• Le Veau d or 

      

     
    Quatre-vingt-dix-huit …quatre-vingt-dix-neuf…cent ! Cette situation devient intolérable, lança Zeus à bout de patience. Poséidon ! Va me chercher mon frère Hadès, gardien des enfers. Surtout, je ne veux pas voir sa diablesse, Perséphone. Qu’elle reste au chaud à la maison.
     

    zeus17Sitôt dit, sitôt accomplit. Un mémorable 5 à 7 qui tourna mal. Les trois dieux tinrent une célèbre conférence au sommet au chic Bar Away de l’Olympe. Poséidon nageait dans l’indifférence. Sa mer et son univers coulaient à flot dans l’or sans calme plat. Ses sirènes l’enchantaient. Tout baignait pour lui. Qu’avait donc cet éternel insatisfait face à sa création sur Terre ? Quelle idée aussi de se fabriquer des marionnettes pour se divertir. Qu’avait’ il besoin de se dérouter ainsi en s’imaginant se multiplier à travers ces étranges personnages qui devaient lui ressembler ? À y regarder de près, force était de constater que rien d’autre qu’un pur désastre en avait découlé. Un chaos dirait mieux. Son frère Zeus lui avait toujours paru  être un marginal, un éternel rêveur. Évidemment, leur mère le lui reprochait depuis toujours. Il se souvenait du fameux dimanche, ce dernier jour de son œuvre accomplie quand  maman chérie, furieuse cette fois-là, interpela son fils Zeus en exigeant qu’il lui explique son idée fixe : l’amour, cette obsession, cette idée éthérée dont lui seul connaissait la nature. De ces descriptions, personne n’en saisit la moindre parcelle.  Blessé dans son orgueil, Zeus boudait encore sa mère et tenait à distance son frère Hadès qu’il surnommait par moquerie, Verbouc. Ainsi plongé dans ses pensées, Poséidon en sortit en sursautant aux éclats de voix accusatrice du malin Verbouc.

     

     

    poseidon statue-          Ah ! Monsieur mon frère Zeus, le naïf, réclamait de l’amour et il récolte la haine, la mort et des violences de partout avec son joujou, sa belle Terre et ses vauriens.  À qui la faute ? À trop vouloir la part du lion, on finit entre ses griffes. Voilà ce que j’en pense de tes monstres créés par toi-même. Tu as toujours voulu le beau rôle au-dessus de tout et de tous. Tu m’as confiné aux enfers et je sais y faire à ma manière. Ma douce Perséphone me seconde loyalement. Que fait ton Héra pour te venir en aide ? Elle joue de la harpe ? Tu te lamentes encore que tes baudruches de terre n’en font qu’à leur tête. Paradoxal non ? Que croyais-tu donc en les laissant libres et sans connaissances ? Qu’ils se prosterneraient à tes pieds pour te rendre grâce de leurs misères. Tes idiots se battent, se volent les uns les autres. Ils ont construit un Moloch pour t’offrir des sacrifices, des enfants et des femmes qu’on y brûle vifs. Où est le problème ? Ils se veulent à ton image : supérieur. Tu as compté cent bébés offerts à l’aube du jour qui t’est consacré. Que veux-tu de plus ? Qu’on fouette plus de femmes ? Ta naïveté me fait rire pauvre créateur de gâchis. Ha, ha, ha…
     

     

    Hades with cerberus-          Assez de tes idioties ! Il me suffit largement de partager le même code génétique familial avec toi. Malheureusement, il te manque le gène de l’amour et cela même nous divise en tout. La boîte de Pandore vient de toi et ce sera à toi de  réparer cette odieuse manufacture à calamités sur Terre. Tu me supplies sans fin de te laisser aller sur Terre pour y punir mes infidèles en mon nom.  Soit !  Telle est ta volonté, je t’ouvre le passage. On verra bien qui gagnera ce pari de l’amour. N’oublie pas qu’en chacun des humains j’y ai mis ma part d’amour. Va qu’on en finisse ! J’ai tout mon temps. Sache que j’enverrai aussi mes initiés et pas les moindres. 
     

    Verbouc rougi de plaisir, mais avant tout, satisfait bien au-delà de ses espérances prit à toute vapeur la poudre d’escampette craignant que Zeus ne change d’idée. Poséidon en demeura bouche bée. Puis le temps lmental-de-rouille-magic-mtg-mirrodin-234-u-8794761fila à la vitesse lumière. 
     

