• venus-lune-rPour les mots ... tion :
    Cogitation rêveuse, suivie
    du Banquier romancier
    *** 
     
    Cogitation rêveuse
     
    La vie est lassitude
    Quand règne l'habitude.
    Rechercher le bonheur,
    Ne peut être une erreur.
     
    Délaisser son image,
    Au profit du partage,
    Etre organisateur
    Pas simple spectateur.
     
    Un permis de conduire,
    Mais pas celui de nuire !
    De sensibilité,
    sans culpabilité !
     
    Voyager sur la toile,
    En train ou bien à voile,
    Aller au gré du vent,
    Rythme rapide ou lent.
     
    Labyrinthe ou taureau
    N'auront pas notre peau !
    !BPOTfF!B2k~$(KGrHgoOKjgEjlLmZRFRBJylsVQZ4Q~~ 35Ficelle ou fil de soie,
    Nous trouverons la voie.
     
    Foncer ou ralentir,
    Le tout c'est de partir !
    Ne pas faire de la fuite
    Une stérile suite !
     
    L'Etoile du Berger
    Permet de gamberger,
    Du miel hypodermique,
    Nourriture cosmique !
     
    En avion, sur papier,
    En film ou bien à pied,
    Une belle aquarelle,
    Ronde d'amis virtuelle.
    *** 
     
    Le banquier romancier
     
    Doigtiers, ou pouciers - JM BRUNEAULe banquier au poucier
    Compte tous ses billets.
    S'il voulait être riche,
    Il suffirait qu'il triche !
     
    Mais il est à l'abri,
    Car son esprit est pris.
    Il compense et il rêve
    Et il écrit sans trêve.
     
    Il bâtit des romans,
    Du futur ou d'antan.
    Il n'est pas à la peine,
    Il n'est rien qui le freine !
     
    Les méchants et les bons
    Vivent sur ses brouillons.
    Soupçons, secrets ou crime,
    Pistolets, barre à mine !
     
    Pérégrinations,
    Hallucinations,
    Rupture ou retrouvailles,
    La paix ou la mitraille !
     
    Ne tournons pas en rond :
    Pour vous donner le ton,
    Voici quelques extraits,
    Des bribes de portraits ...
     
    Grâce est blonde et pas bête ...
    Trop beau pour être honnête !
    Barbara est charmante
    Mais comme l'eau dormante !
    Monsieur Paul extrapole,
    Se méfie et s'affole !
    ***
     
    Lenaïg
    pour L'Esprit de la lettre, sur facebook.

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  • Avant toute chose, le chapitre n° 9 du roman jeu multiplume 101 Rue de la Mazurka, Saison 2 est en ligne, chez Jill Bill :
     
     
    ***  
     
    Maintenant, voici un nouvel exercice lipogrammatique, comme dirait l'éminent spécialiste Olivier de Vaux. J'ai eu envie (!) d'en retenter un, après celui de l'envie pressante sans i ! C'est aussi ma participation au jeu proposé par Marc Varin sur son forum Plumes au vent (lien ci-contre). Marie-Louve va également nous offrir son conte revisité, sur une nouvelle page.
     
     
    Cinq contre un !
     
    arton34Désireuse de concourir sur le récent sujet de jeu que nous propose Messire V., je viens offrir mon modeste récit de conte revisité.
    Messire V., je ne peux citer ni son prénom ni son nom, pour respecter le deuxième petit exercice que je me suis fixé :
    me priver d'une voyelle ! Vous serez bien gentils, lecteurs nombreux et bien disposés, de vouloir chercher quelle voyelle je m'interdis ici !
     
    Pourquoi s'infliger ce qui semble une punition ? M'interrogerez-vous, sur le coup !
    Primo, pour noyer le poisson, hé hé !
    Segundo, pour pimenter l'exercice !
    Je confesse, je sèche : nulle idée de conte connu qui ne soit encore vierge de toute ré-écriture ou de fin réinventée ne me vient !
    Surtout qu'il y eut une première fois où je fis un gros et joyeux effort, lorsque je fis vivre cette souris, égérie du ... Félin botté !
    Trois épisodes j'écrivis, que l'on peut trouver ici. J'espère que le souvenir de ces épisodes persiste chez mes lecteurs fidèles (ben, quoi ? Un peu de publicité pour moi-même !).
     
    nng imagesBon, je cesse de tergiverser. Le sujet, le sujet !
    Une idée m'est née, qui combine trois contes en même temps (subterfuge pour compenser l'éventuelle minceur de l'intrigue ;
    hé oui, je vous dis tout).  
     
    Oyez, oyez, bonnes gens, l'histoire revisitée de plusieurs héros réunis !
     
