• Profilage reprend ... ce soir !

    Ceux qui ont suivi les premiers épisodes vont découvrir la véritable identité de Chloé !!!

    ***

     

     

    Bécassine et Chloé



    C'était le jeudi soir, je mirais la télé

    Un feuilleton français, histoire de changer !

    Polar qui finissait ; le titre est Profilage.

    Et alors dira-t-on, pourquoi ce bout de page ?


    Hé hé, patientez donc, mais je vais y venir !

    Futile est mon sujet, tel est mon seul désir.

    Le commandant Pérac, est-ce pour ses beaux yeux

    Que, là, dans mon fauteuil, je ne fis rien de mieux ?


    Il était bien aussi, mon temps ne fut pas perte …

    Non ! Ce fut la Chloé ma belle découverte !

    Personnage rêvé, une composition

    Qui m'émut et retint toute mon attention.


    Elle crevait l'écran : MODERNE BECASSINE !

    Toujours à contretemps, une anti-héroïne …

    Des six épisodes j'ai raté le début.

    Mais dans les deux derniers, j'ai de suite perçu,


    De frappante façon, un air de ressemblance

    Je ne la lâchai plus et savourai ma chance.

    Je ne me moque pas, je fais un compliment.

    Façon de s'habiller, puis le comportement …


    Peut-être pas voulu, comparaison subtile.

    Pour la mettre au grand jour, je me dois d'être habile.

    Alors je vais chercher l'aspect le plus flagrant

    Celui des vêtements, qu'il faut mettre en avant.


    Où vois-je Bécassine en Chloé l'élégante ?

    La couleur avant tout, la vision qui me hante :

    Manteau prune ou violet, énorme sac à main,

    Eternel compagnon, geste bien féminin.


    Du sac jaune éclatant jaillit un parapluie,

    Je ne l'invente pas, ce n'est pas là folie.

    Criminologue psy parmi les policiers,

    Qui se montre pourtant digne des fins limiers,


    La charmante Chloé chez la PJ détone

    Aussi bien qu'à Paris notre petite bonne.

    Mais il plane un mystère ; mensonge ou vérité ?

    Chloé nous a menti sur son identité.

    ***


    Ouf, je cesse d'écrire en vers, cela devient trop dur pour moi. D'accord, je sais, je n'ai pas trouvé de rimes riches, mais au moins je les ai embrassées et j'ai respecté l'alternance phonétique des masculines et féminines. J'ai même tenté d'éviter les hiatus !

    Oui ! Cette petite bonne femme rousse aux jolies minirobes bariolées sous son manteau violet, dans ses collants ajourés ou rayés et ses bottines à talons aiguille serait digne d'être un personnage de bande dessinée. Ce serait l'arrière-petite-fille de Bécassine, elle-même très colorée, en longue robe verte à bandes noires, bas à rayures rouge et blanc.

    Il faut l'entendre dire au Commandant Pérac médusé, quand ils partent en mission :

    "- Attendez, je vais le chercher …

    - Qui ?

    - Ben, mon sac !"

    On la voit chez elle s'appliquer des bandes de cire sur les jambes, avoir subitement une idée et téléphoner au chef, peu importe l'heure, en s'empêtrant le bras libre dans les bandes dépilatoires, comme le Capitaine Haddock et son sparadrap !

    Je n'ai pas vu son arrivée au Quai des Orfèvres, où elle a été accueillie comme un chien dans un jeu de quilles, mais je retiens le mystère de la fin : ses collègues découvrent qu'elle évolue sous une fausse identité … Nous n'en savons pas plus mais le bruit court que douze nouveaux épisodes sont en cours de tournage.

    Chloé n'est donc pas Chloé ? Ne s'appellerait-elle pas en vrai :

    Mlle Marie-Bécassine Labornez,

    Arrière arrière petite-fille de Conan et Yvonne Labornez, les parents de Bécassine ?
    ***

    En saurons-nous plus dans le courant de la nouvelle année ?

     

    Lenaïg

    2009

     


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      livres-apportez-moi-la-tete-du-prince-charmant

     

    Le prince charmant n'existe pas !

