• Ailleurs ... - Lenaïg, pour "les mots ... tion"

    Frondaisons fruitées - Lenaïg

     

     

    Passer les Näques chez les Turkheim

     

    Grâce à nos étherlites, voyageurs sidéraux éclairés, nos aventureures, exploratrices des lointains passés, nous avons pu remonter à l'origine d'un événement annuel qui se perpétue sur notre planète ostrothérique, avec une longanimigité que vous n'auriez point soupçonnée. D'aucun ignorent peut-être encore que le Luël et les Näques ne se confondaient guère en une même fête, une même cérémonie sur la Terre, berceau de nos si lointains ancêtres. Certains croyants célèbrent toujours l'avènement de ce mythique et charismatique personnage du nom de Jissée, apparu chez les Terriens pour leur apporter un message d'amour universel, mais sa naissance, auréolée de mystère, de merveilleux et sa mort violente sont chez nous réunies en une seule date anniversaire.

     

    Pour la fête des Näques, encore nommée donc fête de Luël, chanceux sont ceux qui sont invités chaque année chez les Barons de Turkheim, fidèles et pieux gardiens de l'antique tradition terrestre multimillénaire, recevant avec tout le faste et les largesses que leur splendirable réussite commerciale leur permet royagement, nombre d'hôtes de marque s'étant distingués dans l'année par leur bravitude et leur esprit de pionniers tout autant que par leur contribution solidaritable à un nouveau monde plus humanistique.

     

    On voit alors cheverger vers les marqueuries des Barons de Turkheim, à travers les parhisons verglanés et les pourprichoux mordorés, les heureux élus, oublieux de toute infortupeine ou indifféchette qu'ils ont pu avoir à traverser, en famille et dans leurs plus éblouissantes pararences. Ce qu'il y a de crousticieux en l'occurriale, c'est qu'aucun illustrage du dîner n'est diffusé au grand public ! Les carméchous préliminaires ainsi que les paradances de nuit sont abondamment délivrités mais ... niecht des mets offerts aux convives ! Il nous faut patienter jusqu'au lendemain pour que nous parviennent des échos lourdement gonflés de jugemences gustatives et odorantes, dont nous sommes fiers de vous rescripturer la meilleure symtessence !

     

    Ah ! Rien à voir avec les foirqueurs usinées ! L'an passé, un allophile bouillon de divine quintebole, à laquelle un soupçon de barbison inocement pourpris conférait une onctueuse farigosité, point trop épicé, bien entendu, pour éviter de réduire la suite du banquet en déguerpitude et s'effritance, avait déjà conquis les invités mais ce furent les belles ombrugoselles anodoxées, accompagnées d'une podagrenée maison de rôtis qui achevèrent de les combler d'aise. Les palais des connoisseurs se crurent au paradis sous le gouleyant de la gamme complète des vins de la paratonnance et l'amiathique mordant du célèbre fromage chabichoux, téléporté avec succès de la Terre, que quelques humains fortageux, éleveurs de ... "chèvres" s'emploient encore à faire renaître de ses cendres, avec succès apparemment.

     

    Les amateurs de sucretés, quant à eux, faillirent devenir fous de ne savoir faire leur choix ! Mais chut ! Ceci n'était qu'une minuscaire mise en bouche destinée à vous faire patienter jusqu'à demain, où vous pourrez mesucier à loisir les délichouseries de cette année ...

     

    Leng,

    pour le Jeu des Mots ... tion, dans L'Esprit de la lettre, sur Facebook (de Dominique Bar et Freddie Sailor).

    35 mots extraordinaires imposés (et quelques autres également inventés).

     

    Illustration : frondaisons fruitées (photo perso).

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 23 Décembre 2010 à 09:19
    rouergat

    Bonjour Lenaïg

    Que défi  difficile et malgrè bien réussi : bravo

    Bonnes fêtes de fin d'année

    Amicalement

    2
    Jeudi 23 Décembre 2010 à 10:48
    jill-bill.over-blog.

    Mazette quelle est cette langue étrange...  Lenaïg bravo bravo... Quel beau gueuleton de mots.... Joyeux Noël à toi, à plus plus je pars quelques jours.... Bizzzzzzzzzzzzzzzz

    3
    Jeudi 23 Décembre 2010 à 14:14
    marie-louve

    Mon ignorance me mystifie devant la fenêtre du baron Turkheim. J'aperçois un banquet de mets-mots venus de la nuit des temps qui me font rêver d'en connaître les saveurs prononcées sans me mettre les pieds dans les plats. Fabuleuse jonglerie sur ta page. Je remonte lire... Bonne journée et bizs.  

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