• Les envahisseurs - RAHAR - Chapitre 3

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    J’ai assez de connaissances pour n’éprouver aucune impatience ; les préparatifs de la revanche de mon peuple ne peuvent se faire en un jour. Ce sera quelque chose de très sournois et d’inattendu. Mon professeur est certainement au courant de la tragédie qui a frappé ma famille et doit attendre le moment propice pour m’intégrer dans une quelconque organisation, je suis conscient de ma valeur malgré mon jeune âge, sans avoir la grosse tête.

     

    L’envahisseur est tellement confiant qu’il n’a pas jugé utile de débroussailler autour du camp. J’attend le soir, puis je rampe sous les haies jusqu’aux barbelés. En approchant ma main et en me concentrant, je sens que de l’électricité parcourt les fils de fer torsadés hérissés de pointes. Ah, quand même ! Je présume aussi qu’au cas où l’on s’aviserait de les couper, cela déclencherait quelque alarme. Je pense avoir assimilé rapidement la technologie des étrangers.

     

    J’entends des cris étouffés. Je déclenche ma caméra et cherche leur source. Le soleil a décliné, mais il reste assez de clarté pour que je puisse distinguer sur l’écran la scène atroce qui se joue près d’un bâtiment. Un garde est en train de tabasser un pauvre hère amaigri visiblement par la malnutrition ; l’instrument de torture est un bâton de caoutchouc qui ne semble pas aussi souple qu’il en a l’air, je ne serais pas étonné qu’il ait une âme de barre d’acier. Et ça peut faire très mal, sinon estropier. Je ressens intensément la douleur du supplicié et j’accuse chaque coup qu’il reçoit. Le développement spirituel de mon peuple entraîne une empathie exacerbée, ce qui en l’occurrence nous rend vulnérables. Le micro sensible me transmet le craquement de côtes. Je me détourne, le cœur au bord des lèvres.

     

    togo-repression-mobilisation-20110317-1.jpgJ’oriente ma caméra vers un petit attroupement. Je suis sidéré, des prisonniers étiques se battent pour un peu de reste de nourriture autour d’une poubelle. Il y a aussi des femmes frêles qui n’en sont pas moins déterminées. Mon cœur se serre. Beaucoup ont des plaies ulcérées. Un peu plus loin, je vois des corps adossés au mur d’un bâtiment. Je zoome et constate que ce sont des malades.

     

    Comme tout le monde, nous connaissons la maladie. Mais d’une part, la vie saine que nous menons nous rend plus résistants, et d’autre part, nos médicaments sont fabriqués artisanalement à partir de substances naturelles végétales ou animales ; chacun repose évidemment sur une molécule principale, mais ce qui leur confère toute leur efficacité c’est la présence d’autres molécules à l’action synergique et qui réduisent notablement les effets secondaires indésirables. Chaque remède des étrangers, outre qu’il est synthétique, n’est constitué que d’une seule molécule racémique, ce qui en réduit considérablement l’efficacité... sans parler des effets secondaires qui ont — ai-je entendu parler — tué plus de malades que l’on s’y attendait.

     

    Les étrangers rigolent et se moquent des simagrées et des incantations psalmodiées par les ruraux dans la préparation de nos médocs. Ils n’ont pas assez de perspicacité pour comprendre que ces rites remplacent les doseurs et les chronomètres et servent à suivre infailliblement une recette ancestrale éprouvée. Évidemment en milieu urbain, les apothicaires ont à leur disposition du matériel plus moderne, mais ils subissent toujours la risée méprisante des « savants » étrangers qui se pincent le nez devant ces drôles de mixtures.

     

    Ce qui me révolte, c’est que ces abrutis d’envahisseurs ne daignent pas soigner ces malheureux. Je présume qu’ils n’ont même pas eu recours à un « charlatan » indigène pour alléger leur souffrance. Honnêtement, je ne sais si des espions ont constaté de visu la déplorable condition de détention des prisonniers. Le cas échéant, je suppose qu’ils ont gardé le secret pour des raisons stratégiques pour éviter toute révolte prématurée ; à ma connaissance, la population ignore tout de ce qui se passe ici. Je ne comprends pas la malnutrition des détenus, la production agricole est suffisante pour que nous puissions même exporter un petit excédent. Enfin, je pense que c’est une politique délibérée de l’occupant.