    Longtemps après, sur Terre, la famille Weston avait du pain sur les planches. Elle régnait en maître et bourreau depuis des lustres puisqu’armée de puissantes machines de guerre, cette grosse famille terrorisait tous les peuples de cette planète. Leurs ancêtres avaient signé un pacte avec une espèce de  veau d’or titanesque qui les nourrissait sans fin de cupidité et de bien d’autres vices. Chaque matin, au lever du soleil, le Networm diffusait sur des écrans géants le vidéo témoin de ce pacte qui se concluait sur des paroles de lycanthropie. Malgré leur pitoyable sort, les Terriens gardaient une lueur d’espoir qu’un jour viendrait la fin selon les paroles transmises : 
     

    -Eh bien, dit Mme. Weston, je pense qu’il pourra demeurer près de nous jusqu’au moment où il sera rouillé.  

     

     *Marie-Louve*

     

    Pour le jeu de fin d'été de Marc Varin sur Plumes au vent :

    texte sandwich, première et dernière phrase imposées. 

     

    Illustrations :

     

     

     


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  • Histoire à lire tout haut aux enfants de cinq à sept ans, le soir quand ils sont couchés.

     Pour le jeu de fin d'été de Marc Varin sur Plumes au vent : texte sandwich, la première et la dernière phrase sont imposées !

    ***

     

    Carol editedQuatre-vingt dix huit, quatre-vingt dix neuf … cent !

    Voilà ! Nous avons nos cent jouets anciens ! Déclara Mme Weston sur un ton satisfait. Elle lança un regard sur le parc où s'ébattaient les enfants. Sa petite fille Sharon, en vacances depuis la veille, jouait à la balançoire avec une amie. Quelle joie de les voir à l'air libre ! Elle trouvait que ces gamins passaient trop de temps devant l'ordinateur ou la télé, quand ce n'était pas penchés -ou plutôt recroquevillés- sur leurs consoles électroniques, se plaignant de mal au ventre après ! A leur âge, elle jouait à la poupée !

     

    Mme Weston rejoignit dans la salle communale les adultes bénévoles qui nettoyaient, astiquaient et remettaient en état les automates et autres ours en peluche récoltés en vue du grand projet. Le cochon cuisinier, Piggy Cook, en parfait état de marche, qui faisait sauter une omelette dans sa poêle, avait perdu sa toque ; Mme O'Neill s'était attelée à la confection d'un nouveau couvre-chef en tissu blanc doublé de carton. Miss Bumbleby fourrageait dans sa boîte à boutons pour redonner la vue aux lapins et autres congénères borgnes ou aveugles. Monsieur Lobster, boîte à outils à côté de lui, tirait la langue pour dégripper les rouages et mécanismes d'une soucoupe volante ; celle-ci, dotée de piles neuves, n'attendait que cela, ayant montré qu'elle pouvait encore clignoter de ses feux rouges et verts, impatiente de filer et tournoyer à nouveau sur elle-même en exploration des parquets !

     

    Alienor et BettinaEnviron deux heures après, Sharon, boudeuse, fit son entrée ; son amie était rentrée chez elle et elle s'apprêtait à s'ennuyer ferme. Mais non ! Elle fut fascinée par la joyeuse atmosphère qui régnait, se réjouit que fussent recousues des oreilles à moitié arrachées, admira le nouveau tutu de la ballerine d'une boîte à musique, passant ainsi en revue la centaine de jouets sélectionnés qui, dans un mois de là, devraient tous être fin prêts pour la vente aux enchères où on accueillerait les touristes et les collectionneurs pointus et acharnés ! L'argent récolté allait résoudre au moins plusieurs problèmes, comme l'achat d'un nouveau fauteuil roulant pour le petit Bruce et la réparation de la toiture de Mme Pebble avant l'hiver.

     

    "- Et ceux-ci ?" demanda Sharon à sa grand-mère, en découvrant des cartons mis à l'écart.

    "- Ah, ils sont bien endommagés, les pauvres ! Nous déciderons de leur sort la semaine prochaine !"