    Les voici :
    Premiers en scène : les Trois Petits Cochons.
    Deuxième en scène : le Petit Bonnet Rouge, cette fillette toujours vêtue de rouge, qui est soit tirée du péril, soit dévorée tout crue,
    selon comment se termine le conte ; elle ne peut ici évoluer sous son nom le plus usité. Souffrez, pour l'heure, que son bonnet soit son seul repère !
    Troisième en scène : une chèvre, celle de Monsieur Seguin. Souvenons-nous du film de Steven Spielberg, qui nous fit voir une île peuplée de grosses bébêtes préhistoriques, où une innocente homologue de Biquette, retenue en un endroit très exposé, permit de coincer un des monstres.
     
    minicontes-classiques-les-trois-petits-cochons-8647591Ces cinq figures célèbres se liguèrent contre ... l'Horrible Loup de Légende, celui qui engloutit tout et tout le monde.
    Nos héros lui tendirent un piège.
    Les porcinets creusèrent un profond trou.
    Petit Bonnet Rouge cueillit des joncs et de longues tiges bien feuillues, qui furent entrecroisées sur le trou pour qu'on ne le vît plus.
    Biquette, elle, eut le rôle le plus périlleux. Comme celle du film de Spielberg, Biquette, bien que réticente (ce qu'on comprend), fit mine de brouter le long d'un cercle délimité, qui eut pour centre un piquet, celui qui retint notre chevrette de fuir !
     
     Ruse cruelle ! vous écrierez-vous. Risque mesuré : seul chemin disponible pour le loup, nul moyen de surgir d'une issue différente.
    ET ... un projet B fut mis sur pied, secret, non divulgué, susceptible de resservir puisqu'il ne fut point employé lors de l'histoire qui nous intéresse.
     
    Un jeûne prolongé eut force de loi sur l'esprit vif de notre ennemi. L'Horrible Loup de Livre-Faim-de-loup portrait galleryLégende ne se fit point prier et fondit sur Biquette. Le temps de se moquer d'une négligence supposée de Monsieur Seguin et ... pfuit, boum ! Il vit trente-six étoiles du fond de son trou.
     
    Victoire, ce fut réussi ! Une splendide fête eut lieu ensuite et l'Horrible Loup de Légende, quel sort eut-il ?
    On le conduisit en un zoo, où il vieillit, content de ne plus être tenu de chercher son mouton quotidien.
    C'est injuste pour les victimes ! Quelle fin idiote ! direz-vous peut-être. Bof ! Prisonnier perpétuel, derrière des grilles, privé de liberté,
    que voulez-vous de plus ? Il ne nuit plus.
     
    Fin de l'exercice et fin tout court (ou presque).
     
    Voilà, bonnes gens, grand merci de votre patience. Après le conte revisité, revisitons, en deux phrases laconiques, une maxime aussi :
     
    La faim justifiait les moyens.
    La disparition de la faim justifie l'heureuse fin.
     

     

     


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  • Chutes d'eau Brésil - www.voyage.portail.free.fr

     

     

     

    Préambule :

    Cela va être ardu de narrer quelque chose sur le sujet donné : un appel pressant et mal venu du corps à se soulager, d'autant plus que la lettre voyelle numéro neuf de l'alphabet nous est défendue !

    Lequel, ou laquelle d'entre nous, en effet, ne s'est pas trouvé un jour confronté à ce problème ? Un homme peut se soulager contre un mur, dans un fossé, tournant le dos ! Pour une femme, c'est beaucoup plus dur !

     

    La douloureuse épreuve :

    Nous sommes Place Charles de Gaulle à l'heure marquant le changement d'année (qu'on ne me demande pas lequel, cela remonte à quelques lustres). Toutes les planches à roulettes et à moteur dans lesquelles nous avons le séant posé se sont arrêtées. C'est l'allégresse générale ! Dans un grand concert de klaxons, tout le monde sort pour s'embrasser. Je sens une vague alerte me prévenant qu'un soulagement futur d'humeurs acqueuses est à prendre en compte. Je pense que la séance d'embrassades, de champagne partagé ne va pas durer éternellement et je formule joyeusement mes voeux de bonheur à mon entourage.

     

    Hélas, le moment de bonheur se prolonge, personne ne redémarre et la place reste bloquée ... Au bout de deux heures, l'allégresse d'abord éprouvée se transforme en torture ! Quel méchant tour me joue la nature ! Aucune porte de secours ! La décence ne me permet pas de descendre ma culotte et de me délester du fardeau de l'organe responsable de cet état. Je craque ! Je lance à mes compagnons : "Je fonce, vous me récupèrerez à l'angle des avenues Foch et de la Grande Armée !"