     

    Je constate aussi avec effroi que les conditions horribles de détention ont eu raison de la notion proverbiale d’entraide de notre peuple ; les prisonniers ont régressé vers un « chacun pour soi » sordide. Je concède que « ventre affamé n’a point d’oreille », mais je suis quand même abasourdi qu’en une période relativement courte, ces pauvres gens ont pu perdre leur force spirituelle. Ces envahisseurs sont vraiment forts pour arriver à provoquer une telle déchéance en un rien de temps. Enfin, je suis peut-être injuste, je ne suis pas à la place de ces malheureux. Je retourne assez déprimé à mon refuge.

     

    Je retrouve mon sourire en voyant Acky consciencieusement absorbée par ses notes. Je m’en vais préparer le dîner un peu rasséréné. Je n’oublie pas ma promesse, je vais devenir un prof du soir. Ce ne sera pas une corvée, cette fille me paraît assez éveillée.

     

    Le lendemain, je sors de la cité. J’ai plusieurs kilomètres à faire. Heureusement, les taxis-brousse ne sont pas contrôlés et je me fonds facilement parmi les voyageurs. Ma destination est Bonne-Renommée, un petit hameau cité par mon prof au cours d’un exposé de botanique.

     

    Mex12.jpgIl me faut encore emprunter un vague sentier pour atteindre mon but. C’est une petite maison d’adobe au toit de chaume, un peu à l’écart de l’agglomération. C’est la qu’habite Papa Wemba le sage, l’un des détenteurs de l’héritage ancestral concernant les secrets de la nature.

     

    Papa Wemba est un octogénaire encore vert, à qui on ne donnerait pas son âge. Sa profession y est certainement pour quelque chose. Il ne vit pas seul, il a deux disciples qu’il forme et qui s’occupent de lui en retour ; aucune personne de sa lignée n’a été élue pour lui succéder, n’ayant pas les dons exigés.

     

    Comment définir son métier ? C’est un guérisseur, un apothicaire éventuellement, un medium — pas des plus brillants cependant — mais essentiellement le meilleur bibliothèque vivant des secrets ancestraux. D’autres sages venant de loin n’hésitent pas à le consulter et n’en éprouvent aucune honte.

     

    — Donc tu es le fameux fils d’Ubar. Toutes mes condoléances, fiston.

    — Merci Papa. Je ne savais pas qu’on me connaîtrait jusqu’ici.

    — Ne te sous-estime pas, mon petit Ron. Alors, tu es envoyé par Amzar ?

    — Qui est Amzar ?

    — Quoi ? Tu ne fais pas partie du « réseau » ?

    — Quel réseau ?... Ben non, j’imagine qu’on va me contacter en temps opportun.

    — Enfin… Qu’est-ce que tu veux alors ?

    — J’ai besoin de quelques sorts mortels.

    Le vénérable vieillard me regarde d’un drôle d’air, mais sans manifester de surprise.

    — Te rends-tu bien compte de ce que tu demandes ?

    — Ben oui, pourquoi ? Je sais ce que je fais.

    — Permets-moi d’en douter. Tu es aveuglé par ton désir de vengeance. Je te comprends, crois-moi, mais as-tu pensé que tes actions pourraient perturber, voire faire capoter les desseins du réseau ?

    — Ne t’en fais pas Papa, j’y ai déjà réfléchi à tête reposée et sans influence de mes sentiments. Je suis quand même en deuxième année de probatoire supérieur.

    — Hum… Laisse-moi voir un peu.

     

    Papa Wemba se dirige vers un coin de la pièce pour s’asseoir en lotus sur un somptueux tapis brodé. Il se concentre en fermant les yeux et entre rapidement en transe. Comme je l’ai dit, ce n’est pas un des meilleurs medium qui n’ont pas besoin de tout ce rituel.

