• 20081118233954www.delucq.com/.../2008118233954.jpg

    Note de Lenaïg
    : d'abord, petit article et mémo d'Histoire québécoise, cueilli dans un commentaire de Marie-Louve sur la page de Margoton et son Conseil mnémotechnique en chti pour savoir si nous avançons ou reculons les aiguilles en ce jour de changement d'heure.
    Ensuite, Marie-Louve a planché sur le nouveau jeu de Marc Varin sur Plumes au vent, elle aussi, et nous fait cadeau de son texte pour le blog. Je suis fière qu'il y figure également.
    ***

    On peut croire que les Québécois arrivés de France pour coloniser la Nouvelle-France au début du 17 e siècle arrivaient soit du Nord de la France ou des autres régions, Saint-Malo, la Normandie etc. 

    Après la conquête de l'Angleterre,  

    "La bataille des plaines d'Abraham, ou première bataille de Québec, se déroula le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec.

    Elle opposa les Français défendant la ville assiégée à l’armée britannique attaquante et se solda par la victoire de cette dernière et la mort des deux généraux commandant la bataille, Montcalm et Wolfe. Elle marque le début de la conquête britannique et la fin du régime français en Nouvelle-France." (Source Google).

    Les Québécois de langue française sont restés isolés de la France et se sont transmis oralement la culture de leurs ancêtres. Ce n'est qu'après 1950 que l'Instruction publique fut obligatoire au Québec pour tous les citoyens. Quand j'écoute le créole des Haïtiens qui eux aussi, parlent le français, je demeure toujours étonnée. C'est une belle musique le français peu importe ses régions et ses distinctions.

    Marie-Louve
    *** 

    Être ou paraître ?


    Si l'habit ne fait pas le moine, et que les apparences sont trompeuses, comment savoir qui est qui ? Le cheval de Troie en cavale, il court, il court encore le furet : a  beau mentir qui vient de loin !
     

    Le paraître et ses apparences ont joué des rôles majeurs pour l’homme et cela de tout temps.  Les  mythes nous le racontent ainsi que l’observation des comportements humains sur la ligne du temps. 

     

    Les Grecs s’en souviennent encore. Ils  ont l'idée d'une ruse pour prendre Troie. Épéios construit un cheval géant en bois creux.  Là,  se cachent les soldats menés par Ulysse. Un visage double, ce cadeau grec, Simon possiblement coiffé de nos jours par le chapeau de relationniste internationale ou d’ambassadeur, réussit à convaincre les Troyens d'accepter ce cadeau grec. Ainsi la belle Hélène changea d’habit et de mari. Pâris gagna ce pari. On pourrait croire que ce célèbre cheval n’était tout compte fait qu’un beau bateau pour dire que l’intelligence de la ruse, pas la triche qui serait un délit ou un crime  puisque la ruse est un trait valorisé, permis par les règles de l’usage du jeu ou de l’art dans la société, voire même des accords internationaux.  

     

    La littérature nous en offre plein la vue. Le Chat Botté, Belle et la Bête, Cendrillon, Frère Tuck  dans Robin des Bois, la vilaine sorcière séductrice qui offre la pomme empoisonnée à la Belle au Bois Dormant. Les exemples pleuvent.

    Les visages souvent sont de doux imposteurs. Que de défauts d’esprit se couvrent de leur grâce ! Et que de beaux semblants cachent des âmes basses … écrivait Corneille dans ses Entretiens. Et Confucius d’en remettre : «  Je n’ai pas encore vu un homme qui aimât autant qu’on aime une belle apparence. »

    « Le
    plus souvent l’apparence déçoit. Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit. » Molière avait’ il raison d’écrire ainsi ?

    Que vient faire le «  moine-et-son-habit » dans ce proverbe ?

    Ironie ? Possiblement.

    Après avoir consulté une pie bavarde, celle-ci me raconte qu’en 1297, pour réussir à s’emparer par ruse d’une forteresse bâtie sur un rocher monégasque, François Grimaldi et ses compagnons d’armes, tous déguisés en moines franciscains arrivent à leur fin. Fait rappelé par les armoiries de Monaco. Il faut savoir aussi qu’à l’époque, aujourd’hui, je ne sais, je ne les fréquente pas, mais en ces temps, les moines étaient loin de suivre leurs préceptes. Ils s’appropriaient les biens des pauvres et des riches, n’hésitaient à ripailler, à courir les gueuses ou à trucider à tout-va. L’habit ne fait pas le moine !

    Un artifice de séduction ?

     

    « L'on m'a dit aussi que vous vous fardiez. Fort bien! Dieu vous a donné un visage, et vous vous en fabriquez un autre. » Extrait des Maximes. J’ignore le nom de l’auteur, mais je la trouve suave. 

     

    Les apparences suffisent largement à faire un monde. Le souci de sa propre image, voilà l’incorrigible immaturité de l’homme. Deux citations : Jean Anouilh et Milan Kundera.

    Qui porte les habits de l’Empereur ? 
    J)) Je veux voir !

