•  Lenaïg ici et Marie-Louve : là !

     

    Image  : http://www.innsbruck.info/fr/aventure/innsbruck-sans-entraves/detail/article/swarovski-kristallwelten-wattens-1.html

     Pour en savoir plus sur cet étonnant géant et le musée Swarovski :
    http://fr.tyrol.com/a-mondes-de-cristal-de-swarovski

    ***

    C'est un monde inventé
    Rêvons-
    Y et j'y mets : 
    illusion, fantaisie
    Sur la page, réjouie,
    Tout au pied du géant,
    Animaux là vivant :
    Lapins et batraciens !

    Lenaïg

    qui avant de présenter sa grenouille à la Cour de récré chez maîtresse Jill,
    s'est empressée de la baptiser : Crystal de son prénom, Swarovski de son nom !

    Ma photo n'est pas bonne ?
    C'est que ma polissonne
    ne faisait que sauter,
    prouvant bonne santé ...

    Prénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     Un nouvel essai de photo ?
    Crystal, reposée sur sa boîte d'origine
    est un peu plus sage !
    C'est une grenouille stylisée,
    captée en mouvement.

    Prénom : Crystal - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

    Et quelques-uns de ses amis, habitants de la berge du lac :

    Prénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez JillPrénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

    Prénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

    Prénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez JillPrénom : Cristal - Lenaïg, Cour de récré chez Jill  


    18 commentaires
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    Le dieu Tezcatlipoca représenté avec son frère Quetzalcoatl le serpent à plumes
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tezcatlipoca

     

    L’équipe archéologique avait trouvé des artefacts relativement intacts, sur le site du temple aztèque. Le problème était que le sponsor avait imposé des membres. Il en résultait quelques frictions au sein du groupe. Le chef de l’équipe devait distiller au compte-gouttes sa confiance, mais il ne pouvait pas être partout sur le chantier.

    C’est ainsi que le docteur Jonas Aumeil, un membre désigné de l’expédition, dissimula une petite boîte d’obsidienne, dédiée à Tezcatlipoca, le dieu de la Nuit et du Vent. Ce n’aurait été presque rien, si le dieu n’était pas si insaisissable, très peu documenté, les prêtres étaient seuls à contempler sa statue. Quoi qu’il en fût, Jonas put retourner à la civilisation sans problème.

    Le nombre de scientifiques véreux n’avait pas fait l’objet de statistique, mais on trouvait des brebis galeuses dans toutes les disciplines. Toutefois, il se passerait encore du temps, avant qu’on dénichât des informations d’importance sur le redoutable dieu aztèque.

     

    Jonas chercha bien un acquéreur, déployant des trésors d’ingéniosité pour garder son anonymat sur le net, mais les amateurs traînaient du pied. La méfiance était de mise, de toute évidence : l’objet n’avait pas été officiellement répertorié, et aucun artefact ne pouvait être pris comme référence pour l’authentifier.

    Le savant était pressé, mais il devait faire contre mauvaise fortune bon cœur, il était contraint de ronger son frein, mais quelqu’un finirait par être intéressé. En attendant, il avait posé l’objet sur sa table de chevet, ne se lassant pas de le contempler.

    C’était une petite boîte, dont le couvercle, sur lequel était gravée la représentation du dieu, était ajusté au millimètre. Il y avait une sorte de double-fond percé de sept trous. Jonas se demandait comment techniquement ce double-fond — et même la boîte — avait pu être réalisé, et avec quel outil. Il s’interrogeait aussi sur la finalité de ce dispositif. Dans la somnolence précédant le sommeil, il eut l’impression de sentir une vague odeur douceâtre qu’il ne put identifier.

     

    Jonas était adossé à un rocher, et Jessica était adossée contre lui, il l’avait entourée de ses bras. L’air était pur et légèrement frais. Devant eux s’étalait une symphonie de rouge, d’orange et d’or, les couleurs de l’automne.

    « C’est la saison que je préfère. Tu te rappelles le moment où tu m’as demandé la main il y a vingt ans ?

    — Comment pourrais-je oublier, ma petite Jess. On jouait à se poursuivre, tu as trébuché et tu es tombée sur les feuilles mortes. Une étoile dorée s’est emmêlée dans tes cheveux…

    — Allons, c’était juste une petite feuille d’érable, Jonas.

    — Je me souviens encore comment tu m’as regardé. Des étincelles jouaient dans tes yeux.

    — Ah oui, je voyais mille étoiles. J’étais sur un nuage rose. Tu bredouillais, toi, un habitué des amphithéâtres, la terreur des étudiants.

    — Mon cœur battait la chamade, mes mains étaient moites. Mais je crois que c’était le meilleur moment de ma vie, quand tu as accepté.

    — Et voilà pourquoi on est ici de nouveau.

    — J’aimerais que ce moment dure à jamais, ma petite Jess.