    Quelque chose attira Sharon au-dessus de l'un des cartons. Oh ! Le petit ours brun à tricycle de son père, celui qu'elle avait toujours vu dans le grenier ! Elle savait que Daddy avait beaucoup joué avec cet ours mais il y avait longtemps que la clé pour remonter le mécanisme ne tournait plus et les roues étaient couvertes de rouille. Pourtant, il était resté dans le grenier, son pelage un peu passé n'était pas abîmé, juste poussiéreux. Il avait l'air malicieux et gentil à la fois. Il ne fallait pas qu'il quitte la maison de ses grands-parents, qui était la sienne, elle l'y avait toujours vu, présence rassurante.

     

    Belles truffes dans un panier edited"- Sauve-moi !" appela l'ours cycliste d'une toute petite voix … enfin, ce fut ce qu'elle crut percevoir au travers des exclamations et du brouhaha provoqué par l'arrivée triomphale de Lady Clearwater (lointaine cousine de la reine), qui apportait salopettes, barboteuses, chandails et petits paletots tricotés par ses soins, certains en magnifique jacquard ou en points irlandais, destinés à vêtir de neuf les baigneurs et même les ours en peluche.

    Elle saisit l'ourson au tricycle et le serra contre elle alors que Monsieur Lobster intrigué, approchait. "- Je ne veux pas qu'il s'en aille, c'était à mon papa !" lui murmura-t-elle, soudainement désespérée. Monsieur Lobster lui répondit : "- Confie-le moi, je vais en prendre soin, tu vas voir ça !"

     

    La vente aux enchères remporta un énorme succès. Plus tard, un beau soir, Monsieur Lobster sonna à la porte des Weston. Il rapportait à Sharon l'ours sur son tricycle repeint de frais, qui démarrait à nouveau au remontage de la clé ! Grand-père Weston parut penaud : c'était lui qui avait embarqué l'ourson pour la salle communale, certain qu'il n'intéressait plus personne.

     

    "- Celui-ci", déclara Monsieur Lobster, "il ne faut pas le vendre. C'est un accord entre Sharon Chatine et Baptiste editedet moi ! Il nous a fait une confidence à tous les deux : il ne veut pas quitter cette maison, c'est chez lui, il était au papa de Sharon et il veut aussi être à sa fille !"

    "- Ah oui, je m'en souviens !" s'écria la grand-mère de Sharon. "Mais c'est qu'il n'est pas trop mal conservé ! Il pédale à nouveau ? Toutes mes félicitations, Monsieur Lobster, quel génie vous êtes ! Nous vous le promettons, il ne quittera pas la maison, il logera désormais non plus au grenier mais dans la chambre de Sharon. Il t'y attendra, ma douce, quand tu ne seras pas là !"

     

    Et, faisant un clin d'œil qui démentait ses paroles faussement bourrues :

    "- Eh bien", dit Mme Weston, "je pense qu'il pourra demeurer près de nous jusqu'au moment où il sera rouillé".

     

     

     

     

    Lenaïg

    Qui a d'abord pensé à une histoire de robot, ce qui lui a mis la puce à l'oreille !

    La dernière phrase (peut-être la première aussi) est extraite de : "I, robot" d'Isaac Asimov.

    Je n'allais pas marcher sur les traces du maître !

    Merci, Marc, de m'avoir inspirée.

    Photos persos.

     

    Rouergat a écrit en septembre 2009 un délicieux poème, avec laquelle ma petite histoire s'accorde très bien.

    Offrons-nous le plaisir d'aller le lire aussi !

     

    http://souvenirs-caussenards.fr.over-blog.com/article-35775569-6.html#anchorComment

     

     

     


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  • L'appétit vient en mangeant, dit-on, pour inciter les gens qui l'ont perdu à le retrouver petit à petit. Est-ce que l'écriture vient en écrivant ? Oui, mais parce qu'une idée, au moins, me trottait dans la tête et l'écriture servait à la développer. Que se passe-t-il en ce moment pour que mon stylo ne me saute pas dans la main et ne courre pas ensuite sur le papier, puis mes mains sur le clavier ? Des idées de sujet passent, fugaces, dans ma tête et je ne les saisis pas au vol, un "à quoi bon ?" s'interposant, à tort ou à raison.

     

     

    Crayons, stylos & Co***

    

    Les crayons sont au repos,

    Qui dorment dans la coupelle !

    Ils se disent : Qu'attend-elle

    Pour nous sortir de ce pot ?

    

    Qu'on nous taille et qu'on dessine,

    Qu'on trace en noir, en couleurs,

    Idéogrammes et fleurs,

    Tous au charbon, à la mine !

