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Par lenaig boudig le 22 Mars 2012 à 19:03
Peut-être ai-je commencé un peu vite, dans cette maison où vous vous rejoignez tous... Rendez-vous compte que je ne me suis même pas présenté. C'est pourtant la moindre des corrections, non ?
Alors, même si parler de moi est toujours un exercice difficile, je vais au moins vous confier les grandes ligne de mon parcours de vie... Pour ce qui est de mon caractère, je pense qu'en lisant mon « C.V. » vous verrez qui je suis, ou qui je peux être...
Qui suis-je ? Bof... Juste quelqu'un de commun, un Homme parmi les autres.
Pour les fans d'Astrologie, je suis né le 7 Juin 1960 à 04h45. Je suis donc Gémeaux ascendant Gémeaux. Personnage au multiple personnalité (j'en compte au moins 3), et sur tout possédant une faculté assez remarquable à s'adapter au milieu qu'il fréquente, même si un caractère « de base » reprend souvent le dessus.
Quelle est ma vie ? Elle sort un peu de l'ordinaire. Je suis têtu et « hors norme », comme j'aime à le dire. Dès l'age de 9 ans, j'ai commencé à connaître les hôpitaux. Plusieurs malformations congénitales, quelques souffrances ; mais l'Amour que j'ai reçu de mes deux parents, même si, parfois il fut un peu trop « protectionniste », je m'en rends compte depuis quelques années, m'aida énormément à construire l'Être que je suis aujourd’hui.
Mes centres d'intérêts :
Tout petit, déjà, j'étais passionné par la Nature et les Animaux. Nous avions, à la maison, des poissons (d’abord rouges, puis exotiques), des lapins, notamment Napoléon qui s'avéra plus tard être Joséphine... Je pourrais vous en parler... (rires!), des « Cochons d'Inde », un chien, un chat, une tortue terrestre (Lucette, croquée par un berger allemand qui la prit pour un caillou certainement, puis Caroline, qui périt écrasée par un camion et sa remorque, alors qu'elle tentait, pauvre inconsciente, de traverser la route départementale qui longeait le jardin), et aussi des canaris, des perruches, des hamsters et autres souris blanches...
L’Écriture... Jeune, adolescent, comme certainement nombre d'entre vous, je rédigeais plus ou moins régulièrement un journal, surtout lorsque j'étais « amoureux »... Les filles, à cette époque, étaient pour moi des reines, des princesses, et j'étais subjugué par leur comportement, leur façon de s'habiller, de parler, de ME parler. J'étais (déjà) l'Ami, le copain auquel elles se confiaient. Mais dans mes rêves, mes fantasmes, peut-être, je les voyais dans mes bras... Même si je ne savais pas trop ce qu’était l'Amour. J'aurais été bien ennuyé, à cette époque, si l'une d'elle avait partagé mes « émotions ».
Parcours scolaire irréprochable jusqu'à l'entrée en 6ème, au collège, puis absentéisme répété à cause de ma santé, redoublement en 3ème. Mauvaise orientation, peut-être, vers le lycée (très timide à l'époque, je me suis retrouvé dans une classe de 2nde, avec 36 filles pour un garçon, moi...). Je voulais être kinésithérapeute, on me proposa Gynécologue... Moi ?!?!
J'ai (lâchement, oui) abandonné mes études à l'âge de 18 ans en fin de redoublement de ma 2nde, pour aller travailler, ne sachant vraiment pas quoi faire d’autre...
Je me suis retrouvé intérimaire, à charger des sacs d'engrais de 50 kilos dans des camions, ou bien coursier à vélo, ou encore soudeur, ou aussi carreleur....
Jusqu'au jour (bénit) où, par une connaissance de ma Maman, j'ai eu l'opportunité de rejoindre un association d'Extras, ces hommes (et femmes) qui pratiquent le métier de serveurs, chef de rangs et autres métiers de la restauration. Stressé, tremblant, mon premier service eut lieu dans un casino de renommée européenne, à Forges-les-Eaux.
Au sein de ce groupe, je fis ma place, devint « responsable » d'une équipe pouvant compter jusqu'à 25 employés... Ainsi ai-je pu acquérir et connaître une autre facette de ma personnalité, celle de « chef », responsable d'une mission autant que de ses « oyes ».
J'ai passé près de 20 ans à écumer soit en extra, soit sous contrat, ds restaurants gastronomiques et autres établissements « de luxe », jusqu'au jour où, en 1994 vînt « l'accident ».
Dans une période d'oisiveté volontaire (les « extras » fonctionnent souvent en intermittence), j'eus une hémorragie pulmonaire. 3 jours à cracher le sang. Je fumais à l'époque entre 20 et 40 cigarettes/jour, aussi, persuadé que j'avais un cancer du poumon, je me rendis au service des urgences de l'hôpital de Rouen, invoquant mon souci et mon éventuel cancer... Tension artérielle : 32/20. Hospitalisation, constatation du fait que je n'ai qu'un rein et qu'il est « hors service » après de nombreux examens, prises de sang et autres « réjouissances hospitalières ».
Après 2 ans de traitement pour sauver ce qu'il reste à sauver de ce rein défaillant, il meurt... Forcément, dialyse... D'abord péritonéale (je peux vous expliquer, mais énooorme contrainte) puis hémodialyse. Plus d'emploi, reconnaissance d'un statut d'handicapé par la sécurité sociale, temps de travail autorisé : 5%, soit 2 heures par semaine, autrement dit, rien...
Dans la restauration, je m'étais épanoui au contact de gens différents, très instruits ou « pédants » (ce n'est pas péjoratif du tout!!!). Je me retrouvais inactif, malheureux, et plus souvent à l'hôpital que chez moi...
8 ans de dialyses, à vivre grâce à une machine... Mon « intellect » réclame sa nourriture. Je dévore les émissions télévisées « instructives » (oui... il y en a sur au moins une chaîne... gratuite [hormis la redevance!!!]).
7 OAP (Œdème aggravé du Poumon). Les derniers terrifiants, douloureux, et difficilement maîtrisés par la dialyse désormais quotidienne.
J'entre pendant cette période en Franc Maçonnerie, association au sein de laquelle je retrouve la nourriture essentielle à mon cerveau gourmand de connaissances.
Je reçois finalement, alors qu'il ne me reste que quelques semaines (voire mois?) un greffon, un rein dont je ne saurai jamais, malheureusement,la provenance... En un seul mot, soit la greffe, soit la mort...
Sur la table d'opération, je meurs...45 secondes... seulement, dirais-je. Je voyage... Je vois « l'autre côté du miroir »... Je suis bien... Je vois l'Amour... Mais la voix de l'Univers, notre « Père Créateur », m’exhorte à redescendre. Mon heure, dit-il, n'est pas venue... Je dois quelque chose à la vie, et il me donne une mission...
Je ressuscite... mal en point.
9 jours de réanimation.
Mais dans ma chambre de convalescence, un homme différent, qui a vu ce que certain appelle Dieu, un homme qui pleure de ne pas être resté « là-haut », dans ce monde silencieux mais si beau, si plein d'Amour... Le Paradis existe, mes Amis... c'est vrai. Mais il est en Nous... chacun de nous. Simplement, nous ne le savons pas, ni ne le voyons.
Alors, je me mets à écrire, sérieusement... Plus sérieusement que d'habitude... et je retourne en Franc-Maçonnerie. Je comprends mieux les choses, et même je les explique... Certains diront que j'ai « reçu La Lumière ».. Peut-être, mais je veux rester un homme « d'en bas »... Un Vivant parmi ses frères humains... et les autres.
Santé chancelante, toujours, je finis par faire éditer mon premier recueil de texte poétiques, la trace de mon passage sur Terre... Au moins une.
Aujourd'hui, je suis et pense, recherche, cherche, trouve et écris... N'importe quoi, n'importe quand ; le jour, la nuit...
Et me voilà devant vous, Avec Vous, grâce à l'Amitié sans bornes de notre amie Marie-Louve qui m'indiqua le moyen de vous trouver, grâce aussi à l'Amitié de Plumes et le Travail de Lenaïg, notre hôtesse, espérant que nous pourrons ensemble disserter et échanger sur de nombreux sujets, sans pudeur et sans frontières ni barrières.