    — Rassure-toi mon Jonas, cet instant sera éternel, on ne se quittera plus. »

    Dans sa félicité, Jonas ne remarquait pas que les ombres ne bougeaient pas, le soleil était stationnaire, le temps était figé. À un certain moment, Jessica tourna son visage vers lui. Son cœur se glaça : l’espace d’une fraction de seconde, un autre visage s’était superposé à celui de sa femme, la figure décharnée et toute ridée d’un vieil homme. C’était très fugace, et il se demanda s’il n’avait pas été l’objet d’une hallucination. Il ferma les yeux.

    Jonas était adossé à un cocotier, Jessica était adossée contre lui, il l’entourait de ses bras. Le clapotis des vagues les berçait, le vent déformait le cri strident des mouettes.

    « Pourquoi as-tu fait ça, Jonas ?

    — Mais je voulais te sauver, ma petite Jess.

    — Cela valait-il que tu sacrifie ton honneur ?

    — Je ferai tout pour toi, mon cœur. Je ne veux pas te perdre pour tous les honneurs de la Terre.

    — Il n’est pas seulement question d’honneur, Jonas. Tu prives l’humanité d’une connais­sance peut-être importante.

    — C’est toi qui es important pour moi, sans toi le reste ne m’est rien. »

    L’espace d’un bref instant, Jonas eut la désagréable impression que ses bras enserraient une autre personne de laquelle émanait une odeur subtile douceâtre et écœurante. Il frissonna. Puis tout redevint normal.

     

    Les médecins étaient perplexes. Tous les examens et les analyses semblaient être normaux. Ils ne s’expliquaient pas le coma de leur patient. Un de ses collègues, intrigué par son absence de trois jours, avait fini par aller prendre des nouvelles de Jonas Aumeil. Il l’avait trouvé comme sans vie dans son lit, et avait alerté les urgences.

    Le docteur ne s’était pas drogué, n’avait même pas pris de somnifère, le bilan sanguin était tout à fait normal. Toutefois, le coma était particulier, l’EEG montrait une activité insolite, on aurait dit — mais c’était impensable — qu’il était simplement plongé dans un profond sommeil.

    Les collègues de Jonas remarquèrent immédiatement la boîte d’obsidienne. Ils se rendirent compte qu’elle devait faire partie des artefacts trouvé sur le site du temple aztèque. En cherchant à comprendre l’indélicatesse du docteur, ils constatèrent qu’il avait un besoin pressant d’argent, sa femme était hospitalisée depuis deux ans, attendant une greffe de rein. On trouva sur son ordinateur des mails venant d’Inde, réputée pour la vente d’organes. On trouva aussi l’offre de vente de l’artefact, mais les enchères tardaient à décoller.

    Les archéologues examinèrent la boîte, ils étaient intrigués par le double-fond. Avec une petite caméra flexible, ils en explorèrent le dessous. Ils détectèrent une substance noirâtre et en prélevèrent. L’analyse avait fait découvrir des molécules inconnues, visiblement psychotropes.

    À l’hôpital, une analyse du liquide céphalorachidien de Jonas avait mis en évidence la présence d’une des molécules de la substance. La boîte avait était ouverte durant la nuit, le docteur avait dû inhaler des émanations pendant tout ce temps, et c’était sûrement trop pour son cerveau. Après cette longue exposition à l’air, l’activité de la matière noire s’était très affaiblie.

    Jessica s’était éteinte doucement, le visage paisible, voire avec un semblant de sourire aux lèvres. Jonas se dépérissait, malgré sa perfusion, et pourtant il semblait serein. Il s’en alla après une semaine. L’infirmière avait eu la plus grosse frayeur de sa vie : elle avait cru voir, l’espace d’une fraction de seconde, un visage de vieillard émacié se superposer à celui de l’agonisant.

    Fin

    RAHAЯ

     


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  • Si on veut, on peut lire mes notes sur Overblog :

    ici

    Lenaïg

     

    Notes d'après Café philo : peut-on vivre sans religion ?

     

     


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    Café philo ce jeudi soir : peut-on vivre sans religion ?

    http://www.atlantico.fr/pepites/attentat-charlie-hebdo-merkel-obama-en-passant-cameron-monde-entier-reagit-1942542.html

    C'est le sujet voté en fin de séance en février qui a remporté le plus de voix. Il a déjà été discuté l'an dernier, je mets le lien vers mes cogitations d'alors, sur OB :

    http://leblogdelenaig.over-blog.com/2014/03/peut-on-vivre-sans-religion-question-du-cafe-philo-de-ce-jeudi-soir.html

    Pourquoi le reprend-t-on ? Parce qu'il est nécessaire d'échanger nos point de vue sous l'éclairage des dramatiques événements récents.

