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Par lenaig boudig le 15 Février 2011 à 10:13
Sur l'amitié
L'amitié ne se laisse pas figer sur le papier, je pense ; si on en énumère des clauses comme sur un contrat, on est fichu, comme quand on se marie, hi hi, avis perso bien sûr.
Alors, je m'essaie, quand même : l'amitié c'est quand il n'y a aucune ombre entre les deux personnes, aucune jalousie ni rancoeur latente finissant par se faire sentir, quand il n'y a pas de volonté d'imposer ses propres vues à l'autre, quand on peut avoir une totale confiance en l'autre, quand l'autre ne vous ment pas ... Quand il y a total respect mutuel ... Pour faire court, c'est comme en amour : se sentir le coeur léger d'aller retrouver l'autre et s'entraider pour évacuer les soucis. Pour faire encore plus court : l'amitié c'est quand on est au diapason !
Lenaïg
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Dans la peau d'un homme
Dans une autre vie, si jamais j'y avais droit, je souhaiterais être un homme. Pour voir comment je m'en sortirais, si je parviendrais mieux à réaliser des actes, des ... oeuvres (!) dont je pourrais être fière, savoir si je sentirais tout ... autrement. Tout en n'étant pas dupe, j'ai l'impression que j'aurais plus d'assurance, plus d'allant, plus de confiance en moi. Je me doute bien que ce n'est là encore qu'utopie personnelle.
Car je constate que les hommes que je connais ne sont pas nécessairement sûrs d'eux non plus, même je soupçonne certains quelquefois de frimer, ou sans frimer de se composer une attitude de force.
Lenaïg
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Par lenaig boudig le 13 Février 2011 à 10:01
Samedi 11 octobre 2008 - 11:21 AM
Un monde sans frontières, sans barrières, on peut toujours en rêver,
Malgré les sceptiques, ironiques, désabusés, contre vents et marées …
Un monde où l’argent serait supprimé … quand on voit ce qu’on en a fait …
Un monde où la transparence serait de mise pour la survie de l’humanité !
Avant de tout révolutionner, si possible sans avoir à sang versé,
On prendrait l’argent là où il est, oh ! Combien de problèmes réglés.
Plus de trou de la Sécu, plus de « ce n’est pas le budget »,
A manger et à boire pour tous et Coluche serait satisfait.
Du travail il y en aurait, pour tous, pour installer, construire, réparer
Faire s’élever les pays en difficulté, en avançant nous-mêmes des idées
Pour des contraintes matérielles se libérer et pouvoir penser …
C’est un vœu pieux, une utopie, les « Hommes de bonne volonté »
Ont toujours sur la terre existé, mais ils sont contrecarrés
Par l’ambition, le pouvoir, les réseaux et puissances cachées.
Les bourses s’effondrent, tant mieux, c’est bien fait,
C’est leur existence qu’il faudrait à mon avis contester.
Sur notre monde virtuel ici, nous existons et nous épanouissons
Au-delà de ce que j’aurais pensé.
Lenaïg,
écrit pour Lgdm, plutôt maladroitement, mais tant pis !
J'espère avoir fait des progrès depuis ...
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Par lenaig boudig le 12 Février 2011 à 11:43
Il se peut que je ne puisse venir devant l'écran pendant un petit certain temps.
Alors, je propose tout de même de la lecture.
Si les considérations à prétention philosophique auxquelles j'aime me livrer ennuient mes éventuels lecteurs, qu'ils puissent au moins s'amuser en remarquant les illustrations, qui se veulent un clin d'oeil en jeu de mots sur le "Votre Honneur", qui s'emploie aux Etats-Unis quand on s'adresse, je crois, à un Président de Tribunal, mais qui est tout à fait inadapté lorsqu'on est amené à parler à un Président de Tribunal français !
Le Votre honneur, avec un peu d'imagination, se transforme en Veau trôneur et donc, en Veau d'or, symbole de toutes sortes d'idoles ...
Bises virtuelles et néanmoins sincères.