Voilà qui est Tonton Ric, qui vous reçoit dans son Salon où tout peut être dit pourvu que la paix règne, comme il se doit entre « gens de bonne compagnie ».
Et pour vous, ce sera Café, ou Chocolat ? A moins que vous ne préfériez le Thé, comme chez Catherine.
A bientôt, et merci pour votre accueil.
12 commentaires -
Par lenaig boudig le 20 Mars 2012 à 12:00
Bien sûr notre évolution fait de ces pensées des pensées malveillantes. Bien sûr, je n’y adhère pas, et je serais d’ailleurs mal placé pour le faire. Mais reconnaissez quand-même qu’il y avait une certaine logique « naturelle » dans ces actes que nous qualifierions aujourd’hui de barbares. Les animaux le font toujours… Et s’il n’y avait pas l’Homme, ils seraient prospères.
EGAUX DES LA NAISSANCE ?
Comme nous l’avons vu, jusqu’à maintenant le nombre d’humains n’a cessé de s’accroître, les mœurs ont changé, et les femmes tout comme les hommes ont aujourd’hui des critères de séduction, de sélection, différents.
Aujourd’hui, les affinités culturelles, physiques et aussi, parfois encore, matérielles, sont devenues les arguments primordiaux de la formation des couples. On ne s’unit plus que rarement pour procréer, et lorsqu’on parle d’enfanter, c’est souvent un projet planifié, contrôlé, et même assisté. De nos jours, un couple stérile peut se reproduire, et terminées (en théorie…) les grossesses inattendues, non désirées, etc… Les moyens contraceptifs sont accessibles à tous, et seuls certains étourdis ou malchanceux en sont « victimes ».
Mais heureusement, l’homme (surtout la Femme), s’il a la possibilité de différer la conception d’un enfant, garde l’envie de se reproduire.
Est-ce un phénomène de société ? Est-ce un vieux reste de notre instinct d’espèce ‘’dominante’’, ce fameux ‘’croissez et multipliez’’ ? Mais en règle générale, au fil du temps et lorsque les conditions économiques sont plutôt favorables, la croissance du taux de natalité est en constante évolution[ii].
La psychologie humaine est telle qu’un couple sans descendance est souvent un couple défectueux, à moins d’avoir fait volontairement le choix, pour diverses raisons, de vivre sans enfants, ou de ne pas en concevoir d’autres, dans le cas de familles recomposées. C’est, j’imagine, ce besoin inassouvi de procréation pouvant conduire à la souffrance qui incita la science à se pencher sur l’insémination artificielle, puis la fécondation in vitro et le transplant fœtal…
L’Amour est un sentiment qui rend aveugle… pourquoi pas… En tout cas, les couples se forment sans plus aucune entrave. Je parle toujours en général, sachant qu’il y a encore, malheureusement, des xénophobes et autres racistes de tous genres, qui voient le portrait type du Français avec un béret sur la tête, une baguette sous le bras, un litre de rouge dans la poche, et un saucisson à la main et ne supportent toujours pas les alliances interethniques… Mais ceci est un autre sujet… Quoique… Partant de cette constatation, il est indéniable que dès la naissance, les humains n’ont pour l’instant pas les mêmes chances, selon la couleur de leurs peaux, leurs origines ethniques, même leurs religions. L’homme du XXIème siècle a encore sur ce plan un travail énorme à faire. L’origine est donc une première barrière sociétale à l’égalité des hommes, avant que la vie sociale ne se charge de creuser encore trop souvent ces différences dès la scolarité, puis dans le milieu du travail, où la discrimination ethnique autant que raciale sévit toujours à une plus ou moins grande échelle.
LES CHIENS NE FONT PAS DES CHATS
Cette sentence populaire veut bien dire ce qu’elle signifie. La descendance d’un couple est dans la majeure partie des cas, le facsimilé des géniteurs.
Nous ne vivons pas dans un monde empli de génies, de scientifique, d’érudits… Force est de constater qu’à notre époque encore il y a dans nos société occidentales (puisque je ne m’en tiens qu’à notre vieille Europe), de nombreuses, trop nombreuses personnes souffrant d’illettrisme, d’autres en rupture scolaire, et enfin, une catégorie inchiffrable de personne dont le QI est au-dessous de la moyenne dite normale. Ces individus ne possèdent en général qu’une instruction limitée, même s’ils ont parfois un esprit pratique assez développé.
