-
Par lenaig boudig le 13 Décembre 2009 à 04:39
Sur un rythme de tanka
Être narcissique,
se regarder le nombril,
se mettre en péril.
Le sens a évolué,
plus de dramatique issue.
Le pauvre Narcisse,
l'éphèbe mythologique,
en perdit la vie.
C'est en se mirant dans l'eau
Qu'il vit comme il était beau.
Il devint esclave
de son admirable image,
en fut amoureux.
Insensible aux jeunes filles,
il maigrit et disparut.
L'éphèbe fit place
à des fleurs blanches et jaunes
qui prirent son nom.
Les narcisses parfumées
étaient là, flottant sur l'onde.
Le centre du monde,
un enfant croit que c'est lui,
se prend pour un roi.
Il grandit et apprendra
qu'on trouve plus fort que soi.
Mais la vanité
parfois envahit les grands,
leur âme pourrit.
Ils en sont à s'adorer,
sont aveugles au danger.
Brio, beauté passent,
les amis alors se lassent,
le charme est rompu.
La chute peut être dure,
constat plus vrai que nature.
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique