé. Charlotte est contente, elle n'a pas à souffrir de mon absence en ce moment.
Take care, toi, où que tu sois !
Signé : 20 21 7 4 21 1 12
***
De : noelle.nozvad @ kiwi.mi
Envoyé : 12/09/2010 10:00
A : Stevy Saint Rentlau, Zizi et Wonder
(pour l'adresse email exacte, demander à Jill Bill !)
Objet : suite de notre mémorable rencontre
Salut, les potes !
Votre propriétaire Valence Cienne est une maîtresse femme ! Il vaut mieux figurer dans ses p'tits papiers, sinon je crois bien qu'on peut se mettre dans le pétrin … Je viens de la remercier de m'avoir annoncé votre installation dans l'immeuble et de m'avoir permis de venir tout de suite vous voir.
Vous n'avez pas perdu de temps pour personnaliser l'appartement ! Jane Hermanie en avait fait quelque chose de coquet ; j'ai pu comparer car je montais chez elle me faire coiffer. Mais vous, c'est fou ! Revêtements de chaises en tissu faits maison, grand lustre en simili verre de Murano dans le salon, couleurs douces et apaisantes, sauf dans la cuisine, que vos deux ou trois coups de peinture ont faite flashy et tonique comme une tarte aux fraises à la crème Chantilly !
Super d'avoir encadré le coin du couloir où Miss Wonder, pressée d'apposer sa marque à sa nouvelle demeure, s'est lancée avec fougue dans une œuvre en relief sur la tapisserie, toutes griffes dehors ! Chacun et chacune son style ! Au-dessus de l'œuvre en chantier de Wonder, judicieux d'avoir placé un tableau signé de la trompe de l'éléphante Lady Churchill, honneur aux artistes animaux !
Bon, causons boulot : mon rédac' chef est d'accord ; Stevy, je t'ai obtenu une page complète dans le supplément artistique de La Gazette. Pour ne pas froisser les susceptibilités, ta page sera précédée d'un article consacré à la visite du Rêve d'Eve et à un entretien qu'Omlette nous a accordés. A tout seigneur tout honneur, Omlette est toujours ton patron et il est trop tôt pour que tu lui voles la vedette !
Je vous ferai signe pour que vous veniez dîner chez moi tous les deux lorsque Fred sera présent. Mais ce n'est pas le cas en ce moment, il est en mission extérieure. J'ai trop à faire pour m'inquiéter et il ne faut surtout pas que je me mettre à gamberger là-dessus, sinon je n'ai pas fini de me faire du mouron et notre relation n'y survivra pas.
Bisous, mes choux, merci encore pour le magistral coup de peigne à ma crinière, Stevy, caresse et grat grat à Wonder,
Nono
***
Notes :
* La grille de codage actuelle du SKUTE est on ne peut plus simple ! C'est pour ne pas ennuyer les auteurs et lecteurs qui ne sont pas intéressés par ce type de jeux.
Mais je ne demanderais pas mieux que les co-auteurs éventuels apportent de la subtilité à cette grille de codage et qu'ils nous fassent chercher ! A défaut de trouver le code, on devinerait qui sont les personnages, en fonction de ce qu'ils écrivent, bien sûr !
* Déjà deux personnages à prendre : les agents du SKUTE, j'ai nommé : POPOTCHEV et SPROUTCHENKO ! Ils ne sont pas mirobolandais, peut-être moldènes (qui sait ?), on peut tout leur faire faire, ou écrire, à travers des emails. Je les ai créés, je peux donc confier les ficelles à qui le voudra !
Après tout, ils résident peut-être vraiment à Santa Patata, même quand ils ne sont pas en mission ! Ils peuvent envoyer des mails à Fred Louarn.
Tout ce qu'on sait d'eux, c'est qu'ils travaillent toujours en duo, comme les Dupondt, que leurs surnoms de Bécassine et Corentin leur viennent de leurs déguisements lors de la grande fête donnée par le mafioso Luigi dans la Saison 1.
On apprend ici qu'ils sont sur l'affaire du suicidé du Grand Escalier. La suite de cette affaire, je n'en ai encore aucune idée et ce serait super si un autre auteur entrait en jeu pour la faire évoluer !
* Je suis en train de compléter le tableau de tous les personnages à l'attention de Tricôtine, qui le postera sur le blog des Croqueurs. Je n'ai pas terminé de les passer en revue.
Illustrations :
- Thierry Duval, Aquarelle - www.novagalerie.com - sur le Pont Neuf à Paris
- Grille de codage on ne peut plus simple, Lenaïg
- Coiffure de dos (Google)
- Photo de Lady Churchill par Michel Thibault.
