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Par lenaig boudig le 5 Juillet 2012 à 18:00
Je passe souvent à l'auberge,
Je discute avec le patron,
Avec les gens, et je gamberge,
Tout seul après, dans ma maison.
On parle du temps, des nouvelles
De la télé, de la radio,
Brève complicité réelle
Devant un café, l'apéro.
Certains ont de curieux destins
Et sont éprouvés par la vie.
Je les croise et après, plus rien,
Plus là, pris par la maladie.
Il était cameraman, lui,
Dans des expéditions lointaines.
Le cancer venu a sévi,
Interrompant sa cinquantaine.
J'apprends qu'unetelle est sa fille,
Ce qu'ont découvert ses parents.
Etrange secret de famille,
Levé lors de l'enterrement.
Il n'y eut point de commérages,
Les mobiles sont inconnus.
Ne s'était fait le mariage,
La mère n'avait pas voulu.
La fille avait nom de sa mère,
Le lien n'était pas évident.
L'homme en eut-il de la colère ?
Comment le prennent ses parents ?
Quels seraient donc mes sentiments ?
Abattement puis le tonnerre !
Douleur de perdre mon enfant
Tout en me retrouvant grand-père !
L'Ours Castor et Lenaïg
Illustrations :
www.lci.tf1.fr
www.fotosearch.fr
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Par lenaig boudig le 6 Juillet 2010 à 14:10
Le voilà, l’événement le plus important de toute l’histoire de l’humanité : l’homme vient de quitter pour la première fois son environnement naturel d’origine, la Terre.
20 juillet 1969, Sartrouville, il est 3h56 du matin ; je suis levé depuis longtemps ; la télé nous retransmet en direct de Houston les images du LEM que la fusée Apollo 11 a propulsé en orbite vers notre satellite ; au moment ou il s’est détaché du module lunaire. iI a pris le nom de « eagle », il vient de se poser sur la lune, atterrir sur la lune comme nous devons dire à l’époque. Jacques Salbert, envoyé permanent aux Etats-unis, est le commentateur et, à Paris, Jean-Pierre Chapel.
Neil Armstrong pose pour la première fois le pied sur l’astre de la nuit ; en fait, il se laisse tomber debout ; il a dû cogiter pendant le voyage ce qu’il allait dire ; il semble que personne ne lui ait soufflé ce qu’il dit ; certains pensent que la phrase a été cogitée de longue date: « un petit pas pour l’homme un grand pas pour l’humanité ».
Onze autres hommes après lui feront le même pas et ramèneront avec eux quelques cailloux pour occuper les scientifiques.
Je ne me souviens pas si la maman du petit Castorin, qui vient de se réveiller, a vécu ce moment avec moi.
Il faut préparer le biberon ; mon fils a 40 jours.
Ce souvenir a 40 ans.
L'Ours Castor - le 20 juillet 2009
Ps : « eagle ».
Le pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) est l’emblème des Etats-Unis. Bald Eagle en anglais ou « aigle chauve » ; sa dénomination populaire : « aigle à tête blanche » ; il ne s'agit pas d'un aigle mais d'un pygargue : il se distingue de l'aigle par son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons.
C’est bien pour signaler que ce sont les Etats-unis d'Amérique qui se posent sur notre satellite que le lem prend le nom de « eagle ».
Le pygargue : www.zoo-parc-beauval.images-en-france.fr
La photo du pas : www.spectrosciences.com
Sceaux des Etats-Unis d'Amérique et du Président.
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Par lenaig boudig le 3 Juillet 2010 à 20:27
Les 79 marches
Quinze heure trente, les mômes ! Le sac à dos est prêt, chargé des casse-croûtes et de bouteilles d’eau plate ou à bulles, certaines avec de la grenadine. J’y vais. Un coup de démarreur et me voilà en route. En approchant de Moulinville, je me dis : allez, je m’arrête à la boulangerie acheter des chouquettes, que les enfants adorent.
Jolibourg, Valfleuri. Ah ! Si je prenais un sacristain à Loulou ; son gâteau préféré, à la boulangerie de l’entrée de Valfleuri ? Non, je vais me faire engueuler par Castorin, mon fils. « - Tu les gaves, arrête ! »
Vroum vroum, j’arrive derrière le parc de Valfleuri, il y a de la place pour se garer.