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Pondre un essai sur les différences et les utilisations de l’humour et de l’ironie m’intéresse beaucoup mais je sais que c’est là un sujet très ambitieux, sur lequel bien des sommités se sont penchées, parfois en ne cachant pas les difficultés rencontrées à cerner les deux notions et à les distinguer l’une de l’autre. Quand mon père demandait, faussement naïf : « ah, il y a un veau trôneur dans ce film ? » en passant devant nous, qui regardions la série L’Homme de fer par exemple, où se déroulait une séance de tribunal états-unien, je ne saurai pas décider s’il s’agissait d’humour mordant ou de douce ironie. Je vais donc rester simple et profiter du sujet pour procéder à une petite analyse à mon niveau et tâcher d’y voir plus clair moi-même.
Je vais aborder les deux concepts uniquement comme deux attitudes qu’on peut avoir dans la vie, entre lesquelles je sais que j’oscille très souvent, avec une préférence marquée pour ce que je pense être de l’humour. Je traiterai ce sujet aussi en pensant aux frictions, aux échanges verbaux violents que j’ai pu lire sur le site, aux incompréhensions diverses, qui comportaient souvent de l’ironie et, je crois, pas assez d’humour, aux sens où j’appréhende les deux attitudes.
J’ai en effet retenu de mes études et lectures que l’humour ne comporte pas de méchanceté, contrairement à l’ironie. L’ironie vise à dénoncer des injustices, sociales par exemple, à démonter des interlocuteurs jugés trop sûrs d’eux, à souligner les défauts des individus et de la société.
L’humour met en évidence l’absurde de situations, du monde autour de nous et comporte une idée de partage réconfortant avec les interlocuteurs ou les lecteurs. S’il y a partage dans l’ironie, ce ne peut être que dans un ricanement, une entente au détriment de quelqu’un. Mais l’ironie est constructrice quand elle a pour but de changer les choses en bien, celle de Voltaire ou celle du Canard Enchaîné pour ne citer que ces deux-là atteignent leur but positif.
De là à tirer la conclusion que l’ironie, quand elle n’est pas pure méchanceté, est révolutionnaire et l’humour conservateur, il y a un pas que je ne franchirai pas. En littérature, il est entendu que Jonathan Swift, l’auteur des Voyages de Gulliver, utilise l’humour tandis que Voltaire le Français est passé maître dans le maniement de l’ironie. Les mondes absurdes et cruels décrits par Swift, tout imaginaires qu’ils soient, sont également une dénonciation des dysfonctionnements des états et des sociétés.
Dire qu’on fait de l’humour ou de l’ironie de manière spontanée est à coup sûr erroné. Cela s’apprend au fil des années. Etant habituée à être taquinée, mais toujours gentiment par mon père et mon parrain, frère de mon père, j’ai assimilé très tôt cette forme d’esprit complice. D’ailleurs, le dernier souvenir qu’il me reste de mon parrain est un grand éclat de rire : je lui avais rendu visite en l’absence de ma tante sortie faire des courses, il était alité, à un stade très avancé de la maladie de Parkinson et, malgré sa diction difficile à comprendre, nous avions conversé agréablement. Quand je m‘étais levée pour partir, il m’avait recommandé de bien refermer la porte de la chambre à clé derrière moi, me rappelant que ma tante avait toujours peur qu’il ne cherche à se sauver et il s’était mis à rire devant l’absurdité de la situation, moi aussi. Ma tante bien sûr ne craignait pas qu’il se fasse la malle, mais qu’il tombe dans le périlleux escalier en colimaçon… Quelques jours après, mon parrain nous quittait, je ne le revis pas vivant mais le souvenir de sa remarque reste présent et notre rire complice résonne encore dans ma tête.
