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"Oui, ailleurs, mais où ?" C'est le thème voté pour la discussion du prochain café philo à Ivry. J'ajoute une question : dans quel but ? Pour sortir du marasme actuel, nous lester des pesanteurs de la menace virale et ses conséquences, laisser loin derrière nous les confinements imposés dont les retombées ont apporté leur lot de changements négatifs dans bien des vies, abandonner l'Europe en proie à la guerre, fuir les catastrophes dues à l'exploitation humaine des énergies de la planète, liste non exhaustive ? Plein de gens partent de chez eux pour vivre ailleurs, tâcher de trouver un pays plus accueillant ? L'émigration, l'immigration charrient leurs lots de problèmes.

Et quitter la Terre ? Nous ne savons pas la quitter, notre Terre, qui nous fournit notre atmosphère ! Et si nous avions des vaisseaux spatiaux pour émigrer ailleurs, ce serait pour reproduire nos erreurs, dans cet ailleurs ?

Alors, partir ailleurs dans l'imaginaire ? Cela, nous savons le faire par l'internet, les jeux vidéo et bientôt le Métavers de Facebook, où il s'agira de se mettre en scène soi-même par un avatar, un autre soi-même numérique et de se promener par exemple dans l'Histoire, avec ou sans un grand H, dans d'autres pays sans quitter son siège devant son ordi et ainsi ne pas augmenter l'empreinte carbone ? Se promener aussi entre les anneaux de Saturne propose facebook pour sa pub sur le Métavers ?

Je n'ai pas de solution à proposer, nulle porte de sortie vers un ailleurs ! Et malheureusement je ne pourrai être présente au Café philo du 21 novembre. Aurai-je des lecteurs, moi qui n'écris presque plus rien (l'inspiration n'est pas au rendez-vous) et ne vais que rarement lire les blogs amis ?

Gros zibous malgré tout !

Lenaïg