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    Avertissement :

    Voici sûrement un texte des plus "relou", s'adressant aux dames frisant la cinquantaine ou l'ayant dépassée, pour laisser aux jeunes leurs illusions. Quant aux courageuses dames entrant dans le cadre défini qui entameraient la lecture de ce torchon, les pauvres, elles en seront pour leurs frais car les propos qui vont suivre dégagent un fort fumé de réchauffé …

    Mais ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ?

    Je viens de redécouvrir cette chronique d'une concurrente de Germaine Poireau, qui n'est pas récente, mais après une courte méditation sur les propos tenus, je lui ai donné un p'tit coup de peinture et adjoint une chanson qui va bien.

    **************************************


    Premier cas :

     

    Madame,vous êtes seule sans compagnon ? Ce que vous allez apprendre vous mettra du baume au cœur et vous persuadera peut-être que vous pouvez vous en passer. Si vous vous demandez alors que faire de votre libido, je vous conseille d'être à la fois fourmi et cigale, pour être à l'abri et connaître le septième ciel. Le secret, c'est de … chanter ! C'est une recette que je n'ai pas encore personnellement testée mais je compte bien m'y essayer. Une chanteuse lyrique bien connue ne s'est pas gênée de l'affirmer dans la belle émission télévisuelle d'Eve Ruggieri ; je la cite, en substance, la chanteuse, pas Eve Ruggieri : chanter, c'est faire l'amour ! Ce n'est pas tout : en vous inscrivant à une chorale, en écumant tous les karaokés, en tentant votre chance à la Star Ac' ou à la Nouvelle Star, vous vous ferez pleins de nouvelles connaissances, à défaut de remporter des prix … Dans le lot, même si vous, vous avez eu zéro, se cachera peut-être votre héros, charmé par votre voix ! Vous n'avez pas une jolie voix, vous chantez faux ? Qu'importe, ce qu'il faut c'est que vous ayez de la personnalité ; une voix qui sort de l'ordinaire fera l'affaire !

    (Note de la rédactrice qui retransmet par écrit la péroraison : il existe toutes sortes de joujoux que vous pouvez vous procurer pour monter au septième ciel ; vous pouvez en commander sur le net au Docteur Chveïk, spécialiste es concombres, gnomons et autres joyeusetés. Si vous n'avez pas peur du qu'en dira-t-on, offrez-vous donc un cadeau en faisant vos emplettes de Noël. La conseillère du "cœur" dont je relate le discours n'avait manifestement pas cette information).

     

    Deuxième cas :

     

    Madame, vous n'êtes plus satisfaite de votre bonhomme ? Vous croyiez au début avoir déniché l'oiseau rare, abordé l'Ile au Trésor ou mis la main sur celui des Templiers, découvert la huitième merveille du monde, ou pour faire plus modeste cueilli un trèfle à quatre feuilles ?

    Vous étiez aux anges quand vous l'avez rencontré, vous vous étiez dit : c'est le bon, je le tiens ! Vos yeux et les siens se lançaient des éclairs, pour vous il était le plus beau, il sentait bon le sable chaud, heu pardon, là c'est le légionnaire d'Edith Piaf, pas votre monsieur …

    Donc, vous n'êtes plus épatée par votre compagnon ? La routine s'est installée, le train train est par trop quotidien, votre prince charmant se prélasse dans ses charentaises ? Au lieu d'aller vous décrocher la lune, il est affalé dans son canapé, caressant la zapette et jouant de celle-ci comme s'il s'agissait de ses bijoux de famille ?

    Bon, accordez-lui le temps de ses programmes favoris mais ne le laissez pas s'encroûter …

    Souvenez-vous de la chanson de Françoise Hardy : "Etonnez-moi, Benoît !" et fredonnez-la pour vous donner de l'inspiration …

    Tout d'abord, si aucun contrat ne vous relie, rien ne vous retient de lui dire zut, ou niet ! Et d'aller voir ailleurs. Si des liens autres qu'affectifs vous attachent à lui, je reconnais que c'est plus compliqué. Mais … quand on ne s'amuse plus ensemble, qu'on est devenu transparent l'un pour l'autre, l'heure du bilan et d'une décision drastique sont à considérer …

    La solution de facilité serait de le tromper, avec son meilleur pote, votre voisin de palier, un collègue esseulé … Franchement, vous êtes tentées ? Je vous prédis le merdier, et pas seulement pour vous. Mieux vaut éviter de s'enferrer dans le mensonge, personne n'en sort intact.