     

    Je vous promets que je fermerai les yeux. Peut-être ! J))))

     

    Marie Louve



    15 commentaires
  • Salut !

     

     

    Monsieur GrincheuxC'est le petit-fils, oui de son grand-père,

    Il est affublé du même prénom !

    Mais notre gamin n'en a rien à faire,

    Lui, constatez-le, n'en est pas ronchon !

     

    Si pour son aïeul, ce fut un calvaire,

    A cause de quoi ? Ben, de la chanson !

    Celle où Chevalier nous narrait Prosper ...

    Lui, de s'énerver, n'a pas de raison !

     

    Prosper yop la boum, ce n'est plus dans l'air,

    On ne l'entend pas aux récréations !

    Son grand-père enfant était en colère :

    Se moquaient de lui tous ses compagnons !

    Monsieur Joyeux 

    Le jeune Prosper est d'autant plus fier,

    Yop la boum ou pas, d'arborer son nom :

    Des dames chéri, plus tard il l'espère !

    Et le vieux Prosper en rit pour de bon !

     

    Lenaïg

     

     


    19 commentaires
  • Avertissement: Ces textes sont politically incorrects et ne reflètent pas les opinions des auteures.
     

     

     

    7/2. Josette et Henriette (par DI)


    Théière 4 - mariagefrere-theiereluckystar-095823 LAvant de quitter Henriette Labelle-Rathé au téléphone, Josette lui donna rendez-vous chez elle le lendemain matin vers midi, pour ensuite aller manger un petit quelque chose au restaurant. Elle jeta un coup d’œil rapide vers Roger étendu sur le tapis, encore sans connaissance. Elle chercha du regard un contenant et aperçu sa belle théière décorative, cadeau de mariage de son amie Raymonde, qu’elle n’avait pas revue depuis. Elle haussa les épaules, la remplit d’eau et versa le contenu au visage de Roger, qui en revenant à lui, la regarda comme s’il ne l’avait jamais vue.

    -         Ne prends pas l’habitude de tomber dans les pommes mon vieux Roger. Je ne suis pas équipée en Baby Duck pour te remettre sur le piton comme Cunégonde Brouillette-Légaré.   
     
    Théière 2À ces mots, Roger se souvint pourquoi il avait perdu conscience, c'était lorsqu’il avait vu le français qui habitait chez les anciens Laterreur et que celui-ci lui avait envoyé la main ; il n’en dit rien à Josette. Ils regardèrent les nouvelles à la télévision et allèrent se coucher vers minuit. Mais comment dormir ? Assurément, il se passait quelque chose chez Cunégonde, les murs en tremblaient et des cris résonnaient au-travers.

     

    Josette approcha son oreille du mur qui n’est pas à l’épreuve des indiscrétions orales. Cunégonde ne passait pas la nuit seule, le Poulet n’était pas parti. De son côté, Roger était aux aguets du moindre cri, impressionné du plaisir entendu dans ces cris. Il mit en doute ses meilleures prouesses et essayait d’imaginer comment ce Poulet pouvait atteindre des performances aussi hot. Comment un concombre comme Paul Poulet, si petit à côté de la grande horloge pouvait la faire jouir Coin coin ! - canards-amoureuxautant. Il en conclut qu’elle simulait l’orgasme, ça ne pouvait être autrement. Cela le rassura sur son estime de soi, mais il fit des cauchemars pendant qu’il était dans les bras de Morphée. Tôt le matin, il s’habilla chaudement pour marcher de long en large dans la ruelle. Marcher le détendait, mais il ne désirait pas que personne ne voit les ecchymoses qu’il avait au visage. Il était encore troublé par la nuit d’amour qu’avait fait vivre un poulet à une dinde comme Culnégonde.  
     
    Roger était un bel homme mais c’était surtout la faute de sa mère s’il l’était autant. Depuis qu’il était en âge d’entendre, elle ne cessait de lui marteler dans la tête. « T’es tellement beau mon p’tit gars. » À force de se l’entendre dire et répéter, il avait fini par le croire et se comportait en « beau ». Mais c’était surtout son charme qui le rendait beau. Personne ne s’en apercevait, tous le pensaient beau.

    Coin coin ! - canard-et-ses-canetons-a-Quand il vit Henriette sortir de chez elle par la ruelle, il entra chez lui à toute vitesse, disant à sa femme de ne le déranger sous aucun prétexte. Deux minutes plus tard, Henriette Labelle-Rathé frappa à la porte de la cuisine. Elle avait vu entrer Roger et espérait qu’il lui réponde en personne.

    -         Entrez Henriette, mais restez sur la carpette pour ne pas salir mon plancher frais lavé. Je prends mon foulard de laine et mes mitaines dans le racoin du placard.
    -         Ok. Mais je suis déçue que vous soyez prête.
    -         Vous savez, je ne laisse pas entrer tout le monde dans ma maison. Il y a trop d’écornifleuses qui ensuite vont colporter des commérages. Bon ! On y va ?
     
    Tout en placotant, elles sortirent par la ruelle et se rendirent sur la rue Notre-Dame. Henriette revint sur le sujet des écornifleuses dont parlait Josette.
     
