-
Par lenaig boudig le 9 Avril 2016 à 14:36
Alors que beaucoup d'aminautes sont révoltés contre le déferlement récent de pubs très agressives et gênantes sur Eklablog, je suis d'accord pour l'avoir été moi-même, notamment chez Zaza et Luciole les jours derniers, eh bien, je tente un divertissement du weekend ici même ...
Et mes muses pour ce divertissement sont Jeanne et Eliane ! Je reprends le tercet de Jeanne, qu'on peut aller lire sur notre Suite des amis et les Clés, sur Overblog : clic !
La clé du bonheur ?
- devise des trois petits singes...
plus quelques autres..!et le commentaire d'Eliane :
ah les 3 petits singes ...ma grand-mère les avait...disparus au cours des années !Vous m'avez intriguée toutes les deux, je connaissais l'histoire mais je ne m'en souvenais plus. Avant de se la remémorer, on va contempler une petite galerie consacrée à ces trois singes d'origine asiatique (le thème est chinois, les Japonais leur ont donné leurs noms), déclinés en BD, en mignons doudous en peluche, en fresque murale "graffée", en statuettes (est-ce bien des statuettes que tu évoques, Eliane ?) et pour finir, en caricature bien actuelle (sans autre commentaire).
Lenaïg
http://fr.dreamstime.com/images-stock-trois-singes-sages-image16199764
Si Los Medios Son Del Capital, Las Paredes Son Del Pueblo" FBhttps://fr.pinterest.com/pin/366621225887385352/http://fr.dreamstime.com/photos-stock-trois-singes-image11329243http://www.deco-et-ambiances.fr/fr/boutique/fiche/statuette-decorative-statuette-animaliere-representant-3-singes-facetieux-9082.htmlhttps://lefouduroi.me/tag/singes-de-la-sagesse/***
Alors, l'histoire !
Je reprends des passages de l'article de Wikipédia (clic !) :
Les singes de la sagesse (aussi appelés « les trois petits singes ») est un symbole constitué de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal». À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.
Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.
D'autres interprétations sont également connues ou possibles :
- Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit…
- Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent…
- Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas…
22 commentaires -
Par lenaig boudig le 23 Mars 2016 à 00:18
Pour la Cour de récré chez Jill
Tout prénom prend sa valeur de celui qui l'habite ! Proverbe de ... moi. "Mon" Chilpéric, c'est fou ce qu'il s'en fiche de ce qu'un certain Chilpéric ait été un roi barbare, petits-fils de Clovis et horrible individu qui étouffa sa femme Galswinthe dans ses oreillers parce qu'elle le gênait, qu'il n'en voulait plus. C'était au temps des Mérovingiens, au Ve siècle de notre ère, quand la France était toujours en formation ...
Mon Chilpéric ne sait pas ce que c'est que la France, ni l'Europe ni les autres continents et pays, il est terrien et très heureux de l'être. Il va prendre plaisir à se faire deviner. Est-ce qu'on le voit, sur la photo ?
Si oui, où est-il ?C'est en Afrique, en Amérique ...
Hérisson ? Non ! Pourtant, il pique !
Il veut bien vivre dans un zoo
Lorsqu'il y a tout ce qu'il faut
Partons d'ailleurs à sa rencontre
Et le voici, je nous le montre !
Rongeur il est, même très gros
Il n'a rien d'un petit mulot !
Ce Chilpéric est porc-épic !Lenaïg
Chilpéric et sa dame au Jardin des plantes à Paris
23 commentaires -
Par lenaig boudig le 20 Mars 2016 à 19:47
je suis bercée par les corbeaux bavards qui font leurs nids à côté du bureau...