    Je n'ose vous souhaiter un nouveau coup de foudre, de plus partagé, car là c'est un phénomène qui sort de ma compétence, les conseils resteraient lettre morte et ma chronique péricliterait (après tout, je vous le souhaite, tiens, je quitterais Paris pour me mettre définitivement au vert, je tâcherais de reconquérir mon papy moi aussi au milieu des planches de poireaux ou de haricots …).

    Alors, Monsieur a du bedon ? Mais vous, Madame, regardez vos bourrelets !

    Faites un concours : chacun son régime, son cours de gym, qui du vélo qui de la natation …

    Pendant deux mois, disons, n'exhibez plus votre anatomie au regard blasé ou critique de votre partenaire, ne jetez plus un regard sur la sienne … Ebattez-vous dans le noir s'il vous reste encore quelque envie et … surveillez vos propres résultats en cachette devant la glace !

    N'en profitez pas pour vous croire dans les bras de Brad Pitt, ou Georges Clooney, ou je ne sais qui ! Non ! Mais goûtez des plaisirs plus tactiles que

    jamais …

    Le moment de la découverte venu, je vous promets qu'il n'y aura pas de déconvenue …

    Monsieur vous paraît ennuyeux ? Vous, Madame, n'avez-vous pas l'impression que vous radotez, que vous lui bassinez les oreilles avec vos obsessions, vos marottes qui ne sont pas les siennes ? Alors, fixez-vous un nouveau jeu : repérer chacun dans votre journée un événement inédit, une rencontre inattendue, un spectacle insolite et racontez-vous mutuellement le soir tombé votre récolte, transformée par le souvenir en anecdote chatoyante, captivante, croustillante ! Si l'occasion vous est rarement donnée de vous séparer, vivez-les ensemble ces épisodes marquants, ce peut être le vol migratoire d'oies sauvages en formation parfaite au dessus de votre ville dans le soleil levant, des automobilistes qui se font des politesses, un jeune homme qui s'est levé pour vous céder la place dans le bus, le choix est vaste et mieux vaut se focaliser sur ce qui est positif plutôt que sur ce qui contrarie !

    Soit dit en passant, aux dames seules aussi, ce programme est accessible.

     

    Fin de la péroraison, place aux réactions, aux questions, aux solutions …

    Lenaïg (oups, hé oui ...).


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  • Mes oiseaux de paradis 2 edited       Dora Maar

     

      

    Dans ma cuisine sans fenêtre, où j'aime rarement me complaire, j'ai placé, pour oublier l'absence de lumière du jour, photos et reproductions de tableaux. Je peux les contempler en faisant ma vaisselle, en épluchant des légumes, en surveillant ma poêle ou ma marmite.

     

    L'Ours Castor y est présent, cheveux au vent, jumelles en bandoulière … Il me regarde et me sourit. Derrière lui, une aile volante plane dans le ciel bleu ; la bruyère en fleur et la lande descendent la pente jusqu'à la mer. Cette photo suffirait à estomper les murs jaune soleil sans soleil.

     

    Ce n'est pas tout ! Au-dessus, Picasso ! Pas sa photo, non, mais : le portrait de Dora Maar. Juste à côté, une autre photo qui, elle, me donne vue, dans ma chambre de ... la "fin de la terre", sur ma fenêtre d'autrefois aujourd'hui disparue, celle aux trois grands vitres encadrées de bois, à la poignée ovale à l'ancienne. Devant cette fenêtre salvatrice, deux magnifiques oiseaux de paradis, d'une plante dont mon père savait nous offrir la compagnie.

     

    Désormais, Dora Maar et la plante aux deux oiseaux se confondent dans mon imaginaire et mon interprétation du tableau. Pour moi, l'art du peintre s'épanouit dans les cheveux noirs irisés de bleu, doucement coiffés, comme caressés par le pinceau, le visage destructuré, profil à droite, face à gauche.

