Coucou Lenaïg...Poil dans la main et larcins c'est une vie ça ?? Et toi le p'tit malin tu crois que de voler le sac de  vieille dame c'est bien, ben non c'est crétin...  Un jour tu connaîtras la tôle man....Toi t'es léger comme la cendre de ta clope... Ecoute ton frère chanter ce que c'est que du lourd man...  Bravo petite étoile... J'pense comme toi... Bisous de jill...

un texte triste mais bien d'actualité (notre fille s'est fait cassé toute sa voiture alors qu'elle était ombée en panne pas loin de Nancy et pou quoi ????

bises Lénaig

Paroles de “C’est du lourd” : “Je m’souviens , maman qui nous a élevés toute seule, nous réveillait pour l’école quand on était gamins, elle écoutait la radio en pleurant notre pain, et puis après elle allait au travail dans le froid, la nuit, ça c’est du lourd.
Ou le père de Majid qui a travaillé toutes ces années de ses mains, dehors, qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse soleil, sans jamais se plaindre, ça c’est du lourd.
Et puis t’as tous ces gens qui sont venus en France parce qu’ils avaient un rêve et même si leur quotidien après il a plus ressemblé à un cauchemar, ils ont toujours su rester dignes , ils n’ont jamais basculé dans le ressentiment, ça c’est du lourd , c’est violent.
Et puis t’as tous les autres qui se lèvent comme ça, tard dans la journée, qui se grattent les bourses, je parle des deux, celles qui font référence aux thunes, du genre “la fin justifie les moyens” et celles qui font référence aux filles, celles avec lesquelles ils essaient de voir si y’a moyen, ça c’est pas du lourd .
Les mecs qui jouent les choses zerma devant les blocs deal, un peu de cock, de temps en temps un peu de ke-cra (crack) et disent « je connais la vie moi monsieur ! », alors qu’ils connaissent rien, ça c’est pas du lourd.
Moi je pense à celui qui se bat pour faire le bien, qu’a mis sa meuf enceinte, qui lui dit j’t’aime, je vais assumer, c’est rien, c’est bien, qui va taffer des fois même pour un salaire de misère, mais le loyer qu’il va payer, la bouffe qu’il va ramener à la baraque, frère, ça sera avec de l’argent honnête, avec de l’argent propre, ça c’est du lourd.
Je pense aussi à ces filles qu’on a regardé de travers parce qu’elles venaient de cités, qu’ont montré à coup de ténacité, de force, d’intelligence, d’indépendance, qu’elles pouvaient faire quelque chose de leur vie, qu’elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient de leur vie, ça c’est du lourd.
Mais t’as le bourgeois aussi, genre emprunté, mais attention je n’généralise pas, je dis pas que tous les bourgeois sont condescendants, paternalistes ou totalement imbus de leur personne, je veux juste dire qu’il y a des gens qui comprennent pas, qui croient qu’être français c’est une religion, une couleur de peau, ou l’épaisseur d’un portefeuille en croco, ça c’est bête , c’est pas du lourd , c’est…
La France elle est belle, tu le sais en vrai, la France on l’aime, y’a qu’à voir quand on retourne au bled, la France elle est belle, regarde tous ces beaux visages qui s’entremêlent.
Et quand t’insultes ce pays, quand t’insultes ton pays, en fait tu t’insultes toi-même, il faut qu’on se lève, faut qu’on se batte dans l’ensemble, rien à faire de ces mecs qui disent “vous jouez un rôle ou vous rêvez”, ces haineux qui disent “vous allez vous réveiller”, parce que si on est arrivé, si on est arrivé à faire front avec nos différences, sous une seule bannière, comme un seul peuple, comme un seul homme, ils diront quoi tous ?
C’est du lourd, du lourd, un truc de malade…..”

Quel beau choix, j'apprécie beaucoup cet homme qui n'est pas seulement un slameur mais un écrivain et un humaniste (au sens fort et premier du mot, pas ce que ce mot est devenu).
Mais pour en revenir aux malfrats de la nuit, s'ils sont dans un engrenage dont on sort rarement et difficilement, ont-ils vraiment fait un choix ?
belle fin de journée

Je n'ai aucun respect ni excuses pour ces malfaisants qui "volontairement" agissent en commettant des crimes sans vergogne. Malheureusement, cette réalité existe partout et de tout temps. Il y a des voleurs en cravate et chemise blanche adulés par la haute société qui les admire pour leur art de bien savoir exploiter les sociétés des pays du monde et il ya ces petits voleurs de rue trop déshumanisés pour ressentir l'odieux de leur vie pareillement aux gros requins de la haute voltige. Quelle galère cette Terre ! Arriverons-nous un jour à faire de ce monde un lieu où règne pour tous le droit de vivre en sécurité partout et équitablement pour tous ? Cette situation déplorable me fout les boules. Encore pire, l'inertie des politiciens élus qui semblent s'en laver les mains en donnant l'illusion qu'ils ont un plan d'action efficace. Mon oeil !  Les victimes portent toujours le poids des conséquences des actes criminels commis à leur encontre. Ça c'est pas juste ni normal. Voilà mon coup de gueule. Ton texte ne peut que nous faire réagir et réfléchir sur cette plaie sociale qui nous touche tous. Bravo Léna de nous partager celui-ci. Bizs.     

Hi,hi.. c'était le matin des loirs ! :-)))

Tu as raison, Lénaïg! Ces petits malfrats font du mal aux autres mais en définitive, ils se font surtout du mal à eux-mêmes...

Je suis d'accord avec toi, Lénaïg, c'est très déplaisant et même traumatisant de se faire voler. Mais mieux vaut ça que perdre la vie...

J'espère que le dicton est vrai: "Bien mal acquis ne profite jamais."

Sur les journeaux on voit les compte-rendus d'actes crétins qui ont traumatisé , blessé, tués des vieilles dames sans défense. Pourquoi?, parce qu'"elles sont plus faciles à dépouiller et effrayer. Il est vrai que des gens, se refusant à faire le moindre effort estiment quand même que tout leur est du. Eh bien NON. Tu as mille fois raison Lenaïg! J'adore l'illustration du poil dans la main.

L'oeuvre est très rigolote!

J'ai Un CD d' Abd Al Malik...

C'est aussi très facile de toujours leur trouver des excuses. On ne choisit pas d'être malade ou malheureux mais le passage à l'acte est volontaire.

Coucou Lena, c'est ablolument navrant ce qui t'est arrivé, mais c'est la conséquence de la société de consommation : c'est elle qui crée ces parasites fainéants qui ne veulent pas se fouler la main. Dans mon dernier ouvrage, j'ai d'ailleurs traité de ces mécréants, et la solution était un peu radicale. Pourrait-on encore donner une autre direction à la société actuelle ? Ah utopie, utopie !