Des bibelots
que de nids à poussière
sur l'étagèreJosette
***Le printemps accueille
Les ailes des amis du ciel
Et le vert des feuillesLa cabane attend
Les mésanges et leurs petits
Espérés tout l'an.Accueillons le printemps
et son lot de renaissance
dans un nid douilletS'envoler au loin
sans crainte de revenir
giron familialAnnick ABC
***Plumes d'oiseau
indéfectible amour
du poussin au Toutou !Bris de coquilles
dix poussins d'un coup
à l'air libreCouvée joyeuse
quand la plume titille
becs et croupionsMarine D
***Brindille et mousse -
Confection du nid -
Par parents prévoyants.Poule coquine -
Cache ses œufs -
Pour les couver.Cris du merle noir -
Dans le jardin printanier -
Le chat sur le mur.Vent violent -
cygne revient au pays -
pour finir son nid.Sous le Carrousel -
cris de joie des hirondelles -
c’est un triomphe !deux chaussons roses
en attendant la naissance
du petit poussinEliane
***Après les ébats
se débattre à faire le nid
De tout et de rienJill Bill
***Gros soleil de mars L'hiver tient tête et frimas
L'oiseau rapaille son nid
Marie Louve
Rapailler : ramasser des objets éparpillés
***papa coq rôti
maman poule et ses petits
dans la cour gémitLe nid reste le nid
accueillir le démuni
les bras grands ouverts !Douceur et confort
sous les plumes de maman
début de vie au nidLenaïg
***Sans oublier les nids chez Martine 27, le printemps chez Bertrand.
Sources du montage photo :
http://www.hellocoton.fr/alm-chaussons-bebe-tricotes-roses-avec-ruban-vichy-7807974
https://comment7.wordpress.com/2010/04/09/le-piano-la-terre-et-le-nid/
21 commentaires -
Par lenaig boudig le 12 Mars 2016 à 23:40
Comme l'Alice du pays des merveilles est passée de l'autre côté du miroir, Robert est passé de l'autre côté, et Cécile est restée, seule et un long temps s'est écoulé. Elle pense que Robert a franchi la porte des morts et n'attend plus son retour, elle s'est résignée.
Note de LenaïgUn jour, j’assistais à une conférence par habitude. Je ne savais même pas le sujet de la communication. Quelle ne fut ma surprise quand j’entendis un blanc bec déblatérer sur les Berniks en proférant des énormités. Robert s’en serait retourné dans sa tombe ! J’eus ainsi une prise de conscience : il fallait continuer le travail que Robert et moi avions commencé ; la traduction des inscriptions des murs du temple maudit m’attendait, je devais ça à mon cher mari.
Je n’avais jamais plus porté le regard sur un homme. D’ailleurs, mon travail de traduction prenait presque tout mon temps, et il faut dire que je négligeais mon aspect : je n’avais plus franchi la porte d’un salon de coiffure, ni d’un magasin de mode. Ronnie, mon précieux collaborateur, me traitait de sac de patate dans mon dos. Mais j’étais au-dessus de ça, seul m’importait mon travail qui apportera les honneurs posthumes à Robert.
Un passage m’avait particulièrement intrigué. Les prêtres pratiquaient un certain rite tous les ans, à la même date. C’était la cérémonie d’initiation des prêtres ; le postulant devait entrer dans l’antichambre de la mort. Il y mourait, la traduction de l’inscription était formelle ; mais un signe particulier, que je n’avais pas retrouvé ailleurs, qualifiait une notion de dignité. Par déduction, j’avais traduit le passage par « celui qui est digne va ressusciter ». Cette mort ne serait-elle que symbolique ? Une manette de pierre devait être présente derrière l’autel ; elle devait ouvrir la porte du royaume des morts. Cette date était celle de la disparition de Robert. Malheureusement, la partie qui décrivait comment se terminait la cérémonie et comment sortir du royaume des morts devait figurer sur le pan effondré du mur, suite à quelque séisme.
Je regardais le calendrier. La date fatidique approchait. Je me disais que je pourrais peut-être tenter d’ouvrir le passage et récupérer la dépouille de Robert pour lui donner des funérailles décentes. C’était décidé, j’organisais une expédition personnelle, la fortune que m’avaient léguée mes regrettés parents me le permettait. Dix ans ont passé, je me suis empâtée, mais l’espoir de retrouver les restes de mon Robert m’a donné la force de grimper jusqu’au temple. On l’avait sommairement restauré, la végétation qui le recouvrait presque entièrement, avait été enlevée.