     

    Le côté face est tourmenté, le blanc de l'œil est rouge, la joue présente une grosse rougeur un peu sale de fond de teint délavé par les larmes ; le côté profil est plus serein, l'œil clair est intense, la bouche est intacte, d'un rose soutenu, finement ourlée, prête au baiser : on la sent aimée et admirée du peintre, qui l'a … épargnée ! Curieusement, du plexus solaire de la dame partent en s'évasant des tiges foncées se terminant par des petites boules, comme des étamines ! C'est sa propre marque d'amant que, consciemment ou non, Picasso lui a imprimé, lui qui sait qu'il lui apporte joie mais aussi douleur de n'être que la seconde.

     

    Ces étamines ressemblent étrangement aux tiges de ma plante aux oiseaux de paradis : le mouvement, l'élan sont les mêmes ! Les deux épaules de la dame sont comme deux rondes larmes noires, inversées et ses mains ont des ongles étonnamment pointus et rouge vermillon. La main droite soutient la tête et s'impose par sa taille, les doigts échappant à la rigueur anatomique. On dirait un bouquet, disposé comme mes fleurs de paradis, ongles et pétales éclatant de couleur, orange vif et rouge vermillon. La main gauche repose sur le bras du fauteuil, fleur inerte et inutile ? Non, elle maintient ou rassure le flanc de la dame.

     

    L'arrière-plan se compose de fines lattes verticales, blanc cassé. Sur le sol, également blanc, des filaments discrets de rouge qu'on n'attendait pas … les petites stries des yeux qui ont pleuré ? Bon, je connais déjà son musée, j'ai eu la chance de contempler Guernica en vrai, sans oser rien écrire sur le sujet ; maintenant, c'est décidé, demain je vais au Grand Palais.

    ***

     

    Aussitôt dit, aussitôt fait ! L'exposition temporaire sur Picasso et les grands maîtres fut un enchantement, comme Noël avant la lettre, et, une fois rentrée, je jetai mes impressions sur le papier puis sur le net, mais mon petit compte-rendu est passé à la trappe, je ne l'ai plus. Il me reste les images superposées des tableaux de Le Greco, ou Goya, dont la Maja desnuda qui avait daigné venir à Paris pour l'occasion avec les représentations des mêmes thèmes selon l'œil de Picasso, des détails de scènes champêtres de Renoir ou Manet reprises par Picasso, de nombreuses études ou dessins du maître faisant mentir ceux qui le traitent de charlatan, sa période bleue, sa période rose (heu, non, là je crois que j'invente, j'extrapole).

     

    Je me souviens aussi que je m'étais rendue au Grand Palais sans réservation, que l'écriteau de la file d'attente où on m'avait placée indiquait "Une heure et demie d'attente"et que ce fut vrai. Que l'ambiance dans cette file d'attente était, elle-même, magique : les gens s'étaient mis à converser entre eux. Nous avions pour patienter la belle musique classique d'un clarinettiste, installé malgré le froid vif, au pied du grand escalier. Le jeune couple derrière moi était bien sympa et l'homme encapuchonné exprima le souhait d'entendre un twist, pour changer, arguant qu'en dansant on se serait réchauffé !

     

    Le ciel était bleu, un étonnant avion est passé, train d'atterrissage sorti (au-dessus de Paris ?). Des corneilles volaient de çà, de là, diffusant des notes discordantes qui pourtant réussissaient à s'intégrer au son de la clarinette et au brouhaha. Quand notre tour arriva, il faisait nuit. Mes jeunes compagnons de passage et moi, nous avons grimpé l'escalier en courant, ri en entrant dans la douce chaleur qui nous a enveloppés ; ma bouche à moitié gelée retrouva sa normalité ! Ensuite, la visite me fit complètement oublier l'attente dans le froid. Avant de m'engouffrer dans le métro, je pris le temps de m'imprimer sur la rétine les joyeuses loupiotes bleues décorant les arbres des Champs-Elysées.