    -         Vous faites ben de fermer votre porte aux commères. En tout cas, moi, quand il s’agit Théière 1de fermer ma gueule, vous me connaissez, je suis une tombe. Zipp … (en faisant mine de fermer une fermeture éclair). A propos, votre Roger est-il revenu ? Je l’ai vu marcher dans la ruelle ce matin. Il avait les lèvres enflées et les joues fouettées.
    -         Oh ça ! C’est juste qu’il a perdu connaissance hier quand je parlais avec vous au téléphone.
    -         Il s’est fait mal ?
    -         Il ne disait plus un mot quand je l’ai arrosé avec ma théière. Je l’ai un peu tapoté ce matin pour le remettre en forme et j’ai dû exagérer un p’tit brin.
    -         Ouin …
    Théière 5-         Roger sait très bien se défendre selon les besoins. C’est loin d’être un fafoin.
    -         Ouin … Mais faut pas maganer sa belle face.
    -         C’est un élément de décoration ancien chez moi, mais j’y tiens.
    -         Ouin.
    -         Arrêtez de parler en canard. Connarde.
    -         Quoin ? Mais j’ai pas le choin.
    -         Pourquoin ?
    -         Je vous réponds en canard parce que vous parlez en canard.
    -         Vous saurez Labelle-Rathé que si je parlais en canard je le saurais moi-même.  
    -         Ouin ! Mais je paierais cher pour l’examiner de plus près encore votre conjoint.
    -         Vous parlez de mon mari ?
    Coin coin ! - canards-pêche-         Ben oui ! Votre conjoint, le beau Roger. Qu’est-ce qu’il fait pour vrai comme métier ?
    -         C’est un professionnel dans les relations humaines. Vous avez déjà payé pour le savoir. Oui ou non ?
    -         J’ai rien payé. Je l’ai gagné pour une heure.
    -         Vous avez gagné Roger, mais où ça ?
    -         Un soir en jouant aux cartes chez madame Bloomfield de Westmount où je fais le ménage deux fois par semaine. Il manquait une joueuse un samedi soir pour son « poker » et madame a doublé ma paie de la semaine et m’a donnée un bonus pour remplacer sa copine. La gagnante de la soirée avait le droit de passer une heure  avec le beau Roger. En temps ordinaire, il parait qu’il coûte cher le vlimeux. Alors j’en ai profité au max.
    -         C’est un bourreau de travail qui aurait besoin de vacances.
    -         Il ne peut pas se faire remplacer ? Vous ne pourriez pas lui donner un p’tit coup Coin coin ! - 5125943-vieux-jouets-canetonsde main, le seconder des fois ?
    -         Non. Roger est un perfectionniste et ne sait pas déléguer son travail. Imaginez ! Il lave ses cheveux un par un et il se plaint que son coiffeur Roberto n’en fasse autant.
    -         Et vous, vous aimez le sexe avec le beau Roger ?
    -         Vous êtes ben effrontée Labelle-Rathé.
    -         Vous faites jamais joujou avec « son p’tit bonhomme qui rentre pis qui sort » ?
    -         Tabarnouche que vous êtes vulgaire !
    -         C’est vrai qu’avec vos cernes sous les yeux, ça ne doit pas lui tenter beaucoup de faire joujou avec vous. Vous devriez vous maquiller un peu aussi. Du make-up ça ne ferait pas de tort.
    -         Vous croyez que ça me rajeunirait ?
    Théière 3-         Non, mais ça cacherait votre peau.
    -         Qu’est-ce qu’elle a ma peau ?   
    -         Ben, on dirait une peau de phoque tannée.
    -         C’est pas la diplomatie qui vous étouffe.
    -         Ça c’est vrai. Mais au moins je suis franche.
    -         Je ne sais ce qui me retient de ne pas vous montrer mon poing. 
    -         Vous voyez, vous recommencez à parler en canard.
     
    Elles étaient sur le pas de la porte du restaurant « Griffintown Café Dining, sur la rue Notre-Dame et sur le point de se tapocher. Le froid leur fit reprendre leur esprit et elles entrèrent pour se réchauffer quelque peu. Le garçon les plaça dans un endroit discret car les ayant déjà eues comme clientes, il craignait que les deux commères ne s’échauffent. 
     
    -         C’est moi qui paye la traite (dit Henriette). J’ai trouvé 0 dans la ruelle ce matin en me rendant chez vous.
    -         Vous m’avez coupé la faim.
    -         Enwaillez donc. Laissez-vous donc gâter Josette. On va parler de Cunégonde.
    -         Pourquoi pas hein ! Ça va nous réchauffer un p’tit brin. Il fait un froid de canard  dehors.
     