    

    ***

     

     C'est en forgeant qu'on devient forgeron, dit-on aussi. Mais j'ai beaucoup écrit, surtout depuis avril 2008. Suis-je devenue écrivain, ou écrivaine, car le féminin instituée par les amies québécoises me convient, même si l'Académie renâcle à le valider ? Je réfléchis, je conclus que oui, je suis écrivaine, puisque, jusque-là, j'ai pris tant de plaisir à écrire, en touchant un peu à tous les domaines. Ce ne sera jamais comme … Patrick Modiano, Jean-Marie Le Clézio, Marguerite Duras, Colette, par exemple, non plus comme : Bernard Werber, Amélie Nothomb, Marc Lévy ou Guillaume Musso !

    "A la manière de", peut-être, lors de jeux littéraires, mais je ne vivrai jamais de ma plume, que je me le tienne pour dit ! L'ai-je jamais cru un jour, d'ailleurs ? Peut-être dans mes rêves les plus fous mais il faudrait … qu'une fulgurance géniale me traverse, que j'atteigne l'universel pour que les critiques me remarquent et que les lecteurs se jettent sur moi, ha ha ! De plus, il paraît que 700 ouvrages sont en compétition pour les prix littéraires de la rentrée ! Comment pourrais-je lutter ? Je ris car je n'ai pas cette ambition, juste celle d'une "œuvre" assez accomplie pour la faire paraître sur papier !

    

    ***

    

    La dictée de l'Ecole de Trégarvan edited

     

    Joli texte que nous avons eu, pour notre dictée du 15 août au Musée de l'Ecole rurale et tout le monde s'est appliqué sans avoir peur de se tacher les doigts à l'encre violette !

    Au passage, j'ai admiré le style d'André Lichtemberger dans sa "nuit sur la plage" : des mots simples délicieusement choisis pour parler aux sens du lecteur ... (voir le texte de la dictée, si on veut, dans le texte précédent : Souvenirs provisoirement épars).

     

    ***

     

    Je me souviens ... de m'être interrogée sur mon style ! En ai-je un, moi qui touche à tout, écris souvent des petits riens ?

    Tiens, je vais taper mon texte rédigé le 7 janvier 2009, que je n'ai plus que sous forme manuscrite.

     

    ***

     

    Mon style ?

     

    Je m'interroge sur mon style

    Je me demande si j'en ai !

    Ma confiance est-elle en péril ?

    Aujourd'hui je baisse le nez.

    Ces vers que j'écris, en sont-ils ?

    C'est sûr, je suis loin du sonnet !

    Le bonheur c'est un coup de fil

    pour citer la publicité !

    Ces mot ne sonnent pas débiles,

    Déjà, il fallait les trouver !

    J'aime ce qui a l'air facile,

    Que le travail reste caché.

    Quand j'étais élève docile,

    Je faisais de bons exposés.

    J'arrivais tremblante, fébrile,

    J'avais composé, répété,

    Mais craignais rires imbéciles

    Qui m'aurait vite démontée.

    Quand la magie venait, subtile,

    D'un auditoire captivé,

    Pourquoi se faire de la bile ?

    Je me détendais, rassurée.

    Cet équilibre était fragile,

    Tout le temps à renouveler.

    Un professeur d'anglais hostile

    Critiquait ma simplicité.

    Il se montrait très difficile,

    Il voulait des mots compliqués.

    Il pouvait froncer les sourcils,

    J'avais bien traité le sujet.

    Pas de copier-coller habiles

    Dans un langage élaboré.

    Cela m'aurait été utile,

    Mais je ne voulais pas céder.

    Je me serais sentie futile,

    Je n'aime pas paraphraser.

    Mes lectures furent fertiles

    Et m'ont quand même façonnée.

    Sans me regarder le nombril,

    J'aimerais pouvoir décompter

    Combien de mots forment mon île

    Au trésor, mon moi, ma cité !

    Je peux être très volubile,

    Mes mots viennent sans les chercher.

    Ils me forment comme un coutil,

    Tissu pour montrer les idées.

    Alors, pas de crainte puérile,

    Je vais pouvoir continuer.

    Forêts en feu, sous l'eau des villes,

    Bien des humains sont éprouvés.

    Des gens meurent sous les missiles,

    Le reste n'est que fatuité.