Mon raisonnement est le suivant, qui murmure, faute de certitude absolue, que les enfants nés de parents de ce type n’ont pas non plus les mêmes chances de réussite sociale que les enfants nés de parents instruits et capables de transmettre un certain savoir, au minimum basique. Ces mêmes enfants ont encore moins de chances que ceux issus d’un milieu de scientifiques ou d’individus au QI élevé, voire très élevé… Cela pour au moins deux raisons, mais non des moindres. La première, la génétique… Si l’intelligence n’est pas un organe inscrit dans le patrimoine génétique, elle dépend indéniablement de certaines prédispositions à l’apprentissage, à la rapidité du cerveau grâce notamment à certaines hormones fabriquées naturellement par nos organismes[iii], les neurostéroïdes, qui entretiennent le réseau neuronal du merveilleux outil qu’est le cerveau humain. Ce moteur sans lequel nous serions réduits au rang de la limace est, me semble-t-il à la base de toutes les hiérarchies terrestres.
Plus simplement, et en m’excusant pour ce petit dérapage « médical », les géniteurs transmettent selon les scientifiques, la quasi-totalité de leurs propriétés géniques à leurs descendants. Pas étonnant alors que les aptitudes mentales d’un fils d’érudit soient supérieures A LA NAISSANCE à celles d’un fils d’illettré.
Évidemment, le choses seraient trop simples s’il suffisait de n’autoriser les unions qu’en fonction des capacités intellectuelles des individus… Trop facile et évidemment extrêmement malsain. D’autant que l’expérience a déjà été faite, au grand damne de la terre entière… Souvenons-nous d’un certain Adolf Hitler, de sa doctrine à propos d’une race « supérieure »…La simple évocation de ce fou donne encore des frissons, même à ceux de notre génération qui ne l’ont pourtant pas subit, comme l’ont subit nos parents et grands-parents. Non ! Soyons sérieux, vraiment… Si la génétique prouve que nous sommes le fruit du patrimoine génique de nos parents, l’affaire n’est pas faite pour autant.
Le second facteur dont nous subissons l’effet est notre propre caractère.
Au sein d’une fratrie, surtout nombreuse, la constatation est facile à faire. Que trois, quatre, cinq enfants ou plus naissent de deux géniteurs, il est rare de trouver deux caractères complètement identiques. Nous avons tous face à un même évènement des réactions plus ou moins différentes.
Il est de même pour l’apprentissage, pour le pouvoir de concentration, pour le comportement, la discipline, etc…
L’aptitude à l’instruction, à l’apprentissage, n’est pas identique selon que le spécimen « enfant » sera attiré par le milieu artistique, scientifique, littéraire, manuel (pratique). Déjà, la notion, la faculté, de choix revêt une grande importance dans le développement de l’individu, et donc dans cette notion d’égalité de chances acquise dès la naissance.
Ajoutons à cela la PRESENCE EDUCATIVE et le MILIEU DE VIE des parents, et nous obtenons maintenant tout un panel de différences naturelles et sociales.
Ainsi, dans les milieux dits « ouvriers », il est peu courant de rencontrer des individus au QI élevé, à l’érudition remarquable (au sens propre, donc visible) et bien souvent, au moins un des parents est présent au foyer pour éduquer les enfants. Il est donc probable que cette éducation sera basée sur la famille, sur la débrouillardise, et que les moyens accordés aux outils éducatifs modernes tels que les ordinateurs et autres, seront des acquisitions difficiles, voire inexistantes.
Mais dans un milieu aisé, de type scientifique ou assimilé, l’éducation sera certainement plus axée sur les connaissances, l’instruction à haut niveau, de type universitaire, doctorat, etc…
Si tant est que le caractère de l’enfant soit en accord avec le milieu et le style d’éducation qu’il reçoit, l’enfant sera la copie de ses parents. Mais il peut aussi, par révolte, fainéantise, ou simplement par manque de sentiments, d’éducation, de soins, ou encore d'intérêt pour les études devenir tout l’opposé de ceux qui l’ont engendré.
