Anti-lipogramme en O

Programmes 

Tout bon programme comporte :

• Repos pour commencer !
  
• Pour nourritures corporelles : consommons potages oignons/poireaux/pédoncules, ou oseille ou carottes ; engloutissons rôtis, côtelettes, poissons ; buvons Dom Pérignon ! ; croquons crottes chocolatées.
  
• Pour nourritures sportives, dominicales ou non : ombre, soleil !
  Sortons, courons, plongeons, jouons football, golf, ou tout sport,
  découvrons ports, océans, bois ou forêts, trouvons champignons automnaux !
  
• Pour nourritures neuronales : énorme choix !
  Dévorons nouvelles, romans ! Innovons !
  Produisons  monologues poétiques, développons dialogues courtois ou coléreux,
  pondons onomatopées, dessinons atmosphères : émois adolescents,
  profonde mélancolie ou joie, posons donjons, prisons dorées ou sordides,
  tourments, soupçons, trahisons, passion ou raison,
  bonheur comme douleur,
  franchissons ponts, porches, ouvrons portes, poternes, 
  apportons moult personnages : héros, rois, sorciers, démons.

Conclusion : cogitons ! Aimons !

***

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Anti-lipogramme en U

Sous une lune facétieuse

Sous une lune facétieuse disputant aux nuages une lutte ou un jeu, lumière ou obscurité, Jules, un individu plutôt valeureux, au naturel doux, dépourvu pour un coup du salut nocturne, oublieux, habituel, dû aux justes, foulait feuilles pourrissantes, bitume, ruminant une douleur, un ennui perturbants, souriant pourtant au hululement du hibou entendu.

Un olibrius hirsute, pauvrement vêtu, surgit. Zut, un imprévu ! Jules supputa : courir ? fuir ? Nul grabuge, nul hurluberlu dangereux, Jules n'eut aucune peur : un inconnu voulant douze sous, plus causer un peu, cueillir quelque chaleur humaine.

Deux humains sous lumière lunaire unirent leurs vues, leurs soucis.

***

Lenaïg

 

Illustrations pour une construction en abîme
(une "histoire dans l'histoire") :

Ici évocation de l'histoire du Pont de Térénez, au-dessus de l'Aulne, dans le Finistère. Un pont cher à mon coeur, une vue magnifique en passant dessus, le passage vers chez mes grands-parents.

Atteint par la grangrène de beaucoup de ponts en béton cinquantenaires, il est de moins en moins fiable le pauvre et il va devoir céder la place à un édifice déjà bien avancé, très original en arc de cercle.

On voit l'ancien, d'encore fière allure, sur la première photo choisie.

On distingue la gangrène sur la deuxième photo.

On apprécie le nouveau projet sur la troisième image. Mais ceux intéressés pourront découvrir de vraies photos de l'impressionnante avancée des travaux.

 

Photos du net.

***

Suite

Mais ... i ? Oubli ? Nenni, hi hi hi, pitrerie ... voici !

Dingueries - Ridicule ? Fi ! 

Isidore, qui lit, rit ! Oui, expliquons : livre choisi, titre : Dingodossiers, Gotlib.

Il apprécie gaudrioles, fines plaisanteries, réflexions philosophico-comiques, qui fourmillent.

Fin !

Lenaïg, aussi

La vérité, dans la vie, dans l'amitié

 

 

 

Certains pensent la tenir

Mais d'autres cherchent encore ...

Doute sur notre avenir,

Divinité qu'on adore ...

 

L'homme est un être cruel,

Cela naît de sa pensée.

Le loup répond à l'appel

De l'instinct, brebis croquée !

 

Untel trahit ses amis,

Les jalouse, les envie.

Tels autres restent gentils.

Le vrai n'est pas calomnie.

 

Dans l'épreuve, dans l'ennui,

Les récompenses, les joies,

L'ami t'aide ou se réjouit

Mais ne te rabaisse pas.

 

Lenaïg

Poème en rimes sonores, ou plutôt chanson !

Dédiée à tous mes amis, vrais évidemment.

 

Le fardier de Cugnot ne roulait qu'à 4 km/h mais ... il roulait ! Voici un petit événement qui s'est déroulé entre 11 h 00 et midi ce samedi 23 octobre 2010 : la réplique du véhicule inventé par Cugnot a fait le trajet de la mairie du 3ème arrondissement de Paris jusqu'au Musée des Arts et Métiers.

 

Notre reporter était sur place et nous a rapporté le film de ce pittoresque déplacement, qui s'est déroulé sans anicroche (l'allumage de l'engin prit un bon bout de temps), dans une ambiance festive. Une charmante dame en costume d'époque, tout comme les conducteurs du fardier, marchait à côté, tenant un large panier et offrant des madeleines aux spectateurs et à ceux qui accompagnaient l'équipage.

 

Le temps fut de la partie, quelques gouttes de pluie curieuses se manifestèrent juste à l'arrivée de la superbe réplique du vénérable engin devant le Musée des Arts et Métiers.

 

La machine originale, elle, trône depuis longtemps en bonne place dans le Musée.

 

Si on veut aussi accompagner le fardier de Cugnot le long de son parcours, rendez-vous sur l'Album Le fardier de Cugnot sur ce blog.

 

 

 

 

Pour en savoir plus sur le fardier, sur l'ingénieur Cugnot : 

http://www.lefardierdecugnot.fr/

 

 

Photos : En Passant

Commentaires : En Passant et Lenaïg

 

 

 

 

Cela se passait à la campagne quand nous étions enfants.

