• LA BAGUE - Rahar

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      Paul Innésien est multimillionnaire… et pas en roubles ni en yens. Il a fait son beurre dans la sacherie écologique qu’on ne soupçonnerait pas d’être aussi profitable, un créneau en friche où il a fait figure de pionnier. Petit ingénieur mal payé — il ne se souciait pas vraiment de l’argent, étant célibataire endurci — il militait dans une organisation écologique mineure, peut-être pour compenser sa solitude. L’illumination lui vint au cours d’une mission au Brésil, quand il avait pu contempler de visu le célèbre fleuve de sachets en plastique. La couche était tellement épaisse qu’on aurait pu y jouer au football. Il prit un congé sabbatique — ce qui ne lésait pas vraiment l’entreprise qui l’employait — et se plongea dans des recherches, aidé de quelques amis biologistes aussi écologistes farfelus que lui. Une petite entreprise de sacherie biodégradable fut ainsi créée, et miracle, elle s’agrandit au fil des années, puis essaima dans tout le pays.
      Le succès ne lui a pas monté à la tête, et aussi simple qu’il avait toujours été, il a consacré la majorité de sa fortune à aider au développement des zones rurales, créant de petits barrage, finançant des éoliennes, construisant des éc

    oles et des dispensaires en bras de chemise et jeans. Paul Innésien est vraiment populaire, même si en ville peu de gens le connaissent.
      L’ingénieur doit maintenant faire face à une accusation d’homicide involontaire. La veille, il revenait d’un chantier à quelques kilomètres de Loutouz, à bord de sa coccinelle, de collection peut-être, mais aussi fatiguée qu’une péripatéticienne en fin de carrière. Il s’engageait au croisement au feu devenu vert, quand un gamin en scooter avait brusquement surgi de sa droite. L’accident était inévitable et fut mortel.
      Il y eut des témoins, mais curieusement, leurs déclarations diffèrent comme leurs interprétations. Certains affirment que l’accusé avait foncé délibérément et avancent que c’est un type qui est apparemment énervé par les deux roues. Il faut dire que les jeunes ont accès de plus en plus aux scooters et la plupart foulent au pied les règles de prudence, exaspérant les conducteurs.
      Paul Innésien a été sauvé par les caméras de la circulation. Néanmoins, les faux témoins ont pu tirer leur épingle du jeu en prétendant avoir été hors champ. Malgré leur douleur, les parents du gamin convinrent que la justice a fait son travail et qu’ils n’en veulent pas à l’ingénieur.
    *

     

