-
Par lenaig boudig le 21 Novembre 2010 à 00:29
De : gsansouci @ toctoc.psy
Envoyé : novembre 2010À: paolotekila @ ca.com
Sujet: Je suis désolée Paolo
Cher Paolo,
Pourquoi fallu t-il que je sois si innocente en te parlant de ces petites bêtes du bon Dieu alors que je sais très bien que tu abhorres tout ce qui s’appelle insectes et que tu détestes les hôpitaux. Depuis des jours que je cherche l’explication de mon attitude envers toi ce jour-là, qui m’éloigne de toi, mais je ne connais pas de psychiatre assez compétent pour me l’expliquer.
Je veux défaire le passé, rayer du calendrier ce jour maudit, effacer notre conversation, oublier les oreillers et la couette éventrées, les plumes, les plumes et les plumes … et recommencer cette triste journée, qui, je croyais serait la plus belle de ma vie.
Depuis ce jour maudit où nous avons cessé de nous vouvoyer, une boule se promène en moi, de gauche à droite et de haut en bas. Elle me coupe la respiration, me serre et m’enserre, me desserre et me resserre. Selon mon humeur, elle me torture ou m’allège. J’étouffe, j’ai besoin d’air, de calme. Je ne sais pas comment faire pour la défaire, la dénouer, l’écraser. Elle m’oppresse quand elle se gonfle. Elle me compresse comme un étau qui enserre ma tête. Elle m’opprime et me déprime, me cause une pression qui m’impressionne et me dépressionne.
L’amour n’est pas qu’une attirance. C’est bien plus que cela. C’est être en osmose avec une personne qui nous complète, c’est être un quand on est deux et deux quand on est seul, c’est de sourire à la seule pensée de son odeur. C’est de jouir de sa présence et de le manquer lorsqu’il s’absente. L’amour c’est de rire ensemble des petits travers de la vie. C’est la confiance de l’un envers l’autre. C’est de se faire des confidences. C’est lorsque tu l’as dans la peau, que ta faim n’est que pour lui, que ça coupe ton appétit, que tu perds des kilos, que tu délaisses tes amis pour ne penser qu’à lui et n’être qu’avec lui. C’est de soutenir l’autre quand arrivent des moments difficiles. C’est de pleurer ensemble et de trouver des solutions pour retrouver le sourire qui apporte le bonheur, de rêver et réaliser des défis et des projets ensemble. Quand l’amour est à sens unique, c’est de ne plus vivre à son rythme, les pensées obsédantes de l’absence de l’être aimé ralentissent la vie. C’est de verser des larmes inépuisables. C’est de vivre un carême éternel, un calvaire sans fin.
Le désir est un mot brûlant et celui que je ressens pour toi réchauffe mon clavier. Le charme est un mot attirant et l’attirance est un mot ensorcelant. La séduction est un mot à plusieurs variances dont je ne me servirais que pour toi. La passion est un mot ignifuge et je veux m’y brûler avec toi. Le plaisir est un mot désiré par l’amour. Aimer est un mot noble comme les sentiments que j’ai pour toi. Impossible est un mot possible
L’amour ça ne s’explique pas, ça se vit.
C’est aujourd’hui la première journée du restant de notre vie. Oublie le passé mon cher Paolo et reviens au présent pour en faire un plus beau futur avec moi.
PS : J’ai acheté des oreillers, une nouvelle couette et un lit anti-acariens. J’ai donné ma démission à la société protectrice des acariens (SPA).
Ta Toctoc
***De : paolotekila @ ca.com
À : charlotte.des3maison @ hotmail.fr
Sujet : SOS
Excusez-moi de vous déranger après les heures d’affaires mais j’ai un urgent besoin de vous. Ma ceinture est coincée dans la porte de la chambre forte au sous-sol de l’immeuble du 101 et celle-ci est barrée de l’intérieur. Prenez avec vous des pinces chez monsieur Bernard l’Ermite et annulez mon rendez-vous fixé demain à 19 heures chez le coiffeur Christian et trouvez moi un bon tailleur. Dites à monsieur Christian que je compte le rencontrer dès que possible pour discuter de pellicules. Monsieur Steeve récemment déménagé au 101 a-t-il bonne réputation ?
Je pense être claustrophobe et je ne veux pas que Toctoc l’apprenne. Gardez ce secret pour vous et venez me délivrer. J’ai le droit de lui cacher une partie de mes tocs. Je vous attends impatiemment.
Veuillez croire, chère mademoiselle Charlotte, à l’expression de mes sentiments les plus sincères.
PS : Ne criez surtout pas. Restez calme. Respirez par le nez, expirez par la bouche. Ou le contraire. Ne vous énervez pas, c’est néfaste pour la santé. N’appelez pas l’ambulance ni la police. Vite. Je suis sur une forte tension. Je transpire, je tremble, j’ai l’impression que ma tête ne tient plus sur mes épaules, qu’elle se vide.