En scène :

dans le premier récit, une vieille dame notre voisine, mon petit frère et moi.

Dans le deuxième récit, juste mon frère et moi.

 

***

 

Madame Augustine (son vrai prénom) appelait ses poules

pour leur donner du grain :

 

"Petits, petits, petits !"

 

Du fond de la longue cour s'élevait un petit nuage de poussière, d'où émergeaient les volatiles caquetant joyeusement et battant des ailes.

 

Lorsqu'il restait des pâtes après notre repas, si nous ne voulions pas les conserver, nous savions que ces braves poules,

bonnes pondeuses, les apprécieraient.

 

Alors, nous avions la permission, assiette et fourchette en main

de les appeler aussi, du haut du balcon, en haut du grand escalier.

 

Mais nous avions mal entendu, mal compris le terme utilisé par la vieille dame pour informer ses gallinacées du moment du casse-croûte ... Voici comment, nous, nous y prenions :

 

"Put, put, put !"

 

("Putes, putes, putes !" entendaient donc résonner des oreilles averties).

 

Cela fonctionnait aussi très bien. Mais nous ne comprenions pas pourquoi Papa avait un air mi-figue mi-raisin, il grommelait un peu et pourtant il était d'accord pour offrir ces nouilles aux gallinacées !

 

On a dû finir par nous expliquer que c'était : "Petits, petits, petits !" qu'il fallait dire ... Les poules ne nous en ont jamais tenu rigueur.

 

***

 

Mon frère avait sa poule préférée, une mignonne aux plumes toutes blanches. Moi aussi : une rousse douce et pas piquante !

 

Les deux dames ailées ne nous craignaient pas,

peut-être même éprouvaient-elles de l'affection pour nous ;

 

nous pouvions les prendre sous notre bras,

chacun la sienne et nous promener fièrement ainsi,

toujours à travers la même cour ...

 

C'est à moi qu'un jour un petit incident arriva :

j'avais une petite robe à poches. 

 

Mais ce n'est pas un oeuf que ma roussette sans le vouloir y déposa ...

 

Tout finit bien, j'entends encore les rires et personne ne me gronda.

 

***

Lenaïg

 

 

Bonjour ! Grande nouvelle : je suis reçue !

 

J'ai réussi mon test d'entrée au ... Lipo-club de Maître Olivier de Vaux, dont je vais mettre le lien dans mon carré bleu de droite consacré aux liens, qui permet d'accéder directement aux blogs, sites, forums que j'aime particulièrement. Ce carré bleu se situe vers le bas de ma page, pas très en évidence (je ne sais pas, pour le moment, comment mieux le mettre en valeur). L'examen de passage était dur, j'ai dû passer l'oral de repêchage, mais Sieur de Vaux, je crois, n'a pas perdu au change !

 

Sur ma lancée, et pour alimenter mon propre blog, j'ai poursuivi l'exercice. Je m'en vais coucher ici le résultat de mes nouvelles joyeuses cogitations.

 

Le lipo-club est un atelier de lipogrammes, comme son nom le suggère un peu. Un lipogramme est un exercice d'écriture qui consiste à supprimer une lettre de l'alphabet dans un texte et à n'utiliser que des mots dont cette lettre est absente.

L'ouvrage de référence en la matière est : LA DISPARITION de Georges Perec, roman étrange, farfelu, dans lequel tout "e" est banni.

 

Ce n'est pas nouveau pour moi. Si on veut se donner la peine de chercher, on trouvera (dans la rubrique "Jeux", ce me semble, des lipogrammes de ma propre initiative, puis un lipogramme réalisé pour un jeu de Domi).

 

MAIS ! La nouveauté, maintenant, le défi que m'a demandé de relever Olivier pour mon entrée à son club était ... la démarche inverse ! Un ANTI-LIPOGRAMME !

 En l'occurrence, un texte où tous les mots comportaient un E ! 

 

On le trouvera inclus ici, mais j'ai tenté la même expérience avec les autres voyelles.

 

bbbbbb

 

 

Anti-lipogramme en A : émouvante narration (dialogue)

• Barbara aima Anatole à outrance !
• Bizarre, ta remarque ! Amour ? Jamais assez.
  Pas maladie, pourtant !
• Mais, année après année, la dame gâcha sa beauté, consuma enthousiasme, pétillance à attendre ! La rivale gagna ...
• Dévorante passion, malheureuse Barbara ...

bbbbbb

  

 

Anti-lipogramme en E : récit de brousse

(le test de passage chez Olivier ! sujet libre).

 

Les petits yeux de l'éléphante montrent

méfiance, mécontentement et fureur.

Attention, elle charge !

Vite, en voiture ! 

Elle défend et protège les jeunes éléphanteaux.

Notre éléphante se fatiguera rapidement.

Pachyderme contre véhicule motorisé, lutte inégale !

Adieu, bonne et brave mère !

 

bbbbbb

 

 

Oh, mais je vais m'arrêter là, pour ne pas fatiguer ! Les anti-lipogrammes en o et u sont prêts,

mais ils paraîtront demain.

Passez un dimanche agréable et serein !

 

Lenaïg

 

Photos (voir les références dans l'Album Fleurs et l'Album Animaux) :

Rose fanée et couverte de givre,

Eléphant qui charge.