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      — P’pa, m’sieur Deuffet sera à son chalet ce soir… et puis n’oublie pas de passer au 33.
      — Mais qu’est-ce que tu veux dire par là, Dany ? Et qu’est ce 33 ?
      — Ben j’en sais rien, p’pa. T’inquiète, tu le sauras bien le moment venu, va.
      Ce petit garnement m’étonnera toujours. Il est doué, mais ses déclarations sibyllines sont parfois difficiles à décrypter. Quoiqu’il en soit, j’ai confiance en mon marmot, il ne s’est jamais trompé… jusqu’ici.
      Germain Deuffet est chirurgien plasticien à qui l’Éboueur a rendu service. Je ne vois pas ce que moi, en tant que Georges Kulas, pourrais avoir à faire avec lui, personne ne connaît Klotz pour que je me refasse le portrait, et même si je suis coquet, je ne suis pas encore à l’âge où l’on a besoin de lifting. Enfin, je dois m’occuper de mes affaires. Je vais consulter mon mail. Une proposition de contrat au nom de Paul Innésien ; ce nom me dit quelque chose. Ah oui ! Il est passé à l’info, il a été lavé de l’accusation d’homicide par imprudence. Ce contrat témoignerait-il du contraire ? Paul Innésien serait-il un malfrat de la pire espèce ?
      Je n’ai pas bien suivi l’affaire, il faudra donc que je refasse l’enquête. Malheureusement, je n’ai pas accès aux enregistrements des caméras publics, Romain ne peut les pirater qu’en temps réel. Il me faut le dossier de l’affaire, tant de la police que du tribunal.
      En chemin, je passe à la boutique d’Yvonne. J’ai besoin de son sourire pour bien débuter ma journée. Je sais, c’est teenager, mais les sentiments n’ont pas d’âge. Il y a déjà plus de cinq mois que nous nous connaissons, mais je suis toujours aussi impatient de voir ma dulcinée comme au premier jour. Elle me fascine, me détend, m’enrichit, me comprend… et me fait fondre.
      Lucille m’accueille chaleureusement et Britney s’empresse de prévenir la patronne. Le sourire de ma petite Yvonne fait se gonfler mon cœur et je me sens irradier de bonheur. En prenant mes mains, ma métisse a un imperceptible tressaillement.
      — Rassure-toi Georges, Paul Innésien n’est pas responsable de l’accident, et c’est un homme très estimable. J’ai pu le voir quand je l’ai touché au commissariat.
      — Mais il a peut-être une double vie…
      — Non mon chéri, il ne pouvait pas me mentir. Mais pourquoi donc t’intéresse-tu tant à ce Paul ?... Non, ne réponds pas ; en réalité, je ne veux pas le savoir.
      — Yvonne, tu le sauras bien assez tôt… peut-être plus tôt que tu ne penses.
      — Tu me fais peur, Georges.
      — Comment ça peur ? Tu ne veux pas me connaître vraiment ?
      — Si, mais je ne veux pas te forcer. J’ai confiance en toi, tu es un type bien.
      — Écoute, je veux que tu saches bien dans quoi tu t’embarques.
      — Nous avons tout le temps de nous connaître, Georges. Rien ne presse. Va à ton affaire.
      — Très bien, on reprendra cette conversation un peu plus tard.
      Puisque ce Paul est clean, je dois m’orienter vers une autre piste. Les parents du gamin ont peut-être voulu se venger, malgré leur assurance de compréhension. Je vais décortiquer leur vie avec l’aide de Romain.
      Rien, on n’a rien trouvé. Les Painar n’ont aucune histoire, des contraventions comme tout le monde, mais rien de plus grave comme excès de vitesse ou brûlage de feu rouge ; c’est une famille ordinaire au revenu moyen. Leur compte en banque, que Romain a relevé, ne leur permet pas de m’engager sans dégrader sérieusement leur niveau de vie, vu mes tarifs, d’autant qu’ils doivent régler les traites de leur maison et de leur voiture. En outre, ils ont encore une petite fille à charge ; ils ne voudraient pas sacrifier cette enfant au nom d’une vengeance improductive et ruineuse. Alors quoi ?
      Romain me rappelle, il a trouvé quelque chose. Le nom de jeune fille de Lucy Painar est Malphra. Fichtre ! La fille de Joe Malphra, le parrain intouchable (jusqu’à aujourd’hui) de la Côte Ouest. Un type traditionaliste violent, mais malin comme un singe, sachant passer au travers de tout filet. Je comprends maintenant, Lucy a rompu avec sa famille pour se mésallier avec l’homme ordinaire qu’était Jesus Painar. Mais Joe n’en était pas moins grand-père et toucher à son petit-fils était un affront qu’il fallait laver dans le sang. Il ne se souciait pas des circonstances, il ne voyait que la mort de l’enfant. Je me doute que c’est lui qui a fourni les faux témoins pour enfoncer Paul. Mais ça a foiré.
      Dilemme. Si je refusais le contrat, Joe embaucherait un autre tueur. Paul n’était pas responsable de la mort du gamin… Je pense subitement à Dany… et mon cerveau fait « tilt ».
     
