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Défi n° 58, m'annette aux manettes - Le weekend à Paris - Lenaïg
Françoise :
T'as vu, Marie ? On a bien fait de remettre nos costumes pour le fest dei ! Si on est un peu vieilles pour sautiller, au moins les touristes nous ont admirées et photographiées !
Mais dis donc, t'étais chez ta cousine à Paris samedi et dimanche dernier, 'pas ? Raconte un peu, donc !
Marie :
Ben oui, ma foi, on n'regrette pas notre p'tit tour, Jules et moi ! Mais je m'étais vêtue en dame de la ville, je n'avais pas envie que les Parisiens me regardent partout comme une bête curieuse ! La cousine Joséphine nous a bien reçus, ça c'est sûr ! Elle a mis les p'tits plats dans les grands chez elle, p'is elle nous a promenés, tout bien quoi !
Françoise :
Oh, tu sais, je crois que depuis la grande fête des Bretons sur les Champs-Elysées, en quelle année déjà ?, les Parisiens sont habitués !
Marie :
Alors, on a été au Louvre, ça je voulais ! C'était bien trop grand pour qu'on voie tout, mais je tenais à voir la Joconde ! Je n'ai pas été surprise de la petitesse du tableau, j'étais prévenue et ce n'est pas le plus beau que j'ai pu admirer, mais j'ai quand même eu un coup d'émotion devant !
Françoise :
Ah, cette Joconde, les Italiens réclament qu'on la leur rende, au moins pour une expo temporaire, mais les autorités françaises refusent ! Il paraît que la toile est devenue trop fragile pour être transportée ... Si c'est vrai ou si c'est du pipeau pour la garder, ça je ne sais pas, va !
Marie :
Et moi, j'ai été impressionnée par la pyramide de verre sur le parvis du Louvre. Ah, pour être belle, elle est belle ! Là au moins, c'est kek'chose dont Miterrand peut être fier, je trouve et l'architecte Pei aussi ! Et toutes les belles fontaines, les modernes ou les fontaines Wallace, p'is les grands arbres qui bordent les avenues partout, qui permettent de marcher à l'ombre quand le soleil tape !
Tu te doutes bien qu'on a été à la messe à Notre Dame, je n'aurais pas voulu manquer ça ! Que c'est beau, les grandes orgues ! Jules, lui, il est resté dehors, Il était baba devant toutes les sculptures, la rosace et il n'arrêtait pas de dire : et on est au kilomètre 0 de toutes les routes de France !
Françoise :
Et le Sacré Coeur ?
Marie :
Ah oui, on y est allés dans la soirée du samedi et on a dîné sur la Place du Tertre, mais on a voulu goûter des escargots et des cuisses de grenouille, pour faire comme les touristes (d'ailleurs, c'est ce qu'on était, hi hi !), pas des crêpes ni des pizzas ni des kebabs ! Ces trucs-là il y en a partout, même ici en ville et le long de la côte !
C'était chouette tous ces peintres sur la place, Jules s'est fait tirer le portrait, en caricature ! Lui il aime bien et il rigole, moi j'aurais préféré un portrait en vrai, m'enfin, du moment qu'il est content !
Si on n'est pas monté sur la Tour Eiffel, cette fois-ci, de la balustrade en contrebas du Sacré Coeur, on a une saprée belle vue de Paris aussi !
Françoise :
Et les bateaux-mouches, dis ? Vous n'avez pas essayé, voir ?
Marie :
Ah mais si, samedi matin ! C'était bien agréable aussi de naviguer sous tous les ponts de Paris, de faire coucou au Zouave du Pont de l'Alma, fidèle à son poste et d'apercevoir la Statue de la liberté, l'originale, en plus petit que celle d'Amérique, je l'ai regardée et je me suis imaginée un instant arrivant devant New York !.
Jules a écouté attentivement tous les commentaires du haut-parleur. Moi je ne saurais pas citer le nom des ponts, il y en avait de toutes sortes. Je me rappelle que j'ai frissonné quand on est arrivé à la hauteur de la Place de grève, là où étaient installés le gibet pour pendre les condamnés et la guillotine à ses débuts ! Quand je pense que les gens de l'ancien temps considéraient les exécutions publiques comme des spectacles divertissants ...
Pfou, j'aime mieux penser à aut' chose, juste que c'était bien mais fatiguant, tout ça, trop de monde partout, à se bousculer des fois et on aurait pu parler breton qu'on serait passés inaperçus, tellement on entend de langues différentes dans les rues, dans le métro où on a fait plusieurs trajets. Même à l'étage où habite la cousine, dans le couloir, une fois quand on sortait, il y avait des voisins chinois qui discutaient en chinois !
Tiens, voilà Jules qui arrive de sa partie de boules ! Allez, Françoise, rentre dans la maison avec nous, on va s'offrir une bolée de cidre bouché et Jules va t'en dire plus, tu vas voir !
Lenaïg,
pour le défi n° 58 (pas 56, déjà fait) de m'annette.
http://creazinzinlassos.over-blog.com/article-defi-n-56-74117912.html
Tags : bien, jules, francoise, marie, partout
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Commentaires
Bonjour Lenaïg... Nous voilà dans les confidences d'une bonne bretonne qui ma foi n'a pas boudé son plaisir mais qui trouve son vrai bonheur à poser en habit local pour les touristes qui viennent chez elle... hi hi... Je rentre avec vous... pendant qu'il y a encore de la place... Bizzzzzzzzzzzz JB
Bonjour,
Ton dialogue est un régal. Propose-le aux bretons pour le guide du p'tit routard à Paris! Descriptions et impressions offrent tout l'intérêt d'une lecture spontanée. Félicitations. Suzâme
C'est bon de refaire la visite de Paris avec toi... je rentrerai bien pour boire une bolée de cidre, ça m'a fatiguée de voir tout ça !!!
Bonne fin d'après-midi - gros bisous
ces deux cousines ont beaucoup de charme. Il faut les suivre pour découvrir Paris et ses grandeurs. :-))) Bisous.
le tout Paris défile avec les Bretons chez toi Léna , tu devrais faire guide touristique , La Marie raconte merveilleusement son voyage , c'est vrai que parler Breton n'aurait pas fait bizzzarre , c'est tellement cosmopolite !! merci,je vous rejoins pour les.... galettes c'est bien a programme avec le cidre ? hihi!! gros bizzzoux la pluie est passée par ici... ça rafraichit
Bonjour Lénaïg,
un beau tour des merveilles de Paris avec toi ! J'étais au Louvre cet après-midi et à Montmartre samedi ... quelle foule sur la place du Tertre, mais quelle belle vue en effet.
Merci pour ce très bon moment avec les bretonnes
Et gros bisous
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Allez de retour un bon fest deiz et du bon cidre Dan