    Théière 6 - www.home-deco.lueursdesetoiles.comQuand elles eurent mangé et bu beaucoup de whisky, elles demandèrent l’addition. Le garçon de table ne parlait que l’anglais. Cela fâcha Josette qui le regarda avec des fusils dans les yeux et lui dit d’un ton sans équivoque : « If you want your tip, forget the bill. » « Hic ». Elle jeta un dollar sur la table et lorsque Henriette passa devant, elle le ramassa, le mit dans sa poche et dit au pauvre garçon : I am very sorry. She is very cheap.». Elles se retrouvèrent dans la rue, complètement pafs, bras-dessus bras dessous et chantaient « C’est beau un homme » en se tortillant pour se réchauffer. Cela faisait bien 40 minutes qu’elles tournaient en rond sans trouver le chemin du retour. Pour s’amuser elles faisaient des coins-coins avec leurs mitaines, aux passants qu’elles rencontraient sur le trottoir, et heureusement, le froid cinglant du jour les dégrisa peu à peu. Tout à coup Josette se souvint …
     
    -         Dites donc la moyenne Henriette … Euh non, je veux dire la grosse Henriette.
    -         La moyenne Henriette.
    -         Oui, la moyenne. Enfin … Je veux dire, le paparapluie de Cucunégonde. L’avez-vous revu dans sa poubelle en venant chez moi ce matin ?
    -         Ben non. Il n’était plus là et ce n’est pas Pop-Wineles vidangeurs qui l’ont volé. Ils ne passent jamais avant 3 heures.
    -         Il restait bien les baleines ?
    -         Même pas. Ah oui, m’dame Marchouin. En parlant de baleine, savez-vous que la fille de Cunégonde est revenue par icitte ? Elle était disparue depuis si longtemps que je ne l’ai pas reconnue.
    -         Elle ressemble à sa grosse tante Hortense. Ce serait un miracle si ce que vous me dites est vrai.
    -         Ben, j’vous l’dit. Mais vous mame Josette, pensez-vous que la Cucunégonde peut aimer le sexe ?
    -         Avec Roger, oui. On a eu la preuve hier quand elle s’est jetée goulument sur lui.
    -         Mais avec un autre que le beau Roger ?
    -         Qui voudrait d’elle ?
    -         J’ai entendu des bruits toute la nuite. Vous savez, les murs parlent.
    -         Ha ben - Ha ben – Cunégonde avec le concombre de Poulet ?
    Kimon 1 - kimono-heikemonogatari-         Ben moi, j’ai vu Cunégonde de ma fenêtre de ruelle. Elle portait un kimono en soie rouge, cintré à la taille par une ceinture doré. Il y avait un homme avec elle. Tout à coup, elle a fermé la lumière et tiré les rideaux et j’ai tout raté le spectacle.
    -         Vous n’avez rien vu d’autre ?
    -         Ben j’ai vu l’homme. Il n’avait plus son manteau ni sa tuque. J’ai téléphoné à ma voisine de gauche pour lui demander si elle avait vu autre chose, mais moi vous savez, je suis une tombe. Zipp ...
    -         Cunégonde avec son concombre ? Oui, ils ont fait un bruit d’enfer.
    -         Quoi ? Avec un concombre ?
    -         Oui. Le Poulet est devenu le concombre de Cunégonde. Même Roger était impressionné.
     

    Elles virent qu’elles étaient arrivées au dépanneur « Quinine Couche-Tard » et arrêtèrent pour acheter des billets de loto 6-49, des jeux de hasards de poules aux œufs d’or et de tic-tac-toc. Quinine trop heureuse de voir Josette, lui raconta l’exploit de Cunégonde. Elle lui avait sauvé la vie avec l’aide de son parapluie. La fameuse pièce à conviction que Josette aurait bien voulu retrouver car elle avait su le matin par sa fille Rosette que l’un des voleurs voulait porter plainte contre madame Cunégonde Brouillette-Légaré, pour avoir failli le tuer. Elle n’eut pas le temps de manifester sa désapprobation Gamin - www.lesticoeursdevsp.blogspot.comsur la vénération que Quinine portait sur cette chipie, une petite vénération dont elle ne connaissait pas la raison. La voix d’une femme attira son attention.
     
    -         Viens icitte mon p’tit criss. C’est pas poli de tirer sur les robes des madames.
    -         Maman regarde …
    -         Ce ne sera pas long mon chéri. Où c’est qu’elle peut bien être ma criss de carte?
    -         Maman, à côté, la saine Vierge est là.
    -         Oui ? Ben voyons … Tu sais ben que la Sainte-Vierge reste au ciel avec le p’tit Jésus.
    -         Non non, maman. Mais putain de bordel de merde, elle est bien là ! Elle me fait un sourire.
     
    Josette regarda la femme dont parlait le gamin qu’elle estimait âgé d’environ 7 ans. Il tirait sur son manteau. Le peu qu’elle vit de son visage s’arrêtait aux yeux.
     
    -         Tu veux dire cette madame-là?
    -         Oui maman.
    Kimono 2-         Non mon ti-boutte, cette dame n’est pas la Sainte-Vierge et tu ne peux pas voir son sourire car sa bouche est cachée. On ne voit que ses yeux.
    -         Oui maman. C’est la sainte-Vierge. Comme celles que l’on examine dans les cathédrales quand on voyage dans notre pays maman. Elle bouge ici et elle sourit avec ses yeux. Pourquoi n’a-t-elle pas sa robe bleue ?
    -         Attends que je la trouve ma putain de carte et je vais t’expliquer ça.
     