     

    Lenaïg, souvenirs de décembre 2008

     

     

     Daniel sur le Menez Hom

     

    ***

     

    Pour toi, Mona : connais-tu le peintre Pierre Soulages ? Voici un de ses tableaux tout noirs. On peut voir ses toiles au Centre Pompidou et sur le net, bien sûr.

     

    parisart-16-soulage-G-54622

     


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    La question me tarabuste, alors que je marche dans la rue, moi-même, tiens, vêtue de noir : imperméable noir, pantalon noir, ballerines noires ! Dessous, il y a un tricot de coton bleu, j'ai un pendentif et un bracelet qui jouent également avec le bleu, mais ils ne se voient pas.

     

    Depuis quelques années, tout le monde se vêt de noir. Les quais de métro sont non seulement quelquefois noirs de monde, mais aussi noirs au sens propre, emplis de silhouettes tout en noir. Sur mon parcours je croise une jeune fille : legging et trench-coat joliment ceinturé, le tout noir également. Les messieurs, c'est pareil, dominante noire. Est-ce une mode, ou un signe des temps ? De quoi fait-on le deuil ? De ses illusions perdues, de l'absence de perspectives d'avenir ?

     

    A la fin de la saison, je me suis achetée une parka noire bien confortable, à capuche (pour éviter l'utilisation d'un parapluie), profitant de la baisse des prix et en raison de l'hiver qui n'en finissait pas. J'y tenais, au noir, pensant rassembler ainsi élégance et confort ( hi hi, laissez-moi mes illusions !) et sans réfléchir plus avant. Pourtant, la charmante dame de la boutique, elle, semblait regretter ce penchant pour le noir et tenait à me montrer des parkas beige, ou prune, en raison du printemps qui allait bien finir par arriver !

     

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    Le chic d'Audrey Hepburn

     

    La célèbre petite robe noire, courte ou longue, a bon dos maintenant : elle signifiait le chic pour les dames dans les cocktails, assortie d'un double ou triple collier de perles ! Puisque le tout-venant comme moi porte du noir maintenant, la petite robe noire a complètement perdu sa valeur. Il m'arrive rarement de me rendre à des cocktails mais j'imagine que les belles qui s'y rendent doivent faire preuve de plus d'originalité désormais. Je parierais qu'elles y font toutes assaut de couleurs autant que de formes originales !

     

     Robes - 2007-11-07 carrie

     La petite robe noire peut s'orner de taches de couleur, de pois, d'un galon rouge, d'une fleur de tissu blanche assortie aux poignets, comme celle que porte Carrie Bradshaw. Un peu trop ?

    Bien porté, néanmoins !

     

    Si je continue mon exploration de ce que mon double virtuel ici même pourrait endosser comme robe de cocktail, en jonglant avec les années, je pourrais peut-être adopter ... cette robe printanière dernier cri ?

     Robe de printemps

    Mais je lui trouve l'air un peu tristounet, à notre "madmoizelle" !

    Une peine de coeur sans doute, après un coup de foudre, comme un poignard qui aurait tracé cette tache rouge sang

    sur l'imprimé tendre vert et rose de la petite robe ...

    D'ailleurs, il a plu dans cette rue ; on aperçoit une flaque d'eau sur le trottoir, comme si le temps était à l'unisson de la mélancolie. Et le noir qui s'insinue à nouveau dans les sandales et les lunettes de soleil dissimulant le chagrin.

     

    Afin de retrouver l'entrain et la gaieté, je vais chercher du côté de la fantaisie débridée. Pour me rendre à un cocktail, à un vernissage, par exemple, je crois que j'ai trouvé la perle rare : l'élégance, l'humour, un brin d'enfance et en même temps beaucoup de féminité, hé hé ! Les couleurs me rappellent les maillots des nanas si plantureuses de Nicky de Saint Phalle :  

     

    Nanas - draft lens2356957module27060342photo 1240355380White Nana   Nanas - img Volleyball Niki-DE-SAINT-PHALLE ref~ARM637 mode~zoom   Nanas - Niki3 

      

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    La voici, la robe de cocktail idéale, avec un côté clown, qui n'est pas pour me déplaire :

     

    Robe Kate Perry Kate Perry

     

    Parée de cette magnifique robe, on ne peut s'asseoir ? Quelle importance, à un vernissage ou un cocktail, on se tient debout, on papote, on fait des mondanités, on grignote quelques petits fours et on sirote une flûte de champagne, non ?

