• Le spectre fâcheux - Lenaïg

     

    Les monstres de la nuit - www.achillemarmotte.be 

     

    J’ai beau bien me pincer, je fais un mauvais rêve
    Et j’en reste sans voix ; plus d’inspiration !
    Fée, si tu pouvais, d’une opération
    M’extraire ce souci, ce malaise sans trêve ...


    Comme ce serait bon que ta baguette enlève
    Cette ombre négative en rumination,
    Me rapportant espoir et libération !
    Car ce spectre fâcheux y sèche toute sève.


    Voulant dénigrer tout, récurrent cauchemar,
    S’obstinant à cracher l’encre d’un calamar,
    Insistante rancoeur, mégère maugréante ...


    Mais quel est son motif ? Le désir de nuire ?
    Elle n’est que dédain, qui revient, qui hante.
    Pourquoi ne part-elle pas ? Jadis elle savait rire ...

     

     

    Lenaïg,

    Écrit le 20 octobre 2009.

    De quoi peut-il s'agir ? D'une amitié qui bat de l'aile ? D'une angoisse personnelle que je ne peux dompter, qui nuit à ma passion de l'écriture ? Je sais, ce n'est pas gai !

    Ah, c'est en tout cas une entité négative qui arrive parfois sans être invitée et qu'il faut chasser.

    Je vais laisser les éventuels lecteurs appréhender ce poème selon leur optique, ou passer leur chemin, si cela ne leur dit rien.

     

     

     

    Illustration : voir album Bouts de choux.


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  • Commentaires

    1
    Lundi 14 Février 2011 à 11:36
    Monelle

    Il faut bien que nos neuronnes se repoent un peu !!

    Bonne journée - bisous

    2
    Lundi 14 Février 2011 à 12:17
    stellamaris

    En tout cas, c'est un poème magnifique ! Bises.

    3
    Lundi 14 Février 2011 à 13:52
    jill-bill.over-blog.

    Bonjour Lena... Nul est à l'abri d'une panne de plume... Quelques nuits de sommeil réparateur, un Mars et ça repars... Bisous de jill

    4
    Lundi 14 Février 2011 à 16:45
    Marie-Louve

    Beau poème qui raconte ces moments qui nous vampirisent tout l'encre de nos mots pendant que des fantômes murmurent à nos oreilles ce qu'on n'entend pas sinon un lourd malaise. Mais aujourd'hui, c'est le jour de la fête de l'Amour et je dépose sous ton poème un coeur en chocolat pour le goût du jour. Bizs.  

    5
    Lundi 14 Février 2011 à 19:34
    le-panier-a-histoire

    Me voilà rassurée, je viens de voir que ce poème datait d'octobre 2009. Ne me dis pas que le cauchemar recommence? Je n'en croirai rien, blagueuse, tu nous offres chaque jour de très jolis textes. Bises. Mireille

    6
    Lundi 14 Février 2011 à 22:59
    l'oeil qui court

    Salut Anaïg,

    D'abord en numéro 1, j'aime beaucoup l'illustration pleine d'espièglerie

    Ensuite en numéro 2, y'a beaucoup de gens, je pense, qui aimerait ne pas avoir d'inspiration comme toi

    Enfin en numéro 3, je ne sais pas, demande à la fée si elle traine par la.

    Si tu veux un numéro 4, tu peux relire le numéro 1.

    7
    Mardi 15 Février 2011 à 23:07
    le-panier-a-histoire

    Bien sûr que les mots de ton poème sont intemporels... et très beaux en plus, je me suis mal exprimée... Je voulais juste dire que j'étais rassurée que le manque d'inspiration ou d'envie d'écrire ne soit pas actuel, car j'aime passer sur ton blog et te lire. Penser avoir des poèmes intemporels n'est pas de la prétention. Si je t'avais blessée, j'espère l'erreur réparée?

    Quant au cauchemar des amitiés ou amours blessées, il ne s'efface jamais tout à fait... Bises et à bientôt le plaisir de te lire. Mireille 

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