    Quand Josette reconnu la voix de la fille de Cunégonde, elle se dessaoula d’un coup et perdit connaissance.   
     
    Remise de ses émotions, celle qu’elle avait toujours appelée « Eille » se penchait vers elle. Josette ne comprenait plus rien et pensa qu’elle était encore sous l’influence du whisky. C’est alors qu’elle entendit Henriette dire tout haut.
     
    -         Eille, c’est dommage que la chirurgie ne puisse changer la voix. Han Quinine ?
     
    Mais Quinine remettait la monnaie à un client. La fille de Cunégonde n’entendit pas l’offense mais elle jeta son sac à main derrière le comptoir et donna une claque sur les fesses de son fils.
     
    Coin coin ! - Canards-siffleurs-         Arrête de brailler comme ça. Tout le monde te regarde. Pis, arrête de parler mal comme ça. Ç’est laid. J’va te passer la langue au savon !
    -         Mais maman, c’est la sainte Vierge.
    -         Non Ti-boutte. La sainte Vierge elle habite au ciel.
    -         Mais oui, regarde, elle me sourit encore avec ses yeux.
     
    Henriette, ne sachant se taire, dit encore à l’intention de la fille de Cunégonde :
     
    -         C’est dommage que les docteurs ne puissent pas refaire la démarche non plus.
     
     Cette fois, l’enfant pleurait et « Eille » implorait Josette et Henriette de ne pas faire savoir à sa mère qu’elle était par ici.
     
    -         Pourquoi ? demanda Josette.
    -         C’est pas de vos affaires sacramant.
    -         Bon d’accord Eille. Mais tout ce que je veux c’est son parapluie et il est disparu.
    -         Ma criss de mère ? Jamais elle ne pourrait se débarrasser de son parapluie. Elle l’a gagné dans un concours de mangeurs de hots-dogs et ne s’en est jamais séparé.
    -         Qu’est-ce qui vous est arrivé « Eille ». Et d’abord c’est quoi votre vrai prénom ?
     
    Coin coin ! - canards H104414 LOn se serait cru dans un cubicule où se déroule un interrogatoire serré de police. Josette faisait office de méchante, Quinine de l’amie qui vous veut du bien. « Eille » c’était l’accusé et le gamin tapait des pieds en criant : Je hais les Québécois. Je veux retourner dans mon pays. Tant qu’à Henriette, elle feuilletait une revue de potins de vedettes dans un coin. Un article semblait l’intéresser particulièrement car on la vit arracher deux pages et les cacher dans sa sacoche. Elle finit tout de même par dire tout haut en se parlant :
      
    -         C’est quand même de valeur que le beau Roger se fasse maganner par Josette Marsoin.
     
    Finalement, Josette appris peu de choses de « Eille ». Dès qu’il s’agissait de sa mère, elle réagissait comme si elle n’avait jamais existée. Elle fuyait la réalité.
     
     
    DI
     
                                                        À suivre (trois petits points)

     

     


    4 commentaires
  • Et si nous prenions des nouvelles de nos sémillantes dames d'un certain âge, Cunégonde et Josette ?

    Laissons-nous emporter à nouveau par leur vie mouvementée ...

    Allons d'abord chez Cunégonde, nous nous rendrons chez Josette juste après !

    Pour l'heure, c'est chaud, chaud ! Une fougueuse nuit d'amour commence ...

    Plume de Marie-Louve sur cette page, donc pour la première partie du chapitre 7 ...

     

    Un petit jeu, accessoirement :

    Dans le défilé d'élégantes mules qui pourront se faire admirer au fil de la lecture, il s'agira :

    • de deviner lesquelles sont à Cunégonde,
    • de discerner les intruses !

    Marie-Louve propose un lien vers une vidéo musicale qu'il n'est pas possible de faire apparaître en direct sur la page.

    On est donc invité à cliquer sur ce lien, ou le copier-coller sur son moteur de recherche.

    ***

      

     

    Avertissement: Ces textes sont politically incorrects et ne reflètent pas les opinions des auteures.

    http://www.dailymotion.com/video/x54z4y_shirley-theroux-un-homme_music


    No 7.  La grande séduction chez Cunégonde

    (par Marie-Louve)

     


    Mules à talons hauts -mules-high-heels - www.forum.judgehype.comContrairement au vieux proverbe qui disait que l’habit ne faisait pas le moine, Cunégonde toujours au parfum, ne laissait jamais au hasard ses choix de vêtements ni de ses gestes. Pas de Rolex «bling-bling», mais un kimono de fine soie retenu par un ruban doré glisserait avec autant de facilité qu’un patin sur la glace. L’homme de sa vie sorti d’un coup de foudre ou d’un double gros gin, n’avait encore rien vu de sa félinité dans sa belle guêpière accentuant ses charmes féminins. Juchée sur ses mules à talons hauts, elle se pavanait devant son idyllique Poulet en balançant discrètement ses hanches étroites afin d’en faire apparaître l’existence. Tournant comme une hirondelle autour de sa table de cuisine, elle mit en place son argenterie et sa vaisselle du dimanche ainsi que ses coupes de cristal d’Arches importées des vieux pays, mais probablement fabriquées en Chine. Elle jeta les yeux sur son magnum de Baby Duck tout en constatant qu’il était vide. Elle fit demi tour et empoigna d’une main de maîtresse, son gallon de vin Saint-Georges qu’elle regretta avoir choisi au détriment du capiteux Nuits Saint-Georges de Bourgogne. Ne pouvant autrement, elle fera la bombe avec son Saint-Georges et son Poulet. Trop tard pour les regrets.