De là à dire que nous sommes égaux, cela m’est impossible parce que je ne le pense pas. Mais penser qu’il n’y a pas de règle particulière pour que l’égalité des hommes ne soit plus une utopie n’est pas inenvisageable.
Nous sommes dans une société qui évolue encore et toujours. Pourtant il reste encore LE point de discorde, ritournelle des réactionnaires ancrés dans un passé largement dépassé, mais pourtant explicable grâce à toute la réflexion qui nous a menés jusqu’ici, autant que des féministes et autres « chiennes de garde » ancrées dans leur volonté d’égalité des sexes. Selon les uns, les femmes ne peuvent pas être les égales des hommes parce que leur place est au foyer à perpétuer l’éducation de leur progéniture, de parfaire leur instruction par l’aide au devoir, apporter ce que la Femme a toujours apporté depuis la nuit des temps dans la maison, fertilité et bien être. Pour les autres, ces tâches sont réductrices, désuètes et injustes. Les femmes ont prouvé depuis une bonne centaine d’années qu’elles possédaient une intelligence au moins égale à celle des hommes, lorsqu’elle ne leur est pas supérieure. La Femme, par son caractère, par son rôle éducatif instinctif, possède en elle une qualité que peu d’hommes ont en eux : la douceur, la diplomatie… Et là encore il me semble évident que ces traits de caractères sont issus directement de notre passé préhistorique. Ils sont inscrits dans nos gênes comme des marques distinctives de comportement. La femme, après avoir été la reproductrice, puis la gardienne du foyer, a voulu et en partie réussi à devenir l’égale de l’homme… Elle a acquit le droit, ce qui ne fut pas une mince affaire, de faire des enfants avec qui et quand bon lui semblait… Elle s’est en quelque sorte émancipée de son rôle social primaire. Est-ce mal ? Est-ce bien ? Ce n’est pas mon sujet d’aujourd’hui. Mais je relève que les femmes ne sont pas socialement égales aux hommes ni dès la naissance, ni même après la scolarité. Car l’entrée d’une femme dans le monde actif est loin d’être simple, surtout pour les classes moyennes où les choix de carrières sont restreints et fragiles.
La race ou la couleur de peau, l’origine ethnique, le sexe, le milieu socio-éducatif, le lieu de vie, l’héritage génique, le caractère individuel… Voilà encore beaucoup de choses, trop de choses assurément, qui me laissent à penser que non… Nous ne sommes pas égaux. Ni à la naissance, ni dans la société telle qu’elle est construite aujourd’hui encore. L’égalité est-elle utopie ? Ma réponse est oui, assurément. Mais est-ce important, au fond, d’être tous égaux, si déjà nous réussissons à accepter TOUTES les différences, à les incorporer dans nos styles de vie, dans nos sociétés pour en faire un signe distinctif humain ? C’est certainement là qu’est la véritable utopie. De croire que l’Humanité est capable de vivre en paix totale et en harmonie universelle. L’homme est fait pour conquérir, pour imposer, coloniser… C’est sa marque de fabrique comportementale. Il a besoin de passer par dessus plus faible que lui pour le dominer ou l’anéantir, il a l’envie de dominer celui qui le domine un jour. C’est un guerrier, un conquérant… un tueur (une métaphore qui n’en est pas toujours une…).
Voilà donc le moment où je clos ce premier sujet « TOUS EGAUX ? », en espérant que nous aurons de nombreux échanges à ce propos, et surtout en vous remerciant d’avoir eu la patience de lire jusqu’à la fin.
Vous avez donc la parole, mes amis.
[1] LE CYLINDRE DE CYRUS, 1er EMPEREUR DE PERSE
« Je suis Cyrus,
Roi du Monde, grand roi, puissant roi, roi de Babylone,
Roi du pays de Sumer et d’Akkad,
Roi des quatre coins du monde,
Fils du grand roi Cambyse, roi de la ville d’Asan,
Petit-fils du grand roi Cyrus, roi de la ville d’Asan,
Arrière-petit-fils du grand roi Teispès, roi d’Asan,
Rejeton éternel de la royauté, dont Bel et Nabu aiment le règne, dont ils désiraient la royauté pour la joie de leur cour.