6 commentaires -
Par lenaig boudig le 9 Septembre 2010 à 18:40
Chapitre 1 à lire chez Jill Bill ; chapitre 2 de Lenaïg sur ce blog.
Ensuite, nous attendrons des volontaires pour ajouter leur grain de sel à l'histoire, sur le blog des Croqueurs piloté par Tricôtine, qui définira l'ordre des interventions.
***
De : Juliette (destroismaison @ hotmail.fr)
Envoyé : 08/09/2010 04:47:16
A : Charlotte (destroismaison @ hotmail.fr)
CHARLOTTE ! C’est maman,
Es-tu là ?
Depuis trois semaines à Sainte-Frigide-Sur-Mer, la vie est plutôt maussade pour ne pas dire infernale. Dehors, il pleut un automne de glace. Tous les touristes ont déserté. Même mon partenaire de Bridge, Monsieur Piquet-Chassez est tombé malade. Il garde le lit avec une infirmière qui risque davantage de lui faire tourner de l’œil plus rapidement que sa pneumonie. Si mon frère Wilfrid n’était pas si possessif et jaloux, c’est Georgette qui saurait le remettre d’aplomb. Mais, il a refusé de m’envoyer « sa Georgette » comme il dit. Heureusement qu’il veille sur toi et j’espère que tu restes polie avec lui. Avec toi, mieux vaut mettre les points sur les I.Je m’ennuie terriblement au Jardin D’Antan. Il n’est pas question que je revienne sur ma décision. Je ne jouerai plus au trictrac avec le vieux sénile, Paul Poulet. Je préfère voyager en attendant que mon bon ami Piquet ait retrouvé la santé. Ce matin, au réveil, j’ai lu ma revue People qu’on avait déposée sur ma table de chevet. Tu sais où je veux en venir ! La honte, ma fille ! C’était écrit noir sur blanc sous une photographie géante : «Charlotte Des 3maisons, nièce du célèbre Wilfrid, maître à bord du 101 rue de La Mazurka De Santa Patata, leur Labrador Gaspard, et Tugdual Kerloch promu au SKUTE dans leur salle de séjour. »
J’ai la preuve sous les yeux que tu vis en concubinage avec ce monsieur. Ne me dis pas que c’est la mode dans cette ville perdue. Inutile ma fille ! Je te prépare un grand mariage avant qu’il ne soit trop tard. Le curé Bourrelle est averti.
Je prendrai le train vendredi prochain et je m’attends à ce que tu m’accueilles à la gare au bras de ton futur.
À bientôt,
Maman qui t’aime.
.......................
De : t.kerloch @ hotdog.com
Envoyé : 07/09/2010 23:21
A : francette.kerloch @ pamplemousse.fr
Quelle joie maman Kerloch que vous nous avez faite à Tugdual et à moi ! Enfin nous pourrons échanger des nouvelles et surtout des photos de la petite Aline qu’il nous tarde de reprendre dans nos bras.Je n’ose le dire, mais Tugdual sait bien que je rêve d’avoir un enfant de nous deux. Sait’ on jamais. À mon âge, je dois faire vite. Mais ce n’est pas avec l’aide de mon patron si cela se faisait. Le pauvre homme subit de fréquentes crises de panique. Je dois intervenir à tout moment pour le rassurer. C’est pire qu’avec tonton Wilfrid quand il avait la goutte et ses malaises. Grâce à la présence d’esprit de votre fils ce soir, nous avons réussi à joindre sa psychiatre, docteur Toctoc. C’était la seule voie à suivre. Mon patron tremblait de tous ses membres en imaginant voir une souris sous son armoire à papier.
Cet homme a toujours fait preuve d’un grand cœur envers moi. Sûrement par amitié pour mon oncle. J’avoue que je lui dois mon assurance au travail. Sans hésiter, il m’a accordé sa confiance dès mon arrivée au travail au sein de son entreprise. Je crois que les derniers événements l’ont profondément bouleversé. Ce mafieux Luigi Paper le menaçait possiblement, mais pour ne pas m’effrayer, il devait tout cacher en lui. Enfin, nous l’avons laissé en sécurité entre les mains de sa psychiatre.
Une dernière nouvelle nous tombe dessus. Ma mère. Elle se prépare à nous rendre visite dès ce vendredi. Je vais chercher secours auprès de la gentille Georgette d’oncle Wilfrid. Elle saura certainement trouver les bons mots pour remettre de l’ordre dans les perceptions affolées de ma chère maman.