À mon grand désespoir, je n’avais trouvé aucune manette de pierre derrière l’imposant autel. Mais peut-être ne devait-elle apparaître qu’à un moment précis ; je devais donc attendre jusqu’à l’heure où Robert avait disparu. J’étais devant ce que j’estimais être l’emplacement de la porte de pierre, quand celle-ci s’ouvrit lentement dans un léger raclement. Robert apparut, tel qu’il était il y avait dix ans, un sourire béat aux lèvres.
« Robert ! Mon Dieu, tu es ressuscité, mon amour !
— Euh… C’est quoi ce délire ? Je n’ai jamais été mort, que je sache. Je n’ai pas pensé que quelques instants d’absence t’auraient bouleversée à ce point.
— Dix ans, mon chéri. Dix ans que tu as disparu.
— Allons Cécile, reprend-toi. J’ai réussi à ouvrir une porte secrète donnant sur une cellule de méditation et qui s’était refermée sur moi. Heureusement, il y avait un mécanisme d’ouverture de l’autre côté. Je dois admettre que les Berniks étaient de sacrés bâtisseurs: on ne se douterait jamais qu'il y a une porte, tellement c'est ajusté au millimètre… Mais qu’est-ce que tu as dans la main ? Mais c’est un morceau de champignon que tu as pris dans un des pots de terre. Tu n’y as quand même pas goûté ?... Faut croire que si, malheureuse, tu es complètement flippée.
— Flippée ?
— Cécile, c’est un champignon puissamment hallucinogène, les prêtres berniks l’utilisaient probablement durant leurs rites sacrés. Ma pauvre chérie, tiens, bois de l’eau, j’espère que ça dissipera plus rapidement les effets.
— Ah Robert, il ne s’est donc pas passé dix ans ?
— Mais non, mon petit chou. Tu as fantasmé tout ça. À l’avenir, ne bouffe pas n’importe quoi. »
Fin
RAHAЯ
Illustration :
http://www.commeaucinema.com/vu-sur-le-net/alice-au-pays-des-merveilles-de-tim-burton-les-dessins-preparatoires,154911
7 commentaires -
Par lenaig boudig le 12 Mars 2016 à 08:21
Comme annoncé sur Overblog, maître Rahar nous fait nous envoler vers une nouvelle destination nous conduisant aux portes du bizarre et du fantastique. Revoici donc en illustrations : l'avion de Laszlo Carreidas de Vol 714 pour Sydney dans Tintin et Milou puis des photos prises de mon mieux dans l'album sus-mentionné parce que j'y ai pensé en lisant l'histoire : cette mystérieuse statue, dans Tintin et Milou, cache un passage dont il faut déceler le mécanisme d'ouverture. Ici aussi il y aura un franchissement d'ouverture grâce à un "sésame" mystérieux ...
Note de Lenaïg« Robert attend, aide-moi. Ce sac a un sacré poids.
— Voyons ma chérie, ce n’est pas toi qui as dit que le dernier arrivé aura un gage ?
— Petit couillon, je plaisantais, bien sûr. Je ne me doutais pas que la pente serait aussi raide.
— Je t’avais dit que tu avais pris quelques kilos en trop depuis notre dernière expédition.
— Mufle ! C’est même pas vrai, je me suis bien préparée pour celle-ci.
— Allez mon cœur, donne-moi la main… Ouf !
— Robert ! Tu es un tricheur. Tu as pris du cola, je le sens à ton haleine.
— Voyons Cécile, tu es une mauvaise perdante. D’ailleurs on arrive. »
Devant nous, à une trentaine de mètres sur le plateau, se dressait le fameux temple bernik. Ce n’était pas une légende, la forme générale correspondait au style de cette civilisation mystérieuse. Un profane n’aurait rien décelé : l’érosion et la végétation tropicale exubérante avaient cassé les formes et à première vue, on ne voyait qu’une butte vaguement pyramidale et irrégulière.
Mon mari et moi sommes tous deux archéologues ; nous nous sommes toujours arrangés pour partir ensemble à chaque expédition. Nous avions trouvé des indices sur l’existence de ce temple, au cours de notre dernière expédition, et nous avions laissé à d’autres le soin d’exploiter le site… avec les honneurs y afférant. Les inscriptions que nous avions décryptées suggéraient que le présent temple jouait un important rôle ésotérique pour les prêtres berniks.