     

    Finalement, je me demande si je ne préfère pas la fluidité des étoffes et me glisser dans :

     

    Robes des Desperate Housewives  ou plutôt : Robes - 13 Desperate Housewives Gamma  D'ailleurs, ce serait déjà plus de mon âge (on aura reconnu les quadragénaires des "Desperate Housewives" (prononcer à peu près : despeweïte haousse ouaïvess ; si on sait expirer le "h" et prononcer le "r" anglo-saxon, c'est encore mieux, pour ... briller dans un cocktail, mais pour placer ce feuilleton dans la conversation, il vous faudra être vachement forte) !

     

    Même "Bree" qui manifestement ne s'attendait pas à être prise en photo ne dépare pas dans le décor ! Elle a omis d'enfiler sa robe de cocktail, mais son jean et son fin gilet gris, sa ceinture et ses sandales noires à semelles de liège viennent en très joli contrepoint aux acidulés des tenues de ses partenaires ... Voilà le truc, si vous ne disposez pas d'une robe pour un cocktail auquel vous êtes conviée : allez-y entourée d'amies et ne vous déplacez que bras dessus bras dessous, jean ou pas, tout le monde n'y verra que du feu !

     

    Pour terminer en apothéose et en rose ce défilé de robes de cocktails, je ne peux qu'admirer le charme de ces deux célébrités :

     

     

    Robe - dita von teese reference Dita Von Teese, qui a gardé un peu de noir au col, à la ceinture et aux pieds !

      

    Mais que dire de : "Marilyn à Jersey" :

     

    Robe - Marilyn à Jersey ? Même les sandales ne sont pas démodées !

     

    Eh bien voilà qui me donnera des idées en attendant ... les invitations ! Hum hum, c'était juste pour rire et pour rêver, comme les petites filles aux robes de princesse !

     

    Lenaïg

    ***

     

    Le supplément du lundi !

     

    Une photo de Luce, la ronde candidate de l'émission La Nouvelle Star qui, en plus d'interpréter les chansons de Catherine Ringer magistralement (pour moi), sait s'habiller en couleur. Aux dernières nouvelles, elle a troqué sa surprenante moustache du début pour de gros noeuds ou des fleurs très joyeuses dans les cheveux !

     

    luce-nouvelle-star


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  • trottoir pas crottoir 1Marcher sur les trottoirs peut relever de l'exploit. Quand ils sont encombrés, ce n'est pas sans danger. A petits pas, à grandes enjambées, en talons fins ou en brodequins, dans la foulée de Di, qui met de l'énergie dans ses pieds plutôt que dans un réservoir, sur les traces de Moca, qui même sous la pluie délaisse le parapluie, les joues rosies ...

     

    Ah, moi non plus je n'aime pas les parapluies. D'accord, ils protègent bien quand on n'a pas d'imperméable ni de bonnet, mais on ne sait où les fourrer quand on descend dans le métro ou qu'on grimpe dans un bus, on les oublie au restaurant ou n'importe où mais surtout ... qu'ils sont offensifs, ces parapluies sur les trottoirs ; à vous de vous baisser, de vous tordre le cou pour éviter de vous les prendre en pleine poire ou, pire, de recevoir un coin de baleine dans l'oeil, quitte à descendre carrément sur la rue, à poser un pied sur la piste cyclable au risque de sursauter sous le timbre d'un vélo, furax que vous ayez osé empiéter sur son territoire !

     

    Attention aux crottes des amis canins, que leurs maîtres ne ramassent pas tous encore, même s'il faut avouer qu'ils ont fait bien des progrès. Sur les trottoirs encombrés, moult obstacles attendent le piéton. Si on n'est pas distrait, on coutourne facilement les lampadaires ou poteaux divers, mais on n'est pas à l'abri d'une sournoise boursouflure du goudron qui vous fait trébucher, alors que vous atteignez une honorable vitesse de croisière ... Si vous n'êtes pas tombé, vous continuez alors aussi dignement que possible, en claudiquant pendant un temps, si vous avez la chance de ne vous être fait sauter un talon. On se dit, dans ces instants plus ou moins critiques, qu'arpenter les rues de sa ville est plus difficile que gravir un sentier caillouteux, sans trop mentionner les pavés, pittoresques certes mais pas prévus pour des escarpins.

