• L'image et l'horreur - Lenaïg, tanka

    Images d'horreur

    Passant en boucle à l'écran,

    Regards impuissants.

    Catastrophe épouvantable,

    Japonais pris sur leurs îles.

     

    Horreur en direct,

    On vit les deux tours jumelles

    En flamme et s'abattre.

    On eut beau les regarder,

    Les yeux ne voulaient pas croire.

     

    Peu ou pas d'images,

    La tentation de nier

    La réalité.

    Des thèses négationnistes.

    Crimes atroces gommés ?

     

    Lenaïg,

    qui ne postera pas d'images, pour une fois, laissant la place à la réflexion.


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  • Commentaires

    1
    Lundi 14 Mars 2011 à 11:56
    au rythme des maux

    Deux catastrophes que même sans images on devine à quel point, elles sont cruelles, mais à une différence prêt, la première est naturelle, (cherchée par la prétention de l'Homme), la deuxième, et le fait de la cruauté de l'homme...hélas qui payent pour les deux?!!! 

    Amitié

    Pierre

    2
    Lundi 14 Mars 2011 à 12:09
    Reinette

    des évènements et des actes horribles il n'en manque pas

    une pensée pour ceux qui en sont confrontés

    bonne semaine

    3
    Lundi 14 Mars 2011 à 12:34
    Anne Le Sonneur

    Bonjour Lenaïg,

    pour ma part, peu d'images, non pour nier, car les mots savent d'eux-mêmes suggérer l'horreur. Par contre, je crois qu'à force d'images, tout ne soit plus que banalisé et je n'aime pas le voyeurisme à outrance de certains journalistes, la souffrance aux enchères des vidéos vendues. Anne

    4
    Lundi 14 Mars 2011 à 12:50
    jill-bill.over-blog.

    Bonjour Lena... Naturelle ou humaine la catastrophe dit bien ce qu'elle veut dire... Larmes et sang versés, mortS et destruction... En un et en deux on ne peut prévoir... folie de la terre folie des hommes...  Quant au trois nier les génocides méritent le corde du pendu !!!!!!!!!!!    Bisous m'dame la tankiste...

    5
    Lundi 14 Mars 2011 à 14:11
    Marie-Louve

    Sous le choc malgré tous les S.O.S. On ne peut demeurer de glace devant ces horreurs. Qu'elles soient de causes naturelles ou orchestrées par la main humaine, nous ressentons un atroce sentiment d'impuissance. Cela nous barbouille par la tristesse le coeur en pensant à toutes les victimes qui auraient pu être nous-mêmes. Je pense aussi au peupli de la Libye sans pouvoir les oublier... Quelle semaine d'enfer sur cette planète. Ton magnifique tanka servira à conserver la mémoire de ces tragiques moments déposés sur une page. Bizs de solidarité humaine.

    6
    Lundi 14 Mars 2011 à 15:09
    askelia

    mon compagnon dit que la terre reprend ses droits. C'est très dur, mais peut-être y'a-t- il du vrai la dedans.

    merci pour ton texte.

     

    7
    Lundi 14 Mars 2011 à 15:35
    Jeanne Fadosi

    avec ou sans images, provoquée par la nature ou l'homme, cachée sous la tapis pour essayer de la nier, la violence est hélas une réalité plus ou moins redoutable selon les lieux et les époques. Ce qui me révolte encore plus est le cynisme sans bornes des affairistes qui continuent plus que jamais à spéculer sur les conséquences de ces soubressauts de la terre et de l'Histoire.

    8
    Lundi 14 Mars 2011 à 17:29
    m'annette

    Cette fuite en avant va nous mener tout droit dans un cataclysme dont nous ne sortiront pas indemnes, si tant est que nous en sortions vivants...

    9
    Lundi 14 Mars 2011 à 20:46
    Mireille

    Basculement dans l'horreur en une poignée de secondes. Les Japonais, dignes et impuissants, attendent la suite. Tu as bien fait de ne pas mettre d'images, elles sont inutiles. Nous les avons tous vues, se repaître du chaos serait du voyeurisme. Compassion et douleur me déchirent. Inquiétude aussi pour les prochaines semaines... Bises. Mireille

    10
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:24
    Pascale la tricotine

    je ne peux plus regarder les horreurs d'où qu'elles viennent .. les mots suffisent pour en parler !! je vais planter mes plumes d'autruche sur des chapôs jolis !! merci Léna... demain j'explique mon cas !!! gros bizzzoux

    11
    Mardi 15 Mars 2011 à 09:44
    Catheau

    L'impuissance devant la violence de la Nature et la folie scientifique des hommes. Merci, Lénaïg, de vos mots.

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