     

    Soulagement et chanson :

    Je cours en slalomant entre les gens et en me tenant le ventre. Ouf ! Je me soulage entre deux chars dans l'ombre au bord de l'avenue, pensant que personne ne m'a vue. "Beau spectacle !" déclare quelqu'un tout à coup ! Je regarde, c'est un clochard et l'homme se marre ... La face béate et le ventre léger, j'ajoute : "Pas grave, vous avez vu la lune alors qu'elle est cachée, cela vous portera chance, allez !" Je donne à l'homme un peu d'argent. Tous deux contents, nous attendons que mes compagnons passent me prendre. L'homme chante ; je compose également les paroles d'une chanson, que je reporte plus bas :

     

    Oh rage que d'être

    Juste une esclave !

    Que ce corps m'embête,

    Me gêne grave !

    Femme, je déplore

    Cet affreuseté :

    Comment me soulager !

     

    Pour le ton, on peut écouter la chanson composée par la femme de Jacques Dutronc, que je ne peux malheureusement nommer complètement : Hardy est son nom ! Qu'elle m'accorde son pardon pour ce désagrément !

     

     

    Lenaïg, suivant la consigne d'Olivier de Vaux pour ce défi n° 39 :

     

    "Vous êtes pris d'une incoercible envie de faire pipi à un moment fort inopportun : racontez, mais sans faire usage de mots contenant la lettre i .

    Comme d'habitude, vous êtes priés de programmer la publication de votre texte ; il apparaîtra ainsi sur votre blog pour le lundi 4 octobre à 8 heures."

     

    Veuillez m'excuser pour le retard, je n'ai pas pu me connecter plus tôt, mais j'ai tenu à relever le défi, tout en m'amusant comme toujours. Merci à Olivier pour son idée. Maintenant, je vais pouvoir aller lire les autres défis et je me venge en libérant les i !

     

     

     


    10 commentaires
  •  
    L'huître et le troll à Montmartre 
     
    La fable de l'huître et du troll
     
    Où eut lieu l'étrange affaire
    Que pour vous j'ai découvert ?
    C'est à Montmartre en hiver.
    Ô chose extraordinaire !
     
    Montés en funiculaire,
    Deux êtres se présentèrent,
    Venant passer de concert,
    Un test de QI, ma chère !
     
    Le troll arriva tout fier
    Et snoba son adversaire.
    L'huître sans en avoir l'air
    Ne voulait se laisser faire.
     
    Aux trois questions qu'on posa,
    Le troll bêtement sécha.
    Le coquillage claqua,
    Une puis deux puis trois fois.
     
    Qui croyez-vous qui gagna ?
    La coquille, hasard ou pas,
    Les trois réponses trouva.
    Elle agit il hésita !
     
    Se prenait-il pour un roi,
    Sûr de lui, semant l'effroi ?
    Fine et Claire démontra
    Que la force n'est pas loi.
     
    Lenaïg
    ***
     
    Soliloque
     
    Maintenant, me voilà propre ! Je me prends à soliloquer : trente mots à caser ! Je croyais m'en tirer, grâce à des citations soigneusement sélectionnées, que je m'en vais vous proposer. Mais il m'en restait six sur les bras, pour lesquelles le "dicocitations" du net est resté muet. J'aurais pu aller voir ailleurs, mais je me suis secouée en me disant qu'il me fallait fouiller dans ce que j'avais en stock sous le bonnet, si l'inspiration le permettait !
     
    Fable, troll et huître, c'est fait ! Funiculaire aussi ! Soliloquer itou. L'hernie hiatale, je sais à mes dépens ce que c'est, si je ne prends pas garde.
    Situs inversus, hernie et volupté me narguent.
     
    Situs inversus est une locution latine et je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est ! Un lieu inversé ? Serait-ce un miroir ? Et ce qu'il y a derrière ...
    Je viens de me renseigner sur Google et j'ai compris que l'expression désignait les êtres vivants chez lesquels la position des organes pouvaient être inversée par rapport à la norme. Et j'ai vu que mon idée du miroir et de passer de l'autre côté n'était pas saugrenue ; la fiction l'a déjà exploitée avec brio et volupté (ouf ! volupté, je l'ai placé). En effet, James Bond, par exemple, doit la vie sauve au fait que son coeur n'est pas à gauche mais à droite ...
    ***
     
    Citations :
     
    Je vous les livre, espérant qu'elles vous parleront, comme elles l'ont fait pour moi, du rire et du grave en alternance.
     
