• Ours Franska, France - www.futura-sciences.comOurs qui dort - sleeping-bear1 - www.go4site.files.wordpress.com

      

     

    Elles ne font pas partie de la famille d’Omer Simpson. Nos trois ourses noires, Marge, Suzie et Omer nous ont offert le printemps sur le bout de leur museau pointé dehors ce 4 mars dernier. Ici, au Québec, la marmotte n’a aucune fiabilité . Nos ours noirs ne se trompent jamais.

     

    Ours noir - bear9 - www.fauneetflore.haplosciencescom. 

    Cette sortie précoce de nos trois beautés, fut observée il y a quelques jours,  à l’Ecomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue, ville située à l’ouest de Montréal.

     

    Nos trois toutous noirs pas toutounes, après plusieurs mois de disette en hibernation sont apparues amaigries, mais relativement en bonne forme. Elles ont profité du temps moins froid, malgré les bancs de neige pour se dégourdir les pattes et faire le tour du jardin enneigé.

     

    Que fait l’ours noir à partir du mois de décembre ? Il rentre dans sa tanière et commence sa période d’hibernation qui s’étire jusqu’au mois d’avril. Son organisme lui permet, en alternance de sombrer dans des périodes de sommeil profond et d’éveil. Il utilise l’énergie de ses graisses accumulées avec gourmandise pendant les saisons plus clémentes. À partir du mois de décembre jusqu’en avril, l’ours noir ne se  nourrit pas. Au mois de mars, l’ours se réveille peu à peu.

     

    Ourse et petits - Family-of-bears - www.telegraph.co.ukNormalement, au mois de janvier,  la femelle donne naissance à ses oursons dans sa tanière. Cette dernière, demeure étroitement liée à ses oursons pendant 18 mois. Elle les protège et les éduque selon les mœurs de  leur nature. Quant au mâle, solitaire, il s’occupe de sa dolce vita en se gavant de ses délices préférés. Verra t’on un jour, une ourse mener campagne dans la forêt pour obtenir l’équité dans le partage des tâches ménagères ?

     

    Avertissement : Si l’ours devant vous n’est pas une peluche, n’y touchez pas. 

     

    Liens :

    La Tribu de Canette au Canada

    link

    Le museau de Suzie, Marge et Omer 

    link 

     

    Marie-Louve

     

     ShardikPhoto2

     

    Illustrations sur cette page

    Ni Suzie ni Marge ni Omer, qu'il faut aller découvrir, elles, grâce aux liens proposés par Marie-Louve ! Merci à celui qui, à ma demande, vient de me photographier chez lui la jaquette du merveilleux roman Shardik, nom d'un impressionnant mâle solitaire ...

    Voir album Animaux.

     

     

     


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  • Chaussures ! chenille-multicolore-peluche-40-cms-baskets-16800734 

    Le prix de l’essence ne cesse de monter et j’en ai le vertige lorsque je paie la facture 05 Montréal balconsaprès avoir fait le plein. C’est encore les gros pétroliers qui s’emplissent les poches et nous qui devons nous serrer la ceinture en payant la note. On a beau rouspéter, boycotter les grosses compagnies, rien n’y fait, les prix sont insultants. C’est ce que je me disais en revenant du centre ville au début de l’été dernier, alors que j’étais prise dans la circulation dense et que je prenais tous les feux rouges. J’écoutais distraitement une ligne ouverte à la radio où l’on parlait de la montée du prix de l’essence. Je tempêtais intérieurement sur ce prix qui monte et qui monte, quand soudain j’eus l’étrange idée de sortir de ma voiture, de la laisser sur la rue et de marcher  jusque chez moi. Mais une nouvelle idée poussa cette dernière pour laisser place à la suivante. Pourquoi ne pas profiter de ce non sens des hausses de prix pour mettre de l’essence dans mes pieds et visiter ma ville dans un sens et dans l’autre sur mes pieds.

     

    Montreal 

     

    Mes pensées voguaient, voyager dans ma ville, la découvrir, me mettre dans la peau d’un touriste, sac à dos et cheveux au vent, profiter du beau temps, tout en mangeant un mets succulent dans un bistrot-terrasse en Body Family - The foot - Adaregardant passer les gens, leur inventer une vie, ne rien faire, comme si j’étais seule en Amazonie, en Italie ou à Paris. L’idée faisait plus de chemin dans ma tête que ma voiture qui ne roulait pas plus vite qu’une tortue essayant de gagner un marathon. Lorsque je suis arrivée chez moi, ma décision était murie et prise. Le lendemain matin, la météo annonçait du beau temps et légère possibilité de pluie. Rien à faire pour me faire changer d’idée. Cette menace météorologique aurait pu me faire abandonner mon projet, mais en transportant mon parapluie jaune pour remplacer le soleil et que seul le vent pourrait m’arracher, je me sentais à l’abri de tout.

