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L'INTRUS - 3/4 - RAHAR
— Drôle de question… Ben, j’en sais rien, moi. Euh… je crois que je me comporterai comme d’habitude, je ne vois pas pourquoi je changerai mon comportement.
— Oui, mais est-ce que tu pourrais l’aimer ?
— Tomber amoureuse de lui, tu veux dire ? Mais mon petit chou à la crème, c’est toi que j’aime.
— Oui, mais non, c’est une question purement théorique. Allons mon cœur, répond.
— Alors, s’il est aussi beau et gentil comme toi, ce serait possible. Je pense que ce ne serait pas différent de tomber amoureuse d’un Mongol ou d’un Péruvien… Sais-tu que tu es tordu ?
— Mais non, ma petite fleur. Allez, bon aprèm. Je t’attends à la sortie, on va au resto.
— Oh que tu es chou ! Mais je ne promets rien, je ne suis pas maîtresse de mon horaire. »
***
Lizzy et Randy étaient dans le studio de la jeune femme. Ils revenaient d’une séance de cinéma. Ils allaient prendre un dernier verre, avant que l’analyste rejoignît sa garçonnière. Ce soir-là, il ne pouvait rester, la journaliste avait ses règles.
Lizzy était frustrée par son état, et en compensation, elle multiplia le « dernier verre ». Le jeune homme était plus raisonnable, et il semblait désolé de l’excès de la journaliste. Mais il ne put que constater la progression de l’euphorie et le ralentissement de l’élocution de Lizzy.
Randy allait prendre congé pour laisser la jeune femme cuver en paix. En raccompagnant avec regret le jeune homme à la porte, Lizzy trébucha et se raccrocha lourdement en riant à Randy. Celui-ci en déséquilibre, fut surpris et manqua de réflexe : il tomba avec la jeune femme, et sa tête cogna sur la petite table du vestibule.
À l’effarement de Lizzy qui fut instantanément dégrisée, Randy fut secoué de tremblements comme un épileptique. Du sang coula, ce qui augmenta le stress de la jeune femme. Affolée, elle se précipita vers la salle de bain, et en revint avec des compresses et un flacon d’antiseptique. En nettoyant la large plaie, elle eut l’intense surprise de constater au fond une couche argentée. Elle pensa immédiatement à une plaque crânienne ; Randy avait dû être blessé dans sa jeunesse. Mais en examinant de plus près, elle distingua avec effroi un fin réseau de circuits dorés, ce n’était pas une simple plaque. Elle se recula d’horreur, s’éloignant de… Randy.
Les tremblements de celui-ci cessèrent. Le sang avait cessé de couler comme par miracle. Sa tête se tourna par saccades vers Lizzy qui sentit ses poils se dresser et sa peau chair-de-pouler. La terreur la rendit muette et avait augmenté les battements de son cœur. Des séquences des films Terminator se déroulèrent rapidement dans son esprit. Enfin, elle retrouva sa langue.
« Tu es… Vous êtes un robot !... Seigneur ! Je suis tombée amoureuse d’un robot.»
A suivre !
RAHAЯ
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Commentaires
j'ai déjà vu des films comme ça ! la femme était amoureuse de son robot, vaste sujet sur l'humain et le robot-
pas de chance elle a ses anglais ! et lui est robot !!
ils vont faire quoi ??
3Marie LouveVendredi 14 Novembre 2014 à 17:13Si c'est pas dieu possible. J,avais encore une fois deviné le petit jeu de Randy. Quelle malchance pour la pauvre Lizzy ! Le mauvais sort lui court après. Hi,hi,hi J'adore.
5VictoriaVendredi 14 Novembre 2014 à 18:05Ben dis donc ! La petite fleur amoureuse d'un robot. Tu aimes les situations cornéliennes, Rahounet. Remarque, l'amour triomphe de tout. J'attends la suite avec impatience.
je sais il faut leur tirer les oreilles aux ET et ce sont des amants parfaits... pas de panique Lizzy !
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Eh bien.... la voilà dans de beaux draps !!! On suivra, on suivra.... amitiés, jill