    — C’est bon. C’est un peu flou, mais je ne vois pas d’évènement néfaste. Viens, on va passer aux choses sérieuses.

     

    Le vieil homme me mène à une cabane dans son jardin. Il y a un méchant banc et deux chaises mal dégrossies, ainsi qu’un grand tableau noir… qui ne l’est plus, noir, mais est devenu d’un gris sale à force d’être écrit et effacé. Des étagères où sont alignés divers pots cachent un pan de mur. De petites scies et des râpes de divers calibres sont accrochés à un autre mur.

     

    — Assied-toi, gamin. Je tiens donc pour acquis que tu connais la théorie des sorts mortels.

    — On nous les a assez seriné, Papa. Je sais que c’est pour prévenir tout accident.

     

    En effet, comme nos professeurs encouragent l’expérimentation, nous devons connaître les secrets mortels pour éviter justement de les utiliser accidentellement. Néanmoins, comme dans toute société humaine, il y a les brebis galeuses qui font le mal sciemment ou aveuglées par leur passion : les envieux, les jaloux, les cupides, les ambitieux, et même ceux qui sont foncièrement malfaisants. Il y a donc aussi les « sages » vénaux qui acceptent de fouler leur éthique aux pieds en fournissant des sorts  maléfiques, et même mortels, moyennant finances.

     

    La plupart des sorts peuvent être jetés par quasiment n’importe qui, ce sont des phénomènes liés intrinsèquement à la propriété des substances utilisées. D’autres nécessitent cependant une participation active du jeteur qui doit donc posséder un certain don ; c’est par exemple le cas des sorts pour faire tomber la pluie, déverser la grêle sur une zone délimitée, faire tomber la foudre sur un point précis ou sur une personne… et ce sont généralement les « sages » qui peuvent le faire.

     

    Presse-a-suppositoires-et-fioles-P1050487.jpgAllant d’un pot à l’autre, Papa Wemba prélève quelques pincées de poudre qu’il enveloppe dans de petits carrés de papier. Tout de même curieux, je jette un coup d’œil sur les étiquettes des pots. « Apaiseur », nom vernaculaire du Cinchona mentalis, une essence entrant dans la composition d’un médicament utilisé en psychiatrie ; « Sommeil Éternel », autrement dit le Strychnos perdurans, utilisé très souvent par nos chirurgiens pour provoquer un coma artificiel sans risque pour les cas de blessés graves. « Clou Invisible », nom populaire du Pinus dumerlii, qui provoque des douleurs intolérables non localisées. J’en passe et des plus insolites.

     

    — Normalement, mon éthique m’interdit de faire ce genre de chose, mais vu les circonstances, j’estime de mon devoir de déroger à la règle.

    — Tu as certainement lu dans mon âme, Papa. Tu sais donc que j’agis pour la bonne cause. Tu ne te doute pas de ce dont est capable l’envahisseur. Tu n’as pas vu ce que moi j’ai vu de mes yeux.

    — J’en ai entendu parler par le réseau évidemment, mais j’ai vu aussi dans ton esprit. Ne pourrais-je te convaincre que ton action est encore prématurée ?

    — Au contraire, ce sera quelque chose d’insidieux qui n’inquiètera pas immédiatement l’ennemi, mais le fragilisera psychologiquement. Devant l’impuissance de sa technologie, il remettra en cause l’intérêt de l’occupation. Votre réseau pourra alors facilement donner le coup de grâce.

    — Très bien, j’espère que ceux qui te considèrent comme un prodige n’ont pas tort. Tiens, voici tes armes… Je vois à ton air que tu es plutôt sceptique.

    — Non, non, je te fais confiance.

    — Menteur, je n’ai pas besoin de ma vision pour lire en toi. Je crois que tu as tendance à privilégier un positivisme assez borné. Je vais donc te révéler quelques secrets de notre héritage.

    — Mais je ne suis pas un élu. Ne dois-tu pas réserver ton enseignement à ceux qui ont le don ?