Tugdual est déjà sous la douche. Il chante La Donna e mobile. Je l’adore quand il s’époumone par amour pour moi. Je vais vite le rejoindre. Il est tard. Nous avons encore beaucoup à faire. Gaspard s’impatiente devant la porte de notre chambre. Il me fait rire ce chien qui joue avec le petit lapin rapporté de chez vous.
Nos salutations à vous tous et des bisous à notre pitchounette Aline.
Charlotte et Tugdual***
Marie-Louve
Illustrations :
- Table de tric trac : www.parisantique.com
- Chiot et lapins : www.chien-guide-paris.asso.fr
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 9 Septembre 2010 à 10:55
Chapitre 1 de la saison 2 à lire d'abord sur le blog melting-pot de Jill Bill !
Note : dans ce chapitre 2, comme dans le 3 de Marie-Louve, ni Tugdual ni Charlotte n'ont encore eu le temps de faire connaissance avec leur très intéressant et artiste voisin, dont Jill tire les ficelles. Cela ne saurait tarder ...
***
De : francette.kerloch @ pamplemousse.fr
Envoyé : 07/09/2010 19:53
A : t.kerloch @ hotdog.com
Objet : surprise !
Bonsoir Tugdual, bonsoir Charlotte !
C'est moi, Maman Kerloch qui vous écris et devinez d'où ? De mon propre ordinateur. Depuis que j'en ai fait l'acquisition et que j'ai demandé la ligne internet, Bérengère m'a expliqué comment faire pour envoyer un message. Je me suis exercée à lui en envoyer avant de t'annoncer la nouvelle ! Je crois que je suis au point ! Je sais ce que tu vas dire, j'ai refusé de m'y mettre jusqu'à présent parce que je me trouvais trop vieille. Mais tout le monde s'y est mis !
Alors, moi aussi je surfe sur le net, maintenant. Bérengère m'a sélectionné des sites que j'aime bien, qui sont mes favoris. Je "vais" au Louvre quand ça me chante, par exemple ! Et à propos de chanter, je n'ai qu'à demander Placido Domingo, Maria Callas ou Nathalie Choquette à Google et le tour est joué. Ah, Nathalie Choquette ! Comme j'aurais voulu être à la grande fête donnée par le mafioso pour pouvoir la rencontrer …
Tugdual, ta filleule Aline était là cet après-midi avec sa mère. Bérengère s'est remise des deux derniers mois pénibles où elle l'attendait et elle est heureuse de pouvoir la nourrir. Une fois repue, la mignonnig s'est endormie dans son couffin et nous avons visionné sur mon ordinateur toutes les photos de l'été en papotant, Béren et moi.
Alors, comment va la vie à Santa Patata ? Je tâche de ne pas m'inquiéter pour toi, Tugdual, mais ta nomination au SKUTE te met sûrement plus en danger que jamais. C'est bien, Charlotte, que tu continues à travailler chez ton expert-comptable, il faut qu'une femme prenne et garde son indépendance !
Je suis aussi excitée qu'une gamine à la perspective de recevoir votre réponse, vous êtes mon deuxième correspondant, après Béren !
Je vous embrasse, mes enfants,
Maman
***
De : t.kerloch @ hotdog.com
Envoyé : 07/09/2010 19:58
A : francette.kerloch @ pamplemousse.fr
Objet : re. Surprise ! Ah, ça, oui !
M'man,
Heureusement que je suis assis ! J'en suis très content, on communiquera beaucoup plus comme cela. Dommage que Charlotte ne soit pas là pour voir de qui vient ce message que j'ai sous les yeux à l'écran ! Oh, elle ne va pas tarder à rentrer, je pense, on allait se mettre à table mais son patron, justement, Paolo vient de l'appeler, hystérique : il craint que les souris ne soient revenues parce qu'il a trouvé un coin du tapis de son bureau relevé et que ce n'était pas le cas quand il l'avait quitté ! D'ici à ce qu'on m'appelle aussi en renfort ! Mais Charlotte arrive à le calmer, plus que sa nouvelle chérie, apparemment !
Attend ! Hé oui, par téléphone, Paolo vient de m'implorer d'aller vérifier que tout est en ordre …
Surtout ne pas rire … Bon, c'est Charlotte qui t'enverra un nouveau message et te racontera !