La végétation cachait partiellement l’entrée de pierre dont les chambranles étaient couverts d’inscriptions hiéroglyphiques. La grande salle était à peine éclairée par une ouverture au sommet de la construction pyramidale. Des colonnes de pierre soutenaient des dalles titanesques, mais quelque séisme avait provoqué des éboulements, et des blocs de pierre avaient fait des tas de-ci de-là. Nous allumâmes nos lampes frontales et longeâmes les murs recouverts d’hiéroglyphes. Au fond, nous trouvâmes des poteries dont la plupart contenaient des fragments d’une substance grisâtre agréablement odorante, à consistance de liège.
Robert et moi nous sommes convenus d’exploiter chacun un côté de la salle. Pendant plusieurs minutes, le flash de nos appareils avait crépité, archivant l’intégralité des hiéroglyphes. J’avais ensuite sorti mon cahier et avait commencé à déchiffrer les inscriptions. J’avais raison, les prêtres berniks étaient d’excellents astronomes, et leur cosmogonie était savamment élaborée. Quelques signes m’avaient dérouté, ça parlait de la maîtrise du temps et de sa versatilité.
— Robert, viens voir ce passage étrange, je ne suis pas sûre de sa traduction… Robert ?
J’avais entendu une sorte de raclement, mais n’y avais pas fait attention. Malgré mes appels, Robert n’avait pas daigné répondre. Je savais que quand il était absorbé, il entendait à peine. J’étais bloquée dans ma traduction, je résolus donc de voir ce qui fascinait mon chéri, derrière son tas d’éboulement. Surprise ! Il n’y était pas. Hébétée, je regardai par terre : un arc de cercle dans la poussière, près du mur, indiquait qu’une porte s’était ouverte et refermée. Pourtant, en passant la main sur le mur, je n’avais trouvé aucune solution de continuité. Mais où Robert avait-il pu passer ? Je déchiffrai les inscriptions en face de moi. Elles parlaient d’un accès aux portes de la mort, elles avertissaient que sans la protection de l'égrégore des prêtres, il n'y avait pas de retour possible. On devait actionner une manette de pierre, derrière l’autel. C’était ce qu’avait dû faire Robert, ce téméraire inconscient ; il ne restait que ses traces de pas, menant vers le mur hermétique.
Nous avions apporté un détecteur électronique d’irrégularité. Mais malgré tous mes efforts, l’appareil n’avait indiqué aucune cavité ; j’étais troublée, comment Robert avait-il vraiment disparu ?
Horrifiée, je fis le tour de l’édifice avec l’appareil. Mais je n’ai constaté aucune cavité ni d’autres salles secrètes. Pour en avoir le cœur vraiment net, j’ai appelé les aides et les porteurs à la rescousse, mais personne n’avait vu Robert en dépit de toutes les recherches. J’eus des démêlés avec la police. Elle avait du mal à croire mon histoire et m’avait accusée d’avoir assassiné mon mari, malgré le témoignage des aides qui n’avaient pas vu redescendre Robert. Personne n’avait vu de manette de pierre derrière l’autel massif, et pourtant j’étais sûre de ma traduction. J’étais abattue, j’avais dû rester dans le poste jusqu’à la fin de l’enquête.
Je me suis repliée sur moi-même, pendant de longs mois. C’était comme si l’on avait arraché une partie de moi-même, Robert était toute ma vie, avec l’archéologie. Il avait fallu du temps avant que ma passion, et surtout mes chers collègues, parvinssent à m’arracher de ma solitude morbide. Je n’avais pas voulu revoir les documents que nous avions élaborés, la seule vue d’un hiéroglyphe bernik me rappelait douloureusement la disparition de Robert, et je ne le supportais pas. Je m’étais lancée à corps perdu dans mon travail. Je cherchais une occupation assez abrutissante pour me faire oublier ma douleur ; j’accompagnais de jeunes archéologues sur le terrain, leur dispensant des bribes de mon expérience. C’était évidemment une tâche ingrate que la profondeur de leur reconnaissance ne pouvait nullement compenser. J’étais peut-être injuste, mais je n’avais plus le feu sacré, j’expédiais tout comme un pensum.
A suivre !
RAHAЯ
8 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique