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    Il est une fois ... un sapin de Noël. On change la tradition dans cette histoire et on raconte tout au présent ; on ne lira pas "il était une fois", ce n'est pas une erreur ! Voici donc le début d'un conte de saison pour petits et grands, que chacun lira selon son prisme personnel : des pincées de fantaisie, des soupçons de surnaturel, plusieurs doses de rêve d'enfance, de joyeuses éclaboussures de couleurs : des rouges et des verts comme il se doit dans la période festive concernée, mais aussi une tache de jaune sulfureux, dégageant l'odeur désagréable appropriée, vivement chassée avant la fin, comme il est à espérer, par un bleu azur et sans nuages et -qui sait ?- par le parfum d'un souffle d'air divin.

     

    Quelques vapeurs de soufre égarées, ou échappées des profondeurs, des entrailles de la terre, ou quelques flammèches de l'enfer, un peu de lave incandescente viendront-elles agrémenter ce conte ? Oh, à peine ! Et pourquoi d'ailleurs accuser le centre de notre vieille terre de tous les maux ? La lave en fusion vient de son noyau, très profond en dessous de nos pieds et, sans ce noyau, elle n'existerait pas, et nous non plus ! Que les enfants n'aient pas peur, ou, alors, qu'ils fassent semblant ! Il y a de grandes chances que les forces du bien gardent la situation en main.

     

    En cette fin novembre 2010, où Harry Potter se rappelle à notre bon souvenir par un nouveau film, il est de bon ton, pour faire bonne mesure, d'ajouter du brou de noix dans notre chaudron : du noir ! Tous les sorciers qui ne se prennent pas au sérieux ni pour des dieux, font cela, non ? Ceux que nous connaissons le font. Un certain sorcier de mon enfance ne manquait pas de l'utiliser lorsque nous jouions mais il avait contre lui deux cousines Boudig et une soeur, facétieuses fées qui lui mettaient tout le temps des bâtons dans les roues avant de prendre la poudre d'escampette quand il se mettait en colère ...

    Angelot musicien - www.festifoly.info 

    Notre sapin de Perlinpinpin, comme la poudre magique du même nom (d'ailleurs, c'est décidé, ce sera le sien, de nom, au sapin), vient de faire son entrée dans son pot, chez nos héros. Papa est passé le chercher à la jardinerie. Perlinpinpin fait connaissance de sa nouvelle famille : les enfants Eléonore et Quentin, puis Maman ! Un cinquième larron est présent mais, pour les besoins de l'histoire, nous le découvrirons plus tard. Le sapin en pot, donc un vrai sentant bon la résine, attend avec impatience qu'on rehausse son bel habit vert naturel d'ornements du plus bel effet, de décorations à rendre fous de dépit tous les généraux du monde. Il sait déjà, notre sapin, que, si les humains l'ont laissé dans son pot, c'est pour le planter après, dans le jardin et qu'il y devienne grand ! Nos héros sont écolos.

     

    A Maman l'honneur de commencer : ça y est, l'étoile dorée est en place à son sommet ; une histoire d'Etoile du berger, paraît-il ; c'est le rôle joué par la planète Vénus, dont les feux brillent d'un éclat particulier avant, pendant et après les fêtes, tel un astre bienveillant, tel un guide montrant le bon chemin. Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar en savent quelque chose mais on attendra début janvier pour parler d'eux, au moment de la galette ! Au moins, nous  nous sommes souvenus des trois noms, nous n'aurons pas à nous creuser la tête à l'heure de la fève.

     

    Pas de petites lampes électriques pour Perlinpinpin, un peu déçu et jaloux de la rampe de l'escalier qui en a hérité, mais qui se console car Papa a dit non pour sa santé. Grâce à Eléonore et Quentin, maintenant le sapin Perlinpinpin devient ... comment dire ? la planète abritant un monde en miniature. Eléonore accroche ici puis là les sujets qu'elle a choisis : des petits oursons mignons, des angelots musiciens, des petites répliques des fillettes et garçonnets de livres et dessins animés, des petits singes et autres animaux favoris aussi célèbres que leurs maîtres auprès des enfants, debout, assis, courant, chaque position distinguant ces jumeaux, triplés et plus que cela, les uns des autres !