    La lune est pleine et on ne sait pas qui l'a mise dans cet état.
    Alphonse Allais
     
    Le tiers monde n'est pas une réalité mais une idéologie.
    Hannah Arendt
     
    Un jour par an, le Mardi gras par exemple, les hommes devraient retirer leur masque des autres jours.
    Claude Aveline
     
    Banquier : homme secourable qui vous prête un parapluie quand il fait beau, et vous le réclame dès qu'il commence à pleuvoir.
    René Bergeron
     
    Les aéroplanes que j'avais vus quelques heures plus tôt faire comme des insectes des taches brunes sur le soir bleu, passaient maintenant dans la nuit qu'approfondissait encore l'extinction partielle des réverbères, comme de lumineux brûlots.
    Marcel Proust
     
    A la vitesse à laquelle se réalisent mes espoirs, je n'ose même plus rêver.
    Salvatore Adamo
     
    Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.
    Balzac
     
    Hasard ! dieu méconnu ! Les Anciens t'appelaient destin ! nos gens te donnent un autre nom ...
    Beaumarchais
     
    L'amoureux qui n'oublie pas quelquefois meurt par excès, fatigue et tension de mémoire.
    Roland Barthes
     
    L'importance d'un artiste se mesure à la quantité de nouveaux signes qu'il aura introduits dans le langage plastique.
    Aragon
     
    Dans un monde où l'on est capable de tout prévoir sauf le trépas, la longévité possède un caractère ludique.
    Philippe Bouvard
     
    En composant la Chartreuse, pour prendre le ton je lisais chaque matin deux ou trois pages du Code civil, afin d'être toujours naturel.
    Stendhal
     
    Le mépris est plus quotidien que le pain.
    Nourredine Aba
     
    Car j'ai un amoureux. Je ne trouve à lui donner que ce nom passé de mode ; il n'est ni mon amant ni mon flirt, ni mon patito ... c'est mon amoureux.
    Colette
     
    Des questions très intéressantes et très utiles, celle-ci par exemple : s'il peut être utile de tromper le peuple ? nous n'avons jamais osé à l'Académie française proposer ce beau sujet.
    D'Alembert, lettre au roi de Prusse, 22 septembre 1777
     
    La vérité était que la vie nous avait jetés aux orties, l'un et l'autre, et c'est toujours ce qu'on appelle une rencontre.
    Romain Gary
     
    Le misogyne ne méprise pas les femmes. Le misogyne n'aime pas la féminité. ... Chez la femme, l'adorateur vénère la féminité, alors que le misogyne donne toujours la préférence à la femme sur la féminité.
    Milan Kundera
     
    En Provence, le soleil se lève deux fois, le matin et après la sieste.
    Yvan Audouard
     
    Mais on voit scintiller en Lola de Valence
    Le charme inattendu d'un bijou rose et noir.
    Baudelaire
     
    Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche, l'oisiveté m'épuise complètement.
    Arthur Conan Doyle
     
    Par instant, j'ai envie de me plaindre. J'arrive, par orgueil, à réfréner cette envie.
    André Gide
     
    ... s'arracher aux douceurs d'un spiritualisme nuancé pour atteindre aux rivages plus amers de l'agnosticisme.
    Georges Bernanos
    ***
     
    Une petite dernière, pour la route :
     
    La Fontaine était un homme affable.
    Frédéric Dard
     
    Pour le jeu des mots ... tion, sur facebook (Dominique Bar et Freddie Sailor)
    Trente mots imposés, en gras.
     

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  • FRiZMOUT-bigorneau

     

     

    On se le raconte sous les coquilles,

    De pères en fils, de mères en filles,

    L'impossible amour, néanmoins très beau,

    D'une bigornelle et d'un escargot.

     

    Bigornelle d'eau, escargot de terre.

    C'est un escargot qui aimait la mer.

    Il savait que l'eau lui serait fatale,

    Mais la voir était un besoin vital.

     

    Rocher découvert, à basse marée,

    Propice moment pour se rencontrer.

    Petit escargot tomba nez à nez

    Avec Bigornelle toute étonnée.

     

    Tentaculaire échange de regards,

    Tactile, frémissant, ondulatoire.

    Coup de foudre et vie bouleversée,

    Ils ne se quittèrent plus en pensée.

     

    Plaisir infini de se retrouver,

    Dépendant du gré lent de la marée !

    Ils se donnaient petits baisers baveux,

    D'être ensemble les rendait très heureux.

     

    Pas de ponte, pas d'oeufs, pas de naissance,

    Toujours unis mais pas de descendance.

    Maintenant passés de vie à trépas,

    Devenus légende, nul n'oublia.

     

    Lenaïg,

    pour le jeu de ff, du balisier des couleurs, créatrice de la communauté L'Arbre à mots.

     www.balisier-de-couleurs.over-blog.com

     

     

    l escargot

     

     


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