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Par lenaig boudig le 18 Février 2011 à 20:45
S'il vous faut descendre
Les marches d'un escalier,
Vous y parvenez.
L'a-t-elle bien descendu,
La meneuse de revue ?
Descendre avec style
Les marches d'un escalier,
Chose difficile.
Impossible pour la vache,
Question de morphologie.
Je ne savais pas :
L'éléphant peut-il sauter ?
Trop lourd pour cela.
Si on m'avait demandé,
Aurais-je su deviner ?
Un saut d'éléphant
Défiant la gravité :
énorme cratère ...
Cela ne pouvait se faire,
L'éléphant reste par terre.
Et l'hippopotame,
Leste et agile sous l'eau,
est aussi trop gros.
Ce sont d'autres animaux
Qui font de superbes sauts.
Gestes limités,
Ainsi que les mouvements.
La pensée freinée ?
Et ceci expliquerait
Que nous ayons dominé ?
Mais, à part l'humain,
Tout animal sait nager,
Sans apprentissage.
Un instinctif avantage,
Qu'il y en ait au moins un ...
Lenaïg
3 commentaires -
Par lenaig boudig le 3 Février 2011 à 12:08
Je pourrais chanter le turbot,
Ou bien encore l'osso bucco,
(Bis)
L'un cuisiné par ma mère,
L'autre par mon bon compère !
***
Moi, je peux faire des gratins,
Les purées qu'on passe au moulin
(bis)
J'aime la pomme de terre,
Dont je ne me prive guère !
***
Bien des fumets et des saveurs,
Ici gros sel et là douceurs !
(bis)
Vol-au-vents, îles flottantes,
Rien que les noms déjà nous tentent !
***
Petits légumes et navets,
Je vous abandonne à regret !
(bis)
Et pardon à l'omelette
Aux champignons, ciboulette !
***
Car c'est la fin des haricots !
Moi je veux chanter ... l'abricot !
(bis)
C'est lui que j'ai en mémoire,
Pas la pomme ni la poire ...
***
C'était juste un joli moment
Que j'ai vécu avec maman !
(bis)
Toute petite aventure,
Sans tarte ni confiture !
***
La rencontre avec un objet,
Ne volant pas, identifié !
(bis)
Qui attendait qu'on le mange,
Petit soleil sur sa branche.
***
Il y a quelques décennies,
Le car roulait vers Olympie
(bis)
Nous étions chez les Hellènes,
Insouciantes, sans peine !
***
Pour une halte on s'arrêta.
Nous n'avions qu'à tendre les bras,
(bis)
Les vitres du car ouvertes,
La récolte était offerte !
***
Nous en parlâmes en riant
Au monsi-eur du restaurant ...
(bis)
C'était le propriétaire
Du verger, la bonne affaire !
***
Première fois que je goûtais
Des abricots si mûrs, si vrais.
(bis)
Pure merveille, délice,
Avant que le jour finisse !
***
Oui, je sais que dans le midi,
à Perpignan, on trouve aussi
(bis)
Ces petits soleils oranges,
Prêts à point pour qu'on les mange !
Lenaïg, pour le défi n° 48, à la barre : Anne le Sonneur !
http://anne.lesonneur.over-blog.com/article-a-l-abordage-defi-n-48-63806056.html
Illustration : La Maison du jardinier - www.4b.ac-lille.fr
***
Ma chanson repose sur l'air de ...
Gentil coquelicot
J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveauUn rossignol vint sur ma main
Il me dit 3 mots en latin
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveauQue les hommes ne valent rien (bis)
Et les garçons encore bien moins
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveauDes dames il ne me dit rien (bis)
Des demoiselles beaucoup de bien
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau
8 commentaires -
Par lenaig boudig le 10 Janvier 2011 à 06:00
Suis-je au clair avec ma lune ?
Introspective question
Portée à notre attention.
C'est le défi à la une !
Il faut donc parler de soi,
Ce devrait être facile
Et le sujet très docile,
Narcissisme faisant loi !
Quand on se prend à écrire,
Comme quand on est enfant,
Son propre nombril on prend
Au sérieux, et sans en rire !
On raconte ses ennuis,
Ses amours et ses misères.
Le Je est ce qu'on préfère,
On s'interroge la nuit ...