     06 Montréal balcons

    Ce jour V est le début d’un grand voyage. Marcher c’est bon pour la santé, bon pour le cœur, cet exercice fait travailler tous les muscles et ça garde la forme et la taille. Je n’ai pas de plan précis, pas d’itinéraire établi, mais peu importe, mes pas sauront me conduire car je les programme avec ma volonté. Je mets de l’énergie dans mes pieds avec un déjeuner rempli de vitamines, je chausse mes souliers les plus performants, j’enfile mon habit de touriste, jeans et T-shirt, sans bijoux, sans maquillage, mais avec un peu d’argent que je camoufle sous ma ceinture. Je laisse ma voiture reposer au nord de la ville, près de la rivière des Mille Îles. Je mets le pédomètre à zéro et c’est le Grand Départ.

     

    En marchant je remarque des choses jamais vues lorsque je circule en automobile. Ici une garderie dans le sous-sol de cette maison qui aurait bien besoin de rénovations. Deux petits garçons me regardent par la fenêtre, l’un m’envoie la main et l’autre Human Family - Grand Dad - Adame fait des grimaces. Je souris au premier et je ris au deuxième. Le premier est gêné et le deuxième me montre son poing. Je leur envoie la main en souriant. Les deux me répondent en riant. Peu de gens sur le trottoir, il faut dire que ce n’est pas le quartier le plus fréquenté de la ville, même s’il est populaire.  Puisque mes pieds sont pleins d’énergie, je profite de ce peu de citadins pour développer des tactiques afin de les faire avancer de différentes façons. En fait, je joue avec mes pieds en m’amusant.

     

    Quand je veux accélérer la cadence, je m’identifie au Général qui marche à la tête d’une troupe d’endormis. Je presse le pas et je leur dit (tout bas pour que personne ne m’entende) d’un ton autoritaire : « Avancez gang de nouilles, plus vite, allez, étendez la jambe plus en avant et faites suivre l’autre immédiatement. Faites la même chose avec vos bras. Une deux, une deux, une deux. Ceux qui ne peuvent me 08 montreal-souterrain-2suivre éplucheront les patates à tous les soirs pendant un mois ». Ça marche, j’avance bien plus vite. Mais lorsque je regarde derrière et que je constate qu’ils se sont essoufflés et m’ont tous abandonnée, je ne suis pas fière d’eux et je ne m’en soucie plus.

     

    Ainsi, de pas en pas, parfois je change de tactique. Je fais des petits pas mais ça me fatigue trop vite. Je marche en imitant la danse du twist. Je fais l’aveugle en fermant à demi les yeux. Elle marche bien cette méthode lorsque je suis en ski. Mais comme j’ai fait une petite collision avec un homme sur le trottoir qui ne regardait pas plus que moi où il allait, je l’ai mise au rancart. Si personne ne me voit pour me croire folle, je fais parfois le canard ou le pingouin. Enfin, je ne m’ennuie pas et j’observe l’architecture des maisons, les escaliers en colimaçons dans les ruelles maintenant dites « vertes » car très jolies. Cela me rappelle le temps où j’étais enfant et jouais à la cachette avec les ami(e)s, défiant les dangers qui pouvaient nous attendre mais y avait toujours des petits coins et des hangars pour nous faufiler en cas de danger ; les nombreux chats de ruelles qui y élisaient domicile ; les guénillous ; mon 03 montrealN1507premier tricycle, ma première bicyclette. Le jour où mon père m’a aperçue sur la rue en patins à roulettes quand je devais être à l’école est un souvenir encore présent car il n’était pas content, m’a ramenée chez la directrice bien plus vite à pieds qu’en patins. J’aime revoir les balcons devant les maisons qui sont particuliers à Montréal. Jamais je n’en ai vu des pareils ailleurs au monde. Plus tard, quand mes parents ont acheté une maison dans la banlieue, j’avais le cœur en larmes de quitter Montréal.