Bisous, M'man
Tugdual
***
De : 6 18 5. 9 15 21 1 18 14 @ skute.mi
Envoyé : 0000000000
A : 20. 11 5 18 12 15 3 8 @ skute.mi
Salut Tug,
Le SKUTE est sur le coup, pour l'homme trouvé mort, écrasé, en non loin du grand escalier double qui descend sur le port, avant-hier à l'aube, par un chien que promenait son maître. La PJ nous passe le relais, car son passeport est faux.
Les journaux ont parlé de suicide, du fait que l'homme était nu et qu'on a trouvé ses vêtements soigneusement pliés ainsi que sa pochette et ses papiers en haut sur le parapet du Cours Michel Houellebecq. Oui, c'est une pratique à laquelle se plie certains suicidés, une sorte de confirmation qu'ils renoncent à la vie.
Peux-tu me rejoindre au bureau dès que tu pourras ce soir, réunion !
Désolé pour Charlotte qui devra se passer de toi, mais le boulot c'est le boulot, mon vieux !
Fais-lui une bise de ma part
Et … arrive !
Fred
***
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 6 Septembre 2010 à 00:33
LE 101 RUE DE LA MAZURKA EST UN ROMAN-JEU MULTIPLUME SOUS FORME QUASI EXCLUSIVE DE COURRIELS ECHANGES.
POUR S'INFORMER, ON PEUT ALLER LIRE LES CHAPITRES DEJA ECRITS, DANS LA RUBRIQUE "ROMAN MULTIPLUME (LGDM)" SUR CE BLOG.
MAIS LENAÏG VA TENTER UN RESUME,
sans filet !
***
Le noyau du roman jeu par emails se situe dans un immeuble dont l'adresse est dans le titre : 101 Rue de la Mazurka (idée de Marie-Louve).
Le pays -l'état- où se trouve cet immeuble est : le Miroboland (idée de Lenaïg).
Les citoyens du pays se nomment les Mirobolandais.
Le Miroboland a une frontière commune avec la France et certaines des administrations ou organisations gouvernementales sont communes.
Les deux états sont donc intimement liés.
La ville, la capitale en fait, s'appelle Santa Patata (idée de Di).
Il est souvent question dans le roman de la Moldénie aussi, pays voisin et ami et de sa capitale, Skarpetta.
***
Au début du roman, Charlotte Destroismaison, fringuante célibataire de 41 ans rêvant du prince charmant, occupe un appartement au 3ème étage du 101 Rue de la Mazurka, en compagnie de son oncle Wilfrid Ohne Toutédantou, puissant homme d'affaires et mécène, un homme sujet aux malaises cardiaques (vrais et stimulés) et son fidèle labrador, Gaspard.
Sur le même palier, un certain Luigi Paper (qu'on soupçonne mafioso -et il l'est !) s'est installé avec sa compagne, Lolita Delrosio, une starlette en devenir.
Juste au-dessus : la coiffeuse à domicile, Jane Hermanie, qui transforme en crinières de lionne les chevelures de toutes les dames du voisinage et recueille leurs petits secrets. Mais celle-ci, aux dernières nouvelles, est en train de faire ses malles pour rejoindre son frère dans une île paradisiaque. L'appartement sera libre bientôt.
Au deuxième : un homme frisant la cinquantaine, Tugdual Kerloch, vient d'emménager. Cet homme s'absente presque toutes les nuits et rentre vers sept heures du matin.
Au premier : une trentenaire, Noëlle Nozvad, dite Nolimit, journaliste à la Gazette de Santa Patata, d'un côté. Dans l'autre appartement du même étage habite une vieille dame, Blanche Tuttiquanti, en compagnie de sa yorkshire Frizapla, brillante surfeuse sur le net autant qu'espionne derrière sa fenêtre.
Au rez-de-chaussée : le lieu de vie ainsi que le cabinet d'un expert-comptable, Paolo Tequila, chez qui l'Oncle Wilfrid a fait engager Charlotte comme assistante. Bien sûr, c'est également la loge et la résidence de la volcanique gardienne Hermina Van Der Prout, qui met un point d'honneur à ce que tout brille et marche droit !
***
Il n'y a pas une intrigue, mais plusieurs, suivant les connexions diverses.
On suit : la vie quotidienne de l'immeuble, les relations entre les occupants, on apprend l'existence de bien d'autres personnages, parents ou relations des principaux personnages selon les emails échangés. On lit les innovantes consultations données, toujours par courriels par un psychiatre, le Docteur Sansouci (surnommé Doc Toctoc) vraiment hors du commun, à certains habitants de l'immeuble, surtout à Paolo Tequila, connu pour sa phobie des souris, ou les messages très directifs de la mère de Charlotte à sa fille.