     
     
    Mules à talons hauts - mules-roses-swarovski - www.club.doctissimo.frPendant ce temps, debout devant la fenêtre ouverte sur la ruelle, l’inspecteur sans devoir, furetait du regard, par déformation professionnelle et il aperçut une grosse dame jouant du balai sur son balcon. Elle lui paraissait louche dans son costume de jogging à l’effigie de Mickey Mouse. Il aurait parié qu’elle faisait le guet de la ruelle. Vendait’ elle de la drogue aux habitués de ces lieux ? Il chassa cette idée, se souvenant qu’il n’était plus au travail, mais bien avec le sosie de sa Lulu si la vie ne lui avait pas ravie pendant sa lune de miel. Il pivota sur lui-même et fut ébloui par la transformation fabuleuse de son hôtesse revêtue d’un chatoyant kimono. Par politesse de gentilhomme, il censura sa pensée, mais tous ses membres se dressèrent pour lui venir en aide de manière courtoise.  En toussotant, pour se donner contenance, il ouvrit la conversation :


    -Pardonnez-moi, chère madame Cunégonde ! Je suis là à rêver et j’en oublie de vous aider. Laissez-moi nous servir de ce délicieux vin rouge avant de célébrer par un tchin-tchin conventionnel ce merveilleux moment de notre rencontre. Je vois que votre rôle de femme parfaite, vous savez tenir puisque par votre sagesse, vous nous aviez déjà mis les mets chinois à réchauffer. Nous parlons, nous parlons et la patience ne se mange pas froide comme disait ma Lulu.

    - Elle avait bien raison votre Lulu. La patience échauffant l’esprit, le corps en tire profit. Ceci dit, pouvons-nous nous tutoyer ? Cela me paraîtrait plus simple et plus intime entre nous, n’est-ce pas ? 

    Mules ? Non, charentaises de secours ! - www.3suisses.lu

     

     Sur ces mots, Paul Poulet s’approcha galamment d’elle en lui tendant une coupe de vin qu’elle accepta en lui roulant des yeux coquins. Enhardi par ce regard invitant, il fit glisser ses doigts sur la peau de soie de son kimono voluptueux à la hauteur de ses fesses. Un frisson parcourut l’échine de Cunégonde qui recula d’un pas avant de se diriger vers sa fenêtre et de tirer les rideaux pour fermer les yeux aux curieux de sa ruelle qui assurément étaient aux premières loges derrière leurs fenêtres pour écornifler chez elle. Elle revint près de lui, approcha son frêle cou de son visage en lui demandant s’il aimait l’odeur de son nouveau parfum. Poulet s’approcha de son corps pour y plonger la tête entre ses deux petits seins. Il apprécia,
    -Vous entendez les battements de mon cœur ? Il devient fou de votre odeur de miel et de rosée, celle de ma Lulu. Donnez-moi un double gros gin avant que je ne fasse des folies.

    Satisfaite de son effet sur son beau Poulet, elle gloussa entre ses bras avant de s’en extirper pour lui préparer un généreux triple gros gin sur glace qu’elle lui tendit en roucoulant,

    -          Tu as faim Paul ? Laisse-moi te servir la soupe Wrong tong pendant qu’elle est chaude. Quand l’appétit va tout va ! La soirée est jeune, gardons-nous de la patience au chaud.

    Mules de fête ! - plumetis-rouge-blanche- www.club.doctissimo.frL’inspecteur, sans résistance se laissa choir sur la chaise capitaine et Cunégonde revint avec son bol de soupe qu’elle déposa devant lui. Sur ses genoux, elle prit place et le fit manger comme un oiseau au nid tout en lui susurrant à l’oreille qu’elle ne comprenait pas ce sans-gêne avec lequel elle se comportait avec lui. Jamais, dans sa vie, elle n’avait agi ainsi. C’était à cause de lui. C’était  lui qui lui faisait cet effet. Elle lui chantonna, « Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi…» Elle en était confuse, mais cela lui plaisait. Avec orgueil, Paul, mangeait  les sons et les sens de Cunégonde pendant que sa main gauche caressait l’entre cuisse de sa nouvelle geisha. Le gros gin avait opéré. La table et les plats restèrent en plan et les deux jeunesses avancées finirent la nuit dans le grand lit blanc de la veuve. L’énergique Paul Poulet, honorablement, fit grimper Cunégonde au septième ciel plus d’une fois. Quand le petit matin les réveilla, ils étaient tous deux à bout d’énergie, mais calmes comme des bébés repus. Paul devait se rendre à son travail. Il hésitait. Il ne voulait plus quitter des bras aussi chauds que ceux de sa Lulu à Tahiti.

