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    413570Un dernier billet pour boucler la petite expérience dans laquelle je me suis lancée, évoquer ce roman que je viens de lire sans en dévoiler le contenu, l'intrigue ni la fin.

     

    Je voudrais souligner le flou artistique qui nappe le récit quant aux lieux où les faits se déroulent. Si on ne disposait pas des prénoms et noms de famille, on devrait deviner dans quel pays on évolue ! Mise à part la lave noire, où une tragédie familiale a eu lieu, on aurait du mal à geranium_orkney_cherry_planfor01.jpg se repérer ... Volonté affirmée, ou instinctive, de la part de l'auteur ? Je ne sais, mais l'effet en est que le roman acquiert ainsi une dimension universelle et hors du temps tout en gardant sa modernité par les détails, tous chaleureux,  de la vie courante. On voudra pardonner ma naïveté et mon ignorance, mais j'avoue que je ne situe pas le pays dans lequel le héros débarque après un voyage en avion ... mouvementé pour lui ! Ce peut être, en regardant la carte : la Norvège, ou le Danemark, non ? Regardez ! Eh non non non, je ne l'ai pas dit, mais les aventures aussi intérieures qu'extérieures du jeune homme ne se passent pas en Islande de fait, mais ailleurs ! Ce qui n'empêche pas l'Islande d'être très présente, grâce aux souvenirs et aux conversations téléphoniques.

     

    Rosa candida - pour billet n° 3Pour connaître le nom du héros, il faut attendre longtemps ! Car il ne se présente pas, au début du roman, il nous englobe tout de suite dans son monologue intérieur, comme s'il écrivait son journal. On apprend vite que son frère autiste s'appelle Josef et que leur père le désigne, lui, affectueusement par : "mon petit Lobbi" et on découvre plus tard son double prénom : Arnljótur Thórir, comme son grand-père.

     

     

    La rosa candida, dans tout cela ? Elle est décrite par Frère Matthias, page 161 : "une rose blanche rare", mais les boutures que le héros a, contre vents et marées, transportées avec lui jusqu'au jardin pour lequel il a tout quitté, dont une fleur est maintenant éclose sur le rebord de sa fenêtre, n'en sont pas ! Sa fleur, à lui, y ressemble beaucoup mais voici comment il la décrit :

    alchemille vulgaire 002 (cheires de come, 2006-05-22)"Rose à huit pétales ; ce sont huit pétales soudées au fond de la corolle et puis deux fois huit autres à l'extérieur, vingt-quatre pétales en tout, en trois rangs qui forment le bouton, presque toujours humide de rosée .../... C'est exact qu'elle est apparentée à Rosa candida, à ceci près qu'elle n'est pas blanche. Il s'agit d'une souche plus robuste, probablement le seul spécimen au monde .../... Bien que j'aie parcouru d'innombrables livres sur les roses, je n'ai encore jamais trouvé de variété comparable .../... Et puis les tiges sont sans épines". Sa couleur ? Voici ce qu'avance Frère Matthias : .../ "un coloris vraiment insolite. Elle n'est pas rose, ni violette. Mais pourpre, n'est-pas ?" Arnljótur Thórir confirme.

     

    La jaquette du roman original offre une représentation très intéressante d'une rose qui ressemble fort à la rose d'Arnljótur Thórir, sur ... un vitrail, non ? Son coeur jaune éclatant me semble très important. Et la religion est présente, bien que je l'aie à peine mentionnée, mais d'une façon discrète, comme si elle ne voulait pas s'imposer, c'est très curieux et pas désagréable ...

