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    Quel monde pour demain ? - Lenaïg, essai.

    Quel monde voulons-nous pour demain ? Comme je ne vois rien de bien qui vient, tant de choses allant mal, je vais tenter de recenser d'abord ces choses qui vont mal ! Ecrire un peu après la sidération engendrée par la pandémie qui m'a privée d'inspiration et sévit encore.

    Vision donc pessimiste : nous ne sortirons pas indemnes mais en sortirons-nous, seulement ? Même les gouvernements de tous les états du monde se trouvent désarmés, enfin façon de parler car les armes vraies et destructrices continuent de frapper. Personne ne semble proposer de solutions globales pour préparer l'avenir mais comme internet, tout omniprésent qu'il est, nous dit tout et n'importe quoi, difficile d'avoir accès à des opinions et pensées dignes de ce nom sur les possibilités de dominer la crise, difficile de les distinguer.

    En effet, dans cette cacophonie des média, je n'ai vu passer aucun essai d'un philosophe ni d'un scientifique qui nous donne de l'espoir avec assez de hauteur de vue mais sûrement que des voix s'expriment, le tout c'est de savoir les chercher. Quant aux lanceurs d'alerte, on sait le sort qui leur est réservé, le profit à tout prix est leur bourreau.

    Concernant la pandémie, nous avons assisté dans les journaux d'actualité à des discours de spécialistes médicaux qui n'ont fait que se discréditer en se contredisant eux-mêmes et entre eux. En fait, ces discours de spécialistes n'auraient pas dû nous être divulgués et rester dans la sphère médicale car ce n'est pas anormal que les médecins ne soient pas d'accord entre eux et ils se sont laissés prendre au piège de l'exposition médiatique dans un grand déballage éhonté.

    L'avenir m'appartient de moins en moins étant donné mon âge, ce sont les jeunes générations qui prennent le relais mais les "petites poucettes" de Michel Serres, rivées à leur téléphone portable me semblent n'avoir que des préoccupations futlies, voire effrayantes, à s'affronter par vidéos à celui ou celle qui sera le plus beau, à se donner l'impression d'exister en pratiquant le harcèlement, à se mettre à tuer en vrai, même à quatorze ans.

    L'aveuglement et l'endoctrinement islamistes mettent des bâtons dans les roues des professeurs, souvent contestés dans leurs cours par les élèves et leurs parents derrière eux. Que dire des jeux vidéo où il ne s'agit que de tuer le maximum d'entités, qu'elles soient humaines ou inventées, jeux addictifs auxquels des gamins (même des adultes) s'adonnent des nuits entières, ravis de se prendre pour des chefs de guerre. Les jeux d'enfants d'autrefois : "Pan ! Tu es mort !" ont pris des dimensions aussi dramatiques que pathétiques.

    Et cette sentence souvent prononcée par les jeunes pour tirer un trait sur les enseignements du passé : "Je n'étais pas né !" Donc, pour tous ceux qui la prononcent (pas tous, quand même mais combien d'entre eux ?), ce qui a eu lieu avant leur naissance n'existe pas, ou alors ils retiennent des propos ou des faits sortis de leur contexte pour faire enfler des polémiques et condamner personnages historiques, hommes d'état ou artistes.

    Les dénonciations d'abus sexuels se déversent à flot sur la toile et tous les médias, tant mieux oui mais sans discernement. La rumeur et les théories de complot vont bon train sur des autoroutes sans frein. Des réputations se défont à coup de tweets et les dégâts sont immenses, y compris pour des êtres et des personnalités bien vivantes. On règle ses comptes à bon compte et même parfois en gagnant de l'argent, comme dans l'affaire d'Olivier Duhamel. Je condamne celui-ci mais n'y a-t-il pas un côté malsain, aussi, dans le fait que sa fille maintenant s'enrichisse grâce à son roman dénonciateur ?

