• Pourquoi une photo du film La Reine Blanche, de Jean-Loup Hubert ?

    Juste pour choisir un souvenir, un seul, d'un film.

    La chanson Mon amant de St Jean y revient sans cesse dedans, un leitmotiv ...

    Un homme qui pensait et parlait vrai.

     

     

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    Bernard Giraudeau à la Librairie Dialogues de Brest, le 23 juin 2009.
    Merci, Tof', de m'avoir signalé cet enregistrement.
    J'aurais bien aimé être présente.
    Et merci beaucoup, Anaëlle, de nous faire lire la page du Télégramme qui lui est consacrée ce matin.
     
    Voici le lien :
    http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/bernard-giraudeau-un-vrai-breton-de-coeur-diapo-video-18-07-2010-993193.php

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  • la-france--iinterdit-d-autoriser
     
    Pauvre France en déconfiture ? Vieille nation sur laquelle le ravage du temps a fait son oeuvre. Si le mot Fraternité s'inscrit encore aux frontons de ses mairies, elle n'offre plus qu'un masque emprunt de lassitude, que n'effacent pas tous les colifichets bling bling dont elle peut se parer. Mais les autres états sont-ils mieux lotis ? Se gausse-t-on d'elle à l'étranger ? La mondialisation, processus en marche qui aurait pu effacer la sordide réalité de la faim dans le monde, ou la souffrance de la guerre, a été détournée d'une telle mission par un petit nombre de groupes ou d'individus manipulateurs, sans scrupules, détenteurs de la toute puissante finance et avides de tout croquer.
     
    Peut-on encore parler de Terre d'accueil, quand le chômage croissant, le pouvoir d'achat quasi nul des citoyens modestes ou dits de la classe moyenne font parfois regarder de travers les immigrés, qui servent alors d'exutoire à tout ce qui ne va pas ; ces immigrés que bien des entreprises (même importantes, même publiques de manière indirecte) sont contentes d'embaucher au rabais : des travailleurs, oui mais ... sans papiers, redoutant un contrôle de police un jour au coin de la rue, se hâtant alors vers leurs piaules souvent insalubres.
     
    Le désir de conquête ne se manifeste plus par l'affreuse manie d'envahir ses voisins, mais s'oriente vers l'appât du gain, l'égoïsme -ou l'individualisme- forcené, au détriment des valeurs d'entraide et d'amitié. L'avenir semble être aux "traders", encouragés sans nul doute dans l'ombre par leurs employeurs, qui les lâchent s'ils sont découverts, et aux boursicotteurs de tout poil qui recherchent palpitations et sensations fortes sur la toile informatique, usant et abusant d'un argent qui n'existe pas et ne représente même plus la récompense du vrai labeur à la sueur de son front.
     
    Dur dans ces conditions de guider l'enfance dans son éveil au monde, à la lumière de figures de proue charismatiques -car il n'y en a plus-, dont les exemples jalonneraient la construction des jeunes personnalités. Vers où se tourner ? Où chercher les valeurs nouvelles, dont on pourrait s'éprendre au lieu de s'admirer dans les reflets de la téléréalité, qui fait croire aux participants qu'ils sont magnifiques et les laisse tomber de haut, une fois qu'ils se retrouvent dans l'anonymat et la banalité ?
     
    Lenaïg
    ***
     
    Texte écrit pour L'Esprit de la lettre, créé par Dominique Bar sur Facebook, selon les mots imposés (en gras). Les parutions de l'ensemble des textes ont commencé mardi 13 juillet et le mien est paru ... le 14 Juillet, fête nationale. Hasard de la programmation et pas du tout un désir de provocation de ma part. Le 14 juillet reste pour moi une belle fête nationale symbolique de la victoire du peuple contre l'oppression du pouvoir, ainsi que de la réconciliation des états à la suite de la 2ème Guerre mondiale ( j'aime le défilé militaire sur les Champs-Elysées, les bals et feux d'artifice).
    Pourtant, je déplore les exactions des imprudents (ou des imbéciles) amateurs de pétards et de ... mortiers (jusqu'où iront-ils ?) qui ont réussi le contre-exploit de mettre le feu à l'un des appartements des familles de pompiers de la Caserne de mon quartier à Paris, au moment même où se déroulait le bal, provoquant des blessés.
    Je crois qu'il n'y a aucun amateur de pétards chez les soldats, que ce soit de l'armée de métier ou pas, qui savent ce que c'est que la guerre et se trouver en plein dedans.