    Comment peut-on être tranquille ?

    L'humanité reste en danger.

     

     

    Lenaïg

     

    Poème en rimes purement sonores, retouché le 30 août 2010.

    Le voilà bien dans mon actualité ! C'est bien vrai que "l'équilibre est fragile et tout le temps à renouveler" !

     

    ***

     

    Photo de la salle de classe prise par M. Sébastien Luguern.

     

     


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  • Quelques photos pour un "scrapbook" ! Les légendes détaillées viendront après, peut-être ...

    Le superbe voilier polonais Frédéric Chopin en escale à Brest, photographié par l'Ours Castor, dans la même journée, où nous avons flâné longuement sur le port, en compagnie de Mona et Marcus Bradypus.

     

    Le voilier Frédéric Chopin à Brest août 2010 - Photo L'Ours Castor

     

    Un jour de grande pluie, en revanche, c'est à l'Abbaye de Daoulas que nous nous sommes réfugiés et nous avons voyagé chez les Aborigènes et les Inuits. Je donnerai mes impressions si mon stylo veut bien se dérouiller.  

     

    Grand Nord Grand Sud Abbaye de Daoulas

     

    Le navire océanographique Le Pourquoi Pas d'Ifremer était à quai également et comme le Frédéric Chopin, il a été possible de le visiter (mais pas ce jour-là). Je ne dispose pas encore de sa photo (petit problème de lecture). 

     

    Le voilier Frédéric Chopin à Brest août 2010 - 3 - Photo L'Ours Castor

     

    Dans la forêt de Huelgoat, guidée par le barde Stellamaris, ainsi que Mona et deux grands elfes, moi aussi j'ai vu ... des sangliers de bois ou de pierre (près de la mare du même nom), ou des lapins moussus, comme ici sur une photo trop hâtivement prise de mon téléphone portable (qui d'ailleurs vient de rendre l'âme après de bons et loyaux services !).  

     

    Deux lapins ? Huelgoat 19 août 2010

     

    On pourra constater sur les trois photos du voilier le ciel changeant du Finistère !

    Sur l'une des photos, le remorqueur Abeille Flandre tient compagnie au voilier.  

     

    Le voilier Frédéric Chopin à Brest août 2010 - 2 - Photo L'Ours Castor

     

    Le dimanche 15 août, qui fut chaud et ensoleillé, l'Ours, ma cousine germaine (qui ne s'appelle pas ainsi, son prénom a deux ailes) et moi, entre autres bons moments, sommes allés plancher sur la dictée proposée par un instituteur en retraite, M. Sébastien Luguern et avons tiré sagement la langue pour écrire au porte-plume. Nous avons bien travaillé et avons été récompensé par un bon point !

     

    Cartes postales de l'école de la IIIème République

     

     

    Carnet de chants et cartes à jouer moutons

     

    Oups, oui, mes nouvelles cartes à jouer ! Qui ne viennent pas du Musée de l'Ecole rurale,

    mais ... du Comptoir irlandais !

    Prêts pour un huit américain, une belote, ou autre chose ?

    Le bridge, je ne sais pas !

     

    La dictée à Trégarvan

     


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  • 149158-catwoman-une-jpg 54391

     

    Qui est cette mégèèère,

    qui m'a mise en colèèère ?

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Surtout en Angleteeerre,

    De plus une banquièèère !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Le Monde l'a vu faiaiaire,

    on lui jette la pieeeerre !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Caméra était là,

    Utile cette fois !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Elle ne peut pas nier

    son stupide forfait !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Un ratounet mignon

    Qui lui faisait ronron ...

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Le caresse et, cruelle,

    Le jette à la poubelle !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Et n'a pas d'état d'âme,

    l'indigne bonne femme !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Qui trouvait ça marrant,

    Que c'est bête et méchant !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Enfermons-la aussi

    dans un sombre réduit ...

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Tout plein de détritus,

    que ça chlingue et ça pue !

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    P'tit séjour en poubelle

    pour l'être sans cervelle.

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Juste une punition,

    sans bien grande illusion.

     

    Nom d'un chien nom d'un chat,

    Quel monstre que voilà !

     

    Car si elle a fait ça,

    Quoi d'autre ? on ne sait pas !

     

    Lenaïg

     

    http://www.youtube.com/watch?v=mZDX4Vuvq8k 

     

     

     

     


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