Moi aussi, j'y suis passée,
Evoquant mes insomnies,
Angoisse et peur je ne nie.
Ai-je aiguisé ma pensée ?
Je le crois, mais rien n'est sûr.
Du nombril, vite lassée,
La planète j'ai visée.
Ô monde incertain et dur !
Ma plume est toute petite,
Qui voudrait faire du bien,
Apporter des petits riens
A la Terre que j'habite.
Mais je reviens à la Lune,
Que j'ai souvent à l'esprit.
Sa présence me réjouit.
Pour moi, il n'y en a qu'une !
Ma lune est la vôtre aussi,
Celle qu'on a tant chantée,
Celle qui m'a inspirée
Déjà, toujours ; c'est ainsi.
La Lune relativise
Et donne de l'unité
Car toute l'humanité
Rêve devant à sa guise.
Lenaïg,
pour la quinzaine de Brigitte Giraud, Paradis Bancale :
http://paradisbancale.over-blog.com/article-a-l-abordage-le-defi-n-46-59713316.html
Illustrations :
- Moons ! Artiste : Léo, pour le jeu des 7 familles d'Ada et Léo (voir l'album)
- Lune au bout de la rue : photo Lenaïg
- Lune au matin, Sacré Coeur dans le coin : photo Lenaïg.
***
Pour les éventuels lecteurs, prêts à persévérer, je serais heureuse qu'ils jettent un coup d'oeil
sur la lune telle qu'elle est déjà apparue sur le présent blog, comme par exemple :
Une toute proche lune - poème
http://leblogdelenaig.over-blog.com/article-une-toute-proche-lune-lenaig-59264177.html
***
Le soleil et notre lune - chanson
http://leblogdelenaig.over-blog.com/article-le-soleil-et-notre-lune-41446096.html
***
Et aussi, pour les grands comme les petits :
Fleur de trèfle et Monsieur l'Ours
***
10 commentaires -
Par lenaig boudig le 13 Décembre 2010 à 01:40
Pauvre Léna est fatiguée,
Croit qu'elle ne sait plus raconter.
A Hauteclaire
Elle voudrait plaire,
En même temps que s'amuser
Dans le défi du faux, du vrai !
De l'ordinaire
Ou du super,
Il lui faut trouver des idées ;
Déjà, elle chante pour s'aider !
Si j'ai vu Amélie Nothomb ?
Oui, elle et d'autres aux salons !
Des écrivains,
J'en ai vu plein !
Avant que je prenne crayon
Pour écrire aussi pour de bon !
Gens du gratin ?
Pas des mondains !
François Fillon, François Villon
N'entreront pas dans ma chanson.
Rencontres extraordinaires,
Réelles tant qu'imaginaires !
'Faut deviner
Rêves ou faits.
N'ai point vu Margaret Thatcher,
Pas plus d'ailleurs que Tony Blair !
Que des Anglais
Que j'ai aimés !
Senti l'ombre d'Harry Potter
En Écosse en chemin de fer !
Ai-je vu Gorby au Kremlin,
Ou un Poutine patelin ?
Me croira-t-on
Les yeux tout ronds ?
Où était-ce Jacques Gamblin,
Jacques Perrin, Francis Perrin ?
Il faut des noms,
Béton, bidon !
Muriel Robin, Jean Dujardin !
Irène Frain, Roger Hanin !
Et quid de Norma Jean Baker ?
Non mais peut-être Arthur Miller !
Dans mon carnet,
J'ai tout noté !
Avec la Lisbeth Salander,
Qui ne veut pas se laisser faire,
J'ai galéré,
C'est avéré !
J'en ai eu la tête à l'envers,
Pour la suivre il fallait du nerf !
***
Non, je n'ai pas rencontré le Dalaï Lama, en la vénérable compagnie de qui j'aurais pu vous inventer avoir pris une tasse de thé, heu non un simple bol d'eau chaude en savourant les beautés simples de la nature !