     

    220px-Epilobe_feuilles_etroites_01.jpgCe qui m'a bien plu dans le roman, ce sont toutes les questions que se pose le héros, qu'on peut se poser soi-même ou qu'on a pu se poser aussi. J'avais annoncé dans le billet précédent, que je le citerai. Finalement, je vais me contenter de citer ceci (page 52) :

    "Je passe la main dans mes cheveux épais tout hérissés, qui sont assurément un signe particulier frappant. Il ne fait pas de doute non plus que je suis d'une pâleur inquiétante même considérant que de nombreux rouquins ont l'air enfarinés toute leur vie. Si l'on fait abstraction de mon allure juvénile, je me sens comme un homme courbé sous le poids des ans à force d'avoir vécu, dans le corps d'un homme jeune. Ne s'agit-il pas désormais de passer le temps jusqu'à la tombe ? Y a-t-il encore quelque chose qui puisse me surprendre ?"

    med-rose-pimprenelle-mais-laquelle-visoflora-28329On peut sourire d'une telle réflexion désabusée en sachant que le héros n'a que vingt-deux ans ; pourtant des éléments inhérents à sa vie influent certainement sur son état d'esprit. Arnljótur va avoir bien d'autres occasions de se poser des questions, et nous avec lui, et de revoir et revoir sans cesse son bilan !

     

    Il n'est pas le Petit Prince de St-Ex, c'est un adulte, qui a les pieds bien sur terre et les mains dans le terreau et pourtant c'est aussi un intellectuel, qui a fait des études et pose et surtout se pose autant de questions que le Petit Prince ; il a aussi sa rose, qu'il apporte sur son nouveau lieu de vie et qu'il va veiller et faire s'épanouir avec des soins infinis. Ce qu'il découvre peu à peu, c'est qu'une autre variété, -que dis-je !- une autre espèce de rose s'impose dans sa vie, qui le séduit !  Il évoque bien d'autres fleurs islandaises, en passant ; j'ai retenu plusieurs de ces noms et j'ai voulu voir à quoi elles ressemblent. On peut donc contempler, dans l'ordre sur cette page :  le silène acaule, le géranium sylvestre, l'alchémie en manteau de Notre-Dame, ainsi que les épilobes roses et la rose pimprenelle ...

     

     

    Lenaïg


     

     

     

     


    Sources des photos de fleurs :

    Le silène acaule  www.laugavegurinn.uniterre.com

    Le géranium sylvestre  www.planfor.fr

    L'alchémie en manteau de Notre-Dame  www.domenicus.malleotus.free.fr

    Les épilobes roses  www.fr.wiktionary.com

    La rose pimprenelle  www.visoflora.com

    Carte de la Scandinavie :

    www.p2.scanditours.fr

     


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  • 11208846.jpg     portada-rosa-candida_grande.jpg

     

     

     

    Ma lecture est terminée depuis mardi soir et je n'ai rien écrit depuis. Maintenant, je sais ! comme l'a chanté, ou plutôt énoncé Gabin ! Je sais ce que cache ce titre, Rosa candida. Si j'ai apprécié ? Le fait est que je ne l'ai pas lâchée, cette narration entièrement au présent de l'indicatif et à la première Rosa candida - chez moipersonne du singulier, ce qui lui donne beaucoup de force et d'impact sur le lecteur, qui n'est point dans la distance qu'entraîne le fameux "il était une fois" ! Je me souviens, au passage, que notre camarade d'écriture et mentor Slévich privilégie lui aussi la narration au présent de l'indicatif. Ce que je peux révéler, c'est que j'ai trouvé tous les personnages extrêmement attachants, tous évoqués, décrits à travers les impressions, les sentiments et le regard d'un seul, le héros, le narrateur. Je ne révèlerai pas non plus la couleur de la fleur (et pour cause ...), je mentionnerai juste qu'une couleur s'impose à la fin, peut-être dans un autre endroit qu'un jardin ...

     

    S'y passe-t-il d'atroces événements dedans ? Meurtres ou accidents ? Ah ah, je ne le dirai pas, sauf que moi, je m'y suis constamment attendue, au détour des phrases. Pourquoi ? Parce que j'ai été perméable à l'interrogation et à la tension permanente du narrateur. Trouve-t-il le bonheur ? J'ai mon idée, je veux laisser ceux qui n'ont pas encore lu se faire la leur !