Doc Toctoc fait un coming out (on peut qualifier ainsi sa révélation) en déclarant sa flamme à son patient Paolo.
Charlotte et Tugdual sont tombés amoureux et vivent ensemble chez Tugdual. Le mariage devrait se profiler à l'horizon !
Une enquête policière palpipante s'est déroulée au fil des chapitres et vient d'être résolue, mais l'un des coupables s'est évadé : Luigi ! L'auteur Om Salma tient le sort de ce dernier entre ses mains.
Romain Baladeuse, le cerveau de l'affaire du vol du tableau "La putana gondoliza qui pose nue en jouant du piano" (idée d'Om Salma), homme âgé mais génie informatique, ne devrait pas être trop sanctionné par la justice, n'ayant absolument pas trempé dans les meurtres de policiers et les tentatives d'assassinat.
Au cours de cette enquête, on a fait connaissance du SKUTE (invention de Lenaïg).
Le SKUTE est devenu très présent, du coup, dans l'intrigue !
SKUTE = Skarpetta & Services Secrets Unifiés de Toute l'Europe (organisation policière).
On sait maintenant que l'Oncle Wilfrid est le patron du SKUTE pour la section de Miroboland, mais il a décidé de prendre sa retraite et il se peut que Fred Louarn, ami de Tugdual Kerloch le remplace à la tête du service.
L'Oncle Wilfrid est un personnage dont la part d'ombre est très importante.
Tout en étant patron efficace du SKUTE, il mène des activités parallèles nébuleuses, dont Mona seule connaît les secrets (ou pas ... C'est-à-dire qu'elle a l'exclusivité du personnage et interviendra si elle en a le temps et l'inspiration).
Lolita Delrosio et sa jumelle Laurie sont toutes deux agents du SKUTE.
Tugdual Kerloch, Français breton, d'abord garde du corps du Moldénien Anton de la Vega, vient de rejoindre les rangs du SKUTE mirobolandais.
Alors, peut-on lancer le SKUTE sur une nouvelle enquête ? Mais oui !
***
Il RESTE DEUX APPARTEMENTS LIBRES DANS L'IMMEUBLE POUR DE NOUVEAUX OCCUPANTS, DE NOUVELLES FAMILLES (AU 2E, MÊME PALIER QUE TUGDUAL ET CHARLOTTE ET AU 4E, LA OU RESIDE JANE HERMANIE).
COMME JANE S'EN VA INCESSAMMENT SOUS PEU, UN TROISIEME APPARTEMENT
PEUT ÊTRE DEJA CONSIDERE VACANT !
LES ECHANGES D'EMAILS DOIVENT SE PRESENTER COMME DES VRAIS !
REMARQUE : IL VAUT MIEUX LAISSER UN ESPACE AVANT ET APRES L'AROBASE, POUR QUE L'INFORMATIQUE DU BLOG NE CONSIDERE PAS LES ADRESSES COMME VRAIES, EN REVANCHE !
EN PRINCIPE, IL FAUT S'EN TENIR A DEUX EMAILS, TENANT SUR UNE PAGE PAS TROP LONGUE, POUR NE PAS LASSER.
(C'est ce que nous avons fait, mais sur ce blog, tout a été regroupé).
EXEMPLE :
Marie-Louve, dans le chapitre 31, a écrit deux emails sur une page, l'un de Charlotte adressé à sa mère, l'autre à Lumina, son amie.
Il n'est pas nécessaire que les deux emails de la page se répondent. Les réponses peuvent intervenir ultérieurement.
De : charlotte.des3maison @ hotmail.fr
Envoyé : 06 octobre 2009 16 :45 : 28A : juliette.des3maison @ hotmail.fr
Bonjour maman, ...
***De : charlotte.des3maison @ hotmail.fr
2009-10-06 //// 19 :45
A : lumina40 @ hotmail.com
Où es-tu Lulu ? Je téléphone chez toi et pas de réponse. Tu as oublié de mettre ton répondeur en fonction ? C’est urgent ! ...
Pour les adresses email, on peut donner libre cours à sa fantaisie :
t.kerloch @ hotdog.com
berangere.labornez @ pamplemousse.fr
hdalors @ ouksai.fr
fred.louarn @ houhou.mi,
etc.
***
Dans la rubrique "Roman multiplume (Lgdm)", un chapitre 32 n'a pas encore été posté, où il est question de données historiques concernant les Mirobolandais ... Cela ne saurait tarder.
4 commentaires
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