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Le sel de ma vie - Jeu de mots - Réédition du 6 janvier 2010
L'âne du bord de l'Odet - Photo : l'Ours Castor.
Encore un jeu, me direz-vous, si vous me lisez (car, en dépit de ce que vous verrez écrit à la fin de mon premier petit texte, je suis contente si on me lit et encore plus si on répond, réplique, rétorque et si on se met à jouer aussi).Je vous explique un peu, si vous ne voulez pas trop vous creuser les méninges, ou si vous êtes fatigués, ce qui peut arriver en ce début d'année, où certains ont festoyé et trouvent très dur la reprise :
Dans le premier texte, je me suis imposé la contrainte de n'utiliser que des mots de trois lettres maximum.
Dans le deuxième, j'ai essayé de trouver des mots d'au moins quatre syllabes (mis à part les articles ou pronoms et mots de liaison). Je me doute qu'on peut faire beaucoup mieux, j'ai lu un texte de Slévich qui utilisait des mots interminables, impressionnants et … parfois inconnus de moi (mais où est donc passé le poète baudelairien ces temps-ci ?).
***Le jeu, sel de la vie ?
Le coq
Il est tôt. A-t-on ouï le cri du coq ? Moi, oui. Mon ami, lui, au lit, n'a pas mu un cil.
L'été
On vit sur une île. On a un pré, un pin, un âne, une oie et … le coq ! Sur la mer, il y a un spi qui va cap au sud.
Le gel
L'été a fui, le gel est là ; le feu est bon pour nos os un peu las.
Zen ?
Un bol de riz, du thé, on est zen. Du far ? Ma foi …
Le jeu !
Est-ce que la vie a une fin ? Ai-je une âme ? J'ai lu et je ne l'ai pas su … Le jeu est sûr, c'est le sel de ma vie. Si nul ne me lit, pas d'ire, je ris !
***Les improbables et utopiques résolutions
En anticipant des mugissements de diplodocus effarouchés ou d'hippopotames patibulaires, voire verbalisateurs, pour contrecarrer des sinuosités malintentionnées et manipulatrices, pour oblitérer les ahurissantes billevesées ou divagations d'affabulateurs hypocondriaques, je m'organise et je relativise, sans la procrastination involontaire d'un hermaphrodite gastéropode gélatineux, ni mélancolie.
Je ne vitupèrerai pas, ne vocifèrerai pas et ne m'époumonerai pas non plus.
Je ne me gargariserai pas de rodomontades, avec forfanterie.
Je batifolerai dans les gamineries, je m'emberlificoterai dans des balbutiements effilochés, je crapahuterai sur des élucubrations encalminées mais aventureuses, m'accompagnant à l'harmonica.
Je me carapaterai en hélicoptère, loin des horodateurs, je subodorerai d'aphrodisiaques tonalités et d'hallucinantes circonférences, des stroboscopes à la luminosité cautérisante, j'initialiserai des festivités, loin des agglomérations tentaculaires et tarabiscotées, j'inventerai des individus hurluberlus, non robotisés, qui me ravigoteront par leur originalité.
***Lenaïg
Tags : jeu, …, mots, coq, vie
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Commentaires
2Mona lVendredi 6 Juillet 2012 à 08:58
Les improbables et utopiques... Une inspiration prolifique renversante !3Mona lVendredi 6 Juillet 2012 à 08:584Mona lVendredi 6 Juillet 2012 à 08:58
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Au deuxième: saperlipopette!