     

    Mais ce n'est pas tout, les obstacles sont aussi humains ! Il existe deux catégories d'humains qui marchent sur les trottoirs : les aériens et les "relous". La deuxième espèce s'avère malheureusement la plus répandue. Les relous sont des petits bulldozers qui avancent coûte que coûte, faisant s'écarter les imprudents qui croisent leurs chemins, contraignant tout le monde à se déporter, qui vous arrachent à moitié votre sac à main au passage, alors que vous l'aviez bien en bandoulière, qui vous meurtrissent une épaule ou un bras et sont déjà loin sans s'en rendre compte.

     

    Les groupes sur les trottoirs sont encore plus redoutables. Comme rien d'autre n'existe autour d'eux que THE groupe dont ils font partie, ils vous barreront le passage si vous voulez doubler, vous feront descendre sur la rue (même scénario que précédemment). Quelquefois, un électron du groupe fait prendre conscience aux autres qu'ils gênent et là, c'est bien ! Il arrive qu'on marche soi-même en compagnie et, si aucun membre de la compagnie ne présente de difficultés à se déplacer, on peut alors s'impatienter, voire fulminer intérieurement, qu'une conversation animée absorbe tellement les participants que la compagnie parfois se met à piétiner ou à s'arrêter net, comme si parler empêchait de marcher ! On se trouve donc à son tour aussi dans un groupe gênant. Il semblerait que la teneur d'une discussion ou d'un récit fasse oublier à certains le but final de l'action en cours : aller d'un point A à un point B ...

     

    Autrefois, dans les campagnes, les curés se livraient à leurs promenades de santé en lisant leur bréviaire, preuve que la marche est le prolongement de la pensée.

     

    On est aussi confronté à un autre petit scénario marrant. A qui n'est-ce pas arrivé, cela ? On se trouve à droite du trottoir ; face à soi arrive quelqu'un et la collision est inévitable si on ne fait rien. Alors on se dit : barre à bâbord ! et on s'exécute ... Mais l'entité qu'on a pensé éviter a opéré la même manoeuvre symétrique ! Hop, barre à tribord, qu'à cela ne tienne, se dit-on illico presto ... Hé hé, barre à bâbord cette fois-ci, s'est de son côté dit l'entité inconnue. Et il s'en suit un ballet plus ou moins gracieux, un tango impromptu ! Si l'entité n'a pas la tête à rire, on ravale vite le sien, de sourire, et ... on oublie !

     

    Mais certains piétons, quelle grâce ! Quelle agilité, quelle maîtrise de l'espace, quel respect de l'espace des autres, quelle attention généreuse envers leurs congénères passants ! Ces individus sont souvent jeunes (mais pas forcément), sportifs ; on sent qu'ilstrottoir pas crottoir 2 n'ont pas de hargne spéciale à décharger sur leur trajet ; ils se faufilent, car bien sûr ils sont souvent minces, très rapidement, sans vous toucher, sans vous heurter ; ils prévoient les changements de cap à la vitesse de l'éclair, ils présentent leurs excuses légères et décontractées, laissant dans leur sillage dynamique des petites notes de bonne humeur contagieuse.

     

    Sur les trottoirs le calme règne par moments et je me souviens d'un petit épisode que j'ai vécu sur l'un d'entre eux, peu fréquenté. Un moineau dégustait une part de brioche abandonnée devant moi et semblait hésiter à mon approche, tout en se dépêchant de picorer son mets de choix, prêt à s'envoler. Je fis un respectueux écart sur la rue, il ne bougea pas. L'Ours Castor se moque encore de moi : "Tu as fait ta BA ce jour-là !" Mais il aurait fait la même chose que moi.

     

    Lenaïg - 16 février 2009


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