    Si les aminautes qui passeront par ici veulent s'exprimer, ils seront les bienvenus. Moi, des idées, j'ai l'impression que je n'en ai plus, ahurie, épouvantée par la bêtise assassine des dits "fous de dieu", musulmans intégristes, dont le but est de massacrer ceux qu'ils traitent d'infidèles et même de faire disparaître, à coup de pioches et bulldozers les magnifiques vestiges de leur civilisation passée.

    Alors, non, il est maintenant largement prouvé que la religion n'a pas sa place dans la cité (la cité au sens large, signifiant la vie civique, le respect des lois et de la vie en commun). La religion est multiple, chacun a son église, sa "paroisse", ses rites et ses croyances, ou est athée, chacun doit pouvoir vivre en paix, en bonne entente avec ses voisins et ses concitoyens, avec les habitants du monde entier.

    "Sus aux croisés !" crient les égarés (manipulés ! Par qui ?). Mais nous n'étions pas nés ! ai-je envie de clamer, faisant écho aux jeunes gens de maintenant qui n'ont que faire de leur Histoire et des événements d'avant. Et les "croisés", c'étaient des catholiques, les protestants eux non plus n'étaient pas encore nés, alors pourquoi s'en prendre à eux ? Par ignorance de l'Histoire et de ses rebondissements.

    Je vais reprendre ici la conclusion de mon billet de l'an dernier sur OB, quand je m'exprimais clairement, pas encore écrasée par l'absurde réalité :

    Si, forts de cette liberté, nous nous mettons tous à exterminer tous les gens qui nous dérangent, qui se trouvent sur notre chemin, c'est l'humanité que nous mettons en danger, d'extinction ! La religion bien pensée reste un garde-fou qui évite cette éventualité, mais son absence, rééquilibrée par une justice laïque y pallie aussi. Vivre sans religion c'est possible à condition de ne pas imposer son effacement complet par la force non plus, à condition de ne pas être intolérants envers les croyants (l'obligation étant réciproque). Et comme il n'y a pas qu'une seule religion, de plus, que personne n'est revenu de l'au-delà pour indiquer clairement laquelle est la bonne, aucune ne peut être exclue, que la liberté d'être athée ne peut qu'être respectée, je finirai par ceci : si on peut vivre sans religion, celle-ci n'a pas sa place dans les décisions et les actes des gouvernements des états.

    Lenaïg

    Note : comme Overblog est toujours en maintenance sur le poste "Commentaires", si on veut s'exprimer, au moins ici les commentaires seront tout de suite visibles !


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  • Prénom : Enguerrand - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://plumage.forum-actif.net/t1335-devinette-de-quelle-race-est-ce-poussin

     

    Crrro, heu, coucou ! C'est moi, Enguerrand ! N'étais-je point mignon quand j'étais poussin ? J'étais noir, et alors ! Je le suis resté, mirez mon "selfie" qui vient après ! Je suis fier de mon prénom : mi ange, mi corbeau (clic !).

    J'ai souvent mauvaise réputation, comme les chats noirs qui traversent la route devant vous, comme la pie isolée qui, croient les superstitieux, annonce le malheur ...
    Quand on ne me craint pas, on me ridiculise ! N'est-ce pas, monsieur de La Fontaine ?

    Et pourtant, j'ai l'oeil perçant et je suis très intelligent !
    Pas assez parfois pour me laisser capturer, me faire rogner les ailes. C'est ce qui se passe pour mes congénères de la Tour de Londres : ils sont prisonniers, ne peuvent s'échapper sous prétexte que leur absence signifierait que l'Angleterre va être envahie ... Grrr, "on" n'a même pas essayé de les laisser en liberté : bien traités, bien nourris, pourquoi ne reviendraient-ils pas ?

    Il existe une expression que j'aime bien, même si elle est mi-figue mi-raisin : un lieu ravitaillé par les corbeaux ! Donc, un lieu déserté, désertique, où règne le vide et la tristesse ? Mais heureusement que nous sommes là ! La Bible nous l'évoque d'ailleurs : ce sont les corbeaux qui apportaient la nourriture au prophète Elie.

    J'ai un grand regret : mon cri n'est pas beau ! Enfin, pour vos oreilles humaines, s'entend ! Ma dulcinée, elle, est charmée !
    D'ailleurs, je vais y aller, le printemps s'annonce, je vais être très occupé ! 
    Madame Jill, m'acceptez-vous, le mercredi, à votre Cour de récré ?

    Lenaïg

     

    Prénom : Enguerrand - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    https://schmilblicknature.wordpress.com/2012/02/18/devinette-n26/

     

     

     Prénom : Enguerrand - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://jpdiacre.over-blog.com/article-meditation-sur-mt-25-31-46-le-jugement-dernier-1-la-faim-121929796.html

     

    Prénom : Enguerrand - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://mistercarl.tripod.com/id7.html

     

     

    Prénom : Enguerrand - Lenaïg, Cour de récré chez Jill

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://altert.family.free.fr/pere/corbeau.html

     


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