Ni Aung San Suu Kyi ni Liu Xiaobo (trop d'obstacles m'en ont empêchée) ; je n'ai pas encore retrouvé Hervé Ghesquière ni Stéphane Taponier, ni leurs accompagnateurs mais je ne perds pas espoir ; ni Sakineh emprisonnée, là je suis complètement horrifiée et dépassée …
Juste sans bluffer, lorsque le Salon du Livre se tenait encore au Grand Palais, en nocturne une année, mon frère et moi tombâmes dans une allée sur Arthur Miller qui marchait à notre rencontre, les mains dans les poches, tout tranquille car les gens se pressaient autour d'autres personnalités, comme le Président Giscard d'Estaing et sa fille. Pfff, je n'ai pas osé lui parler (d'ailleurs, l'aurait-il souhaité ? Oh, sans doute que oui), je me suis dégonflée mais il a bien compris que je le reconnaissais au sourire que je lui adressais, auquel il a répondu fort aimablement de la même façon …
Des voyages en train m'ont permis de côtoyer Jane Birkin, Brice Lalonde, Marlène Jobert, les seuls dont je me souvienne ! Et encore Claude Sarraute, une fois, assise en face de moi sur un strapontin au bout d'un wagon de RER, qui parlait toute seule, doucement, mais toute seule (ce n'était pas grave, il n'y avait que moi en face d'elle et … moi aussi cela m'arrive de parler seule). La première fois que je mis les pieds à Lille, reçue par ma cousine, nous allâmes tout de suite sur la Grand-Place et nous nous trouvâmes nez à nez avec ... Pierre Mauroy et sa femme ! Pour les Lillois, rien d'extraordinaire à l'époque, mais moi, je ne m'y attendais pas !
Et lors d'une visite du Pape Jean-Paul II à Paris, mon ours et moi venions de nous offrir une croisière sous les ponts de la Seine le dimanche après-midi et remontions Quai Branly quand nous vîmes arriver vers nous la papamobile et Sa Sainteté debout dedans, vitres ouvertes, curieusement sans beaucoup de protection environnante visible, hormis les motards de la Garde républicaine ! Nous n'étions pas proches à le toucher, mais nous avons bien eu le temps de nous regarder tous les trois et le Pape, au regard alors à la fois très vif et malicieux a souri de … mon incrédulité ! J'en étais presque bouche bée mais j'ai souri aussi ! Ce fut un moment étonnant, car il n'y avait presque personne sur les trottoirs.
Quand nous reprenions la voiture, un hélico a décollé de tout près ; Monsieur "Deux" s'en allait ...
Oh bien sûr, je connais, j'ai parlé, dîné ou ... marché en compagnie d'autres personnages connus, différents de ceux que j'ai cités auparavant mais certainement tout aussi passionnants !
Lenaïg
pour le défi de Hauteclaire :
Vous avez rencontré une célébrité? Racontez nous !
Mettez -vous en scène, plantez le décor , faites-en un grand évènement.
Vous en avez rencontré plusieurs, enchaînez les histoires ...
Mais .... car il y a un mais ...Tout bon marin a le sens de la narration, voire de l'exagération, ou de l'invention ..
Racontez au moins deux histoires, et faites deviner laquelle est fausse ! et si les deux le sont, faites croire le contraire.
Solution à votre convenance, dans les comms, ou le lendemain ...comme vous voulez.Programmez votre article pour le lundi 13 à 8h.
Référence des illustrations :
voir album Fantaisies 3.
La ville est Lille, sa Grand-Place et son beffroi.
La papamobile ici est celle de Benoît XVI à ce que j'ai compris, mais c'était dans une voiture de ce genre que nous avons vu Jean Paul II passer !
11 commentaires -
Par lenaig boudig le 25 Octobre 2010 à 11:02
La vérité, dans la vie, dans l'amitié
Certains pensent la tenir
Mais d'autres cherchent encore ...
Doute sur notre avenir,
Divinité qu'on adore ...
L'homme est un être cruel,
Cela naît de sa pensée.
Le loup répond à l'appel
De l'instinct, brebis croquée !
Untel trahit ses amis,
Les jalouse, les envie.
Tels autres restent gentils.
Le vrai n'est pas calomnie.
Dans l'épreuve, dans l'ennui,
Les récompenses, les joies,
L'ami t'aide ou se réjouit
Mais ne te rabaisse pas.
Lenaïg
Poème en rimes sonores, ou plutôt chanson !
Dédiée à tous mes amis, vrais évidemment.
4 commentaires
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