• med-coco-fesse-visoterra-14740

     

    Postérieurs - Assis de dos - Chien pendentifEtre assis sur son séant,

    Sur un banc ou bien céans,

    C'est là chose confortable

    Pour un postérieur affable !

     

    Postérieurs - Assis de dos - LapinsNi trop maigre ni trop gros,

    Juste enrobé comme il faut,

    Car si le pauvre est trop maigre,

    On est mal et peu allègre !

     

    Quand il est très rebondi,

    On a un problème aussi,

    S'il déborde en abondance,

    Occupe place à outrance ...

    Postérieurs - Eléphant de dos 

    Sans être proéminent,

    -Quoique "pro" c'est bien marrant

    Pour notre partie arrière-,

    Il n'est pas tiré d'affaire !

     

    Avec l'âge il prend du mou,

    On n'aime pas ça du tout ...

    On se dit que c'est dommage,

    On rassemble son courage ...

     

    Il faut donc l'entretenir,

    Lui faire un rose avenir,

    Choisir de bons exercices,

    Le muscler, sans artifices !

       

    Lenaïg

     

    Postérieurs - Celui bien galbé de Falbala

     

     

    Illustrations :

    • Les cocos fesses, ces noix des palmiers des Iles Seychelles, photo empruntée au site visoterra.com, Le premier voyage de Lillipuce link
    • Vue postérieure : chien assis de dos pendentif !
    • Vue postérieure : petits lapins assis de dos
    • Vue postérieure : majestueux derrière de pachyderme
    • Vue dynamisante : les formes bien galbées de Falbala, faute d'avoir pu capter et ramener celles de Betty Boop ....

     

     


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  • burl ives01

     

     

    Mercredi soir, je fus contente d'avoir saisi au passage l'info émanant de mon poste de télévision que France 3 allait diffuser, en hommage à Elisabeth Taylor, le film La Chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks, d'après la pièce de théâtre de Tennessee Williams. Je m'installai donc devant.

     

    Et je me suis trouvée plongée dans l'atmosphère particulière de ces états américains du sud, à la chaleur étouffante en été, dans ces vastes propriétés entourées de plantations, où les demeures avancent leurs colonnes de stuc et leurs balcons de bois, riant du filtre satirique à travers lequel Tennessee Williams et Richard Brooks nous faisaient découvrir l'histoire d'une famille en crise, où la caricature le disputait à une exploration psychologique fouillée.

     

    L'impression d'étouffement ne provient pas seulement de la température ambiante, dans cette vaste demeure, où les deux fils du patriarche, dont c'est l'anniversaire, et leurs femmes et enfants viennent d'arriver, pour célébrer dignement l'événement. Dans cette maison, la grand-mère veut qu'aucune porte ne soit fermée à clé ! Bonjour, l'intimité !

     

    Je veux souligner d'abord le jeu de scène tout en retenue et pourtant bien prenant de Paul Newman dans son rôle de Brick l'écorché vif, et d'Elisabeth Taylor, loin ici de la Mégère apprivoisée, très digne dans son rôle d'épouse délaissée, d'une élégance raffinée dans son rôle de Maggie, en jupe droite à mi-mollets et au chemisier des années cinquante finissantes, la taille fine soulignée par une large ceinture. La scène dans la chambre où Maggie retire, puis remets ses bas, après avoir enlevé la giclée de crème glacée qu'elle a reçue sur les jambes dans le jardin est sans doute bien érotique, mais à moi, elle donnerait presque la nostalgie des bas et des porte-jarretelles, que je n'eus pas à porter longtemps, la mode faisant place aux collants et le pantalon s'imposant petit à petit !

     

    Elle s'étire, mon introduction, qui ne traite pas le sujet annoncé à proprement parler. Je ne résiste pas à évoquer la scène où le patriarche, Big Daddy, joué par l'expressif Burl Ives, malade, souffrant, se glisse avec peine mais avec un plaisir qu'il nous fait éprouver, dans la moelleuse robe de chambre qui vient de lui être offerte par la sincère et prévenante Maggie ! Ainsi vêtu, paradoxalement il se dévoile, en tête à tête avec Bricks dans la cave aux souvenirs, révèle son passé d'enfant plus que pauvre et son père clochard qu'il aimait, explique pourquoi il est devenu l'homme puissant et inaccessible sous l'apparence duquel il a bâti son "empire" ... ChatteSurUnToitBrulant5Et là, il est bien question d'héritage ! Big Daddy n'est pas dupe des manigances de son autre fils et sa bru, de leur trop grand empressement à le fêter, se rendant compte qu'ils envisagent déjà de tout rafler après sa mort ! Big Daddy souhaite que ce soit son fils Brick qui, plus tard, prenne sa succession, à condition qu'il se ressaisisse et qu'il arrête l'alcool ...

