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Les petites annonces aux puces à l’oreille
http://zazecritoire.unblog.fr/tag/humour-2/
Étoile espagnole cherche histoire à dormir debout pour vie de château.
Vison vaillant travaillerait sous le manteau pour la Société Protectrice des Animaux.
Couturière Iroquoise échangerait file indienne contre rang d’oignons.
Rapace de champ politique cherche compagnon d’expérience pour voler ensemble.
Horloge grand-père cherche grand-mère pour passer le temps.
Paire de souliers cherche ses hauts, ses bas dans ses talons.
http://zazecritoire.unblog.fr/tag/humour-2/
Jeune virus cherche partenaire pour échange de culture.
Cordonnier en difficulté cherche ses petits souliers au clou.
Gros zèbre fortuné cherche couturier pour changer de ligne.
Bel éléphant trompé cherche fidèle compagne.
Pattes de table de conférence cherchent souliers de marche.
Chienne de vie épouserait chien de fusil pour coup de foudre.
Grand menteur cherche des demi-mots pour raconter ses histoires.
Huître cherche perle rare pour sa maîtresse.
Mouton hyperactif cherche insomniaques pour sauter des clôtures.
Vampire moderne roulant sur l'or cherche appartement à tombeau ouvert.
Marie Louve
qui offre aux lecteurs de cette page la possibilité de s'exprimer à leur tour dans les pavés commentaires !
http://petitemimine.centerblog.net/rub-smiley-ordinateur-.html?ii=1
16 commentaires -
Bref rappel du défi lancé par Enriqueta, à la barre des Croqueurs de mots :
Selon le principe que, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes...Je vous propose de descendre en apnée dans la liste des anciens défis des Croqueurs.
(Cliquer sur "Enriqueta","Croqueurs de mots" et "Tricôtine" pour lire en détail).
Je reprends donc ici ma page du défi n° 35 de Tricôtine, du 9 août 2010 mais en y apportant quelques modifications.La romancière tient son intrigue, le fil et les rouages de son histoire et se concentre maintenant sur son héroïne. Fortement inspirée par les toiles de maître et regrettant de ne pas savoir peindre elle-même, elle s'est imprégnée de quatre femmes aux portraits célèbres :
la Femme au chapeau rouge, de Vermeer,
la Femme en chapeau, de Van Dongen
la Femme qui pleure, de Picasso
et Mona Lisa, la Joconde de Léonard de Vinci.Magie de l'écriture, voici que son héroïne s'anime et s'exprime elle-même alors qu'elle est encore en devenir !
Comment me décrire, moi ? Je n'ai pas l'air triste, ni les paupières lourdes, le nez brillant, les lèvres ouvertes et pulpeuses de la Femme de Vermeer, semblant supplier le spectateur de lui apporter satisfaction ou de venir à son aide, sous son immense et large chapeau plat aux jolies plumes rouges qui, au prime abord, réjouissent l'œil, comme appelant à la gaieté, mais se transforment vite en flammes d'une passion dévastatrice. Ce chapeau rouge, j'en suis coiffée ! Enfin, j'en serai coiffée, j'y tiens ! Et ce ne sera pas moi qui me consumerai dessous dans une passion dévastatrice, ce seront mes soupirants ou les hommes que j'aurai pour mission de charmer ...
J'ai déjà les yeux étranges de la Femme de Van Dongen, aux pupilles et prunelles rouges presque confondues, ainsi que la même chevelure mi-longue et ondulée, sauf que les boucles ont emprunté les lignes bleues, jaunes et violettes de la Femme qui pleure et mon visage est jaune et ombré de vert. Mon nez ? C'est celui de Neytiri dans le film Avatar ! Moi non plus je ne suis pas terrestre, comme en atteste le paysage étrange qui se dévoile derrière moi.
Si on veut en avoir une idée, on peut contempler l'étonnant arrière-plan du tableau de Léonard de Vinci, celui où Mona Lisa la Joconde nous regarde de son balcon) en y ajoutant deux entrées d'habitation souterraines, signalées chacune par un portique à la grecque.
Je me tiens dans l'angle droit du balcon, mon regard est à la fois lointain et anxieux, levé vers le ciel. J'oubliais de préciser que mes yeux sont immenses et ma bouche … eh bien, ma bouche est restée à l'état de problème ! Elle est floue, ma créatrice hésite encore. C'est le seul élément qui manque au portrait !
Comme tous les soirs, je guette, m'inquiétant et m'exaspérant à la fois, depuis qu'il y a du retard dans le programme prévu, que les communications sont coupées par mesure de sécurité. Mais, à ce stade du roman, justement ce soir-là je ne regarde pas dans la bonne direction et je ne perçois pas l'arrivée de la mini-soucoupe volante de mon amoureux, qui fait fuir un essaim d'oiseaux vers la droite. Il a quitté le vaisseau spatial mère en orbite autour de la planète pour venir passer quelques jours de repos en ma compagnie.
Au fait, je crois bien que j'aurai des lèvres boudeuses à la Brigitte Bardot, à moins que ce ne soit celles de Jeanne Moreau, des lèvres belles naturellement, non botoxées ! Les photos des deux actrices dans la fleur de l'âge étant restées étalées tandis que ma créatrice est allée se coucher, épuisée mais satisfaite d'avoir au moins mis les dernières touches, qu'elle juge parfaites, à mon portrait.
Lenaïg
17 commentaires -
Qui reconnaîtra
ce bout de chou-là ?
Bonne bouille, gentille tête,
nom de la petite bête ?
10 commentaires -
Dans notre série batracienne, qui compte déjà une grenouille (en acrostiche pour le jeu des prénoms de Jill) et la superbe complainte du crapaud de Rahar, voici maintenant une première touchante vidéo, où une maman chante à son enfant une chanson d'Anne Sylvestre.
Et un clin d'oeil à Josette, qui m'a suggéré cette fabulette d'Anne Sylvestre sur Overblog, en commentaire à ma page de présentation à la Complainte du crapaud !
Bizzz à Rahar et Josette et à tous les aminautes qui passeront par là.
Lenaïg
3 commentaires -
Oyez, oyez, bonnes gens,
Ceci n’est point réjouissant.
Je ne suis pas vraiment beau,
C’est ce qu’on dit des crapauds.
Les pustules qui sont mes armes,
Ne sont pas des objets de charme.
Contrairement à la grenouille,
Au grand jamais je ne me mouille,
Je n’en suis pas pour autant sale ;
Les insectes que j’avale,
En rebuterais plus d’un,
Je comprends votre dédain.
Pas de fée pour me transformer
En un prince avec un baiser ;
Même pour me prendre dans les mains,
On objecte que ce n’est pas sain.
J’ai bien une douce dulcinée,
Mais elle est loin, de l’autre côté
De la vaste chaussée toute noire,
Dangereuse du matin au soir.
Traverser de nuit est-il plus sûr ?
La nuit n’arrête pas les voitures.
Eh bien, jouons à pile ou face,
Vite, sinon la donzelle se lasse
Et finit par agréer la cour
D’un prétendant sans atours.
Cahin-caha, béni par les dieux,
J’arrive enfin au mythique lieu
Des délices et des félicités,
Où doit m’attendre ma dulcinée.
Mais hélas, j’arrive bien trop tard,
Un autre aux pustules plus rares
Est en train de chevaucher ma belle,
Et je ne peux que cracher du fiel.
RAHAR
http://www.mille-traces.org/appel-a-benevoles-crapauds-sur-la-route-ralentissez/1989
7 commentaires
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