Seize heure douze, j’ai encore 10 mn de détente dans la voiture, je coince la bulle avec la radio, en compagnie des Grosses Têtes ou de Ruquier, sur une autre radio. Seize heures vingt deux, je prends le casse-croûte de Castorine et de Loulou, du pain tendre et du chocolat a tartiner. 100 m de parc à traverser et j’attaque les marches. Oh non, je ne compte pas la première, elle ne fait que 5 cm de hauteur, et puis si ! Je fais les 23 premières, un petit palier et j’en descends 8, que je remonterai au retour ! J’arrive au passage piétonnier, très sérieusement gardé par Jamil, employé municipal qui surveille la sortie des classes.
« - Salut ! »
« - Salut, M’sieur ! »
Un gars sympa qui est handicapé de la main, suite à un accident du travail.
« - Allez-y, M’sieur ! »
50 m et j’attaque la grande montée des 48 marches à la con qui restent, les premières sont larges de 60 cm, les suivantes de 40 cm, donc grands pas, petits pas, un palier, les dernières, les plus dures ne sont plus larges que de 30 cm ! 77, 78, 79, ouf ! J’ai le cœur qui bat un peu vite, je respire un bon coup et fais bonne figure. Ben oui, j’ai l’impression à nouveau d’aller chercher mon fils, toutes les nanas qui sont là ont toujours 30 ans c’est moi qui ne les ai plu, je ne suis plus dans la bonne époque pour trouver une maman célibataire ! Mais je rejoins deux papis et une mamie, qui me parlent de leur santé, comme le papi de Rainette, la copine de Castorette, les poumons et la prostate, en plus …
Seize heure trente pile, Céline la maîtresse ouvre un battant de la porte, Mme Z., la maman de K. , le copain de Loulou ouvre l’autre. Maman Z. est une sportive, qui fait de la course à pied, elle peut se baisser pour tirer le loquet. Quand je suis devant la porte, eh bien, c’est moi qui le fais …
Me voilà devant la classe de Castorine, superbement entouré de toutes les jeunes mamans et, des fois, un papa ou deux. M’apercevant, Céline appelle : « - Castorine ! » Celle-ci se jette dans mes bras et me voilà encombré de son sac d’écolière.
« - Papi, casse-croûte !
- Comment ?
- Merci.
Prout ! La voilà partie vers la descente d’escalier en passant derrière les arbustes le long du mur.
Sacrée Castorine qui me fait courir, je lui fais signe de m’attendre en haut ; je n’aime pas qu’elle disparaisse de ma vue, dès que j’arrive a la hauteur de l’escalier. Voici qu’avec Rainette, elles descendent les marches en courant ; je leur rappelle de nous attendre, le Papi et moi, qu’elles ne traversent pas la rue toutes seules.
Je me lance, en comptant les marches à rebours 79, 78, 77……, premier palier…. plus facile a descendre mais il y a du monde ; ça y est, nous les rejoignons ; non ! Car en arrivant en bas, elles se sont cachées derrière les poteaux électriques ; il y a des fois où des coups des pieds au c… se perdent. Voilà, à force de courir comme des petites folles en bousculant tout le monde, le casse- croûte est par terre et Castorine pleure. Ce n’est rien, il y en a toujours plusieurs de prévus ; pas question de manger celui-là, il faut le mettre dans la poubelle avant de traverser au passage piéton, attendre que le feu se mette au vert puis que Jamil nous fasse signe de passer. Il ne manque pas de se fâcher quand un gamin tente de traverser, ou lorsque un automobiliste essaie de passer alors que, barrant la route, il nous fait signe de traverser même si le feu est au vert.
Ca y est, voici que nous avons changé de continent je remonte huit marches un palier ; les gamines courent dans tout les sens et c’est la grande descente 23 marches, quelques pas et nous voici devant la sortie de l’école primaire.
Il est seize heure trente sept voici la première classe qui arrive ; le prof ouvre la porte ; ce ne sont pas les nôtres, il faut attendre ; je donne un casse-croûte a Castorine et une petite bouteille d’eau avec de la grenadine, ainsi qu'une pour la copine ; le Papi de Rainette distribue des plaques de chocolat au lait de chez Barry, un fabricant local qui fournit une grande partie des pâtissiers européens.
Il est presque seize heure quarante quand enfin le grand, mon Loulou arrive, le moustique aussi se débarrasse de son sac a dos, bises. Il a faim, soif et c’est la distribution car la grande sœur de Rainette et le petit frère sont là aussi : une pomme, un carré de chocolat, un gâteau ……, nous vidons nos réserves ; là, un gamin est tombé, c’est un bobo avec un peu de sang ; la maman cherche un mouchoir de papier, de l’eau ; pas de problème l’un de nous deux a ce qu’il faut.