    — Et qui te dis que tu n’as pas le don ? Tu peux même être exceptionnel, qui sait.

    — Mais je le saurais…

    — Ah oui ? Et comment donc ? En as-tu déjà fait l’expérience ou passé des tests ?

    — Euh… Non, à vrai dire.

    — Ne t’en fais pas, tout viendra à point à qui sait attendre. Je disais donc que je dois te faire comprendre certaines choses, car il faut tout de même un minimum de confiance en soi pour que ces sorts mortels soient efficaces. À les voir en effet, on dirait de la simple poudre d’écorce ou de bois ou de minéraux. En fait, beaucoup d’essences de notre pays abritent des esprits primitifs.

    — Tu es sérieux, là ?

    — Ne m’interromps pas, morveux. Je vais te donner un exemple qui te convaincra. Tu connais bien sûr le curare. Il y a plutôt des curares qui ont globalement la même action, mais qui diffèrent par leur méthode d’obtention. Celle d’une tribu amérindienne est particulièrement remarquable par sa complexité. Le suc anodin extrait d’une liane doit être bouilli pendant un temps bien déterminé dans un récipient fermé, car les émanations toxiques produites sont mortelles. Tu diras que ce procédé aurait pu être trouvé de façon empirique par divers essais. Tu te trompes, le produit obtenu est tout à fait inutilisable. Il faut le mélanger à trois autres plantes pour enfin obtenir le curare.

    — Mais comment sais-tu donc tout ça ? Tu n’as pas été en Amazonie, que je sache.

    — Ne me prends pas pour un ignare, galopin. J’ai diverses sources d’information, projet84_N1_T1.jpgpour ne parler que de l’internet, tout ce que les étrangers ont introduit n’est pas seulement de la frivolité. Laisse-moi continuer. Donc si on fait le calcul, quelle est la probabilité pour que l’indien sache comment préparer le suc de liane sans mourir et quelles plantes parmi les milliers d’espèces sont nécessaires à l’obtention du produit final ? Réponse, quasiment nulle. C’est le shaman lui-même qui affirme que ce sont les esprits des arbres qui ont donné la recette à ses ancêtres, et lui-même a parfois recours à eux pour rafraîchir sa mémoire.

    — Mais quelle est la relation avec nos sorts ?

    — Tu sais que certaines plantes contiennent des substances qui ont des applications pratiques dans bien de domaines. D’autres ne possèdent apparemment aucun principe utile, comme par exemple l’Arbre du Roi. Alors sache que ces plantes hébergent des esprits élémentaux qui n’ont évidemment pas une conscience identique à la nôtre. Ils ont cependant des facultés spécifiques qui n’ont rien à voir à la chimie des substances de leur hôte.

    — Peut-être que l’on a mal étudié ces substances.

    — Nos chimistes ne sont tout de même pas des imbéciles, petit garnement. Tu veux une autre preuve ? Prenons un arbre qui est agressé par des parasites. Il va synthétiser du poison qui va essayer de contrer ces parasites. Curieusement, les autres arbres vont aussi se mettre à fabriquer ce poison, même si les parasites ne sont pas encore arrivés jusqu’à eux. On peut constater cette synthèse dans des arbres très distants et qui se préparent donc pour une invasion éventuelle. Les savants ont cherché en vain quelque substance volatile qui aurait pu avertir les autres arbres ; ils n’ont pu constater non plus de contact entre les racines. Il faut donc admettre qu’une sorte de télépathie, rudimentaire peut-être mais réelle, relie les plantes.

    — Je te concède que c’est plutôt déroutant.

    — Ce qui est extraordinaire, c’est que même une petite parcelle de la plante garde une partie de l’esprit avec néanmoins toutes ses facultés ; toutefois, le fragment spirituel finit par rejoindre l’entité principal après un certain temps dépendant de la quantité détachée de la plante.

    — Donc si je tarde trop à utiliser tes poudres, elles n’auront plus d’effet ?