L’ironie n’étant pas la tasse de thé préférée de la famille, j’ai éprouvé plus de mal à la comprendre et quand j’en étais la victime, je le prenais trop à cœur. Je me souviens d’avoir été très vexée lorsqu’un camarade de voyage un jour avait laissé tombé en me voyant entrer : « ah, voilà Moshé Dayan ! » parce que, portant des verres de contact, je m’étais fait remarquer la veille en égarant l’un d’entre eux, ne voyant plus que d‘un œil avant de retrouver l‘objet précieux. Je n’avais même pas idée de répliquer à l’époque et j’avais pris bêtement ce garçon en grippe, me cantonnant intérieurement dans un rôle de victime. Bien des années après, je ne réagirais pas du tout de la même façon, ne serais pas affectée et lui aurais vite retourné un compliment. J’ai même une idée sur ce que j’aurais pu rétorquer, mais c’est de l’histoire ancienne … tant pis, j’y vais : je l’aurais singé dans son comportement très maniéré, en exagérant les traits, genre petit doigt en l’air et mine souvent dégoûtée : « oh, des poils sur mon pantalon blanc, satané chat qui s’est assis sur ma chaise, vite, quelqu’un a une brosse, je ne peux supporter ça … »). Si cela s’était passé de cette façon, ou l’affrontement se serait terminé, match nul, ou il aurait continué avec une surenchère !
L’idée m’étant tout de même venue à l’esprit un jour que l’ironie est une arme que je pouvais moi-même utiliser, je m’y suis mise et je crois que j’y ai excellé. Sous le coup de la colère, ou après avoir été vexée, bref me laissant gagner par des sentiments exclusivement négatifs, j’ai souvent décoché des flèches empoisonnées pour me venger et me suis attirée plusieurs fois de solides haines de la part des gens visés, car mes ripostes atteignaient leur but au-delà de mes souhaits. Etonnée et presque horrifiée par les effets produits, j’ai pratiquement arrêté de me servir de l’arme ironie (cependant, il ne faut jamais dire jamais !) et je me suis tournée vers la recette humour à ma sauce, mélange d’attention à autrui, empathie, constatation aussi lucide que possible des différences, refus de la vanité, conscience de mes propres défauts pour aborder l’Autre avec un grand a et ne pas le heurter, même si je ne suis pas d’accord avec lui.
Comme exemples d’humour, je resterai toujours très simple, en citant également deux exemples : le premier sera un conseil d’un des écrivains du site pour me venir en aide dans ma tentative d’arrêter de fumer : mettre des gants de boxe. A défaut d’être efficace, cela, proposé sur le ton très sérieux qui est propre à l’émetteur du conseil, me fait beaucoup rire et j’en savoure l’humour. Mon deuxième exemple sera la question que j’ai posée un jour à un petit garçon qui revenait de promenade avec son grand-père : « Alors, Papi a été sage ?». Perplexité du petit garçon qui prend son temps pour répondre, se dit certainement : « Lenaïg n’a pas de petits-enfants, elle ne connaît pas les règles » et se sent obligé de m’expliquer, aussi gentiment que possible : « Mais, tu sais, c’est moi qui doit être sage ! ». Je l’ai tout de suite rassuré sur mon état mental (en tout cas, sur ce plan-là) et lui ai indiqué que je savais bien ce qu’il me disait mais que je trouvais drôle d’inverser les rôles, et que ce n’était pas si bête, que lui petit garçon avait également son importance pour veiller sur son grand-père. Moi, c’est le genre de questions qui m’était posée dans ma famille quand j’étais enfant mais l’humour n’est pas inné (l’ironie non plus). Le petit garçon a compris et cela nous fait maintenant une complicité quand je lui repose la question à l’occasion.
Donc, je trancherai ainsi : garder l’ironie comme arme guerrière non meurtrière pour dénoncer les abus, les erreurs et les injustices du monde (ce que font les chansonniers), sans jamais la diriger sur les individus, poil au … bras (en sachant que, oui, on peut tuer avec les mots, ce qui fait l’objet d’une autre guerre sur le site). Utiliser l’humour à profusion pour sourire, même rire en commun et se moquer des absurdités du monde pour mieux les supporter !
Lenaïg
15 août 2008.
4 commentaires -
Par lenaig boudig le 6 Février 2011 à 20:47
Pas de panique ! Déjà je vois se profiler, se faufiler l'ombre d'une robe de bure marron, gros cordon en ceinture, spartiates et vaste capuchon rabattu sur le visage ; une silhouette qui se fond presque dans le crépuscule. Si elle rase les murs, il y a anguille sous roche (tiens, Marc, un autre dicton, à creuser, un jour ?).