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  • Chanson de Bertrade de Laon, ou Berthe au grand pied.

     

    Vers de neuf pieds, les "carolins" (invention d'un certain mouton),
    Pointure 39 (nombre de lignes).
    Couleur rose pour une fille, mais Berthe en vit et en fit plutôt de toutes les couleurs …

    Nous sommes au IXème siècle.

    ***  

     berthe - france-pittoresque

      ***

     

    L'art carolingien - excalibur-dauphine.orgIls s'appelaient les Carolingiens.
    Au même endroit ne dormaient jamais.
    Ils gouvernaient, comme ils guerroyaient.

    Rois fainéants, juste bons à rien ?
    Pépin le Bref, Maire du palais
    S'activa tant, roi se fit sacrer.

    De riches chars sur le grand chemin,
    Roues de bois, des chevaux alertes ;
    Rideaux tirés, dans l'un songeait Berthe.

    Celle au Grand Pied, femme de Pépin,
    Fourrure d'ours, et au chaud couverte,
    Des ambitions, elle en avait, certes !

    Ils iraient loin, ses deux beaux enfants,
    Ses fils chéris, petite famille …                                             L'art carolingien
    Toujours du "bleu" ; bientôt une fille ?                           www.excalibur-dauphine.org

    www.beaujarret.fiftiz.frDouze siècles, de cela longtemps !
    Rose du soir, étoiles scintillent,
    Bientôt la nuit, câlins et broutilles !

     

    Il la rejoint, de cheval descend,
    Lui prend la main et son cœur frétille.
    Nouveau logis, feu qui chauffe et brille …

     

    Elle y pensa, le voulut vraiment …
    Puis oublia, délaissa l'aiguille,                                          Les transports au Moyen Âge
    L'envie de rose et les peccadilles.                                      www.beaujarret.fiftiz.fr
     

     

    Dans l'ombre ou pas, Berthe se fit voir,
    Disait son mot, se faisait entendre.
    Bien oubli-és, le rose et le tendre …

    berthe3 www.france-pittoresque.comQuand ses deux fils vinrent au pouvoir,
    Elle tint bon, les faisant attendre.
    L'autorité ne souhaitait rendre !


    Si Carloman n'était pas un loir,
    Charlemagne oui, sut tout lui reprendre …
    De sa Maman, les armes fit rendre !

    En l'An Huit Cent, empereur devint.
    Il s'établit à Aix la Chapelle.
    Berthe en déclin, la vi-e moins belle !

    "Va-t-en !" dit-il ! 
    Berthe fut chagrin ?
    Mais que nenni ! "Repos !" se dit-elle …
    Dans son couvent, apprit la dentelle !

     

    Lenaïg

     

    ***

     

     

    Dessin et statue de Berthe :

    www.france-pittoresque.com

     

     

    Berthe au grand pied dessinée par Jean-Michel Charlier :

    www.jmcharlier.com

     

     JMC GrandNom68

     

    Trouver un accompagnement musical qui corresponde à l'époque n'est pas aisé.

    Les chants grégoriens, le plain chant convenaient, surtout quand on pense à la toute-puissance de l'Eglise au Moyen Âge, mais, tout intéressants qu'ils soient à écouter, ils ne sont pas ... d'une gaieté folle ...

    L'Amour de moy est bien une chanson moyenâgeuse, que j'ai apprise par la Radio scolaire, enfant, mais il faut rajouter cinq siècles ! C'est que le Moyen Âge a duré mille ans, mine de rien ! En version moderne, elle a été interprétée par Nana Mouskouri, Nathalie Choquette et Jane Birkin (pour les femmes). Donc, ce sera L'Amour de moy ! Puis, après tout, j'ai inventé cette scène et ce désir de fille ! Alors ...

    N'empêche, les sonorités devaient ressembler au moins un peu à celles-ci ...

    Je ne viens pas d'écrire cette chanson, parue auparavant sur Lgdm et sur le Plum'Art en novembre dernier, mais c'est Rouergat, qui nous a offert une page poétique et historique sur Lady Godiva aujourd'hui, qui m'a donné l'envie de la relire et de la poster !