     

    Quentin, lui, est en train de suspendre des petits monstres hideux, des gnomes et lutins grimaçants qu'il affectionne d'autant plus qu'ils font peur à sa soeur ! Enfin, l'ensemble est réussi, on range l'escabeau sur lequel Eléonore et Quentin ont eu droit de monter pour accéder aux branches du sapin qu'ils voulaient. Les humains vont se coucher, le salon est déserté, les lampes sont éteintes, c'est la nuit, plus rien ne bouge. Même les sujets de décoration semblent tous endormis. Si on les voyait, on saurait qu'ils ont fermé les yeux, eux aussi.

     

    Soudain, on aperçoit la lumière tremblotante d'une bougie derrière le verre d'une lanterne ... dans le sapin ! On distingue une odeur de soufre, à peine perceptible pour un humain mais qui indispose fortement tous les angelots et autres sujets. Le lutin qui tient cette lanterne a-t-il craqué une allumette ? Oh mais, ce n'est pas un lutin, c'est un diablotin ! Il a ôté son bonnet de lutin, laissant libres ses oreilles droites et pointues, faisant pendre sa queue fourchue par-dessous sa houppelande ... Que tient-il dans son autre main ? Un trident ! Il enfonce son trident brusquement dans une boule toute neuve qui le gênait dans son ascension vers le sommet, creusant un vilain trou dans l'innocente boule, qui tombe à terre en se fracassant.

     

    "A moi l'Etoile du berger ! Je vais m'installer dessus, on ne verra que moi de là-haut, je jetterai des mauvais sorts à tout le monde ! A vous tous et même aux humains. Petit à petit, j'aurai le monde sous mon emprise et ... je ferai venir les copains !" Et ce faux lutin malin de grimper, grimper vers le sommet, faisant s'écarter les figurines épouvantées sur son passage. Une certaine poupée exploratrice, plus hardie que les autres, lance un lasso et le rate de peu, tandis qu'une de ses répliques de cousin, non moins téméraire, tente de lui ravir son trident mais, violemment repoussé d'un méchant coup de pied, tombe à son tour et se brise en plusieurs morceaux.

     

    Dora l'exploratrice à suspendre - www.images.king-jouet.comLa même mésaventure arrive à cinq ou six autres figurines et le lutin sulfureux s'apprête à s'installer à califourchon sur l'étoile quand le voilà qui se fige de terreur. Un feulement se fait entendre et deux lumières parallèles, deux yeux mystérieux comme en suspension, apparaissent entre deux barreaux de la cage de l'escalier plongée dans l'obscurité.

    Brrrrr, un fantôme ? Le diable en personne ? Le lutin diablotin pétrifié devine plus qu'il ne voit une énorme patte noire griffue qui jaillit et met fin à son ambition de puissance et de gloire : il se retrouve à terre à son tour, les deux bras cassés, un pied détaché !

     

    Il se met à pleurnicher de rage et à implorer : "Maître, c'est vous ? Qu'ai-je fait pour mériter votre courroux ?" Il pense tout de même à rentrer sous sa houppelande tant bien que mal son trident et sa queue fourchue (tant pis pour ses oreilles droites suspectes), que les humains ne sachent rien de ses noirs desseins ! Le calme revient tandis que l'aube point. Nouchette la justicière n'est plus masquée par la nuit. Elle flaire gentiment et patiemment toutes les figurines qui lui sont accessibles et celles qui sont à terre, comme pour les rassurer. Mais elle crache sur le vilain lutin, comme seul un chat sait le faire et disparaît, dans la chambre d'Eléonore, ou celle de Quentin, soucieuse de ne se faire accuser de rien, au matin. Le jour venu, tout le monde conclut que les sujets n'avaient pas été bien fixés et Papa les rassemble pour, dès qu'il le peut, les recoller.