Pourquoi ne veut-elle pas se faire repérer, cette silhouette ? Parce que ses desseins ne sont pas clairs ni bien intentionnés ? Me voici transportée dans le monastère du Nom de la Rose, livre puis film magnifiques, au temps de l'Inquisition. Certains moines y ont trahi leur habit et n'ont pas hésité à commettre des meurtres ...
Mais d'autres moines se hâtent aussi, vers la chapelle, pour ne pas manquer les matines, les vêpres, les messes, à toute heure du jour et de la nuit, ou presque !
La robe de bure est donc habitée parfois par des êtres tourmentés, mauvais, démoniaques mais, le plus souvent, par des hommes exemplaires, tournés vers le Ciel et qui prient avec ferveur pour le salut de l'humanité. N'oublions pas des moines actifs, remuants, comme Frère Jean des Entommeurs (Rabelais), ou Frère Tuck qui participa à la rebellion de Robin des Bois. D'autres encore ont été des créateurs d'elixirs, de chartreuses ...
PLOP ! Voilà que l'image des moines disparaît et que me vient la vision d'un rassemblement de pingouins paradant, non pas sur la banquise (leur vrai nom français, à ceux-là, c'est : manchots ... non ?) mais dans une réception classieuse, sous de riches lustres et lambris ... Fière allure, ces costards noirs et ces noeuds pap' !
Un coup à ne pas reconnaître ceux qui les ont portés quand ils émergent le lendemain matin, en peignoir usé (par exemple), cheveux en bataille et se grattant la barbe repoussée, teint brouillé peut-être par une migraine d'après fête, une possible gueule de bois ... ou en survêtement et bonnet, courant, pédalant !
Au fond, les hommes seraient tous beaux à voir, dans leurs costards noirs, même les pires crapules ...
Pour porter un tel habit, même de location, il faut avoir du fric et vouloir en gagner toujours plus. Enfin, c'est une idée en passant, comme ça.
Et nous restons ainsi dans l'apparence. S'habiller riche et afficher des marques de manière ostentatoire satisfait ceux qui se ressemblent et qui mesurent leurs capacités respectives de porte-monnaie bien rempli et de ... pouvoir. Ceux qui n'ont pas les mêmes valeurs s'en fichent de cela comme de leur première chemise. Ils prouvent leur efficacité quelle que soit leur tenue vestimentaire. Serge Gainsbourg, lui, cultivait, par moments, son aspect négligé, très recherché !
Tout le monde n'est pas Serge Gainsbourg, ni ... qui ? disons : un chercheur scientifique, réfractaire au "système", ou passionné par son sujet plutôt que par son apparence physique. Il arrive alors que l'habit fasse le moine pour le commun des mortels, qui doit -très fréquemment par les temps qui courent- se présenter à un nouvel emploi : quasi obligation de mettre une veste pour tous (hommes et femmes), histoire de faire bonne impression ! Dans ce cas, l'habit ne fait le moine qu'en partie ! L'entretien, les tests, la mise en situation feront fi du bel habit !
N'empêche, pour les femmes (regardons de leur côté maintenant), une nouvelle robe seyante, un pantalon et un haut tout beaux, assortis d'un passage chez le coiffeur, voilà des éléments qui nous dopent et, pour peu que les compliments pleuvent, nous nous sentons rajeunies, plus dynamiques. Non ?
Alors, après cette intense cogitation, que vais-je en conclure ? Bon sang, c'est vrai, il me faut une conclusion, mon texte est déjà long !
Oups, je n'ai pas mentionné les naturistes. Ils existent ! Eux, ils refusent que l'habit fasse le moine ! Au moins, pour eux, c'est clair !
Pour moi ? Ben, certains habits font de nous de drôles de moines, on ne sait jamais quel moine se cache sous son habit et les habits qui nous vont nous mettent en valeur, sans qu'il soit nécessaire de porter l'habit.
Être propre sur soi et pouvoir se regarder dans la glace sans honte ni remords de ses actes ou de son inertie, en tirant sur le dicton comme un élastique, permet de déclarer qu'on est un bon moine, qui mérite son habit !
OUF ! C'est fini ... pour aujourd'hui.