     

    Brick refuse dans un premier temps mais ses terribles blocages cèdent sous l'influence de la lucide et chaleureuse humanité que son père sait enfin extérioriser ; la fin de l'histoire est très morale, l'autre fils revenant à la raison ...

     

    Je poursuis ma réflexion en songeant à toutes ces familles qui s'entredéchirent à la mort d'un père ou d'un parent immensément riche. A ceux qui veulent tout rafler, ne rien partager ! C'est là qu'interviennent les potins mentionnés en titre. Qu'ai-je appris, au détour d'une émission de télé un dimanche soir ? Qu'on ne peut évaluer avec précision la fortune laissée par Serge Gainsbourg, par exemple, Jane Birkin et Charlotte ayant "verrouillé toutes les infos", étant sous-entendu que  Lulu et Bambou seraient  hors du coup, ainsi que les ex-femmes de l'illustre compositeur et chanteur ... Oh, Jane et Charlotte, seriez-vous d'affreuses grippe-sous égoïstes ? Je souhaite que ce sordide éclairage jeté sur cette famille composée, décomposée, recomposée,soit plus un ragot qu'un potin ; d'ailleurs, je viens de lire une interview de Lulu Gainsbourg sur le net (Gala), où celui-ci, qui vit à Boston et commence à se faire un nom en tant que musicien, déclare, en substance : je me manque de rien, mais "mon but n'est pas de vivre sur ce que mon père m'a laissé. Là encore, je remercie maman, elle m'a inculqué la valeur de l'argent et le respect. Je sais être raisonnable. En avion, je voyage souvent en classe économique. Et, pour aller de Boston à New York, je prends le bus."

     

    imagesEt je repense aussi à Eva Gabrielsson, la compagne du journaliste et romancier suédois, Stieg Larsson, l'auteur de MILLENIUM (trois volumineux tomes parus, un quatrième à sortir et le cinéma qui a pris le relais). Eva a participé activement à son oeuvre et, du fait qu'aucun contrat de mariage ou autre n'a été signé, s'est trouvée complètement dépossédée des droits d'auteur colossaux, dont la famille de Stieg Larsson s'est emparé. C'est le magazine ELLE grâce auquel j'ai appris cette injustice ; j'ai conservé précieusement l'article, mais je ne l'ai pas sous la main, il est resté dans un classeur de ma chambre du Ponant ! Cependant, si on explore le net, on se rend compte que de nombreux journaux et magazines se sont fait l'écho de l'injustice et Marie-Françoise Colombani en a fait un livre.

     

    1016397 3284902Quel démon pousse les gens déjà riches à en vouloir toujours plus, à amasser une richesse absurde puisqu'elle ne sert pas à améliorer le sort de ceux qui en auraient vraiment besoin ? Ouf, je vais peut-être avoir l'air de me vanter : chez nous, on n'est pas des "people" au sens français, juste des "people" au vrai sens anglais, des gens, ordinaires mais lorsque, dans très longtemps j'espère, notre maman, qui nous dit parfois : "il vous restera toujours la maison !", ne sera plus là, nous savons qu'il n'y aura aucune dispute.

     

      

    Lenaïg  

     

    Note : un site a été créé, pour venir en aide à Eva Gabrielsson. Je viens juste de le découvrir et vais y retourner.

    A toutes fins utiles, j'en donne le lien :

     http://www.supporteva.com/fr/

     

     

     

     


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  • Mais qu'est-ce donc qui me donne le blues ?

    C'est ce matin l'état de ma pelouse.

    Ouvrant mon volet je l'ai découvert,

    Il y a de quoi se mettre en colère !

     ***

     

    Non je ne vais pas évoquer le Japon, bien que la catastrophe ne quitte pas mes pensées. Non je ne vais pas évoquer la guerre en Lybie, bien que je suive les événements avec une grande attention. Je vais pousser un coup de colère ! Si on me rétorque que ce qui m'énerve est bien insignifiant compte tenu de tout ce qui se passe de grave dans le monde, je comprendrai le point de vue mais je ne vois pas les choses de cette façon-là.

     

    Dans le monde tout est important ! Même le détail d'une pelouse de résidence régulièrement jonchée de détritus ! Qu'ont dans la tête tous mes voisins du dessus qui agissent ainsi ? On sait qui fait cela, des avertissements verbaux et écrits leur ont été adressés, rien n'y fait ! Ils répliquent, par exemple, que "c'est la grand-mère qui n'a plus toute sa tête et qu'il faut lui pardonner !", ou ils font les innocents.