     

    Papa est seul maintenant. Nouchette vient lui tenir compagnie, saute sur le bureau pour superviser ce qu'il fait. Tout à coup, alors qu'elle n'a jusque-là touché ni bousculé aucun des sujets recollés, elle éprouve un urgent besoin de faire un câlin, se met à frotter vigoureusement de la tête le bras de Papa en lui fourrant sa queue devant les yeux. Papa laisse échapper le vilain lutin dont il était justement en train de s'occuper. Le faux lutin est en mille miettes ! Papa, en râlant et grondant un peu Nouchette (qui n'en a que faire et ronronne aussi bruyamment qu'elle peut dans son cou), la dépose dehors et referme la porte. Il balaie les débris de l'odieux personnage, qui vont directement à la corbeille.

     

    Depuis, nulle odeur de soufre n'émane du sapin Perlinpinpin, qui sait tout mais ne dira rien. Notre sapin s'est remis de ses émotions, couve ses petits sujets comme la poule ses poussins et apprécie la compagnie parfois houleuse, toujours joyeuse d'Eléonore et Quentin, autant que celle de l'ange tout noir veillant sur la maisonnée, plus calme et plus discret, souvent roulé en boule près du radiateur, dont le pelage est doux à caresser, dont les yeux sont d'un beau jaune doré. Noël ? Quand le fameux soir arrivera, tout le monde sera prêt.    

     

    Lenaïg

     

     

    Pour la quinzaine sulfureuse de Nounedeb !

    http://nounedeb.over-blog.com/

     

    Oh, pauvre de moi, qui vient de comprendre que je n'ai pas traité le sujet que Noune voulait ... C'était : coup de balai, Mélusine et son sombre double sorcière ... Mais c'est que ce sombre double sorcière m'a jeté un sort. Si ma petite famille ici s'en sort bien, il n'en est pas de même pour moi, qui suis à ramasser à la petite cuillère !

    Mélusine a dû me jeter ce sort quand j'ai traversé Brocéliande en train hier pour rejoindre Paris. J'ai du coup occulté le défi imposé et n'ai retenu que le soufre et ... le chaudron !

    Et le double sombre de Mélusine m'a poursuivie ce matin car j'ai eu un mal de chien à poster cette histoire, qui tout d'un coup s'est complètement effacée alors que j'avais terminé ! J'ai donc dû recommencer et insister pour avoir aussi une mise en page correcte, tout en sachant que la disposition, nette pour moi de mon ordi, n'est pas forcément celle que les autres blogueurs perçoivent : il arrive que les illustrations, par exemple, sur d'autres ordis, ne restent pas là où je crois les avoir mises, etc ... Nounedeb en sait quelque chose !

          

     

     

     

     

     

     

     le-chat-noir - www.A31.idata.over-blog.com


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  • Histoire à lire tout haut aux enfants de cinq à sept ans, le soir quand ils sont couchés.

     Pour le jeu de fin d'été de Marc Varin sur Plumes au vent : texte sandwich, la première et la dernière phrase sont imposées !

    ***

     

    Carol editedQuatre-vingt dix huit, quatre-vingt dix neuf … cent !

    Voilà ! Nous avons nos cent jouets anciens ! Déclara Mme Weston sur un ton satisfait. Elle lança un regard sur le parc où s'ébattaient les enfants. Sa petite fille Sharon, en vacances depuis la veille, jouait à la balançoire avec une amie. Quelle joie de les voir à l'air libre ! Elle trouvait que ces gamins passaient trop de temps devant l'ordinateur ou la télé, quand ce n'était pas penchés -ou plutôt recroquevillés- sur leurs consoles électroniques, se plaignant de mal au ventre après ! A leur âge, elle jouait à la poupée !