     

    Plus mes pas me conduisent au centre-ville, plus je me passionne pour mon voyage. Et plus je descends et plus je rencontre des personnages étranges habillés de façon bizarre. Il y a plus de circulation, plus de vélos, plus de klaxons. Les filles portent 11 Montréal - Tam tam du Mont Royalfièrement la nouvelle mode de l’été un peu trop sexy pour des petites filles à peine âgées de 12 ans. C’est triste et c’est dommage que la publicité vise ces enfants pour faire dépenser de l’argent à leurs parents qui iront dans les poches des riches de la mode. Certains sont préoccupés en marchant, ça paraît dans leurs fronts, les rides sont froncés. Les amoureux se tiennent par la main et se bécotent comme s’ils étaient seuls au monde. Je vis cette escapade comme si je n’étais pas dans mon pays, pas dans ma ville native. Je m’imagine tombée d’une autre planète. J’observe tout avec attention.

     

     

     Montréal - Rivière des Mille Iles - www.quebec-tourisme.ca

     

    Près de l’université du Québec, rue Berri près de Ste-Catherine, il est facile de remarquer que Montréal est une ville très cosmopolitaine. Je rencontre des personnes de nationalités différentes. Chacune a un quartier qui leur appartient et où ils sont Body Family - The leg - Adabien. Je les entends parler avec des langues que je ne connais pas. C’est beaucoup plus vivant et animé près du centre ville. Les cafés terrasses sont tous attirants. Au parc du Carré Viger, je repose mes pieds en y ajoutant de l’énergie naturelle avec une orange ou des noix. Je retourne ensuite chez moi par le métro quand  mon pédomètre atteint le maximum de ma capacité pour ce premier jour.

     

    Ayant plus d’expérience, les fois suivantes, je circule en métro jusqu’au centre ville et je descends à différentes stations. J’explore les alentours. Je découvre des églises que je n’avais jamais vues en voiture, j’entre à l’intérieur et je regarde la beauté liturgique, les chemins de croix sont différents d’une église à l’autre, même si l’histoire se répète. Ce sont les artistes qui la peignent dans leurs styles. Parfois je parle au curé et je lui demande de me raconter les origines de sa 12 Montréal - Tam tam Mont Royalparoisse. J’apprends énormément de choses et même si j’en oublie la moitié, je suis plus riche de culture. J’entre dans des petits musées dont le nom m’est inconnu et je me culture davantage. Pour la première fois, je visite le musée des Beaux Arts, la beauté de la gare Windsor. Un certain dimanche je découvre les Tam-Tam du Mont-Royal. Des artistes dans leur musique qui jouent pour leur plaisir et pour le nôtre. Je monte jusqu’au sommet de la seule montagne en ville, le mont Royal, sur laquelle est construite l’oratoire St-Joseph où grâce au frère André, de nombreux miracles ont eu lieu, où est situé le plus beau cimetière Notre-Dame des neiges, l’université de Montréal. Seulement 250 mètres d’altitude, mais comme elle est belle, je veux tout savoir d’elle.

     

     montreal mont-royal-park-in-foreground

     

    Un autre jour je vais dans le sens contraire et je visite le Biodôme. Je passe devant le state Olympique et je traverse la rue pour visiter le jardin botanique. Un lendemain, je visite le beau cimetière Notre-Dame des Neiges, situé sur la montagne. Les rites de la 09 Montréail - a-tourisme-montraal-daniel-choiniaremort diffèrent d’un peuple à l’autre. Par exemple, chez les ukrainiens les tombes sont entretenues par la famille et régulièrement elles les fleurissent, c’est de toute beauté. Dans la section des chinois c’est différent. Tout est propre et bien entretenu par les familles mais je distingue parfois de l’argent chinois sur des monuments où des lettres d’or sont sculptées. Parfois on aperçoit des oranges que les familles laissent afin que leurs disparus ne souffrent de faim dans l’au-delà. Des personnages célèbres sont enterrés sous des monuments de grande richesse. Une section est réservée pour les soldats inconnus morts à la guerre. Et j’en oublie pour les Space family - The sun - Léobesoins de la longueur de ce texte. Un autre jour je visite le quartier des riches à Westmount et je scrute à la loupe des maisons magnifiques. La semaine suivante je reste dans les quartiers démunis et plus pauvres. J’explore un peu de tout. Un jour de pluie et je visite Montréal sous la terre dans le plus grand réseau souterrain au monde. Plus de 30 kilomètres de corridors intérieurs sous terre sans se mouiller les pieds, sans se geler les orteils l’hiver, c’est fantastique. Dix stations de métro relient ce réseau du Montréal souterrain, des centaines et des centaines de boutiques, des restaurants, des logements, des lieux de travail, des portes qui ouvrent la porte à des édifices à bureaux, à des appartements qui y sont accessibles par des tunnels. On s’y perd, c’est un labyrinthe, mais on s’y retrouve toujours. Il n’y a qu’à repérer une station de métro pour nous ramener au point de départ.