Paolo Tékila
***
Di
Références des illustrations : voir Album Fantaisies 3.
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 20 Novembre 2010 à 20:26
De : paolotekila @ ca.com
Envoyé : novembre 2010
À : Tugdual - t.kerloch @ hotdog.com
Sujet : Confidences
Je désire te faire part de mon témoignage sur la chose étrange dont je fus le témoin bien malgré moi. Je suis d’avis que les hommes doivent se soutenir entre eux et tout comme les femmes se faire des confidences sur leurs histoires d’amour et en dernier je te demande un conseil important.
Comme tu sais, le docteur Toctoc me poursuit de ses avances depuis que nous nous sommes rencontrés à la grande soirée chez Luigi Paper. Depuis, Toctoc me harcèle par courriel, par messagerie, au téléphone, toujours dans le but de me rencontrer de nouveau. J’aime les femmes faibles de corps mais fortes de tête, j’aime celles qui ont de la suite dans les idées et qui ne s’arrêtent pas à la moindre petite contrariété. J’aurais dû me méfier de ma libido et résister à sa dernière invitation à diner, mais la chair est faible, tu comprends ?
Quand je me suis rendue chez elle en passant près du Cours Michel Houellebecq, un homme assis sur un banc m’a paru étrange..Il tenait une petite valise dans une main et un livre dans l’autre. Je sentais son regard me suivre, comme s’il n’avait encore jamais vu un homme.
À l’heure convenue je sonne à la porte du doc Toctoc. Elle m’accueille gentiment et me demande de l’attendre quelques minutes dans le salon en m’offrant un verre de pina colada car une urgente consultation virtuelle psychiatrique venait d’arriver par courriel.
Je marchais dans le salon mais n’étant pas patient de nature, j’allais partir au bout de 15 minutes, quand j’ai trébuché sur une carpette. En me relevant, j’ai remarqué derrière un meuble des photos où Toctoc était en compagnie de Wilfrid, l’oncle de mademoiselle Charlotte, ta fiancée. J’étais estomaqué. Elle est revenue me chercher et je l’ai suivie à la salle à diner où une magnifique table bien apprêtée nous attendait. Nous discutions gentiment au début, quand soudain, je l’ai vue faire, elle a renversé du vin rouge sur ma chemise blanche et pendant que je constatais le dégât, elle a échappé un plat de sauce sur mes pantalons. Me voila torse nu, plus de pantalon pour me couvrir.
C’est alors qu’elle m’apprit que tous les jours nous perdons des morceaux de peau et que des centaines d’acariens vivent dans les matelas et s’alimentent de celle-ci. Pour ajouter à l’horreur, elle me dit que les acariens ont droit à la vie, qu’ils sont des vidangeurs de peau morte, comme les homards sont vidangeurs de la mer, les vautours et les hyènes vidangeurs de la terre. Tu comprends, ce fut la grande débandade.
J’ai horreur des bestioles. Avec mon canif suisse, j’éventre le matelas et les oreillers d’où revolent des plumes se collant à la sauce et à la sueur de ma peur sur ma peau. Les plumes volaient comme s’il y avait du vent et se collaient à moi. Pour ajouter au pire, Toctoc m’avoua qu’elle était membre de la SPI (Société protectrice des insectes). Elle me disait de les laisser vivre. C’en était trop ! Je fais de l’entomophobie, tu comprends ? Les insectes sont les auteurs de cette maladie phobique et j’en souffre.
Je sors de chez elle en courant, je coure comme un fou et je m’arrête quand je vois devant moi Gaspard et Frizapla qui ne jappaient pas, trop surpris de me voir ainsi. J’étais exactement là où je passais plus tôt en allant chez Toctoc, près du Cours Michel Houellebeck, non loin du grand escalier qui conduit au port. Soudain, nous avons entendu un grand cri, un cri de mort. Quelque chose de louche c’est passé là. J’ai senti enfler mes testicules et c’est là que j’ai constaté que j’étais nu et que j’avais l’air d’un canard géant avec toutes les plumes qui s’étaient collées et je me déplumais peu à peu.
À mon arrivée, Madame Tarataplan sortit voir ce qui se passait. Quand elle m’a vu nu sous les plumes, elle a signalé le numéro de la police mais aussitôt l’ambulance arriva, avec au volant, Toc Toc elle-même. Et par sa faute, me voilà encore dans de beaux draps à l’hôpital de Santa Maïs où vivent dans les matelas des milliers d’acariens affamés de ma peau. En ce moment je suis entre ses mains à l’hôpital mais non pas entre ses bras. Aurais-tu des conseils à me donner pour trouver le goût de vivre avec ces insectes microscopiques ? Ou, crois-tu qu’elle devrait démissionner de la SPI pour me plaire. De toute façon, je ne veux plus la revoir.