      Le lendemain, on constatera un horrible accident : une voiture qui embrassera un platane avec passion, une passion tellement ardente qu’elle ne laissera que des cendres. Ce sera la voiture d’un ingénieur multimillionnaire qui se serait endormi au volant. Il aurait été épuisé par sa lubie écologique et n’aurait pas dû conduire. Le comble, c’est qu’il transporterait au mépris de toute prudence du carburant destiné à une petite usine de transformation agricole.
    *
      Je me grime et me rends méconnaissable. Je conduis jusqu’à Loutouz et me rends au bureau de l’ingénieur, une chemise sous le bras. Je sais qu’il reçoit personnellement des gens qui lui soumettent des projets communautaires. La fortune n’est pas montée à la tête de l’individu : s’il n’était pas minable, son bureau était loin d’être directorial comme on l’imaginerait. Je m’annonce comme Jimmy Tassion, troisième conseiller du maire de Varne-la-Malley.
      — Monsieur Innésien, j’irai droit au but. On veut vous tuer.
      — Mais… Mais… C’est une plaisanterie !?
      — Laissez-moi vous montrer un mail… Vous voudriez bien vous pousser et me passer le clavier.
      — Seigneur ! Mais que veut dire tout ça ?... Vous ne seriez pas… ?
      — Eh si ! Je suis l’Éboueur.
      — Mon Dieu !... Mais si c’est vrai, pourquoi vouloir me tuer ?... Vous allez vraiment me tuer ?
      — Vous avez tué un enfant.
      — Mais ce n’était pas ma faute ! Il s’était pratiquement jeté sous mes roues.
      — Je sais.
      — Alors pourquoi ? Me tuer le ferait-il revenir à la vie ?
      — Je sais. Mais mon commanditaire ne veut pas le savoir. Pour lui c’est le talion.
      — Je n’ai pas peur de la mort, si elle est inévitable. Mais je regretterais de ne pouvoir continuer mon œuvre, il y a encore tant à faire.
      — Vous avez ici du personnel juridique. Faites votre testament.
      — Quoi ? Pour quoi faire ? Et puis, si vous êtes compétent dans votre profession, vous devez savoir que je viens du DAS. Je ne me connais aucun parent.
      — Je ne l’ignore pas. Connaissez-vous le phénix ?
      — Je suis peut-être ingénieur, mais j’ai quand même des lettres. Où voulez-vous en venir ? Vous allez me buter et ensuite me ressusciter ?
      — Ou vous aider à vous réincarner. Comme légataire, vous mettrez Phan Ichi.
      — Mais comment le connaissez-vous ? Il a disparu en mer, lors du naufrage du Céleste II.
      — Non, il est là… devant moi.
      — ???
      Je lui ai donné rendez-vous chez le docteur Germain Deuffet. Celui-ci est un peu surpris en me voyant : il avait vu l’Éboueur sous un autre aspect. Maintenant il se doute que ce n’est pas mon vrai visage. Il a chez lui, dans son sous-sol, toute l’installation nécessaire et on n’a pas besoin d’aller à sa clinique. À le voir, dégingandé comme une marionnette, on ne lui permettrait pas de découper la dinde de Thanksgiving, mais ses mains de fée sont assurées pour une somme faramineuse, c’est dire son extraordinaire compétence. Innésien arrive discrètement en taxi.
      Je me charge des papiers, j’ai mon faussaire attitré. L’ingénieur connaît assez la vie de son défunt ami Phan Ichi, issu de la DAS lui aussi, pour entrer dans sa peau. Ce ne sera pas vraiment difficile, ils partageaient tous deux les mêmes idées écologiques. Leur morphologie est assez proche pour faciliter le boulot du chirurgien. Paul devra partir au Vietnam clandestinement pour revenir ici au grand jour. Il passera pour le seul rescapé et naufragé du Céleste II. Il pourra ainsi continuer sa chère œuvre.
      Sur le chemin vers chez Deuffet, je passe devant le n°33 dans Mayfair Lane. Une impulsion soudaine et inexpliquée me fait me garer et entrer dans le magasin. Une bijouterie de luxe. Tout de suite, un magnifique solitaire m’attire comme un aimant. Mon coup d’œil expert me dit que la bague est parfaite et n’aura pas besoin de retouche, je ne regarde même pas le prix. Le sort en est jeté, j’ai décidé de me jeter à l’eau.
      Je prépare l’exécution de mon contrat. Je récupère la tire de l’ingénieur. Je passe à la morgue où mon ami légiste Mc Abbey me garde toujours un cadavre non réclamé au chaud… enfin au froid. L’Éboueur a une telle réputation, que personne ne se donne la peine de contrôler quoi que ce soit et se repose béatement sur ses deux oreilles, attendant sereinement le résultat prévisible : le tueur n’a encore jamais failli.
     
