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Chic ! Nous sommes entrés dans : le Top des blogs d'OB ! Et si nous sommes loin d'être les premiers, hi hi, nous ne sommes pas si mal placés non plus, restons modestes !
Une petite étoile rouge et cette info figurent depuis plusieurs jours dans notre administration, nous sommes contents ! Nous ne voulons pas jouer les Tarzan et nous frapper la poitrine comme les orang-outans mais nous apprécions d'être ainsi encouragés, à continuer !
Il est loin le temps où quelques sceptiques, ou pessimistes, disaient à Lenaïg que c'était beaucoup de travail pour rien, que nous n'aurions pas, ou peu de lecteurs ! Si je ne dois pas me déprécier et ne pas cacher que c'est moi qui ai pris la décision d'ouvrir ce blog, que je l'ai abondamment fourni depuis, je veux mettre en lumière mes colocataires !
- Marie-Louve, coéquipière enthousiaste depuis la première heure, championne du nombre de lecteurs pour son :
Perdre la boule pour croire au Père Noël - Marie-Louve et Janick
- Rahar, et ses nouvelles fantastiques et de science-fiction,
- Dominique Biot, ses nouvelles (et poèmes), passionnantes tranches de vie parfois au bord du fantastique,
- Denis Costa, et son commissaire Rizzoli plus vrai que nature, ainsi que ses magnifiques photos du Haut Tyrol,
qui tous les quatre ont activement et avec régularité alimenté, documenté, égayé, apporté suspense et frissons sur ce blog. D'ailleurs, Rahar vient de me confier un petit roman, qui va être posté en feuilleton !
Nous devons remercier Margoton, Mona, Domi Z et Kinage pour leurs épisodiques mais savoureuses interventions !
Et notre amie québécoise Di, modératrice et écrivaine sur Plumes au vent, qui a entamé de mémorables duos avec Marie-Louve et ne manque pas de venir nous encourager.
Nous sommes fiers que Michel Thibault, journaliste, nous confie certains de ses intéressants billets. Comme a mis Dan en commentaire du dernier en date, j'ai vu que tu accueillais du monde et du beau monde !
Même l'Ours Castor, mon compagnon, peu enclin à la lecture en ligne mais qui s'y met tout de même parfois, a son coin de pages ici !
Oh, ce billet de petit bonheur va être maintenent posté ! Il reste en chantier (j'aime bien les chantiers, sur lesquels on peut revenir ... travailler !), car j'ai envie d'évoquer dans la foulée nos nouvelles amitiés sur OB, chez les Croqueurs de mots créé par Brunô et repris par Tricôtine, à la Cour de récréation du mercredi chez Jill Bill, au rendez-vous du Coucou de la photo-haïku chez Mamylilou et Alice, dans l'Arbre à mots de Soakette la sardine.
Bises virtuelles aux amis qui auront la gentillesse de lire ce billet !
Chaque nom ici resté en noir contient le lien vers un texte ou une page lui correspondant, il suffit de cliquer dessus (pour Lenaïg, c'est le tout premier texte posté).
Champagne virtuel, et petits fours !
Lenaïg
Illustrations :
Cri de Tarzan, www.lutecium.org
Cri de Tarzon, www.leconcombre.com
14 commentaires -
Jeu proposé par Bernadette Chabert du forum Plumes au vent : écrire un texte court, qui ne contient pas les lettres
BCNPRTVWX !
Merci, Bernadette, je me suis bien amusée ! C'est court, mais c'est une histoire ! Ai-je bien fait ?
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Adèle joue à la dame, se maquille. Elle se juge jolie fille, mais se moque de Lola.
Laide, Lola ?
Julio défie Adèle :
"Je l'aime, Lola !"
Mouchée, Adèle !
Lola dissimule sa joie, Adèle cache sa jalousie.
Nounoursette Lenaïg
Poupée choisie pour Adèle : www.cliniquedepoupees.viabloga.com
Poupée choisie pour Lola : www.doudouplanet.com
8 commentaires -
Décembre en Alsace.
Un grand besoin de féerie ;
Tournant dans ma vie.
Marchés de Noël,
Des sapins et des nounours,
Pieds sur vieux pavés.
Balades nocturnes
Quand les loupiotes s'allument,
Froid, mais chaud au coeur.
P'tit vin chaud du soir,
Avec Maman à Colmar.
Point de cauchemars.
Lenaïg,
en souvenir d'une merveilleuse semaine passée en Alsace en décembre 2007.
Photos : Colmar, Lenaïg.