Lenaïg,
en mode "essai", après Marie-Louve, pour le jeu des proverbes de Marc Varin (forum Plumes au vent).
Illustration : photo du film Le Nom de la rose, à partir du roman d'Umberto Eco,
Sean Connery en moine détective.
5 commentaires -
Par lenaig boudig le 24 Janvier 2011 à 01:21
Bonjour Amis Croqueurs qui passerez par ici ! Il se peut que certains le fassent, car ils seront impatients de connaître ma réponse à la question que j'ai posée en défi n° 47 :
La nuit porte-t-elle conseil ?
Las, je risque fort de les décevoir et leur présente d'avance mes excuses : la réponse, les réponses, je ne la - ou les- ai pas et je la -ou les- cherche encore ! Aussi vais-je lire avec plaisir et grand intérêt les cogitations sous formes variées que vous aurez bien voulu nous offrir.
Il m'est venu à l'idée de proposer le sujet en défi car la phrase, cette fois affirmative : "La nuit porte conseil !", je me la répète assez souvent, parallèlement à celle-ci : "Demain, il fera jour !", ou, variante : "Demain est un autre jour !" Prises au sens littéral, ces deux proverbes semblent stupides, assimilables à une Lapalissade. Pourtant, même si je me les répète dans une démarche qui relève de la méthode Coué, chez moi ... "ça marche !" Comme des formules magiques.
Allez, un p'tit coup de "pourquoi du comment" ! Lorsque JE me dis ces phrases, ou, en élargissant, lorsqu'ON se dit ces phrases, c'est qu'on sent qu'on va avoir du mal à s'endormir ! Parce que des problèmes non résolus nous taraudent l'esprit, parce que nous avons l'impression de nous trouver dans une impasse, que notre avenir est bouché ... Parce que nous sommes débordés de travail et que nous redoutons de ne pas y arriver ... Parce que nous avons des problèmes relationnels, que nous avons un différend avec quelqu'un et ne savons plus par quel bout le prendre ... Parce que nous sommes amoureux de quelqu'un et que nous aimerions bien que quelque chose se passe, mais n'osons pas faire le premier pas et que cela nous rend malheureux ... Nous nous convainquons que nous devons absolument faire une coupure, déconnecter, lâcher prise, laisser notre inconscient travailler.
A ce stade, JE ne va pas s'exprimer pour ON. Donc, JE, taraudée par un problème de ce genre, ne sais que trop combien la nuit va être mouvementée, en rêve, ou en rêves. Chaque fois que j'ai pris un nouvel emploi, pendant les deux ou trois mois d'adaptation, j'étais assez fatiguée le soir venu pour ne pas avoir d'insomnie et ... je travaillais la nuit aussi, dans mon sommeil ! Je résolvais allègrement les énigmes des programmes, des usages, des machines à utiliser au cours de la nuit, de façon farfelue quelquefois mais ... en rêve, pas de problème ! Si par hasard, je m'en souvenais au matin, cela avait au moins le mérite de me faire rire plutôt que me décourager au réveil en retrouvant la situation réelle en l'état de la veille ! Et cela m'avait aussi parfois suffisamment agité le cerveau pour que tout me paraisse plus clair dans la journée !
La nuit porte conseil sous bien des angles : c'est souvent la nuit que s'échangent des confidences entre noctambules, parce que la nuit on parle peut-être plus "vrai", on se dévoile, on laisse tomber les masques qu'on doit arborer dans la journée, on s'écoute peut-être mieux les uns les autres, à condition que les échanges ne se déroulent pas dans une boîte (de nuit), est-il besoin de le souligner ? C'est la nuit également que les désespérés cherchent du secours auprès de bénévoles qui leur prêtent une oreille attentive au téléphone.
Pour ma part, il m'est arrivé, après une bonne nuit, paisible (en tout cas à en juger par la sérénité éprouvée au réveil) de me sentir revigorée, prête à repartir du bon pied alors que je m'étais couchée morose, sorte de petit miracle, comparable au bien-être d'un bain de mer dans une eau un peu fraîche (ceci n'engage que moi) !
Lenaïg
Illustration : tableau de Miro.
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