• On vit, on s'en va - Lenaïg

     

     

     Sablier 3 minutes - 50-81-large

     

     

     

    On vit, on s'en va.

    La fin arrive à son heure

    Sans qu'on l'ait voulu.

    Ecrasante perspective.

    Révolte ou sérénité.

     

    Le sens de la vie

    Est quête labyrinthique

    A l'issue connue.

    Il n'est pas vain de chercher

    Quelques portes dérobées.

     

    L'homme a son cerveau,

    Il fabrique des idées,

    Apporte du sens.

    Il bâtit, laisse sa trace,

    Peut croire en plus haut que lui.

     

    ***

     

    Du néant ? Du divin ? Sans fin je m'interroge.

    Très banal et naïf ? Les cyniques riront,

    Nihilisme à tout crin, mes essais souffriront.

    A ce consensus dur il faut que je déroge.

     

    D'un espoir indompté je m'empare et m'arroge !

    Je veux penser qu'un jour mes doutes périront.

    Je tisserai des fils et des sens fleuriront !

    Dans mon terrier Naxos, Ariane je subroge.

     

    En créant un sonnet, je cherche et j'imagine,

    J'évoque les humains tout à leur origine,

    Qui se mirent à croire à la divinité.

     

    Le verbe du début, besoin de certitude :

    Cette divinité, seule ou bien multitude,

    Ressemble à l'univers dans son infinité.

     

    ***

     

    Lenaïg

     

    ***

     

     

    pomme

     

    Newton, la pomme et Gotlib


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  • Commentaires

    1
    Samedi 8 Mai 2010 à 05:45
    marie-louve

    Que voilà une poésie bien profonde pour cette heure du jour ! On sonde la vie, le sens, l'infini ... Magnifique Léna !  à demain devant le café. Bon WE !

    2
    Samedi 8 Mai 2010 à 08:25
    Nounedeb

    Salut à toi. Comme toi je refléchis sur le sens de la vie. Ma préférence va à la culture du doute. Je la trouve très salutaire. Bon weekend.

    3
    Dimanche 9 Mai 2010 à 09:30
    clafoutis

    bonjour

    c'est avec grand plaisir que je t'ai découverte un peu plus j'ai aimé tes photos tes articles

    je suis de nature à découvrir les autres et j'ai beaucoup aimé

     

    Christine

    4
    Dimanche 9 Mai 2010 à 10:45
    Stellamaris

    Deux très beaux poèmes philosophiques ... Et le sonnet est parfait ! Bises.

    5
    Lundi 10 Mai 2010 à 04:28
    Michel Thibault

    L'essence de la vie, pour moi, ne réside pas dans sa destination fatale, dans un au-delà qui lui est étranger mais dans le voyage qu'elle constitue. J'aime le chemin qui mène au tombeau comme j'adore parcourir, Léna, chacun de tes textes. En me souvenant que je suis mortel, j'évite de perdre mon temps avec des futilités comme un tube de dentifrice séparé de son bouchon.

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    6
    dominique
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:56
    dominique

    La culture du doute permet de se dérober à la Vérité... C'est bien pratique, mais laisse un goût amer si le temps s'éternise dans cette position. Léna, tu n'as plus le temps que tu voudrais, crois-moi.

    Qu'est-ce que la Vérité, demandait Pilate...

    Elle ne se trouve pas avec l'intellect. Elle se reçoit comme on vase dans lequel on verse de l'eau. Il faut lâcher prise !

    Seul ce qui est vide peut recevoir le Tout.

    7
    DI le
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:56
    DI															le

    Chacun a ses croyances et personne ne sait avec certitude car personne ne revient de la mort. C'est rassurant de mourir et se dire qu'on va retrouver ceux qu'on aime dans un autre monde et qu'un jour nos enfants et amis viendront à leur tour. Ceux qui y croient je les trouve chanceux et je le respecte, mais qu'il y ait un Dieu ou pas, s'il est bon il ne peut donner au diable ce qu'il a créé et qui dit qu'il serait bon. Dieu pourrait-il être méchant ? D'après la Bible, Dieu le père, il est pas très tendre pour les humains qu'il a créés. Je le dis comme je pense mais je respecte les opinions des autres.

    8
    dominique
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:56
    dominique

    Il faut aller plus loin que les apparences, Di. Si Dieu n'avait donné qu'une solution ce serait encore de sa faute... Vous restez dans l'intellect et j'en suis triste, c'est tout... N'en parlons plus, okay.

    9
    jill bill
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:56
    jill bill

    Bonsoir Lenaïg, sens dessus, sens dessous, le qui suis-je, où vais-je... interroge mon cerveau au milieu d'un tout, cette terre des hommes... en qui en quoi crois-je, ma mort ira au néant, au divin... ?  Est-ce que cette vie éphémère en vaut la peine... Je ne l'ai pas demandé... je la subis.  Le thème que tu évoques est vaste et complexe... vivons au mieux cette existence que l'on dit cadeau de dieu, merci d'être passée chez plyson Lenaïg, très beau poème d'un esprit en quête de sens dans le labyrinthe de la vie... Bise de jill

    10
    Mona l
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:56
    Mona															l

    Ah ces bouchons! Bon c'est avec Michel que je suis le plus d'accord, après avoir lu le texte et les commentaires. Surtout que généralement quand on parle de ce qu'on ne connait pas et n'a aucune chance de connaître finalement on tourne un peu en rond, non?

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