Lorsque j’entrai pacifiquement dans Babylone, et que j’établis avec jubilation le siège de la souveraineté dans le palais du prince, alors Marduk, le Grand Seigneur, inclina vers moi le cœur large et ouvert des Babyloniens, et chaque jour j’ai soin de L’adorer.
Ma vaste armée entra calmement au centre de Babylone.
Je n’ai permis à personne de terroriser les pays de Sumer et Akkad. J’ai gardé en vue les besoins de Babylone et tous ses sanctuaires pour qu’ils soient protégés. Les habitants de Babylone... je les ai libérés de leur joug. Leurs maisons détruites, je les ai rebâties. J’ai mis un terme à leur infortune.
De mes actions, Marduk, le Grand Seigneur, s’est réjoui, et à moi, Cyrus, le roi qui l’a adoré, et à Cambyse, mon fils, le rejeton de mon échine, et à toutes mes troupes, Il a gracieusement offert Sa bénédiction, et la Bonne Pensée est au devant de Lui, et nous glorifions infiniment Sa Haute Majesté.
Tous les rois qui se sont assis dans la salle des trônes, à travers les quatre continents, depuis la mer du Nord jusqu’à la mer du Sud, ceux qui y ont habité... tous les rois des pays de l’Ouest qui vivent dans des tentes, me rapportèrent de lourds tribus et embrassèrent mes pieds à Babylone. Depuis [...] jusqu’aux cités de Ashur, Suse, Agade, Eshnuna, les villes de Zamban, Meurnu, Der, et aussi loin que les régions de Gutium, les villes sacrées au-delà du Tigre dont les sanctuaires étaient en ruine depuis longtemps, avec leurs dieux au milieu d’eux.
Je suis retourné à ces endroits, et je les ai relogés. J’ai rassemblé leurs habitants et leur ai restauré leurs demeures. Les dieux de Sumer et Akkad que Nabuchodonosor détenait, réveillant la colère du Seigneur des dieux, revinrent à Babylone. J’ai, aux ordres de Marduk, le Grand Seigneur, établit la paix dans leurs demeures, leurs tranquilles résidences.
Puissent tous les esprits que j’ai replacé dans leurs sanctuaires adresser chaque jour une prière en ma faveur auprès de Bel et Nabu, que mes jours soient longs, et puissent-ils dire à Marduk, mon Seigneur, et puisse Cyrus qui le vénère, et son fils Cambyse... » [...]
« J’ai accordé à tous les hommes la liberté d’adorer leurs propres dieux et ordonné que nul n’ait le droit de les maltraiter pour cela.
J’ai ordonné qu’aucune maison ne soit détruite. J’ai garanti la paix, la tranquillité à tous les hommes. J’ai reconnu le droit de chacun à vivre en paix dans la province de son choix. » (Cyrus II Le Grand, -538 av. J.C.)(Réf. TRANS ASIA IRAN, le site Europeano – Persan)
[1] 2009 environ 824641naissances
2010 environ 832799 naissances
2011 environ 827000 naissances…
Je vous invite à vous rendre sur le site de l’INSEE. Il y a de quoi comprendre en partie, si mon sujet vous intéresse, pourquoi nous ne sommes pas tous égaux (c’est encore une fois mon avis) dès la naissance.
[1] Réseau Hippocampes – Formation du 19/10/05
Neurostéroïdes, mémoire et neuroprotection :
Un intérêt dans la maladie d’Alzheimer ?
Yvette AKWA, Ph.D.
Chargé de Recherche (CR1); INSERM U488, « Stéroïdes et Système Nerveux »,
80, rue du Général Leclerc, 94276 Le Kremlin-Bicêtre, France.
NB : L’article est long et très technique… Aussi, je ne le joint pas ici. Mais rdv sur le site pour le développement de ces « explications ».
Tonton Ric
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Par lenaig boudig le 20 Mars 2012 à 09:51
TOUS EGAUX ?
En politique, et plus particulièrement ces derniers temps, avec les élections présidentielles qui approchent à grand pas, il est une question qui revient depuis le début du XXème. Siècle. Une lutte, un combat, plutôt qu’une question, d’ailleurs, qui concerne l’égalité des classes.