     

    Mme Weston rejoignit dans la salle communale les adultes bénévoles qui nettoyaient, astiquaient et remettaient en état les automates et autres ours en peluche récoltés en vue du grand projet. Le cochon cuisinier, Piggy Cook, en parfait état de marche, qui faisait sauter une omelette dans sa poêle, avait perdu sa toque ; Mme O'Neill s'était attelée à la confection d'un nouveau couvre-chef en tissu blanc doublé de carton. Miss Bumbleby fourrageait dans sa boîte à boutons pour redonner la vue aux lapins et autres congénères borgnes ou aveugles. Monsieur Lobster, boîte à outils à côté de lui, tirait la langue pour dégripper les rouages et mécanismes d'une soucoupe volante ; celle-ci, dotée de piles neuves, n'attendait que cela, ayant montré qu'elle pouvait encore clignoter de ses feux rouges et verts, impatiente de filer et tournoyer à nouveau sur elle-même en exploration des parquets !

     

    Alienor et BettinaEnviron deux heures après, Sharon, boudeuse, fit son entrée ; son amie était rentrée chez elle et elle s'apprêtait à s'ennuyer ferme. Mais non ! Elle fut fascinée par la joyeuse atmosphère qui régnait, se réjouit que fussent recousues des oreilles à moitié arrachées, admira le nouveau tutu de la ballerine d'une boîte à musique, passant ainsi en revue la centaine de jouets sélectionnés qui, dans un mois de là, devraient tous être fin prêts pour la vente aux enchères où on accueillerait les touristes et les collectionneurs pointus et acharnés ! L'argent récolté allait résoudre au moins plusieurs problèmes, comme l'achat d'un nouveau fauteuil roulant pour le petit Bruce et la réparation de la toiture de Mme Pebble avant l'hiver.

     

    "- Et ceux-ci ?" demanda Sharon à sa grand-mère, en découvrant des cartons mis à l'écart.

    "- Ah, ils sont bien endommagés, les pauvres ! Nous déciderons de leur sort la semaine prochaine !"

    Quelque chose attira Sharon au-dessus de l'un des cartons. Oh ! Le petit ours brun à tricycle de son père, celui qu'elle avait toujours vu dans le grenier ! Elle savait que Daddy avait beaucoup joué avec cet ours mais il y avait longtemps que la clé pour remonter le mécanisme ne tournait plus et les roues étaient couvertes de rouille. Pourtant, il était resté dans le grenier, son pelage un peu passé n'était pas abîmé, juste poussiéreux. Il avait l'air malicieux et gentil à la fois. Il ne fallait pas qu'il quitte la maison de ses grands-parents, qui était la sienne, elle l'y avait toujours vu, présence rassurante.

     

    Belles truffes dans un panier edited"- Sauve-moi !" appela l'ours cycliste d'une toute petite voix … enfin, ce fut ce qu'elle crut percevoir au travers des exclamations et du brouhaha provoqué par l'arrivée triomphale de Lady Clearwater (lointaine cousine de la reine), qui apportait salopettes, barboteuses, chandails et petits paletots tricotés par ses soins, certains en magnifique jacquard ou en points irlandais, destinés à vêtir de neuf les baigneurs et même les ours en peluche.

    Elle saisit l'ourson au tricycle et le serra contre elle alors que Monsieur Lobster intrigué, approchait. "- Je ne veux pas qu'il s'en aille, c'était à mon papa !" lui murmura-t-elle, soudainement désespérée. Monsieur Lobster lui répondit : "- Confie-le moi, je vais en prendre soin, tu vas voir ça !"

     

    La vente aux enchères remporta un énorme succès. Plus tard, un beau soir, Monsieur Lobster sonna à la porte des Weston. Il rapportait à Sharon l'ours sur son tricycle repeint de frais, qui démarrait à nouveau au remontage de la clé ! Grand-père Weston parut penaud : c'était lui qui avait embarqué l'ourson pour la salle communale, certain qu'il n'intéressait plus personne.

     

    "- Celui-ci", déclara Monsieur Lobster, "il ne faut pas le vendre. C'est un accord entre Sharon Chatine et Baptiste editedet moi ! Il nous a fait une confidence à tous les deux : il ne veut pas quitter cette maison, c'est chez lui, il était au papa de Sharon et il veut aussi être à sa fille !"