Paolo TekilaDi
Illustrations :
- Banc : www.farm1.static.flickr.com
- Acariens : par Jul, www.larousse.fr
- Plumes d'oreiller : www.floraxia.com
2 commentaires -
Par lenaig boudig le 16 Novembre 2010 à 15:09
De : juliette.destroimaison @ fallballmail.com
Envoyé : 14/12/2010 06:12:38
A : georgett007 @ coolmail.fr
***
Très chère belle-sœur,
Me voici dès l’aurore, pour t’offrir mon éternelle reconnaissance quant au rôle majeur que tu as su jouer auprès de ma bourrique de frère. Ce frère prétentieux et entêté, capable de se transformer en gentleman à sa convenance, aura appris grâce à ton énergique santé de fer l’art d’aimer. Tu auras réussi, là où de tout temps, ma défunte mère a échoué pour enfin lui faire entendre raison. En cela, sache que tu auras mon entière collaboration et toute ma sincère complicité dans cette lutte que nous mènerons ensemble pour qu’enfin, mon cher petit Willy s’engage sur le droit chemin.
Tu n’es sans doute pas sans ignorer que dès l’enfance, ma mère avait dû se résoudre à traîner par la force, son Wilfrid à notre bon docteur de famille, le célèbre pédiatre pour toute bonne mère de famille soucieuse de la santé de leurs rejetons. Je parle bien sûr du docteur Dieudonné Malenfant. Celui-ci avait prescrit une forte dose de Ritalin pour calmer l’hyperactivité sévère de Willy, mais ce chenapan crachait en cachette son médicament, tant et si bien que ma mère fut contrainte de manger à la poignée des comprimés de Valium. La pauvre en est morte. C’est ainsi que je me suis retrouvée orpheline ayant charge d’éduquer cette bourrique. Dieu soit loué, tu es enfin là !
Pour l’instant, c’est mon illuminée de Charlotte qui me pose les plus grands tourments. Comme tu le sais déjà, ma dévouée et fidèle amie d’enfance, Valence Cienne, ayant appris que mon ingrat de frère refusait de m’héberger dans son appartement, cette dernière m’a invitée à partager le cinquième étage du 101 de la Mazurka. Son loft privé. Je jouis d’une vue imprenable sur le Miroboland. Plus, je peux faire du point de croix tous les après-midis dans la verrière donnant sur le côté sud de l’immeuble. Ces précieux moments de détente me permettent la méditation contemplative nécessaire à mes principes religieux. J’aspire à la bonté et à la générosité envers tous mes semblables. Jamais je ne les oublie dans mes prières.
Je suis très inquiétée par ma Charlotte qui pire est, n’est pas encore mariée devant Dieu et les hommes, s’est mise en tête de vouloir un bébé avec ce pauvre Monsieur Tugdual qu’elle semble avoir ensorcelé. C’est un homme charmant. Il ne mérite pas les mauvais traitements que ma fille lui fait subir. Pas plus tard qu’hier, à peine rentré de son travail, elle lui a imposé de descendre trois étages de l’immeuble avec un énorme faux cocotier que je soupçonnerais bien être sorti tout droit de l’enfer puisqu’il s’agit du cocotier offert à la Lolita de Popotin Story par le mafieux Luigi Paper. Sans l’aide de Monsieur Taratatapian, mon futur gendre risquait un tour de rein ou une chute fatale. Tout ça parce que la belle Charlotte ne pouvait dire non à Lolita qui lui donnait ce cocotier poussiéreux. En conséquence, mon gendre et le gardien de l’immeuble se virent dans l’obligation d’aller dehors sur le stationnement pour passer au boyau d’arrosage ce vulgaire objet de pacotille.
Là, le pire n’est pas encore advenu ! Figure-toi donc que ma petite sotte a fait de ce cocotier un arbre de Noël !!! Tu imagines la crèche de Noël sous un cocotier ? Mon gendre fera une syncope quand il apercevra la facture des décorations achetées à la Confiserie Languedoc. Des guirlandes de dragées aux parfums des mille et une nuits, des coupelles d’Ange, des pâtes de fruits en papillotes, des pommes d’or en chocolat de toutes les couleurs, des bouchées à l’alcool emballées dans des feuilles de lotus, des ballotins, un train Expresse en pain d’épices et quoi donc encore ? Ma mémoire ploie sous le poids du prix aperçu sur sa table de cuisine. Jamais, je n’aurais fait une telle folie à son père du temps de son vivant. Cette fille doit ressembler à mon frère Wilfrid. Ce sont deux pareils. Des têtes de linottes. Bien sûr que je fais moi-même quelques dépenses qui parfois peuvent paraître extravagantes comme l’achat de ma superbe robe inspiration burka bleue paon. Mais on parle d’une création originale du grand et talentueux Stevy. Et par surcroît, ce modèle sera tout confort à mon retour à Sainte-Frigide-Sur-Mer. Le vent glacial de ces lieux me permet cette fantaisie. Quoique, j’ajoute que Stevy nous fait payer cher son talent. Enfin, par bonté, j’ai voulu encourager ce nouveau talent.