    Et à propos de l'argent -cet argent qui est au coeur de tout ce qui ne va pas-, pensons à l'argent facile de la drogue et aux zones dites désormais de non-droit dans les villes, où tous les acteurs de cette entreprise de la drogue se manifestent de plus en plus létalement, munis d'armes de guerre dont ne devraient pas disposer des particuliers, dérangeant et menaçant les habitants de ces zones, attaquant de front les policiers et les pompiers (pourquoi les pompiers, au fait ? Qu'on me l'explique !). Cela continue, tout comme la pandémie.

    Qui pourrait prendre les choses en main et rétablir calme et harmonie dans nos cités ? Hors de question de laisser le pouvoir aux militaires, qui ne l'ont pas demandé et aucun tentative de putsch n'a eu lieu mais des hauts-gradés retraités de l'armée ainsi qu'un nombre conséquent d'autres militaires se sont exprimés dans deux lettres adressées à notre gouvernement, insistant sur un retour aux valeurs patriotiques et proposant leur aide. J'ai lu la première de ces lettres. Il se dit que le RN et Marine Le Pen se cacheraient derrière ! Ce n'est pas là ma tasse de thé mais certaines choses exprimées sont empreintes de vérité, hélas, soulignant les défaillances du gouvernement.

    Pour que cela aille mieux, il nous faudrait des autorités qui ne soient pas à la botte des financiers, c'est valable pour la France mais pour bien d'autres états, que l'argent -encore et toujours lui- ne se concentre pas dans les poches d'une poignée d'individus dans le monde, que les services publics soient rétablis et des humains remis en poste, que les usagers n'aient pas affaire qu'à des machines et galèrent pour obtenir ce qui leur est dû. Que les hôpitaux retrouvent assez de personnel et de lits, que les policiers soient à nouveau en effectifs suffisants et que chacun d'entre eux respecte l'éthique de son engagement pour se faire respecter.

    Que cet argent, devenu curieusement invisible maintenant, même virtuel serve à la recherche scientifique non soumise aux lobbies pharmaceutiques et que non seulement des vaccins mais aussi des traitements soient découverts contre ce maudit virus et ses variants, contre tous les fléaux détruisant la santé.

    Entre l'argent facile des gangs de la drogue, qui détourne les jeunes du monde du travail, mais le travail lui-même est sinistré (la pandémie n'arrangeant rien), entre cet argent facile et les astronomiques fortunes des patrons de firmes ainsi que celles des chefs d'état qui s'accaparent l'argent public destiné à faire prospérer leurs pays, que de richesse volée à l'humanité ! N'oublions pas les migrants clandestins qui affluent de plus en plus dans nos pays européens, pour soit être pris et renvoyés dans leurs pays soit traîner leur misère dans nos villes.

    Je ne saurai émettre en conclusion que des généralités mais avec conviction : mon monde pour demain sera un monde où l'art reviendra en force pour nous inspirer, nous donner à penser, où nous ne serons pas réduits à reconstruire la cathédrale Notre Dame mais verrons l'émergence de nouveaux grands projets facteurs d'unité. mais surtout où l'humain primera sur le profit, où la futilité ambiante sur nos médias cèdera la place à des réalités bien concrètes pour préparer demain, un monde où nos exploitations énergétiques seront le moins agressives possible, où des valeurs de vivre ensemble seront redéfinies.

    C'était le thème du nouveau Café philo d'hier à Ivry, dont je suis loin actuellement mais depuis le premier confinement de toute façon l'échange se réalise en vidéo-conférence et je ne me suis pas connectée. Je destinais cet essai à mon overblog mais depuis hier je ne peux plus entrer dans mon administration, que c'est lassant !

    Lenaïg


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  • JEUFRINE, Lenaïg pour la Cour de récré chez Jill et pause après

     

    Jill sait nous trouver des prénoms

    Et souvent nous nous étonnons :

    Un prénom québécois français

    Fait son entrée à la Récré

    Reste à découvrir qui le porte

    Il y en a de toute sorte

    Nous allons chasser le temps gris

    Et la pluie en ce mercredi !

     

    Je n'ai pas grande inspiration

    Et je peine à trouver la mienne

    Une petite idée s'amène

    Forçant brouillard et désertion

    Rigolote elle est en feutrine

    Il s'agit d'une figurine

    Nous lui donnons ce joli nom

    Et chez les elfes allons donc !

     

    Lenaïg

    Note : j'ai eu un mal fou à poster nos pages à Victoria et à moi, plein de problèmes informatiques. Ouf ! Enfin j'ai réussi. Mais je voudrais signaler que je vais me mettre en pause pour un petit moment, donc je ne pense pas écrire. Si Victoria est inspirée, je posterai ses pages avec plaisir. Je ne donnerai pas de nouveau thème de haïkus non plus, sauf, tiens, pour ce vendredi :

    Un temps pourri ! Ben oui ...

     

    JEUFRINE, Lenaïg pour la Cour de récré chez Jill et pause après

     http://jill-bill.eklablog.com/jeufrine-a-quoi-tu-joues-a207367496

     


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  • JEUFRINE, Victoria pour la Cour de récré chez Jill

     

    Jeufrine a les mains dans la farine

    Elle concocte des chocolatines

    Un parfum subtil envahit la cuisine

    Faisant se lever la petite famille

    Rémi, son mari est déjà au fournil

    Il enfourne baguettes et miches

    Nonettes, éclairs et massepains

    En hâte mais avec beaucoup de soin



    Jeufrine et Rémi sont fiers de leur boulangerie

    Etablis depuis peu aux Etats-Unis

    Un rêve d’enfant qu’ils ont réussi

    « French pâtisserie » réjouit les Américains

    Ravis de déguster ses spécialités

    Il faut l’avouer sans être pour autant chauvin

    Nos différents pains sont inégalables

    Et ravissent les pays du monde entier



    Jill ne va peut- être pas apprécier

    « Eh ! Fais attention, en Belgique aussi »

    Ubuesque situation, en fait, je l’ignore

    Faut dire qu’à part les Léonidas

    Recettes belges me sont inconnues

    Il ne reste plus qu’à proposer à la cour de récré

    Nattes tressées, couronnes et chocolats

    Et ainsi juger ou plutôt bien savourer.  


    Victoria

    JEUFRINE, Victoria pour la Cour de récré chez Jill

     

    JEUFRINE, Victoria pour la Cour de récré chez Jill


    http://jill-bill.eklablog.com/jeufrine-a-quoi-tu-joues-a207367496


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    L'extravagance, Victoria, haïkus



    Bouche pulpeuse

    Fesses et seins hors norme

    La vie en XXL



    Le crâne rasé

    Sous des mèches arc en ciel

    La rue en couleur



    Sur le tapis rouge

    Soie et velours détrônés

    La robe bifteck



    Corps dissimulé

    Sous des dessins irréels

    Zombies en marche



    Il interpelle

    Par ses œuvres oniriques

    L’extravagant Dali



    Percé et clouté

    Le visage surnaturel

    La boule au ventre

     

     

    Victoria

     

    L'extravagance, Victoria, haïkus

     


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  • KLEBER, Victoria pour la Cour de récré chez Jill

    Camion dans la neige - lexpress.fr

    Kléber est solide et habitué à tous les temps

    L’été, l’hiver, comme en toute saison

    Energiquement, il file aussi vite qu’un camion

    Bien sûr, il adapte ses chaussures au climat

    Enfilant des semelles légères aux beaux jours

    Revêtant doublures plus épaisses en cas de frimas

     

    De Moscou à Krasnoyarsk

    Il roule sans attendre le dégeL

    De Niamey à TénérE

    Il glisse sur le sable tel un nabaB

    De Paris à CarcassonnE

    Il se presse de rentreR

     

    Kléber n’est pas un chauffeur routier

    Lié à ce dernier, il ne fait que l’aider

    Esquivant les ornières et le verglas

    Bien décidé à écraser la neige

    Et évitant de riper sur les sols marécageux

    Rien ne peut le remplacer ce célèbre pneu. 

     

    Victoria

    KLEBER, Victoria pour la Cour de récré chez Jill

    CentralePneus.fr

     

    KLEBER, Victoria pour la Cour de récré chez Jill

    http://jill-bill.eklablog.com/


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