    — Parfaitement. Si toutefois on désire une action permanente, on doit ajouter des fixateurs. Tu connais le Bouge-pas utilisé pour protéger un verger contre le vol ; le chapardeur est immobilisé jusqu’à sa libération par le propriétaire. Ou encore le Dehors qui empêche tout intrus de pénétrer dans une zone délimitée. Le fixateur (l’esprit d’autres essences spécifiques) emprisonne le fragment d’esprit dans la substance de sa plante, lequel esprit ne peut être libéré que par un contre-sort. Il y a cependant des esprits si puissants qu’on n’a pas besoin de fixateur ; il faut alors de puissants contre-sorts pour s’en débarrasser. Tout ce que je t’ai donné ne contient aucun fixateur. J’espère que tu en feras bon usage.

     

     

    A suivre

     

    RAHAR

     

     

    Illustrations :

    Barbelés, www. monde.ccdmd.qc.ca

    Répression, www.anctogo.com

    Maison d'adobe au toit de chaume, www.roches-ornementales.com

    Fioles et onguents, www.claireenfrance.fr

    Flore médicinale (Afrique), www.fpa2.com

    Char d'assaut en ville, www.genieminiature.com

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 17 Décembre 2011 à 12:46
    jill-bill.over-blog.

    Bonjour Lenaïg, Rahar !  Papa Wamba... intéréssant, j'apprends le latin avec ses surprenantes potions... Merci pour la suite à vous deux... Bon samedi !  Bizzz Jill

    2
    Samedi 17 Décembre 2011 à 13:40
    Monelle

    Bonjour vous deux, je suis venue prendre ma pause café... sans café !!! en lisant cet épisode très prenant. Papa Wemba (et Rahar aussi) connait beaucoup de choses en chimie. J'avais déjà entendu parlé de la communication des arbres entre eux en cas de danger... un des mystères de la nature !

    Il me tarde de savoir comment le "petit garnement" va se servir de ces sorts !!!

    Bon W.E. à tous les deux et merci pour ce moment passé en votre compagnie !

    Gros bisous

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    3
    Samedi 17 Décembre 2011 à 18:15
    Marie-Louve

    Je suis envoûtée ! Papa Wemba n'est pas à l' ABC des sciences en tout genre. Je dirais même qu'il dépasse les sorciers de Poudlar. Je savais que les plantes et même les insectes communiquent d'un continent à l'autre entre eux. Pour ma part, j'ai appris dans les années 80... Hubert reeves aussi émet des explications, hypothèses... Une cellule-mère de la matière ? Une cellule divine, le boson de Higgs ?? M'enfin ! Qu'est-ce qui me prend de vouloir m'expliquer à moi-même ce que Rahar crée si bien sans moi. :-))) Passionnante lecture, seule explication ! Bon WE. Bisous à Léna et aussi à Rahar. À la suite !

    4
    Dimanche 18 Décembre 2011 à 00:27
    Marie-Louve

    Ouf ! À la ville, il ne sera pas sorti du bois ! lol. bisous, bonne nuit.

    5
    Dimanche 18 Décembre 2011 à 19:19
    Marie-Louve

     Bon dimanache et mes amitiés à ta famille aussi. Bises.

    6
    Rahar
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:38
    Rahar

    Bonjour à tous. Ces derniers temps, j'ai visionné et lu des docus sur la Deuxième Guerre et la guerre du Pacifique. L'on sait que des soldats japonais ont survécu seuls comme des robinsons sur certaines petites îles. La majorité affirment qu'ils ont communiqué avec les arbres pour survivre : ceux-ci leur ont indiqué les fruits et plantes comestibles, ceux vénéneux, ceux qui peuvent les guérir de blessures ou de maladies. Ceci confirme les dires de nos "sages" sur la capacité des plantes à communiquer avec les humains qui veulent bien les écouter. Ce que je veux dire, c'est que la Terre est un grand organisme et la créature humaine (qui se considère à tort ou à raison comme le roi de la création) devrait orienter ses actions vers l'harmonie, plutôt que vers une exploitation égoïste de son milieu, source de déséquilibre. On n'a pas de Terre de rechange, n'est-ce pas.

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