Pendant que les enfants jouent dans le parc, Papi et moi nous parlons de notre époque scolaire, de la discipline, de notre vie de travail du temps d’avant ……
C’est le rappel, Loulou, Castorine, Rainette ……. c’est l’heure de rentrer ! A demain. Papi habite à côté de la gare et doit remonter les 23 marches. Moi je rejoins la voiture ou je l’ai laissée en arrivant ; les moustiques ne sont pas d’accord :
- Papi, papi, on peut rester là où il y a des jeux pour nous ?
Je me laisse faire, sous réserve de déposer les sacs à dos dans le coffre de la voiture.
C’est parti, glissade sur le toboggan ; le manège tourne ; là, c’est un copain qui a amené un ballon ; je regarde les enfants jouer, assis en compagnie d'autres parents sur un banc ; de temps en temps, Castorine ou Loulou viennent boire un coup. Des fois, j'achemine les vélos des enfants sur le portant spécial pour voiture.
Dix sept heure vingt, j’ai du mal à rappeler les enfants ; il y a les devoirs à faire, puis prendre la douche avant que les parents ne rentrent du travail ; allez, en voiture direction la maison.
Dix huit heure trente, j’ai presque fini mon boulot ; les devoirs sont terminés ; je suis en train de faire prendre son bain à Castorine, avant de la mettre en pyjama. Castorin arrive le premier ; ensuite c’est Michelle, qui rentre sa voiture. Petit compte rendu ; bises à tous. À demain ?
Je déteste ce moment ou je quitte tout le monde surtout les enfants je rentre a la maison seul, triste et si c’était la dernière fois ??.
Pendant un certain temps, deux ans peut être, je suis allé chercher les enfants à la sortie de leurs écoles, où je retrouvais le Papi de Rainette ; nous avions sympathisé ; les filles jouaient sur la pelouse du parc en attendant les plus grands.
Un jour Papi m’a appris que, le lendemain, ce serait la mamie qui viendrai chercher les enfants, lui devant aller passer des examens pour un problème de prostate ; puis il venait de moins en moins, remplacé par Mamie qui me donnait des nouvelles et oui c’était ce mot que l’on aime pas prononcer ………. ah ! la prostate, puis je crois les poumons : des restes de conditions de travail sûrement ; les traitements le fatiguaient et quand il venait, toujours souriant, il me disait son pessimisme ; il venait, ne venait pas ; un soir Mamie me dit :
" - Il est trop fatigué."
Pourtant, il revint encore, tellement content de venir chercher ses petits enfants il aimait, comme moi, voir nos jeunes autour de nous ; quel plaisir de leur donner la becquée.
Un jour Mamie dit :
" - Il est très fatigué, puis il ne se rend plus compte de rien."
Un jour ! papi nous a quitté !!!!
Castorine : " – Papi pourquoi il est mort le papi de Rainette ??
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2010. Loulou est maintenant au collège. Il rentre seul par le bus. Finies les 79 marches.
Il faut maintenant aller chercher Castorine à la grande Ecole ; j'y suis allé récemment ; je ne peux pas m’empêcher de chercher Papi ; c’est Mamie que je vois arriver, de loin.
" - Tiens, ce soir c’est vous !" me dit elle. "On ne vous voit pas souvent."
Castorine :
- J'aime bien quand Papi vient, il amène toujours un casse-croûte !"
Je remarque une chose nouvelle, qui me surprend : il y a beaucoup de papas, maintenant ; eux aussi ont trente ans ; j’ai bien peur qu’ils soient chômeurs.
Ce soir, nous sommes pressés : à dix sept heures trente, il faut être a la piscine de Jolibourg, où Castorine apprend à nager.
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L'Ours Castor
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Par lenaig boudig le 9 Juin 2010 à 13:08
Décompte : 4 3 2 1 0 …
Les tours de la Cité des Indes s'effondrent.
La journaliste précise que de nombreux habitants ont été relogés dans des HLM voisines ; elle sait que HLM est féminin, c'est bien.
N'ayant pas vu les images au journal télévisé, je les retrouve sur internet. J'aperçois, bien que changé, à droite, l'immeuble où j'ai vécu.
Aujourd'hui, 8 juin 2010, je vais à Sartrouville me faire couper les cheveux. Oui, j'ai gardé certaines habitudes dans cette ville, c’est ma ville celle ou je suis né, ou j’ai vécu avec mes parents ; je ne manque jamais de passer me recueillir et prier sur leur tombe. D’autres membres de la famille y vivent toujours.
C'est un peu réticent que je décide de faire un tour à la Cité des Indes voir l'événement télévisé, bien que je ne me rende plus souvent en ce lieu, où j'ai habité, de 1978 à 1984, sauf pour aller chez C. en réunion amicale, ou encore chez J. pour la même raison (j’ai une pensée pour Y., son mari qui nous a quittés). En arrivant en voiture, je contourne le tas de gravas qui a été entouré de barrières et je vais m'arrêter face à l'immeuble où j'ai vécu avec mon fils. La Rue Mélies, n° .., par laquelle j'entrais dans le hall de l'immeuble, n'existe plus ; le studio du bas a été agrandi sur l'ancienne entrée. Devant moi, une montagne de gravas.
Le vent souffle et lève la poussière du béton pulvérisé. Je fais le tour de la montagne, en profitant pour prendre des photos. Il y a encore plusieurs tours pointant vers le ciel. Je reconnais peu le lieu où j'ai vécu, car beaucoup de choses ont changé, que je regrette, même si on remarque une volonté sensible d'amélioration : de nouvelles boutiques ont remplacé celles de l'ancienne dalle, des arbres ont été plantés sur l'ancien parking. Je constate que toutes les portes sont codées. Je ne me sens pas bien, oppressé : la Cité a l'air mal entretenue, les immeubles tristes et vieillis.
A plusieurs endroits, je repère des jeunes, des veilleurs, qui montent la garde ; que gardent ils ? Plusieurs ont une capuche rabattue sur la tête ; ils dissimulent leurs visages ; j'hésite à prendre certaines photos, de peur d'être agressé. En regagnant ma voiture, je vois un guetteur à droite ; il suit mes mouvements. Face à moi, un gros oiseau que, sur le coup, je ne reconnais pas ; je le prends en photo pour donner le change au guetteur !
Je remonte dans ma voiture en prenant une dernière photo de mon immeuble ; six ans de ma vie sont restés là.
L'Ours Castor
http://www.youtube.com/watch?v=1OE1TmSvpF4
Accompagnement musical proposé par l'Ours Castor :
violon - Le Poème, de Chausson.
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Note de Lenaïg : l'Ours Castor devait être vraiment troublé ... Son drôle de gros oiseau est une pie. Dans son émotion, il n'a pas bien perçu les couleurs.
6 commentaires -
Par lenaig boudig le 5 Janvier 2010 à 16:42
J’ai commencé a travailler en 1962 dans une entreprise qui envoyait des techniciens en Inde pour entretenir les matériels vendus là-bas. Quand ils rentraient, tous étaient choqués de ce qu’ils avaient vu : des êtres humains qui mouraient de faim et de froid dans les caniveaux. Au début :
- on était effrayé.
- et après ?
- Ben !!! on les enjambait et des préposés venaient les ramasser tout les matins.
Actuellement, ici , des volontaires proposent des repas et des refuges pour dormir au chaud en cas de grand froid ; beaucoup acceptent un repas mais refusent les refuges. Déjà des morts.
Quand ces volontaires se contenteront –ils de ramasser les cadavres tous les matins ?????????????????????????????????
Nous sommes en 2010 c’est la France de M. Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa et le président est content. Les cris de l’Abbé Pierre que j’ai entendus en 1954 n’ont-ils servi à rien ??++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
« TOI QUI SOUFFRES, QUI QUE TU SOIS, ENTRE, DORS, MANGE, REPREND ESPOIR, ICI ON T’AIME »
L'appel de 1954 de l'abbé Pierre
Diffusé le 1er février 1954, à 1 heure du matin sur Radio Luxembourg
Mes amis, au secours...
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsée...
Chaque nuit, ils sont plus de 2000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !
Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre CENTRE FRATERNEL DE DEPANNAGE, ces simples mots : « TOI QUI SOUFFRES, QUI QUE TU SOIS, ENTRE, DORS, MANGE, REPREND ESPOIR, ICI ON T’AIME »
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure.
Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci !
Chacun de nous peut venir en aide aux "sans abri". Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain :
• 5000 couvertures,
• 300 grandes tentes américaines,
• 200 poêles catalytiques
Déposez les vite à l’hôtel Rochester, 92 rue de la Boétie. Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.
Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris.
Merci !
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