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La Fée Electricité,
Nous y sommes habitués.
Pourtant, c'est comme un miracle,
La nuit en devient spectacle !
Mais ce miracle a un prix
Nous dirait Eva Joly.
Nos centrales nucléaires
Sont un danger pour la Terre.
Les lumières de Noël
-Paradis artificiels-
Seront-elles supprimées
Pour être économisées ?
Plus de lampes aux sapins,
N'aurons-nous plus droit à rien ?
Plus de Tour Eiffel qui brille,
Qui clignote et qui scintille ?
Place au charme différent
De l'éclairage d'antan ?
Réveillon tout aux chandelles
Peut nous faire la nuit belle !
Lenaïg
Pour le sujet choisi par Lilie Norlane
Photos cueillies sur Google images :
www.routard.com
www.journaldesfemmes.com
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Jeu de la cour de récréation chez jill-bill
Corneille / 30 novembre 2011
Complexe funéraire Haut de Gamme, Corneille et Corbeau
Après avoir déposé sur la table roulante une bouteille de cidre de glace importé du Québec et deux coupes de cristal de Baccarat, effacé, Sévère le domestique fantomatique dans son costume queue-de-pie, sortit du grand salon rouge laissant derrière lui, Corneille et Pauline, la veuve éplorée de son associé Lucien Corbeau.
Face à l’épouse dévastée par le chagrin, Corneille, avocat de profession, affichait une apparente tristesse qui dissimulait une muette satisfaction. La mort commandée de son associé le réjouissait au plus haut point. Sur ce coup, songea-t’il, Richelieu fut plus catholique que le pape. Il lui faudra payer rubis sur l’ongle ce loyal collaborateur. Ou autre solution : le faire disparaître serait une mesure radicale qui garantirait une loyauté à toute épreuve. Il y verrait plus tard. Pour l’instant, Corneille devait faire cesser les agaçantes jérémiades de Pauline. Son banquier et son notaire l’attendaient pour signer les dernières formalités administratives d’une défunte association pipée qui le laissait unique héritier de l’empire lucratif des services funéraires réservés aux grands de ce monde. Ceux-ci, de leur vivant roulaient sur l’or et sur leur lit de mort, aspiraient à perpétuer leur train de vie. Dans ce monde à part, choisir de dormir éternellement dans l’or dur devient un must. Un mort couvert d’or confère de la valeur à un squelette. C’est plus chic. La preuve : les Pharaons en sont couverts et on les admire encore sur des images. La mort est une précieuse mine au caractère inépuisable. Corneille tenait d’une main de maître ce filon de faiblesse humaine et souhaitait en finir au plus vite avec cette veuve encombrante.
Cette dernière ne connaissant rien à la mort, héritait du chat, du chien et du pinson du couple. Une clause particulière lui accordait le droit d’usage d’un des corbillards bas de gamme de l’entreprise pour faire ses courses tous les vendredis entre midi et minuit. Doucereux, Corneille usa de tout son pouvoir de persuasion. Il incita Pauline à renoncer à ce privilège faisant valoir qu’aux risques d’accidents, elle serait tenue personnellement responsable des dommages causés sur un luxueux corbillard de collection. Cela risquait de la placer dans un état de mendicité et allait à l’encontre de ses intérêts. C’est donc à l’aveuglette, le visage ruisselant de larmes que Pauline abdiqua à ce droit de succession. Elle signa au bas de la page.
Pour s’en débarrasser, Corneille lui versa une généreuse rasade de cidre en lui recommandant de boire cul sec. Sans le savoir, Pauline Corbeau venait de laisser tomber son fromage dans le plumage charbonneux de maître Corneille plus rusé qu’un malin renard.
Sur ces entrefaits, Sévère revint dans le grand salon rouge pour informer maître Corneille que la directrice de l’école exigeait une rencontre urgente avec Monsieur père de la petite Corneille. La gamine faisait le recel d’ IPhone et d’IPad sur la cour de récréation.
Outré, Corneille chargea Sévère de rappeler la directrice pour la remettre à sa place.
-Tu lui demanderas où est le problème ? Nous vivons dans une démocratie et chacun a le droit de faire du commerce. Sa petite Corneille avait du flair pour les bonnes affaires. Elle méritait un A+ en mathématiques et économie politique.
Marie Louve
Illustrations cueillies sur le net et à interpréter comme suit :
- le portrait de feu Corbeau,
- la veuve Corbeau éplorée,
- l'associé Corneille tel qu'en lui-même,
- la p'tite Corneille et ses camarades d'école.
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