Les fils de la Vierge - Lenaïg - Suite de pseudo-haïkus et reprise des vendredis

Bonjour les zaminautes qui passeriez par ici alors que je n'écris pratiquement plus rien et que je ne vais même pas visiter vos blogs. Excusez-moi pour cela et pour ne répondre que maintenant à votre question sur mon dernier article en date : allons nous reprendre nos vendredis du haïku ? Essayons ! Un thème ? Oh, prenons : cet été !

Voici un lien vers des haïkus approuvés comme tels :

https://www.association-francophone-de-haiku.com/exemples-de-haikus/

Je cite ici un haïku amusant relevé dans ce lien :

***

Pour l'heure, voici que des mots me sont passés par la tête à l'observation de ces longs filaments que l'on rencontre entre les herbes.

Pourquoi ai-je indiqué "pseudo-haïkus" en titre ?

Parce que la seule règle que j'ai suivie est celle du 5/7/5. La forme donc, pas le fond ! Le plus souvent les haïkus se situent dans une saison, celle du moment où l'on écrit. Et l'on doit rester ancré dans le lieu et le moment présent.

Dans ma suite, mon esprit vagabonde à partir d'une observation.

Les fils de la Vierge,
joli nom pour désigner
celle qui les tisse !

Fils fins mais solides,
lorsqu'ils forment une toile,
un piège implacable

L'ouvrière aux fils,
ses multiples yeux et pattes,
monstre miniature !

Les fils de la Vierge,
religion et poésie,
le monstre oublié !

L'araignée ou moi,
qui est le monstre en l'affaire ?
pour elle c'est moi !

Lenaïg