    Mules à talons hauts - www.zalando.fr-          Qu’est-ce que tu dirais si on restait au lit toute la journée ?  
    -          Ce serait trop beau !
    -          C’est décidé. J’appelle au poste et je me déclare malade.
     

    Cunégonde regardait sa chambre. Les couvertures en désordre, son beau kimono au sol, tous leurs vêtements éparpillés ici et là au hasard de la scène passionnée de leur première nuit d’amour imprévue et son cerveau vacilla. Ciel ! Les voisins ? Les poubelles ! C’était le jour du ramassage des ordures sur la rue Barré. Comme une flèche, elle se leva et elle mit sa robe de chambre en peluche rose bonbon avant de se précipiter dans la cuisine où elle retrouva l’homme de sa vie en train de préparer le café du matin. L’apercevant mettre dans un grand sac à ordures les restes des mets chinois, il lui lança :

    -Mais non ma Poupée, laisse-moi faire. Je vais tout faire ça pour toi. Va dans ton lit, je t’apporte ton café et après je vais mettre les ordures dans ta poubelle dehors.

     


    Mules ... confortables - www.univers-nature.comCunégonde n’en croyait pas ses oreilles. Elle. Poupée. Jamais personne ne lui avait dit des mots aussi beaux. Encore sous le choc de cette tendresse adressée à elle, Cunégonde l’informa qu’elle devait descendre sa poubelle au bord de la rue.
    -Je te le redis. Laisse-moi faire. J’ai fait mon appel au poste de police pour les informer de mon absence et en cause, la maladie. Maintenant, je vais prendre soin de toi. Mets-nous de la belle musique douce dans ta chambre. Je finis le café, je descends tes poubelles et je reviens nous préparer un petit déjeuner de roi.

     

    Il se tourna pour l’embrasser quand ils entendirent des cris venant de chez les Marsoin. C’était Josette. « Roger ! Roger ! J’te parle pis tu m’écoutes pas. Roger ! C’est les poubelles aujourd’hui. Vite avant qu’elles passent ! C’est toujours pareil avec toé. Chus tannée ! Ça fait trois semaines que tu les oublies. Y’a plus de place sur le balcon. Va me porter ça au chemin tout de suite ! Madame Mules à talons hauts - www.shopping.cherchons.com - Effrayantes, non ?Labelle-Rathé n’aura pas assez de place pour passer nous voir. » - « J’suis pas sourd Josette ! Tu sauras Josette Marsoin que mes poubelles sont déjà au chemin.  Celles qui traînent, c’est celles de la Brouillette-Légaré. Pis, Labelle-Rathé a l’a juste à maigrir si a veut passer !»  - « Tais-toé Roger ! Si t’étais gros comme elle, tu ne dirais pas la même chose. C’est parce que c’est une femme qu’elle n’a pas le droit d’être grosse ?  T’as vu la grande horloge à côté ! Viens pas me dire que ce paquet d’os en longueur, c’est du joli ! Pis à part de ça, je sais que tu as découché avant-hier. Prends-moi pas pour une dinde. Je dormais, mais je le sais que tu as découché. …»

     

     

     

    Ahuri, Paul Poulet referma la porte du garde-manger pour faire taire cette conversation intime dans la vie du couple d’à côté. Il prit Cunégonde dans ses bras, lui tapota les fesses et lui dit :

    -On ne va pas se gâcher notre belle journée en écoutant aux portes de telles folies. On a mieux à faire ma Poupée.


    Cunégonde croyait rêver. Elle devait dormir, ne pas être réveillée.  Pour en être certaine, elle toucha la poitrine gonflée de son Poulet, inspira profondément et lui annonça qu’elle allait prendre une douche. C’est ça. Une douche la réveillerait. Pourtant Boulette était bien là. Elle avait fait le tour des mets chinois pendant la nuit et ainsi gavée, elle dormait sur le tapis au bord de la porte. Elle la regarda et pour la première fois, elle vit que Boulette était plutôt jolie avec sa fourrure grise et blanche. Elle eut Mules charentaises à talons ! - www.legaluchat.free.frpresqu’envie de la flatter du revers de sa main. Et là, elle prit peur. Elle se réfugia dans la salle de bain et devant son miroir, elle resta figée en s’observant comme devant une étrangère. Il lui revint en tête une phrase que son père disait en riant : «  L’amour, c’est plus fort que la police ! » Non. Il lui fallait réagir. Non. Elle avait aimé ça. Que faire ? Comment faire ? Elle avait peur. Vivement, elle s’arracha de ce miroir, se dévêtit et fit couler abondamment  l’eau chaude sur son corps gelé. Après, elle se sécha, brossa ses dents, s’aspergea de parfum et elle se maquilla pour cacher ses craintes en les effaçant de sa peau.  Une serviette enroulée autour de son corps, elle traversa le corridor de son appartement pour aller vers sa chambre afin se vêtir convenablement. Elle enfila un jeans et un chemisier ajusté qui soulignait sa taille fine.  Inquiète, elle revint dans la cuisine pour retrouver celui avec lequel sa vie risquait de basculer. En l’apercevant, Paul Poulet la complimenta sur sa beauté en ajoutant que sa Lulu avait les mêmes talents de bon goût vestimentaires. Puis, il ajouta en lui balançant la une du Petit Journal de Montréal sous les yeux :

    -Tu as vu cette nouvelle Cunégonde ? Regarde ! Encore un autre incendie criminel au salon funéraire Guay sur la rue Desgelée.  L’accusé est un membre de gang de rue, majeur et d’allégeance bleue, il est actif dans le domaine des stupéfiants. Il s’agit d’un de mes bums que j’avais sous enquête. Je le savais que ce Soundstone n’était pas clair. Notre Petite Bourgogne est devenue une poudrière avec ces bandits de rue en culottes courtes. Deux dégénérés de moins à traîner dans nos rues devenues le Far West des sinistres frères Dalton.

    Mules ou chaussons ? chaussons-femme - www.isotoner.frMal à l’aise, Cunégonde prit place devant son café déposé sur la table. Timidement, elle lâcha :

    -          Justement, je crois que j’y suis allée un peu fort avec le gars des Bloods hier chez Quiquine Couche Tard. 
    -          Quoi ? Mais voyons ma Poupée !  Tu as fait exactement ce qu’il fallait pour sauver ta vie et celle de la propriétaire du dépanneur. Ces voyous se multiplient comme des punaises dans nos rues et nos maisons. Ce sont des agents de contamination dans notre société. Il faut leur faire une lutte féroce. Si tous les citoyens avaient ta trempe, nous n’en serions pas là dans nos rues devenues des champs dignes des Westerns avec les frères Dalton dedans. Je ne veux plus t’entendre dire de pareilles sornettes.  Au contraire, grâce à toi, cette vermine ne coûtera pas cher en frais d’avocats  pour sa défense et ses soins à dispenser en prison pour le garder. Il a eu ce qu’il méritait.  Point à la ligne. Un rat de moins dans notre quartier !
    Rassurée Cunégonde interrogea finement son nouvel ami :
    -C’est pour moi ce petit déjeuner ?
    Mules à talons hauts - OSCAR - www.ernest-collector.com- Pardi ! Ma belle, pour qui d’autre veux-tu que j’aie préparé ce délicieux repas du matin ? Mange pendant que c’est encore chaud. J’ai mis les poubelles sur la rue et les éboueurs sont déjà passés les prendre. Après, je t’emmène acheter un nouveau matelas. J’ai très mal dormi la nuit dernière. Y’a des bosses dans ton matelas.
     

    Sur ces mots, Cunégonde rougit comme une pivoine. Elle lui raconta qu’elle plaçait une brique sous son matelas auquel cas elle serait attaquée en pleine nuit par un malfaiteur comme on le voit souvent dans les journaux qui racontent les invasions de domiciles particulièrement chez les gens âgés.

     


    -          Tu vois ce que je te disais ! Ces bandits pourrissent notre existence. Plus moyen de dormir en paix sur un matelas dans nos chambres. Voilà pourquoi je te réaffirme que tu as bien fait hier. Un cancrelat de moins dans notre vie de la Petite Bourgogne. D’ailleurs, je crois bien avoir repéré une vendeuse de drogues hier en observant ta ruelle.  C’est qui la grosse femme de l’autre côté ?
     
    Marie-Louve
    À suivre …

    ***

    Dans la foulée (ou presque) : la nouvelle page de Di !

    Shirley Théroux n'est pas (encore) disponible sur Deezer.

     


    4 commentaires
  • AMBIANCE

    Extrait de la page BD d'un magazine de la Mairie de Paris
    Une charte de bonne conduite illustrée :
    "Tous les êtres humains doivent agir (...) les uns envers les autres
    dans un esprit de fraternité"



    La vie parisienne selon Cabu


       


    DIEU ET LE DIABLE

    Conversation entre Bill Gates et son assistante :

    - 200 nouveaux PC ... 40 écrans plats ... Pourquoi commande-t-on tant de nouveau matériel ?
    - Nous avons eu beaucoup d'appareils endommagés pendant le tremblement de terre, Monsieur.
    - Mais c'est inadmissible ! Cette saloperie sismique n'en fait qu'à sa tête, il faut faire cesser cela !
    - C'est la volonté de Dieu ; on ne peut pas faire grand chose ...

    Peu de temps après :
    - Bon ! C'est réglé : j'ai acheté Dieu.
    - Mais vous avez déjà acheté son concurrent ... Vous ne pensez pas que les Fédéraux risquent de ne pas aimer ça du tout ?


    Dieu et le Diable

       


    Le préféré de Lenaïg !
    Solice.net : "Un humour qui a du chien"


    Un humour qui a du chien


    8 commentaires