Avant même la naissance de ce débat politique, certains puissants se souciaient déjà d’une certaine « humanité » souvent à la suite de guerres… D’abord on tue, puis on reconstruit au lieu d’asservir et d’anéantir. On ne parlera vraiment de génocide qu’avec la naissance du christianisme (je vous renvoie à vos livres d’Histoire…).
Au cours de l’histoire, les conflits, qu’il s’agisse de guerres ou de soulèvements populaires, ont souvent été une réaction à des traitements inhumains et à l’injustice. Le Cylindre de Cyrus[i], rédigé en 539 avant Jésus-Christ par Cyrus le Grand de l’Empire achéménide de Perse (ancien Iran) après sa conquête de Babylone, est souvent considéré comme le premier document des droits de l’homme. Quant au Pacte des vertueux (Hilf-al-fudul) conclus entre tribus arabes vers 590 après Jésus-Christ, il est considéré comme l'une des premières alliances pour les droits de l’homme.
La Déclaration anglaise des droits de 1689, rédigée à la suite des guerres civiles survenues dans le pays, a été le résultat de l’aspiration du peuple à la démocratie. Un siècle plus tard exactement, la révolution française donna lieu à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclamait l’égalité universelle, et reste, à mon humble avis, le vecteur primordial de notre évolution sociale et sociétale, tout au moins en ce qui concerne la France.
Après la Deuxième Guerre mondiale et la création de l’Organisation des Nations Unies, la communauté internationale jura de ne plus jamais laisser se produire des atrocités comme celles commises pendant ce conflit. Les dirigeants du monde entier décidèrent de renforcer la Charte des Nations Unies par une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tout lieu et en tout temps. (Réf. ‘’site del’ONU’’).
Voilà clos le préambule de mon thème d’aujourd’hui.
Pour introduire vraiment mon sujet, il me parait nécessaire de redire encore que l’Homme, je précise pour certains, Homme en tant qu’Humain, ce qui inclus donc la Femme, évidemment, est une espèce animale intelligente sexuée.
Hors, dans le règne animal, il est une évidence que la femelle est dépendante du mâle qui, en général, lui procure nourriture et protection en contrepartie d’assurer sa descendance, et ainsi faire perdurer l’espèce, et mieux encore, par la sélection naturelle, préserver, voire améliorer les caractéristiques de l’individu, notamment la force, la vitalité, tout ce qui est indispensable, une fois encore, à la pérennité de son espèce. Rituel de séduction, accouplement, reproduction, rituel nourricier et protecteur… Ici point d’intelligence, simplement un instinct animal, qui distingue l’animal primitif de l’humain évolué.
Certains scientifiques, certains philosophes, attribuent à d’autres espèces animales le statut d’Intelligent (éléphants, certains singes, dauphins, et même parfois le chien) au seul fait qu’ils la définissent en partie comme « capacité de choix ». Ainsi, le simple fait de pouvoir choisir d’accomplir un acte plutôt qu’un autre pourrait être perçu comme preuve d’intelligence… J’avoue que pour ma part, je ne pense pas vraiment que l’on puisse tenir compte de ce facteur, dans la mesure où le choix peut aussi être une marque d’instinct, développé, peut-être, mais malgré tout d’instinct.
Pour d’autres, se reconnaitre dans un miroir est une preuve d’intelligence… J’avoue ne pas trop savoir quoi dire à ce sujet, dans la mesure où des millions d’Hommes se regardent dans leur miroir chaque matin, et même pour beaucoup plusieurs fois par jour, et que cela ne les rend pas spécialement intelligents.
La définition à laquelle j’adhère, en ce qui concerne l’intelligence, est la faculté qu’a une espèce, parfois seulement un individu distinct sans que son espèce dans sa globalité soit engagée, faculté, donc, d’apprendre et de reproduire de façon volontaire et impromptue. Ainsi se distingue la quasi totalité de la population humaine. Sont concernés également quelques rares spécimens d’autres espèces, ce qui ne rend pas ces espèces spécifiquement intelligentes.
TOUS EGAUX
Chez l’homme comme chez les autres animaux, la génétique, on s’en doute, tient une place primordiale dans l’évolution.