     

    On remarque sur la jaquette du roman traduit en anglais, et rebaptisé La serre, la lave noire islandaise. Ah, l'Islande ! terre de volcans, de sources d'eau chaude et de geysers. S'il est bien question de cette lave noire dans le roman, on ne doit pas s'attendre à se plonger dans des jacuzzi naturels et improvisés ! l_auberge_rouge_1951-1.jpgCela m'aurait bien plu, mais non. Mais quel que soit ce qui s'y passe, on y rencontre toujours par les yeux du narrateur une famille islandaise, du personnel hospitalier, des moines, des villageois ...

     

    Je me suis demandée en lisant, au début du roman, si "mon" jeune homme n'avait pas échoué dans une réplique de l'Auberge rouge (le film) et si son errance en voiture dans une sombre forêt, n'allait pas déboucher sur des événements sanglants ... Il en ... réchappe, en tout cas, puisque le roman se poursuit ! Est-ce une fausse piste que je fabrique, pour m'amuser et dérouter ceux qui passeraient par cette page ? Peut-être bien que oui !

     

    rain-man-1988-5734-1006793947.jpgPuis je n'ai pu m'empêcher de penser à un autre film, Rain Man, et au duo formé par le beau Tom Cruise et son frère autiste incarné par Dustin Hoffman. Mais, ici, le beau personnage, aux dires du narrateur, n'est pas celui qu'on pourrait croire ! Autre clin d'oeil qu'exprès, je n'expliciterai pas !

     

    Et il y a  ... une Arlésienne aussi, dans ce roman ! Qui est présente, disparaît et revient, et repart ... Et revient, ou reviendra peut-être, c'est son affaire, pas la mienne, même si, là encore, j'ai mon idée. La scène d'amour dans la serre, que j'ai mentionnée dans mon premier billet, en ajoutant que s'il s'agissait d'une partie de jambes en l'air parmi les fleurs, je ne trouvais point le sujet original, c'est avec cette "Arlésienne" islandaise que le narrateur la vit, mais cette scène quand commence le roman est derrière lui, pas les conséquences qui forment une grande partie de la trame du roman. Un indice : la vision fugace d'un bout de chou mignon comme tout, nommé Flora Sol !

     

    Assez écrit pour aujourd'hui. Qu'on sache que si on aime la bonne cuisine et comment la préparer, on ne sera pas déçu : viande de veau, encornets n'auront plus de secrets et la juste cuisson du riz non plus ... En haut de page, les jaquettes des romans traduits en anglais et en espagnol. Dans un autre billet, je choisirai certainement des citations de phrases du roman. Je termine en glissant une dernière photo, celle d'Odur, l'auteur -même couleur de cheveux que son héros-, enroulée dans sa grosse écharpe bleue, ou violette, comme ... Anna.

     

     

    Lenaïg

     

     

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  • rosa-candida.jpg     rosa-candida.gif

     

     

     

     

    Rosa candida est un roman. Cela faisait plusieurs fois que j'étais passée devant. Une fois, je l'avais pris en main et feuilleté. Un livre bardé de prix, voyons voyons ... Quoi ? Une partie de jambes en l'air dans une serre ? L'amour physique dans les rosiers ? Quelque chose dans le genre de Lady Chatterley revisité ? Tout ça pour ça ? Sans trouver la chair triste ni avoir lu tous les livres, il me fallait plus nouveau, plus inédit ! J'avais reposé le livre et j'étais ressortie, sans rien acheter. Je dois faire attention à mon budget, je n'achète plus de livres, même de poche, à tour de bras comme avant et je me suis inscrite à la bibliothèque.

     

    Mais l'appel des librairies est plus fort que moi et je m'y retrouve régulièrement le soir avant de rentrer chez moi. Et ce titre, Rosa Candida, continuait à jouer les fantômes dans un coin de mes pensées. Tout comme : "Rosa maldita", un nom cité dans un jeu d'écriture auquel j'avais participé sur facebook avec grand bonheur, le but était de caser un certain nombre de mots imposés, chacun ayant proposé le sien ; d'ailleurs, à tout seigneur tout honneur, le seigneur étant ici celle qui rédige ce billet, hi hi, je propose le lien vers le poème que j'avais composé pour la circonstance :  L'escargot et sa moto - Lenaïg.

    L'autre soir, j'ai craqué, j'ai revu le roman, je l'ai acheté (en édition Points, dans mes moyens !). Et comme un coup de fatigue en ce moment me fait laisser plusieurs romans en plan, celui-ci je ne le lâche plus et l'idée m'est venue de venir au clavier jeter mes impressions au jour le jour. Commencé cette nuit, il m'a surpris, ce n'est pas du tout ce que j'imaginais. Je ne dévoilerai pas ses secrets, mais je vais essayer de décrire en petites touches l'effet qu'il me fait ! Auparavant, je ne vais pas me priver et je vais passer par toutes les digressions qu'il me plaira, forte de l'adage de mai qu'on connaît, mai dont le ciel a décidé de nous tomber dessus par baquets ! Puis, sans oublier que ce mois de mai comporte son lot de catastrophes, naturelles ou non, que par exemple la terre tremble en ce moment dans le nord de l'Italie et que bien des gens sont dans la frayeur et la peine et que certaines maisons se sont effondrées, me concentrer sur une histoire qui me transporte ailleurs, en Islande précisément tiendra en respect tout éventuel assaut d'idées noires ou d'aquabonisme.

     

    rosa-maldita-paeonia-broteri.jpgLa rosa maldita, je n'ai pas réussi à comprendre, malgré des recherches sur le net, l'origine de son nom, alors j'ai eu envie de broder un peu. Une information vérifiée : c'est le nom d'une fleur, point une rose mais une pivoine. Ensuite, voici ce que je me suis dit : cette pivoine, une fleur maudite ? puisque c'est ce que maldita veut dire en espagnol. Mais pourquoi cela ? Je vais plutôt tirer ce sens vers : mal dite, ou mal nommée ! Mais oui, c'est une pivoine, pas une rose ! De la pivoine au pavot, il n'y a qu'un mot et peut-être flotte-t-il autour de la fleur un parfum sulfureux inventé, l'enfer de la drogue se profilant à l'horizon ? Allons donc ! Le froufrou de la robe des pivoines est d'une délicatesse délicieuse qu'on caresse des yeux.

     

    candida-rosa-fleur.jpgMais la pivoine rose mal dite doit maintenant s'effacer, pour qu'entre en scène la rosa candida,  ou rose blanche, qui a donné son titre au roman et qui va étaler en douceur sa candeur et sa blancheur, et diffuser tout son parfum.

    A l'origine, la rose n'avait que cinq pétales et c'était une plante sauvage. Elle s'est bien sophistiquée depuis, s'offrant à l'invention et à la main de l'humain qui a voulu en sublimer la beauté. Mais la rosa candida, elle, est une rose à huit pétales, comme prend soin de le souligner le héros du roman lorsqu'on lui demande de quelle variété sont les boutures qu'il transporte partout avec lui jusqu'au but de son voyage, avec un soin infini. Je n'y connais rien du tout en botanique ni en horticulture, je ne vais pas essayer d'en écrire plus à ce sujet, du moins aujourd'hui.

     

    Si le nom rosa maldita me paraît espagnol, celui de rosa candida est sans conteste latin, d'une langue qui reste bien vivante en botanique. En abordant le roman, j'ai imaginé que les roses du héros seront donc blanches, mais peut-être pas, ou pas seulement ? Si j'en crois la photo ci-dessus, elle se pique de la coquetterie de jolis points roses ! Au stade de ma lecture, j'ignore encore la couleur de ces fleurs, toujours en boutures !

