• Pensées de l'Ours Castor et rimes de Lenaïg

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    Je passe souvent à l'auberge,

    Je discute avec le patron,

    Avec les gens, et je gamberge,

    Tout seul après, dans ma maison.

     

    On parle du temps, des nouvelles

    De la télé, de la radio,

    Brève complicité réelle

    Devant un café, l'apéro.

     

    Certains ont de curieux destins

    Et sont éprouvés par la vie.

    Je les croise et après, plus rien,

    Plus là, pris par la maladie.

     

    Il était cameraman, lui,

    Dans des expéditions lointaines.

    Le cancer venu a sévi,

    Interrompant sa cinquantaine.

     

    J'apprends qu'unetelle est sa fille,

    Ce qu'ont découvert ses parents.

    Etrange secret de famille,

    Levé lors de l'enterrement.

     

    Il n'y eut point de commérages,

    Les mobiles sont inconnus.

    Ne s'était fait le mariage,

    La mère n'avait pas voulu.

     

    La fille avait nom de sa mère,

    Le lien n'était pas évident.

    L'homme en eut-il de la colère ?

    Comment le prennent ses parents ?

     

    Quels seraient donc mes sentiments ?

    Abattement puis le tonnerre !

    Douleur de perdre mon enfant

    Tout en me retrouvant grand-père !


     

    L'Ours Castor et Lenaïg

     

     

     

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    Illustrations :

    www.lci.tf1.fr

    www.fotosearch.fr

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 18:13
    mansfield

    Un beau sujet de roman, douleur mêlée de bonheur et une relation à construire! Fabuleux départ pour un grand-père, encore faut-il qu'il soit valide et solide!

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    2
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 18:16
    jill bill

    Bonsoir vous deux !  Connaît-on les gens qu'on fréquentent au café ou autre lieu public du coin, seulement ce qu'ils veulent bien dire d'eux et puis un jour pas comme les autres... découverte pour tous !  Eh oui... Quels seraient vos sentiments monsieur... merci à vous deux, bonne soirée, bises de jill

    3
    DI
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 18:29
    DI

    Bonjour Lénaïg et l'Ours Castor. Les pensées de l'un et les rimes de l'une font un beau duo. :-) Vous êtes super tous les deux. La douleur de perdre son enfant n'a pas de nom. Il n'y a pas de mot assez fort dans le dictionnaire pour la définir. J''ai vu pleurer un grand-père devant le cercueil de son fils âgé de 50 ans. Il disait: Mon p'tit gars, mon p'tit gars ... en lui touchant la main. C'était tellement triste. Comme si son fils, qui ne pouvait répondre, était encore un enfant. Mais c'était son enfant. Bisous à tous les deux.

    4
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 18:48
    monelle

    Un bel écrit où se mèle la douleur de la perte de l'enfant mais peut être le bonheur de trouver l'amour d'une petite fille. Les secrets de famille apportent toujours beaucoup de questions lorsqu'ils sont découverts !!!

    Bonne soirée - gros bisous

    5
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 20:13
    Plume

    Celui qui part emporte le secret et le laisse en héritage ... un héritage qui serait lourd à porter s'il n'était pas révélé ...

    Il n'empêche que les deux nouvelles simultanées ont de quoi assommer! Si la douleur ne peut être compensée, la surprise de découvrir une descendance, l'idée de transmission de la vie, peuvent peut-être donner la force de poursuivre la sienne ...

    Merci à vous deux, bisous, Plume .

    6
    Josette
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:31
    Josette

    coucou Lénaïg

    une histoire où la vérité et la douleur peuvent être promesse d'un réconfort

    bisous

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