      Je suis à quelques minutes de la fermeture, quand Georges se pointe. Je le sens un peu tendu, mais je n’ose pas le toucher, je préfère qu’il se confie de lui-même. En fait, je ne « vois » pas forcément quand je touche quelqu’un, il faut que je sois dans les bonnes dispositions. Je peux aussi bloquer ma vision dans une certaine mesure.
      Lucille s’en va à l’arrêt de bus où l’attend déjà son petit ami. La mère de Britney vient juste de se garer. Georges m’aide à fermer la boutique et enclenche l’alarme. À ma surprise, il m’emmène chez Chatatouille, l’un des plus sélects restaurants de la ville.
      — Tu n’as pas pensé à Dany ? fais-je mi-figue, mi-raisin.
      — Il m’a dit qu’il va essayer de faire ses devoirs sans mon aide, pour une fois.
      — Et il ne va pas se sentir seul pour dîner ? Car je suppose que nous n’allons pas seulement prendre le café, ici.
      — Tu as raison Yvonne, je… nous avons à parler, cette situation ne peut plus durer.
      — Houlà ! Tu es d’un sérieux ! Notre situation n’est pas tellement mauvaise. Allons, souris-moi Georges, ce ne doit pas être si dramatique que ça…
      — C’est que la décision à prendre est plutôt grave. Je dois t’avouer…
      — Non arrête, je sais ce que tu es, Klotz.
      — Je t’en prie, ne m’appelle pas ainsi, pour toi je suis Georges.
      — Je n’approuve pas entièrement ce que tu fais, mais je dois me faire une raison.
      — Justement, c’est ce que j’appréhende. Jusqu’à quand pourrais-tu le supporter ?
      — Georges, tu gagnes bien ta vie et je ne me défends pas mal. Ne pourrions-nous pas nous contenter de ça ?
      — Ce n’est pas aussi simple, Yvonne. J’ai un talent, et une force irrésistible m’oblige à l’utiliser. Tu suis la série Dexter ?
      — Oui, mais toi, tu n’es pas un psychopathe, que je sache. Et je sais, crois-moi.
      — Mais ma vie n’a aucun sens si j’abandonne. Et j’ai essayé, crois-moi.
      — Je comprends Georges… Mais c’est bien ainsi, rassure-toi.
      — Yvonne, je sais que tu as un certain don, mais j’ignore jusqu’à quel point il te révèle la vie de quelqu’un.
      — Suffisamment assez pour me faire une bonne idée. Je connais ton secret depuis un certain temps déjà.
      — Donc tu sais tout… Je comprendrais que cela te fasse reculer…
      — Georges ! Je t’ai dit que je me suis faite une raison. J’ai confiance en toi, ce que j’ai découvert n’entame pas mes sentiments pour toi… tant que tu garderas ton éthique.
      — C’est vrai ? Ah, ma petite perle ! J’étais si anxieux.
      — Alors, c’est réglé ? On peut commander maintenant ?
      — Pas encore…
      — Quoi ? Tu me réserves encore une autre surprise ? Agréable, j’espère.
      — Tu ne crois pas si bien dire. Je ne suis pas très doué pour les déclarations romantiques, et puis je suis trop ému, mais veux-tu accepter… ça ?
      — Georges ! Mais c’est une folie ! C’est trop magnifique !
      — Ah les femmes ! Donnez-leur du toc et elles ne voient que l’intention. Mais offrez-leur du vrai et elles n’y voient que le prix.
      — Gros bêta ! Nous, les petites gens, on est réaliste.
    *
      Ceux qui l’ont connu, surtout les ruraux, ont été consternés par l’annonce de la mort de Paul Innésien. Plusieurs projets en cours ont dû être suspendus. Puis mes indics m’ont rapporté une rumeur comme quoi un fils du pays, d’origine vietnamienne, est revenu pour prendre le relais de son ami. Beaucoup ont été frappés par la similitude de caractère de Phan et du défunt Paul, mais ils s’en étaient plutôt félicités et n’ont pas creusé plus loin.
      Ce garnement de Dany a veillé jusqu’à mon retour. Il a jubilé et a galopé de joie à travers toute la maison en faisant un boucan du diable. Je me rappelle maintenant sa prévision à propos des six mois ; jusqu’au mariage, cela les fera bien. Je crois qu’avec mon dernier « cachet » (je suis bien une sorte d’artiste), je vais emmener le gamin et sa future « mère » au parc d’attraction, puis au restaurant. On va bien s’éclater.

     

     

    RAHAR

     

     

    Sac à main en papier recyclé - www.eco-sapiens.com  

     

     

    Illustrations :

    www.libertaland.com

    www.inakis.fr

    Et un superbe sac à main en papier recyclé pour Yvonne, en plus de la bague !

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Juin 2011 à 06:53
    jill-bill.over-blog.

    Bonjour Lena, bonjour Rahar... Juste un coucou en passant, je vais revenir ce soir...  Bisous de jill

    2
    Lundi 20 Juin 2011 à 08:53
    Mamylilou

    Pensées du jour, bonne semaine à toi

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    3
    Lundi 20 Juin 2011 à 10:44
    Monelle

    Cette fois tu m'as eue en beauté !!! je n'ai pas raté un seul mot, finalement il  une bonne âme cet Eboueur et le commanditaire du contrat est content il a eu sa "vengeance" !!! Et bien dis-moi quel talent, j'en redemande !!!

    Bon début de semaine à toi - gros bisous

    4
    Lundi 20 Juin 2011 à 12:54
    Lenaïg Boudig

    Coucou Rahar ! Grand merci à toi ! Bises !

     

    5
    Lundi 20 Juin 2011 à 15:54
    jill-bill.over-blog.

    Et bien je m'y suis reprise à deux fois... Des jeux de mots dans les noms de personnages et ville... Paul Innésien quelle sale histoire, tuer un gamin même sans le vouloir... et puis la suite... Pourrais pas en faire autant...  En plus de la bague j'aime ce superbe sac à main Lena...   Mes amitiés Rahar....  Jill, bizzzzzzzzz

    6
    Lundi 20 Juin 2011 à 18:03
    Alice

    Me voilà de retour de stage d'aquarelle .. le temps a été très moyen , les angevins étaient ravis , les aquarellistes moins ..le retour en ville n'est pas facile ...ma tête est encore là-bas ..je vais reprendre mes visites doucement..;

    Merci pour tes commentaires pendant mon absence. cela fait plaisir de te compter parmi mes  fidèles amis.

    Bonne journée

    Alice

    7
    Lundi 20 Juin 2011 à 20:47
    Marie-Louve

    Quel régal ! Georges, désarmé, a fini par vider son précieux sac à solitaire en pliant les genoux devant sa belle Yvonne. L'oeuvre de l'ingénieur Paul ne changera pas de mine si ce n'est que de façade. Un autre bon plaisir: lire les aventures de Klotz. :-))

     

    8
    Mardi 21 Juin 2011 à 03:21
    Marie-Louve

    Elles sont jolies les roses de Rahar. Elles viennent de la boutique de la belle Yvonne de Klotz ? hi,hi.. Bon mardi matin Léna ! Soupière à café et croissants au beurre. :-))

     

    9
    Mercredi 22 Juin 2011 à 10:33
    Rahar

    Bonjour à tous. Je n'ai pas souvent accès au net comme je le voudrais. J'aime bien écrire, mais peut-être plus que cela, j'adore lire les comms et les appréciations. Le fait que je ne trouve pas de critique acerbe pourrait m'inciter à avoir la grosse tête. Cela flatte mon ego et me pousse irrésistiblement à vouloir donner plus. Comme Klotz attire un peu plus de monde que je m'attendais (quoique ce genre n'est pas vraiment ma spécialité) je m'efforcerai de vous satisfaire. Je passerai de temps en temps.

    10
    Denis
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:43
    Denis

    C'est du lourd! un style frais noyé dans une atmosphère pesante. Certes, Georges, ça fait plus beauf comme prénom, mais Klotz, je ne peux pas me défaire de l'image de la mienne, repoussante à souhait... Un grand bonjour à tous!

    11
    Mona de plumes au v
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:43
    Mona  de plumes au v

    Ces noms ils me font rire! Il fallait oser "Jésus Painar"... Bien aimé ce récit Rahar! Bises

    12
    Mona de plumes au v
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 08:43
    Mona  de plumes au v

    Alastair! yeah!

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