     

    Juste une dernière réflexion, aujourd'hui, sur le nom de  l'auteur car il est grand temps de l'indiquer et que je me familiarise avec lui, faisant connaissance avec les noms de famille islandais : Audur Ava Ólafsdóttir. Est-ce un homme, ou une femme ? J'ai posé par jeu la question à mon frère hier  (bien sûr, je le savais déjà), mais il m'a répondu tout de suite sans connaître l'auteur : une femme !  S'amusant de mon air épaté, il m'en a posé une autre, de question : comment se terminent les noms des auteurs scandinaves, qui font fureur depuis quelques années (à juste titre d'ailleurs) ? J'ai pensé à l'auteur de la terrible trilogie Millenium : Stieg Larsson, et à la terminaison "son", qui, comme en anglais, signifie "fils" (fils de) et mon frère m'a demandé alors à quoi me faisait penser la terminaison "dottir" ... Comme j'ai tardé à trouver, il m'a dit : "dottir", comme "daughter", fille en français (fille de).

     

    Le lecteur qui passera par ici et qui est intéressé pourra aller se renseigner sur le net à propos du roman et de son auteur, car mon but n'est ici que de produire, non pas des pages d'encyclopédie (il s'en trouve sur le sujet qui émanent de spécialistes) mais de réagir en temps réel à ma lecture, nonobstant la naïveté ou la simplicité de mes propos, en comptant sur la science d'autrui qui pourra rectifier des erreurs ou apporter des précisions à son gré. Je n'hésiterai pas à signaler ce que je ne comprends pas, ou pas bien. Demain, j'évoquerai le héros, son histoire et son environnement, le défi étant de ne rien indiquer sur l'intrigue. Y baigne-t-on dans une atmosphère aussi dangereuse que celle où évoluent le journaliste suédois Michael Blomkvist (tiens, tiens, pas de terminaison en "son" !) et la célèbre hackeuse Lisbeth Salander ? Ah, c'est différent, mais j'ignore encore à quoi m'attendre, bien que rendue à la 198ème page ...

     

     

    Lenaïg

     


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    Illustrations :

    • la belle édition du roman et la rosa maldida, www.librairielareserve.fr
    • l'édition Points du roman, www.lecerclepoints.com
    • la rosa maldita paeonia, www.valdetours.es
    • la rosa candida, www.librairielareserve.fr
    • la carte de l'Islande, www.bourlingueurs.com

     

     


     

     



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  • Fanfare-surprise-03-03-2012.jpg

     

     

     

    S'harmonisent les sons

    Quand chante la chorale

    Nul ne fait le bourdon

    L'entente est idéale.

     

    Si des mots sonnent faux

    Se brise le dialogue

    Le temps n'est plus au beau

    C'est un triste épilogue.

     

    Discorde sur la Terre

    Harmonie en danger !

    On sait ce qu'il  faut faire

    Unir nos volontés.

     

    Lenaïg,

     

    sur le thème choisi par Lilou (clic)

     

    Photo de mon téléphone :

    Les Plus Pitres de la Nation,

    très joli moment dans mon quartier sous la pluie samedi !

     

    ***

     

    Ensuite, Lenaïg, a' fait rien que copier !

    Et indiquer le lien vers :

    Le 8 Mars - Bonne fête, tous les êtres vivants !

     

     

     

    Cabu.jpg

     

     

     

     

    Magnifique page de BD de Cabu,

    dans le magazine gratuit distribué dans les boîtes à lettres :

    A Paris (le magazine de la ville de Paris, Mairie de Paris),

    N° 42, Printemps 2012.

     

     

     


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  • Oman-mer-desert-1

     

     

    Etes-vous amateurs de héros insolites ? Ceux qui ne sont pas humains, veux-je dire ! Moi j'ai déjà passé des heures merveilleuses en échappant à ma condition d'humaine et en me glissant dans un personnage qui ne me ressemblait absolument pas, un animal pour commencer ! Une part d'enfance subsiste-t-elle en nous lorsque nous continuons à nous plonger, soit par la lecture, soit par l'écriture, dans la peau d'un animal, ou ... d'autre chose ? Sans doute et ce n'est pas pour me déplaire ! Et vous ?