     

    On sait aussi que ce peuvent être les enfants qui s'amusent. Quelques cocottes en papier n'ont jamais fait de mal à personne, mais malheureusement on trouve très souvent des gants de caoutchouc (certains, leur ménage fini, s'en débarrassent ainsi), des bouteilles en plastique vide, des savates, des grands chiffons quand ce ne sont pas carrément des petits sacs emplis de déchets. Il y a des vide-ordures à tous les étages, un à chaque bout des couloirs, on n'est même pas obligé de descendre au sous-sol pour évacuer ses poubelles.  Alors, négligence ? Insolence ? Stupidité ?

     

    Bon sang, où est la solidarité dans tout cela ? Dans les écoles, on sensibilise tous les enfants à la propreté de leur environnement, pourvu que cela porte enfin ses fruits ... J'aimerais croire que, si les parents s'obstinent à ne pas être raisonnables, les enfants prendront un jour le dessus !

     

    Si nous étions sur une île, comme les Japonais, nous aurions une autre conscience de notre dignité de vie en commun. Au Japon, aucune scène de pillage n'a pu être observée par exemple ; les Japonais si éprouvés attendent calmement leur tour dans les longues files pour obtenir de la nourriture, aucun n'essaie de passer avant les autres.  Cette dignité-là m'inspire un infini respect.

    ***

     

     

     

    Drôle de début de printemps, drôles de fleurs sur ma pelouse ...

     

    La pelouse ce matin 2

     

     

    La pelouse ce matin 4

     

     

    La pelouse ce matin 3

     

     

      La pelouse ce matin 5

     

     

    Je résiste avec peine à mon envie de terminer en une mordante ironie. Juste une petite dernière, pour fixer ma découverte en ce matin au ciel bleu pâle, mais bleu tout de même.

     

    Lenaïg

     

     

    La pelouse ce matin 1

     

     

     


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  •   El perro semihundido, Goya - www.lidiaelora.wordpress.com

     

    Plus que "Les fusillés du 3 Mai" ("Los fusilados del Tres de Mayo"), tableau pourtant très frappant quand on se trouve devant, en vrai, ou même quand on contemple une reproduction, par le pantalon blanc et la chemise d'un jaune éclatant du malheureux homme sur qui on va tirer, l'air halluciné et les bras levés, presque comme le Christ sur sa croix, à gauche du tableau, tandis que le groupe compact gris sombre des hommes sans visages, eux, de profil sinon de trois quart, avec leurs fusils braqués, s'apprête à faire feu, machine de guerre sans âme, à droite, plus que les divers portraits de la famille royale, où même les chiens sont dépeints avec une vérité et une tendresse qui traversent plus de deux siècles pour nous atteindre, c'est l'œuvre de vieillesse de Francisco Goya, "El perro semihundido", qui m'a le plus touchée.


    "El perro semihundido" : un chien, encore, tout seul, en train de sombrer. Ce tableau, ainsi que les autres indiqués plus haut, est exposé au Musée du Prado à Madrid, que j'ai visité lors de ma semaine espagnole fin septembre 2009. Notre passionnante guide Pilar nous a fait revivre Goya et son œil frisait quand elle nous soulignait, pince-sans-rire, les circonstances dans lesquelles certaines toiles avaient vu le jour, ou les vraies relations de Goya avec une dame royale devant son portrait officiel, ou l'historique des "Maja vestida" et "Maja desnuda" (dans l'ordre chronologique). L'oeil de Pilar frisait, oui, mais l'expression n'est pas de moi, je l'ai emprunté à un prof de lettres en retraite, qui n'était pas en reste pour l'humour discret et dont l'œil frisait également, ainsi que celui de sa femme ! Mais Goya fit une dépression qui dura trois ans et ce fut à ce moment-là qu'il peignit ce chien disparaissant à moitié dans un précipice pour essayer de traduire le titre. Goya accrocha ce tableau du chien dans sa salle à manger.


    Si on n'en connaît pas l'auteur, on pense que la toile est très moderne, de la fin du 20ème siècle. Pas de contours précis, une immense étendue de taches et de balayages marron clair, orange vif et jaune brûlant : un ciel en feu ? Un soleil brillant de ses derniers rayons avant de se coucher définitivement ? Tout en bas du tableau : du noir, en plan incliné montant vers la droite. Émergeant de ce noir, la tête d'un chien, noir lui aussi, yeux battus, oreilles tristes, gueule fermée, comme résigné à s'enfoncer dans le néant, ou l'horreur d'un volcan … Pourtant ! Sa truffe est levée ; ce détail est important, mais oui, j'en suis sûre, il hume encore l'espoir dans le vent ! L'odeur de l'homme qui va venir le sortir de là, c'est comme cela que je le sens.