Sur ces derniers mots, ma très chère confidente, mon amie, ma bonne Georgette, j’ai hâte de te retrouver ici parmi nous.
Transmets mes salutations à mon frère si son humeur convient,
Ta dévouée belle-sœur,
Juliette
***
Marie-Louve
5 commentaires -
-
Par lenaig boudig le 14 Octobre 2010 à 08:00
De : t.kerloch @ hotdog.com
A : w.ohne-toutedantou @ ilauxrupins.com
Envoyé : 11/10/2010 23:14
Sujet : fin de non recevoir
Bonsoir Wilfrid,
Un dernier mot car je vous signale que je ne répondrai plus à ce genre de messages, dont vous abreuvez en ce moment votre famille. Comme je suis d'un naturel respectueux, en tout cas c'est notre tradition familiale à nous, les Kerloch, je tâcherai de resterai poli, bien que j'en aie soupé de votre grossièreté chronique. D'ailleurs, le tutoiement que vous employez à mon égard est une grande nouveauté car jusque là, avant que nous nous écrivions, le vous était en vigueur de part et d'autre.Je déplore que vous ne soyez passé au "tu" que dans l'intention de me rabaisser, me traiter d'incapable. Je vous prierai de vous mêler de ce qui vous regarde. J'ai commis l'imprudence de vous révéler un petit incident concernant Emilie, vous avez cru bon d'intervenir sans me consulter et la renvoyer dans ses foyers. J'ignore comment vous vous y êtes pris ; le fait est que vous avez réglé le problème, mais ce n'était pas ce que je vous demandais (à ce sujet, votre réponse est négative, j'aurais dû m'en douter).
J'ose espérer que votre état d'esprit actuel n'est que passager. Est-ce dû au fait que vous n'avez plus accès à la messagerie du SKUTE ? Vous apparaissez aigri, désireux de diviser en prêchant le faux. Je ne vous crois pas une seconde concernant Fred Louarn, voyons, qui est un ami de longue date et en qui j'ai toute confiance. Je le connais comme si je l'avais fait ! Pure invention de votre part. Je ne lui mentionnerai même pas votre insinuation, il a d'autres chats à fouetter et s'il veut communiquer avec vous, il vous contactera directement.Etonnant, par ailleurs, que vous vous retranchiez derrière Georgette, comme si vous vouliez l'entraîner dans votre délire. Car c'est de cela qu'il s'agit. Loin de moi l'idée de lui écrire à elle, derrière votre dos. Je vous dis en face ce que j'ai à dire, ce n'est pas mon genre de semer la zizanie. C'est d'ailleurs Georgette qui va recevoir un message commun de Charlotte et moi lui souhaitant tout le bonheur possible après votre soudain mariage.
En admettant que j'aie encore une once de sympathie pour vous, je pourrais me déclarer inquiet et vous prier de consulter d'urgence notre bonne Doc Toctoc. Vous n'avez pas honte de traiter votre soeur de la sorte ? Puisque vous ne voulez pas lui ouvrir la porte de votre appartement, pourtant assez spacieux, il n'est pas question qu'elle s'installe à l'hôtel. Nous continuerons à nous arranger, entre gens de bonne composition. Madame Taratatapian aura sans doute une solution pour que nous ne restions pas les uns sur les autres le temps du séjour de Juliette à Santa Patata.
Nous ne ferons donc pas jaser le voisinage sur votre comportement. Rien ne viendra de moi, c'est sûr. Lorsque vous rentrerez, je continuerai à vous témoigner du respect, extérieurement mais il ne faudra pas chercher plus loin. J'ai comme une démangeaison latente de vous coller mon poing sur la figure et les seules choses qui pourront me retenir, ce seront votre grand âge (car le "vieux", c'est vous, que vous le vouliez ou non) et l'éventuel diagnostic que vous avez bien l'esprit dérangé.
Je me dois de me consacrer à des affaires bien plus sérieuses que celles où vous voudriez me voir glisser et il n'est pas question que vous compromettiez la bonne marche des opérations. Pas question non plus que vous détruisiez mes efforts pour contribuer à donner à ma Charlotte l'assurance et la sérénité qui lui ont manqué jusqu'ici.
Je vous quitte, en vous recommandant une nouvelle fois de consulter.
Votre "cher" Tugdual, qui, moins il vous verra, mieux se portera.
***
Lenaïg
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique