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Par lenaig boudig le 18 Juillet 2011 à 11:19
Le temps fait n'importe quoi,
Le ciel agit à sa guise.
Soleil, pluie au même endroit,
Baignade n'est pas de mise.
What a whimsical weather !
The sky is always changing,
With sun and rain together.
And what about sea bathing ?
Mais cela, c'était hier ...
Aujourd'hui : pluie sur pluie,
Comme l'automne ou l'hiver ...
Mais voudrait-on qu'on s'ennuie ?
Well, so much for yesterday ;
Today, rain and rain again
And from the sun not a ray !
What an unhopeful refrain !
Lenaïg
journée du dimanche 17 juillet 2011
Dès demain, une nouvelle histoire par Rahar !
9 commentaires -
Par lenaig boudig le 17 Août 2010 à 13:45
Première chanson du jour, en anglais :
What do I see from my window ?
Mist and rain, time for sorrow ?
Brambles are wet and lanes soggy
Blackberries ripe, garden foggy !
But we've already got plenty,
Sun in the kitchen, jam party !
Two sunny days let's keep in mind,
To this bad weather let's stay blind !
PS ! Traduction in French, de mon mieux, un peu plus bas !
Deuxième chanson du jour, en français :
Par ma fenêtre, la bruine !
Eté pourri, tombe en ruine !
Il nous manquera des mûres
Pour faire nos confitures !
En avons un kilogramme,
N'en faisons donc pas un drame,
Récoltées par beau temps,
Hier et le jour d'avant !
Le rideau fait ce qu'il peut pour masquer les gouttes de pluie sur les carreaux !
Traduction de mon petit poème en anglais :
Que vois-je par ma fenêtre ?
Brume et pluie, temps de tristesse ?
Ronces mouillées, allées trempées,
Mûres mûres, jardin brouillé.
Déjà pleine une bassine,
Du soleil dans la cuisine !
Pensons qu'hier il a fait beau,
Au mauvais temps tournons le dos.
La lucarne du grenier
Nous montre le ciel bouché.
Pourtant par temps clair,
On peut voir la mer !
Lenaïg,
qui pense que le temps breton est si changeant qu'avant ce soir, il fera beau ...
La trouée bleue du soir !
Le 18 août 2010 : ne reste plus qu'à mettre les étiquettes !
Confiture de mûres et ... champagne pour ma fête ...
7 commentaires -
Par lenaig boudig le 29 Juillet 2010 à 10:28
Cette page est un joyeux chantier de vacances ! Bien sûr, les lignes que je me suis divertie à rédiger en anglais vont être traduites en français. En attendant, il faut savoir que, dans un monde parallèle, cette historiette se déroula également entre Lenaïg et Ours Castor, qui, lui, rapporta les photos que voici.
Lenaïg n'avait pas son appareil photo chargé, ni son téléphone cellulaire, sa distraction lui coûta de ne pas capturer, chez elle, sous le vert très sombre des branches d'arbres, dans le magnifique ciel bleu profond, la belle lune, posée bien bas, en effet, croissant en D, badinant avec le dôme et la flêche du Sacré Coeur en habit de lumière Elle appela chez lui Ours Castor, qui sortit, appareil en main mais, de lune non plus (comme Mr Bear) ne vit point.
Lenaïg, le 19 juillet 2010.
***
Poème du 29 juillet 2010, sur le même sujet !
Fleur de Trèfle lapinette
Et Monsieur l'Ours son ami
Sont en scène mis ici
Dans cette histoire simplette.
Fleur de Trèfle a peur de tout,
Sa survie est dans la fuite.
Mais Monsieur l'Ours accourt vite
La sortir d'un mauvais coup.
Une amitié pas banale.
Ces deux-là ont un secret,
Que cela reste discret !
Communication mentale.
Lapinette un soir d'été
Tout en restant sur sa garde
Du terrier sort et regarde
La nature et sa beauté.
La Lune est là rassurante,
Belle en forme de croissant,
Pas ronde -c'est angoissant-,
Mais virgule souriante.
- Toi qui sais, Ami Géant,
Fixer l'image en pensée,
Prends donc la Lune dorée,
Gentil magicien puissant !
- Tu m'appelles, ma mignonne ?
Renard est-il dans le coin ?
De mon aide as-tu besoin ?
Je vole, j'arrive et tonne !
- Ah, tu n'as pas bien compris !
Tu dormais, je te réveille ?
C'est la Lune sans pareille
Qu'il faut que tu voie aussi !
- Bon ! Je sors de ma tanière,
Capte l'objet à chérir,
Ce rien qui te fait plaisir.
Voilà tâche aisée à faire !
Mais, las, Fleur de Trèfle entend :
- Oh, tu vas être déçue,
La Lune je n'ai point vue !
Déclare l'Ours tristement.
- La faute est à la colline !
Le ciel tout seul est très beau,
Ce bleu nuit est-ce qu'il faut !
Le rassure la lapine.
Merci du joli cadeau,
Cette image, Ours, est parfaite,
Je vais la garder en tête
Et nous souhaite un doux repos.
Lenaïg
Ce n'est pas encore la traduction des lignes que j'ai écrites le 19 juillet (ci-dessous), mais ce poème raconte néanmoins la même "histoire sans histoire" ! Je le propose pour ... les Jeudis en poésie des Croqueurs !
Le 30 juillet : la traduction est là, sous la dernière photo, celle du grand ciel bleu profond !
***
This is the tale of one summer evening in the life of Clover Flower Rabbit and Mr Bear.
There is no point to worry : nothing bad occurred.
If quicky-frightened and ready-to-flee Clover Flower does not know anything about trains arriving on time to stations, she is fond of good news, casual facts, however tiny they are.
Clover Flower had stayed all day in her burrow, seeking coolness as outside it was so hot.
Feeling the sun had now disappeared, she came out to look at the lanscape in the coming night.
She was delighted to see the moon was expecting her ... Her Moon, so very low in the sky, not frighteningly full but in a rising shape and posed like a wink !
Many rabbit steps from there, her friend Mr Bear was not asleep yet when he received a mental call from his small she-friend.
Clover Flower :
Hail to thee, blithe spirit,
Bear that never wert
That from Heaven, or near it !
Knock, knock, Mr Bear, are you there ?
How it was that Clover Flower had heard such beautiful words from the poet Shelley - To a skylark- would remain a great mystery. But she did.
Same for Mr Bear.
Mr Bear :
Yes, deary pink-nosed white honey !
Don't tell me the fox is around ; if so, I'll fly to you like the poet's bird, on my four legs though, but : one single roar from me and you'll have no more hint of tail of that Rusty !
Clover Flower :
No no, big hairy mountain-like chum !
Just a whim, pardon me !
Have you peeped outside ? Can you see the Moon ? It is so beautiful and seems so near us tonight ...
Could you catch her image and send it to me, by one of your tricks of gentle wizzardry ?
Mr Bear :
Yep ! You'll soon get it in your burrow to keep you company !
Las ! From the entrance of his den, faithful Bear could see no moon. Search the sky as he would all around him, he had no moon in view. He reported so sadly that Clover Flower smoothly nicely asked him the favour to let her have the picture of the sky as he saw it and praised the lovely deep blue.
C'est l'histoire d'un soir, en été, dans la vie de deux amis : la lapine Fleur de Trèfle et Monsieur l'Ours [bien léché]. Nul besoin de s'inquiéter : rien de grave ne s'est passé. Si Fleur de Trèfle, facilement effrayée et tout de suite prête à prendre la fuite, ignore tout des trains qui arrivent à l'heure dans les gares, elle est friande de bonnes nouvelles et de faits badins, quelle que soit leur minceur !
Fleur de Trèfle était restée toute la journée dans son terrier, pour y trouver la fraîcheur car la canicule régnait dehors. Sentant que le soleil avait disparu, elle sortit contempler le paysage dans la nuit qui venait. Oh joie ! La Lune était là et l'attendait. Sa Lune, posée si bas dans le ciel, en phase montante, virgule comme un clin d'œil, non pas ronde et menaçante.
A maints pas de lapin de là, Monsieur l'Ours ne dormait pas encore quand il reçut un appel mental de sa toute petite amie.
Fleur de Trèfle
Je te salue, esprit joyeux
Ours dont le domaine
Est du divin,
Dans les Cieux, ou s'en faut peu.
Hou hou, Monsieur Ours, êtes-vous là ?Par quel grand mystère Fleur de Trèfle avait-elle ouï les magnifiques mots du poète Shelley dans l'Ode à l'alouette ? Toujours est-il qu'elle les savait.
L'Ours aussi.
Monsieur l'Ours
Oui, ma chère petite chose, toute blanche au nez rose !
Ne me dites pas que le renard est là ! Je vole vers vous comme l'alouette [l'oiseau] du poète, sur mes quatre pattes cependant mais un seul rugissement de ma part fera s'escamoter jusqu'au moindre bout de queue de ce gredin couleur de rouille !
Fleur de Trèfle
Non non, compagnon poilu gros comme la montagne !
Ce n'est qu'une fantaisie qui m'a prise, vous voudrez bien m'excuser.
Avez-vous regardé dehors et remarqué la Lune ? Elle est si belle ce soir et paraît si proche de nous.
Pourriez-vous capturer son image et me l'envoyer, par un effet de votre gentille sorcellerie ?
Monsieur Ours
Si fait ! Elle ne tardera point à venir vous tenir compagnie dans votre terrier !
Hélas, de l'entrée de sa tanière, le brave Ours ne vit rien. Il eut beau scruter le ciel tout autour, pas de lune en vue. Il l'annonça si tristement que Fleur de Trèfle, toute douceur, l'apaisa et le pria de lui faire le don de l'image de son ciel à lui, puis ne tarit pas d'éloges sur le joli bleu profond du ciel que l'ami voyait.
***
Textes : Lenaïg
Photos : Ours Castor
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10 commentaires -
Par lenaig boudig le 20 Juillet 2010 à 09:54
Note préliminaire : attention, texte coquin !
Mais un peu de sérieux est nécessaire. Il est recommandé de ne pas faire d'amalgame en la matière : ne pas y associer le problème crucial et douloureux des femmes -ou des hommes- battus, par exemple et leurs difficultés à s'en sortir.
Non ! Trois fois non !
La fessée donnée ici reste à l'état de joyeux fantasme.
Ce texte, qui ne date pas d'hier, a été écrit en anglais d'abord, traduit en français ensuite. Si on vient lire, qu'on ne comprend pas l'anglais, passer directement à la version française !
Pourquoi en anglais ? Parce que parler, écrire, traduire cette langue aura constitué l'essentiel de ma vie active (et ça continue). M'appliquer à bien écrire le français est aussi dans mes projets !
Et : Honni soit qui mal y pense
Citations Wikipedia : Le nobilissime ordre de la Jarretière (Most Noble Order of the Garter) est un
ordre de chevalerie britannique, fondé en 1348, en pleine guerre de Cent Ans, par le roi Édouard III
La devise de l'ordre est : « Honi soit qui mal y pense », avec un seul « n », certainement à cause de l'orthographe moins contraignante de l'époque.
***
The Bear Beaver's anonymous confession.
Anti-hyena-and-anti-slander pamphlet.
I am a very naughty man. In fact, I am not a man but a horrible monster disguised in a nice guy. My girlfriend knows that ; she likes "violent males " (I have seen it written) and … she loves me.
Yes ! I am so mischievous that my dearest dream is to give a good spanking to well-behaving, dignity-clothed, lesson-giver ladies. I am craving to pull their knickers down and do so well that their bottoms get all red … Serves them right to be so poised, so I-am-always-right …
My girlfriend is aware of my secret and she silently suffers in sharing the shame of it.
No need to call the police nor the psychiatric department yet, my girlfriend copes with the problem.
So far, she has been convincing enough to keep me from making my delicious dream come true, but the more dignified and moralizing the ladies are, the more my hands feel eager to spank.
My girlfriend … poor thing, she is far from perfect. It seems that she is not only drawn to me but also to many other dangerous male writers who roam through writing sites spilling their rude comments or their rotten texts.
So, I do not feel like spanking her, she is not interesting enough. Even if she kneels and begs me to do the shameful thing to her, I can't. I know she gets some comfort among her penpals, a Baudelairian poet for instance, who whips his lady students learned ! As far as I can see, this damned bloke gathers good results.
My poor female companion becomes so madly jealous that she can't help hitting me with her stuffed fluffy procyon lotor, hoping thatTHE THING will happen to her, at last …
Alas, all I can do is whine and cry "Stop it ! Stop it ! It hurts, you are killing me !" She feels better then, while I still pretend to be down and bruised (how difficult it is then not to laugh, it would spoil her cute effort …).
Oh sorry, "cute" escaped my pen … How upset she would be if she ever read such a word. She would not recognize me any more and she would go away. I would miss her.
***
Confession anonyme de l'Ours Castor.
Pamphlet anti-hyène et anti-calomnie.
Je suis un homme mauvais. En fait, je ne suis pas un homme mais un horrible monstre déguisé en gars sympa. Ma copine sait cela ; elle aime les "males violents" (je l'ai vu écrit) et … elle m'aime.
Oui ! Je suis si pervers que mon rêve le plus cher est de flanquer une bonne fessée aux dames à la conduite irréprochable, drapées dans leur dignité. Cela me fait un effet bœuf de m'imaginer leur baisser leur culotte et si bien réussir mon coup qu'elles auraient le derrière tout rouge … Bien fait pour elles, toujours si altières et convaincues d'avoir toujours raison.
Mon amie est au courant de mon secret et souffre en silence d'en partager la honte.
Pas besoin d'appeler la police ni le service psychiatrique, pas encore, ma copine gère le problème.
Jusqu'à présent, elle a réussi à me persuader de ne pas mettre à exécution mon délicieux rêve, mais plus ces dames sont dignes et moralisatrices, plus mes mains me démangent.
Mon amie … la pauvre, elle est loin d'être parfaite. Il semble qu'elle ne soit pas attirée que par moi mais aussi par des tas d'hommes écrivains qui écument les sites d'écriture en déversant leurs commentaires grossiers ou leurs textes pourris.
Alors, je n'éprouve pas l'envie de la fesser, elle n'est pas assez intéressante. Même si elle me supplie à genoux de lui faire la chose honteuse, je ne peux pas. Je sais qu'elle trouve du réconfort auprès de ses copains écrivains, notamment un poète baudelairien, qui fait entrer la connaissance chez ses étudiantes à coups de fouet ! Pour autant que je puisse en juger, le bougre obtient de bons résultats.
Ma pauvre compagne devient si follement jalouse qu'elle ne peut s'empêcher de me frapper avec son raton laveur en peluche, en espérant que LA CHOSE lui arrivera enfin …
Hélas, tout ce que je peux faire c'est couiner et gémir "Arrête ! Arrête ! Tu me fais mal, tu vas me tuer !" Elle se sent mieux alors, tandis que je fais semblant d'être accablé et meurtri (qu'est-ce que c'est dur de ne pas rire, ce qui gâcherait ses mignons petits efforts …).
Oh pardon, "mignons" est sorti de mon stylo. Lire un tel mot la bouleverserait. Elle ne me reconnaîtrait plus et elle s'en irait. Elle me manquerait.
***
Texte : Lenaïg
Idée : L'Ours Castor
Illustrations : à qui de droit (me prévenir si je dois en retirer, ce qui sera tout de suite fait).
(Je rappelle que ce blog est, jusqu'à présent, non lucratif, je ne fais pas de beurre avec ! et il est sans publicités, sauf celles que je choisis librement, parce qu'elles me plaisent ...).
3 commentaires -
Par lenaig boudig le 11 Mars 2010 à 11:13
The snow has disappeared.
An icy wind took its place,
Biting so hard on my face,
No matter the sky cleared.
I am longing for Spring.
This winter lies to Nature
Keeping low the temperature
And the birds do not sing.
Time is for warming now,
Not for heat exaggerate,
Such a thing I really hate,
That we might breathe somehow !
***
La neige ne fait plus loi,
Mais un vent glacé se lève
Et nous harcèle sans trêve,
Quand le ciel bleu devient roi.
Signes de printemps fluets.
L'hiver ment à la nature,
Gelant la température.
Les oiseaux restent muets.
Où se cache la douceur ?
Pitié, pas de canicule,
Là ce serait ridicule,
Qu'on respire avec bonheur !
***
Lenaïg
Peinture : Le printemps, Giuseppe Arcimboldo
6 commentaires
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