    "- Ah oui, je m'en souviens !" s'écria la grand-mère de Sharon. "Mais c'est qu'il n'est pas trop mal conservé ! Il pédale à nouveau ? Toutes mes félicitations, Monsieur Lobster, quel génie vous êtes ! Nous vous le promettons, il ne quittera pas la maison, il logera désormais non plus au grenier mais dans la chambre de Sharon. Il t'y attendra, ma douce, quand tu ne seras pas là !"

     

    Et, faisant un clin d'œil qui démentait ses paroles faussement bourrues :

    "- Eh bien", dit Mme Weston, "je pense qu'il pourra demeurer près de nous jusqu'au moment où il sera rouillé".

     

     

     

     

    Lenaïg

    Qui a d'abord pensé à une histoire de robot, ce qui lui a mis la puce à l'oreille !

    La dernière phrase (peut-être la première aussi) est extraite de : "I, robot" d'Isaac Asimov.

    Je n'allais pas marcher sur les traces du maître !

    Merci, Marc, de m'avoir inspirée.

    Photos persos.

     

    Rouergat a écrit en septembre 2009 un délicieux poème, avec laquelle ma petite histoire s'accorde très bien.

    Offrons-nous le plaisir d'aller le lire aussi !

     

    http://souvenirs-caussenards.fr.over-blog.com/article-35775569-6.html#anchorComment

     

     

     


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  • Panneau impasse - techni-contact.comLe vieux chien, allongé de tout son long sur la route, au milieu, chauffe son corps au soleil. Cette route n'est pas une route, c'est une impasse. Il y a de longues heures dans la journée où tout est calme ; aucun véhicule à moteur ne vient troubler la quiétude des lieux, en semaine, sauf le soir lorsque les gens rentrent du travail.

     

    Et voilà qu'une auto arrive, en plein après-midi, une jeune femme au volant. La jeune femme se gare provisoirement devant chez elle, ouvre son garage et se remet au volant pour ranger son véhicule à l'écurie. Mais le chien n'a pas bronché et la manoeuvre est impossible. La jeune femme demande au chien de s'en aller ... Rien !

     

    Vieux Pépère finit quand même par être sensible aux paroles cajolantes et aux supplications de la jeune femme. Il se lève péniblement sur ses pattes de quinze ans et se dirige tranquillement vers chez lui. La jeune femme et le vieux chien ne sont pas des inconnus l'un pour l'autre : dans cette impasse, tout le monde, humains et animaux favoris, se connaît.

     

    C'est alors qu'une chatte, auparavant en planque discrète non loin, comme les chats savent le faire, surgit comme une flèche et s'installe à l'endroit exact que le chien vient de quitter. Il faut dire que ce n'est pas n'importe quelle chatte : c'est la compagne de vie du chien ! Oui, ils ont tous les deux les mêmes "maîtres", le même foyer ! Ils s'aiment bien tous les deux. Stupéfaction et désarroi de la jeune femme.

     

    Un voisin retraité, qui s'occupait de ses rosiers devant sa maison, sort en riant pour aider : "Allez, Gatine, ne reste pas là, toi non plus, hein ? Tu le fais exprès, ou quoi ?" Il essaie de la pousser gentiment. Gatine crache furieusement dans sa direction, très en colère ! Les deux humains, bien embêtés, éclatent de rire. Ah, ils n'auraient sans doute pas dû : c'était vexant pour Gatine et son compère ... Au bout de quelques minutes, Gatine est partie à son tour, sautant un muret pour disparaître de leur vue.

     

    Comment comprendre ce fait divers, à travers notre perception humaine ? Gatine veille comme une mère sur son compagnon en fin de vie ? S'est-elle sentie offensée pour lui, qu'on ose le déranger ? C'est fort possible.

     

    Ou alors ... qu'y avait-il de si ... précieux, si ... positif, si ... bénéfique à cet endroit particulier ? Les humains ne le sauront jamais.

     

     

    Narration de Lenaïg

    Information communiquée par l'Ours Castor

     

    Illustration :

    www.techni-conseil.com


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