Les rituels ancestraux d’accouplement qui n’autorisaient que les plus forts et les mieux portants de l’espèce à se reproduire ont traversé des millénaires pour le règne animal. Mais qu’en est-il pour l’homme ?
Depuis les débuts de l’Histoire jusqu’à la fin du XIXème siècle environ, en France, mais aujourd’hui encore dans certaines (larges) parties du continent africain, les mariages étaient « arrangés », organisés par les familles, souvent riches ou possédantes, dans le seul but de voir s’agrandir des fortunes ou des territoires. Ainsi, les dirigeants de tous poils mariaient leur progéniture, sans souci, d’ailleurs, de cousinage, de consanguinité (puisque les unions incestueuses avaient et ont encore, dans de rares contrées, cours), ce qui donnait des descendances parfois désastreuses, tant sur le plan morphologique que psychique.
Aujourd’hui, si les mœurs ont changés, si des lois ont été instaurées interdisant ces mariages, ces unions consanguines, si la liberté des jeunes filles, des femmes en général, de choisir leur partenaire, parfois plusieurs, est aujourd’hui acquise sur la presque totalité de la planète, il n’en reste pas moins que le temps où le critère principal de ce choix d’union était basé sur la reproduction de notre espèce afin d’en assurer la pérennité est totalement révolu.
CROISSEZ ET MULTIPLIEZ !...
Oui, le mot d’ordre de l’humanité était celui commun à toutes les autres espèces vivantes… Croissez et multipliez… Plus une espèce se reproduit, plus elle a de chance de conquérir l’espace vital dans lequel elle évolue.
Pour cela, avouons que l’Homme est une machine extraordinaire… Un temps de gestation relativement court, une faculté unique d’utiliser des outils, de transmettre ses connaissances, et donc, de les parfaire, un pouvoir de création, d’invention, et surtout, la faculté de comprendre les choses, de les analyser.
Souvenons-nous des premiers guérisseurs. Les primates et autres espèces connaissent par instinct les effets de certaines plantes ; les hommes ont compris à force d’analyses, d’essais, COMMENT elles agissent. Et tout naturellement, pourrait-on dire, l’homme s’est penché sur son propre corps, a commencé à regarder ce qu’il se passe sous la peau… Les premiers écorchés apparaissent, et l’on découvre petit à petit le fonctionnement du système sanguin, puis des organes… on ouvre, on dissèque, on enlève, on répare… et aujourd’hui, on greffe des organes, on est bientôt capable par d’autres moyens de redonner la faculté de se mouvoir à des paralysés… L’intelligence a rempli son office. Nous sommes aujourd’hui 6 milliards sur la terre, dont environ les 2/3 meurent de faim et/ou de soif…
Oui, l’homme est une formidable machine à se reproduire, mais aussi une horrible bête qui saccage absolument tout sur son passage. Destruction d’autres espèces, destruction de l’habitat, destruction massive des océans, destruction de la couche d’ozone (même si la simple évolution terrestre y contribue aussi pour beaucoup). Mais les gaz à effet de serre, les plastiques et autres saletés (j’allais dire merdes… oups !) disséminés aux quatre coins de nos campagnes, de nos forêts, de nos étendues d’eau et qu’ingurgitent les dauphins, les tortues marines… Mais les nitrates et autres engrais, pesticides et consorts…
Croissez et multipliez… Mais pas trop. La terre n’en peut plus. Imaginez peut-être pour sourire comme je viens de le faire à l’instant, 6 milliards d’individus qui défèquent au moins une fois par jour en même temps… C’est franchement la merde, non ?
Croissez et multipliez… STOOOOP !
Pas comme ça… Intelligemment.
Oui, je suis pour la sélection naturelle. Oui, je suis pour la loi du plus fort.
Dans les temps antiques, on éliminait les enfants difformes, on laissait les prématurés pour mort s (de nombreux incestes en ce temps), on épargnait peut-être les malades mentaux parce qu’on les croyait envoyés par les dieux pour distraire les gouvernants… Je n’invente rien…
Tonton Ric
A venir, aujourd'hui aussi, la suite et fin de l'essai, comportant les notes.
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