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The "rehab" of Bécassine
Pour la réhabilitation de Bécassine.
J'aime bien Bécassine et je vais trouver le courage de la défendre !
A sa façon, Chantal Goya a déjà œuvré en ce sens.
Puis moult djeuns ont dansé sur "Bécassaïne c'est ma copaïne" !
Bécassine a été dessinée … sans bouche !J'ignore quelles étaient les intentions de ses auteurs mais je vois là un symbole superbe.
Sous la IIIe République, la langue bretonne était purement et simplement interdite.
Il était interdit de … "parler breton et de cracher par terre".
Cracher par terre, je comprends, c'est peu hygiénique. Cela me fait penser aux vieux loups de mer en train de chiquer leur tabac et de se racler la gorge dans un bruit de cataracte en expulsant leurs déchets !Soit dit en passant, chiquer était peut-être moins nocif que fumer ; ceci n'engage que moi.
En tout cas, Bécassine ne chique pas et fume encore moins.Que sa bouche ne soit pas dessinée ne l'empêche pas de parler, mais … en français. A mon avis, elle pense en breton ; ceci explique cela.
Tout interdit qu'il était, le breton a réussi à s'infiltrer dans la langue française. Le nom "bijou", par exemple ! Et le verbe rigolo "baragouiner" ! Celui-ci a été apporté par les jeunes conscrits bretons qui désignaient le pain par le nom "bara" et le vin par "gwin". Ah, on se moquait d'eux, on disait qu'ils "baragouinaient", mais … le mot est resté, il est entré dans le dictionnaire.
Pour en revenir à Bécassine, ce n'est pas m'importe qui ! Elle est venue comme petite bonne chez la Marquise de Grand Air au Faubourg St Germain mais, au pays, son oncle Corentin est un notable : c'est le maire de son village.Bécassine lit tout haut son courrier à sa patronne, celle-ci prétextant une mauvaise vue.
Bécassine écrit très bien aussi et sans fautes. Elle poste des lettres à sa mère et rédige son journal.Encore plus fort : Bécassine sait conduire ! Un des albums (que je n'ai pas) s'intitule : "L'automobile de Bécassine". Bécassine gagne une auto dans un concours et apprend à conduire. Il n'y avait pas beaucoup de femmes entre 1920 et 1930 qui pouvaient en faire autant !
D'accord, petite Bécassine, tu n'es pas sexy mais que tu es mignonne en poupée de chiffon !Le temps t'a figée en jeune fille qui ne pense pas encore aux garçons, mais cela a du bon !
Tu es fleur bleue dans ta tête,Mais agis comme un garçon.
Tu explores, tu enquêtes,
En cela tu as raison !
29 mars 2008
Tags : becassine, cela, …, sens, pense
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Commentaires
2marie-louveVendredi 6 Juillet 2012 à 08:58Il y a longtemps que nous avions un point commun à patager. Cette Bécassine de mon enfance. Mes premières lectures. J'en suis tombée sous son charme à l'âge de sept ans. À la bibliothèque de mon école,sur les étagères, je les ai découverts ces albums, un à la suite de l'autre. Comme j'ai déjà écrit sur un autre site, Bécassine était mon héroïne d'enfance. La tête toujours remplie de plans incroyables pour venir en aide et parfois se mettre les pieds dans les plats, mais trouvant toujours les bonnes solutions. Si ma mémoire est fidèle, les albums de Bécassine sont les premières bandes dessinéées. Bonne journée Léna. Poursuivons avec le plateau de fromage et les fruits. Ajoutons le champagne du temps des Fêtes ! ML.
3marie-louveVendredi 6 Juillet 2012 à 08:58Tchin tchin ! ici c,est l'heure de l,appéro. Je rentre avec Michel, nous avions encore quelques courses à compléter. DI m'a téléphonée un peu avant l'heure du lunch. Elle me prie de te faire savoir qu'elle pense à toi. Ses deux ordinateurs sont hors d'état de fonctionner. Elle se sent privée de contacts avec ses amies qui lui manquent beaucoup. Donc, je suis sa messagère pour te dire qu'elle te souhaite à toi , à toute ta famille ainsi qu'à ton prince Ours, ses meilleurs voeux de bonheur et de santé à l'occasio du Temps des Fêtes. Dès que son système sera réparé, elle viendra lire ton blog ainsi que le 101 en route sur ton blog.
Bisous et re-champagne ! :-))4marie-louveVendredi 6 Juillet 2012 à 08:58L'idée cadeau est géniale. Donner un livre ou un objet qui nous est cher exige se soi-même une capacité de générosité. Tu me fais réfléchir là. Offrir à quelqu'un qu'on aime un objet qui a une grande valeur symbolique pour soi est beaucoup plus difficile que d'acheter un cadeau. Enfin , je le crois. Tu me fais méditer ce matin. On pourrait écrire sur ce sujet. Je me revois hier, attendre près d'une heure en ligne pour arriver à obtenir un sevice nécessaire à l'atteinte de mon objectif...J'ai failli renoncer, mais je me suis dit: "Si je ne reste pas là pour qu'enfin on me donne ce dont j'ai besoin, la personne ne recevra pas ce que je lui dois en reconnaissance. " Finalement, le vrai cadeau, je dirais que c'est la patience et le temps que j'ai mis à atteindre l'objectif. Tu me fais voir qu'il y a mille façons de donner un sens précieux à un cadeau. Il me vient mille pensées par association d'idées. Le cadeau serait comme l'idée d'un voyage. Ce n'est pas la destination qui a de l'importance, c'est tout le trajet et ce qui se déroule pendant le voyage qui fait la valeur de ce voyage.
Bisous à toi et bonne journée. Mes pensées sont en bretagne avec vous tous. Demain, je serai avec les miens aussi. Nous seront rassemblés au traditionnel Réveillon de Noël avec toute ma famille. Ça aussi c'est un cadeau de temps précieux rempli de bonheur. Tchin tchin à nos bonheurs partagés avec les nôtres. Joyeux Noël à toi et à ta famille. Bisous.
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Chez Lenaïg vous êtes, on ne doit pas s'y prendre la tête !
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;-)))
Moi je n'aurai pas magasiné cette année, pour utiliser le joli terme québécois (bien mieux que notre "faire du shopping").Mais j'ai trouvé un truc : certains cadeaux que je vais faire seront des objets (livres, etc)à moi que j'ai beaucoup aimé ...Bonne journée, Marie-Louve et bon courage à Michel. Bizzz !