     

    B002RI9L76.jpgMais au-delà des animaux, comme les trois ours de Boucle d'Or ou encore, pour les grands, les fourmis de la formidable trilogie de Bernard Werber ou les lapins de La garenne de Watership Down de Richard Adams, si on met de côté aussi les êtres fantastiques comme les Barbapapas, ou les robots et les fées qu'affectionnent toujours les enfants et ados de maintenant, pour ne citer que ceux-là, on peut se transformer en autre chose, en s'identifiant à un personnage extraordinaire, métamorphose parfois accentuée par la magie du "je" qu'emploient les auteurs ou qu'on utilise soi-même si on se lance dans l'écriture d'une histoire ou d'un roman.

     

    Mais où veux-je donc en venir ? J'y arrive ! Nous nous fondons dans un monde où l'infiniment grand et l'infiniment petit nous gouvernent par leurs lois ; la science est actuellement perplexe car ces lois de la physique ne semblent pas les mêmes pour l'un comme pour l'autre et c'est un objectif magnifique que de tenter de chercher ... le point de jonction, ou de percer à jour par des calculs, par des expériences de physique, le secret de la mécanique quantique qui fait la nique à la gravitation universelle ! Nous ne résoudrons pas cette gigantesque énigme sur cette page, non ! J'évoque au passage ce qui me fait aussi rêver pour présenter deux histoires d'amis Croqueurs qui m'ont enchantée ...

     

    Et grâce à eux, nous nous évadons de notre condition humaine pour connaître les destins de personnages qui ont pleinement conscience d'être à la fois des entités minuscules et d'appartenir à l'immensément grand.

     

    ***

     


     

    Photo-fabien-Morel.jpg Chez Dan, qui a nommé son blog Libre nécessité

    (un beau programme), on peut découvrir une histoire en deux parties sur une base scientifique préoccupante (la fonte de la banquise), où ses connaissances sur le sujet ne l'empêche point d'ouvrir la porte au rêve et à la fantaisie. Tout en lisant, je me suis prise d'affection pour son petit groupe de molécules d'eau doté de conscience et qui lutte pour sa survie.

    Je lui ai emprunté la photo de sa première partie, une vue de la banquise craquelée et je cite, bien sûr, l'auteur de la photo : Fabien Morel.

    Titre de son histoire :  Deux gouttes d'eau ...


     

    RTEmagicC pyla 033Chez Dominique, dont le blog s'appelle Antidotes

    (définition de Wikipedia : un antidote est une substance ou un élément chimique pouvant guérir une personne ou un animal d'un poison ou d'une maladie ..).

    Ah oui ! Quelle bonne idée ! Sans qu'il soit question de concurrencer la médecine officielle, nous savons tous ici le pouvoir des mots quand on sait choisir ceux-ci pour faire du bien autour de soi !), chez Dominique donc, c'est un vrai roman qui nait dans le chapitre dont je propose le lien et qu'elle a eu la gentillesse de poster dans ma nouvelle petite communauté Feuilletons, histoires à suivre, multiplume ou en solo (faute de réunir temps autant qu'énergie, cette pauvre p'tite communauté ressemble en ce moment à la Belle au bois dormant, je demande à ceux, et surtout celles intéressées, de me pardonner, mais j'espère bien que je mettrai moins de cent ans pour aller la réveiller ...).

    Titre du roman en cours de Dominique : Le grain de sable.

    J'avoue, je suis en retard, j'ai tout juste commencé à lire le roman mais ce grain de sable du désert saharien s'exprime à la première personne et il sait créer le suspense, c'est un bon conteur !

    La photo du sable placée ici est du net (www.futura-sciences.com).

     

    ***

     

    La photo d'ouverture de page et la jaquette du roman Watership Down où figure le héros Hazel proviennent du net également.

    (Le désert et la mer d'Oman : www.sindbad-voyages.com)

     

     

    Lenaïg


     

     

     

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