     

     


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  • kant%20blogNous avons des soucis,

    Le rire se fait rare ?

    Mais, sans en être hilare,

    Ecrivons, adoucis !

     

    Commençons à rimer

    Si nous ne pouvons rire.

    Pour ne pas déprimer,

    Mettons-nous à décrire.

     

    Ecrire est un désir,

    Un plaisir solitaire,

    87-403-largeQue l'on ne saurait taire,

    Délicieux loisir.

     

    Surtout, qu'on ne s'en prive,

    Créer des petits riens,

    Distrayants, aériens,

    Que le sourire arrive !

     

    Vient un dilemme affreux

    Et me voici troublée.

    Gâterait-il d'emblée

    Ces moments bienheureux ?

     

    Charmante activité :

    S'absorber à écrire ;

    2-Vaillant-1040-84970Pas sans nocivité :

    Nous empêcher de lire !

     

    Avant de rédiger,

    Il faut de la lecture,

    Base de l'aventure,

    Qu'il ne faut négliger.

     

    On lit, on se nourrit

    De mots et de matière

    Qui passent la frontière

    Et peuplent notre écrit.

     

    Lenaïg 

     

     

     

    Illustrations :

    www.forum.metaphysique.com

    www.img5.cherchons.com

    www.neuviemeart.citebd.org

     

    Clin d'oeil à Anaëlle : notre chat, dans la vraie vie, fait ce qu'il peut pour nous avancer dans notre travail ... 

     

    C'est beau, un chat qui vous aide à travailler - Photo L'Ours Castor


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  •  

    capucines deux - Choix de MonaVous avez dit «vacances»? Quelle bonne idée!  

    *** 

    Les vacances c'est tous les jours si je le souhaite, c'est juste sortir du quotidien, s'évader de son carcan et faire de petites excursions, vraies ou presque vraies, dans la nature.    

    ***

     

    Oh, merveille! J'aperçois un coquelicot. Son rouge éclatant illumine ce bas côté de la rocade, les dents impitoyables des débroussailleuses de la ville l'ont épargné. Et me voilà gambadant en rêve avec ma coquelicot - Choix de Monasœur Marie-Claire dans un champ de mon enfance et nous nous accroupissons pour ouvrir doucement de nos ongles des feuilles tendres, fripées, d'une couleur pâle inattendue. Écrasée de chaleur, j'ai échappé à l' embouteillage. J'ai l' esprit qui gambade.

     

    *** 

    pour toi mon ange - Choix de MonaDans ce jardin entrevu, des capucines victorieuses partent à l'assaut d'un muret et leurs pétales orangés et jaunes sont presque délavés tant le soleil frappe dur. Mais un amical petit nuage leur rend leur teintes vives. Pschitt! Pschitt! je déguste mentalement deux jus de fruits, à l'orange, puis au citron et je n'ai plus si chaud. Y ai-je seulement goûté un jour? Pas sûr, mais entendu répéter par des enfants «pour toi mon ange....»

     

    Et l'ange m'apparaissait resplendissant, lumineux. 

    ***  

    lierre - Choix de MonaLà, un peu plus loin, le lierre a envahi la façade grise et l'a habillée de vert. Vert chou? OUI,

    ils ont bien un potager et je me penche mentalement auprès du vieux jardinier qui soigne amoureusement son parterre émeraude. Ce soir je ne mangerai qu'une grande salade. Ah une laitue iceberg, croquante à souhait! hmmmmm!

     

    Le ciel bleu, indigo dans mon rétroviseur, turquoise sur le côté, presque blanc en face, me paraît tout nu.

    Impossible d'imaginer des formes dans les nuages. Le seul petit cirrus s'est étiré d'ennui et semble fondre à vue d'œil.

      couleurs arc en ciel - Choix de Mona

    Ça y est, les voitures avancent... Je reviens sur terre enfin, non, sur roues plus exactement, et de multiples petites tâches violettes dansent devant mes yeux. Il faut tenir! Je fonds.

     

    Mais, la journée de travail finie, dans quelques dizaines de minutes je serai bel et bien en vacances ... jusqu'à demain matin.

     

    Mona

     

    Illustrations :

    choix de Mona.

     

     

     


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