    L'homme, ou la femme, tiens, puisque je te regarde, le chien. Tu ne me vois pas encore, tes yeux ne sont pas tournés vers moi, la spectatrice, mais j'arrive, je vais te hisser à la force de mes bras, décuplée par l'amour et le désespoir, je te sortirai du cratère ou du gouffre des démons intérieurs de Goya et on se reposera tous les deux épuisés mais heureux, car le soleil alors se lèvera et on fera ensemble un aussi long chemin que possible.


    Pourquoi Goya, après avoir terminé sa toile, l'avait-il gardée chez lui et la regardait-il en silence, peut-être des heures durant ? Parce qu'il se disait la même chose que moi ? Je n'en sais rien du tout mais j'aime le penser. Finalement, ce tableau bizarre n'est pas triste, il s'inscrit dans la tragédie d'une vie, c'est un moment volontairement figé : le chien n'a pas encore sombré, il n'a disparu qu'à moitié, comme le révèle le titre du tableau ; il ne tient qu'à l'être planté devant de venir l'attraper et de le sauver.

     
    Lenaïg

     


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    Une petite pièce pour vivre - www.grands-reporters.com 

     

    Il fait à nouveau un froid à ne pas mettre un canard, ni un chien dehors, depuis quelques jours. Oh, rien de comparable au froid qui règne au Québec, mais 0°C ou un peu moins, moi je n'y suis pas habituée ! Hier, par exemple, un froid sec par un beau ciel bleu. Je ne peux calfeutrer mes yeux quand je sors et je sens la morsure du froid qui me fait venir des larmes. Je ne peux pas me plaindre, je suis bien couverte, bonnet et mitaines, grosse parka chaude ... Mais, hier soir, vers 20 h 00, j'ai aperçu, dans la nuit presque tombée, Porte de Clignancourt, alignés contre un mur, une dizaine de sans-abris assis ou allongés, se protégeant tant bien que mal sous des couvertures.

     

    Soulèvement en Tunisie - www.static.lexpress.frEn serrant mes petits poings de privilégiée, je me suis engouffrée, impuissante, dans le métro pour rentrer bien au chaud dans mon terrier. Comment l'organisme peut-il résister, toute une nuit dehors, par une température déjà si basse ? C'est curieux, j'ai la désagréable impression que, parmi les errants, mal nourris, pas protégés, il doit y en avoir qui, au matin, n'ont pas tenu le coup et sont morts. Il doit y en avoir, en effet, plus qu'on nous le dit, hélas.

     

    Alors, notre Président de la république, avant son élection, s'était engagé (et j'ai même fait paraître sur ce blog la vidéo de sa déclaration, je ne sais plus à la suite de quel texte, mais je regarderai) à ce que, lui élu, plus personne ne dormirait dehors. Et notre Premier Ministre, Monsieur Fillon, accorde-t-il une importance Soulèvement en Egypte - www.news.fr.msn.comquelconque à ce sujet crucial ? On n'en a pas l'impression. "Juste un toit" crie en ce moment la Fondation de l'Abbé Pierre, et le cri est répercuté à la radio à l'instant. Rien ne bouge.

     

    Faudra-t-il que le peuple français prenne exemple sur le peuple tunisien, sur le peuple égyptien et se réunisse en masse dans les rues, pour exiger ce qui lui est dû ? C'est à dire le minimum vital, déjà ? On sait comment Monsieur Sarkozy considère les mouvements de protestation des Français ... avec indifférence (affichée), donc du mépris. Pour lui, comme les chiens aboient et la caravane passe, les manifestants arpentent les rues et scandent leurs slogans, le gouvernement ... travaille (...), au bien-être grandissant du petit nombre de nantis de plus en plus riches.

     

    J'ai quelques scrupules à évoquer ici les révoltes des Tunisiens et des Egyptiens, voire des Algériens car ils ont encore plus de revendications que nous, mais au train où va la mondialisation orientée à fond dans l'ultra-libéralisme, nous risquons d'en ... venir aux mains, nous aussi. Seulement, si on se mettait à crier à nos gouvernants de "dégager" nous aussi, qui pourrait-on voir à leur place ? Qui serait à même de faire reculer la dite haute finance toute puissante sans que les cibles visées ne lui mette immédiatement des bâtons dans les roues ? Est-ce que les politiques ont encore un réel pouvoir d'action ?

     

    Lenaïg

     

    Ilustrations :

    "Une petite pièce pour vivre" www.grands-reporters.com

    Soulèvement en Tunisie www.static.lexpress.fr

    Soulèvement en Egypte www.news.fr.msn.com

     

     


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