     

    Par beau temps, quoi de mieux que de longer la rivière des Mille-Îles au nord de la ville, laquelle Montréal et Laval, et au vieux port au sud où le fleuve St-Laurent est si beau et si grand, qu’il se transforme en mer et en océan.

     

    Je connais beaucoup mieux ma ville grâce à mes pieds dans lesquels je mets de 15 Montréal - Un habitant, aussi : raton laveurl’énergie les matins de sortie et j’économise par le fait même mes visites aux stations-service. Grâce à la montée du prix de l’essence, l’été dernier j’ai visité Montréal de plus près. Je la trouve extraordinaire. Elle est unique.

    Cet été je me réserve quelques journées pour continuer ma visite, comme si je revenais encore visiter Montréal. Je n’ai pas tout vu car il y a tant à voir mais je suis curieuse de nature, j’aime mes pieds qui aiment mes souliers et je suis chanceuse de profiter de quelques mois de vacances pour faire des voyages à Montréal.

    

    DI

     

     Chaussures ! Baskets qui marchent toutes seules 

     

     

    Illustrations :

    • Un mille-pattes en baskets, pour la petite Laurie, dont Di est la grand-mère.
    • Vues de Montréal, de Mont Royal, de la Rivière des Mille Iles, des tam tam du plateau de Mont Royal, des jolis balcons, de la ville souterraine et d'un raton-laveur, habitant lui aussi cette belle ville !
    • Pied, grand-père marchant, jambe bravant les flaques et soleil :
      par les artistes Ada et Léo.
    • Petites baskets rigolotes qui marchent toutes seules.

     


     

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  • L'informatique à l'école - illus-TBI-azam - www.vosquestionsdeparents.fr
    Habitué de bien faire les choses, le hasard m'a envoyé dans une classe dotée d'un tableau «intelligent» le jour même où le premier ministre Charest a promis d'en installer à la grandeur du Québec.
     
    Certains ont crié au gadget. Il s'agit plutôt de sortir d'une ère poussiéreuse et d'ouvrir une fenêtre sur les horizons infinis de la connaissance.
    Le projet est emballant si j'en juge par ce que j'ai vu de mes propres yeux. Invité par le groupe de 5e année de Guylaine Chayer, du collège Héritage à Châteauguay, j'ai eu droit à une présentation à l'aide de ce fameux «smart board». La machine se compose d'un écran et d'un projecteur reliés à un ordinateur portable. À tour de rôle, une douzaine d'élèves ont exposé un projet, avec textes et photos à l'appui, apparaissant de façon aussi dynamique que les enfants. Avec des crayons prévus à cet effet, on peut même écrire sur l'écran et effacer. Naviguer sur internet, regarder un film ou mesurer si une notion a été bien comprise font aussi partie des possibilités.
    Sur ce dernier point, mes petits-enfants m'ont expliqué qu'un prof peut afficher des questions à choix multiples au tableau. Les élèves y répondent à l'aide d'une manette. On voit alors apparaître à l'écran quel pourcentage du groupe a la bonne réponse. «C'est un outil formidable pour suivre les élèves dans leur cheminement !», s'enthousiasme ma Dulcinée.
    Prof à la retraite, elle aurait aimé disposer d'un tel équipement à l'époque où elle enseignait. À son avis, c'est merveilleux d'avoir accès, dans une classe, à la phénoménale bibliothèque que constitue internet. «Par exemple, quand le mur de Berlin est tombé, je voulais expliquer à mes élèves ce qui se passait, c'était compliqué. L'accès à la bibliothèque était limité. Avec un tableau intelligent, j'aurais pu tout leur montrer en quelques clics de souris. Il est temps que l'école entre dans le XXIe siècle !»
    En effet, face à des enfants qui fréquentent des Xbox et des télés géantes au plasma à la maison, le prof qui gratte un tableau vert avec une craie pâle a tout un défi.
    Les quelques élèves que j'ai interrogés ont tous indiqué qu'ils appréciaient la nouvelle technologie.
    Comme on le sait, plusieurs écoles n'ont pas attendu le signal du premier ministre et ont déjà commencé à l'implanter.
    On suppose que les appareils se retrouvent entre les mains des profs les plus familiers avec les ordis. Si le gouvernement va de l'avant à grande échelle, il devra tenir compte du fait que nombre d'enseignants ne sont pas nés avec une souris dans les mains. Une bonne formation devra être prévue pour que le matériel ne finisse pas dans un coin à accumuler de la poussière de craie.
     
    Michel Thibault
     
    petit-prof-1959-02-g
     
     
    Illustrations :
    L'informatique à l'école - humour,
    Darry Cowl se dessinant au tableau noir.
     
    Un article paru dans Le Monde fait le point sur la situation en France :
     

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  • Camille Pissarro

     

     

     

    Le Potager, par Rosemonde Gérard

     

     

    Papillon blanc sur chouLes oiseaux commençaient leur musique légère ;
    Les arbres échangeaient les premiers hannetons ;
    Et l’on voyait au loin passer une bergère
    Qui gardait un troupeau de brume et de moutons.

     

    Le gazon se baignait dans un bain de rosée ;
    Le soleil se levait sur le jour d’aujourd’hui ;
    Chaque feuille semblait, par le matin, rosée,
    Et la fraîcheur d’hier dormait sur chaque fruit.

     

    Dans une plate-bande à bordure d’oseille,
    Majestueusement poussaient les artichauts ;
    Sur le mur au-dessus d’un buisson de groseille,
    Pendait le chasselas poudrerizé de chaux ;

    Groseilles 

    S’échappant d’un carré de salade superbe,
    Un légume parfois s’approchait d’une fleur
    Car on voyait pousser, côte à côte dans l’herbe,
    Des petits pois tout verts et des pois-de-senteur ;

     

    Bedonnant doucement sous leur cloche de verre,
    Les melons presque mûrs avaient de beaux tons roux ;
    Des mouches bourdonnaient aux portes de la serre,
    Et des papillons blancs voltigeaient sur les choux ;

     

    Le vieux tonneau de bois, rempli d’une eau éteinte,
    Rêvait : « Serais-je pas un ruisseau pour de bon ? »
    Et, toujours peinte à neuf, la tendre coloquinte
    Gémissait : « Ah ! cessez de me croire en carton ! »

     

    On entendait au loin pépier l’alouette ;
    Entre les noirs lauriers aux grâces de fuseaux
    Se dissimulait mal l’informe silhouette
    Du bonhomme en chiffons qui fait peur aux oiseaux.

     

    Mais, comme il n’y avait dans l’heure enchanteresse
    Personne encore et qu’on respirait du bonheur,
    Tous les petits oiseaux piquaient d’une caresse
    Le bonhomme en chiffons qui ne leur fait pas peur.

     

    Ils disaient : « Tui ! tui ! tui ! très malins nous le sommes :
    Nous fuirons tout à l’heure avec un grand effroi…
    Mais tu es bien meilleur que tous les autres hommes,
    Et, quand nous sommes seuls, nous venons tous sur toi !

     

    ***

     

    Et qui lui répondait en rimes ? son mari Edmond Rostand.  

    Poème à retrouver sur le site Un Jour Un Poème

    link

     

    Tableau : Au jardin, de Camille Pissarro.

     

     

     

    coloquintes


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  •   Dame à vélo de l'Ile de Sein

     

     

    Pas de Boniface chez moi, Jill, chez qui c'est la Récré aujourd'hui, mais des souvenirs jolis !

     ***

     

     

    J'ai dans mon terrier

    Pour le décorer,

    Tout partout sur les murs,

    bleu de ciel et joli chatLeur donnant belle allure,

    Mais oui, je vous l'assure,

    Moult cartes de Mona,

    Ta dzim boum tralala !

     

    Quelques animaux,

    Malins, rigolos,

    Lapins, ours ou bien chats

    Se posant ... un peu là ...

    Ou des photos superbes

    De la mer, ou de l'herbe !

    Et aussi de sa fille,

    Artiste et très gentille.

     

    Souvenirs gravés,

    Gaîté conservée.

    Trésors qui me sont chers,

    Chose qui ne se perd.

    Si vie nous sépare,

    De cela je n'ai marre.

    Rires et aventures,

    Leur mémoire perdure.

     

    Lenaïg,

    en clin d'oeil à Mona.

     

     

    Mon arbre cadeau (Aude artiste), en situation !

     

    Mon arbre cadeau, en situation

     

     

    Mon assistante bigoudène !

     

    Mon assistante bigoudène

     

       

     

    Et, pour changer des photos assez floues de mon téléphone,

    en voici une, superbe, prise par Mona.

    C'était moi, encore mince, devant un restaurant où nous dînâmes gaiement.

     

     Balade - Restaurant de St Renan

     


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