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Chocolat… Tu ne m’auras pas !
Dans mes placards, haut je t’ai mis
Hors de portée, près des biscuits
Chocolat… tu ne m’auras pas !
Chocolat… tu ne m’auras pas !
Supermarché , toute une allée !
Mur de couleurs, parfums mêlés
Mon fier chariot fait un détour
Et des légumes un long tour
Chocolat… tu ne m’auras pas !
Chocolat… tu ne m’auras pas !
La musique elle aussi me grise
Mais voilà qu’Olivia ruiz
Chante la femme chocolat !
Chocolat… tu ne m’auras pas !
Chocolat tu ne m’auras pas !
Vite, un roman pour que je puisse
Me faire plaisir, alleluia
Mais je saisis Joanne Harris
Et il s’appelle « chocolat »
Chocolat… tu ne m’auras pas
Et un souvenir m’attendrit
Une escapade au cinéma
« Charlie et la chocolaterie »
Nous succombions au chocolat
Chocolat, tu ne m’as pas eue
Même ce jour- la je le démens
De gourmandise j’ai fondu,
Mais c’était du chocolat blanc !
Chocolat, tu ne m’auras pas !
Mona
Et Mona enchaîne, en proposant une autre façon d'apprécier le chocolat :
27 commentaires -
Ceux qui aiment le camembert
Délaissent les saveurs sucrées.
D'autres attendent le dessert
Et des douceurs chocolatées.
S'il était question de voter,
Même si j'aime le fromage,
Je choisirais sans hésiter :
Chocolat, tu as mon suffrage !
Mousse, profiterole, éclair,
Chocolat chaud sur une poire,
D'appétissants n'ont pas que l'air,
Sans oublier le ... forêt noire !
Et comment dire les parfums ?
Narines avant les papilles !
Euphorisants, très opportuns,
On les hume et notre oeil pétille !
Cela nuit moins que le tabac
Car c'est une drogue bien douce.
Mais à outrance il ne faut pas,
De grossir nous avons la frousse !
Je fais la fête au cacao,
Truffe amère ou crotte aux noisettes
Me mettent le moral au beau
Et je craque pour les croquettes !
Lenaïg
contente que l'inspiration ait été au rendez-vous pour notre Jill Bill.
Le lien pour accéder à son blog, ici sur le mien, est enfin opérationnel !
Références et titres des photos dans l'Album Fantaisies 3.
***
C'est à la grande Colette que j'ai pensé (réminiscence) pour chercher de beaux textes chocolatés.
Et j'ai trouvé sur le net ce que je cherchais, chez "Af Ouaibe", "La Maison de Claudine" (''la "fille de mon père"').
Oui, c'est en prose qu'écrivait Colette, mais c'est toujours si poétique et ici doux amer ...
http://www.aflaurent.com/index.php3?theme=3&soustheme=23&rubrique=180&livre=29
Elle a seulement vécu ses premières années avec nous, Eugène, Paul, Irma et moi, et avec Jean le grand singe, dans la maison où mon père fabriquait du chocolat. Le chocolat, dans ce temps-1à, ça se faisait avec du cacao, du sucre et de la vanille.
En haut de la maison, les briques de chocolat séchaient, posées toutes molles sur la terrasse. Et, chaque matin des plaques de chocolat révélaient, imprimé en fleurs creuses à cinq pétales, le passage nocturne des chats... Je l'ai regrettée, la fille de mon père, et figure-toi, MinetChéri...
La suite de cet entretien manque à ma mémoire. La coupure est aussi brutale que si je fusse, à ce moment, devenue sourde. C'est qu'indifférente à la Fille-de-mon-père, je laissai ma mère tirer de l'oubli les morts qu'elle aimait, et je restai rêveusement suspendue à un parfum, à une image suscités : l'odeur du chocolat en briques molles, la fleur creuse éclose sous les pattes du chat errant.
14 commentaires -
Lena
Raymond, ou Rémi ?
Aimes-tu ces noms,
Seraient-ils jolis
Pour notre garçon ?
Fée, mon amie,
Es-tu à l'écoute ?
Dodue, ma fille,
Aide-moi, je doute !
Dodue
Je suis là, Lena !
Ils sont très mignons,
Ces deux prénoms-là,
L'un ou l'autre est bon !
J'attends qu'il sourie ...
Je les lui murmure
Dans ma rêverie ...
Heure douce et pure ...
Crois-moi, il m'entend !
Il décidera,
Sensible à mon chant.
Il fera son choix !
Cassandra
Cassandra vous cause !
Serai-je une intruse ?
Je fais une pause,
Est-ce que j'abuse ?
Lena
C'est toi, Cassandra,
Depuis tout ce temps !
Nous t'ouvrons les bras,
Tu nous manques tant !
Dodue
Chef, ta politesse
Exquise accentue
Toute ta tendresse,
Tu es bienvenue !
Ici, c'est la fête !
As-tu un avis ?
Ne sois pas secrète,
Si oui, tu le dis !
Cassandra
J'aime bien les deux !
Bébé n'est pas bête,
Il sait ce qu'il veut,
Il fera risette !
Lena
Hé hé, j'ai trouvé !
Voici mon idée :
Les deux assemblés !
Je suis rassurée.
3 commentaires -
Chanson porte-bonheur !
(En fait le chapitre 13 remastérisé ... )
Un robot aimait une fée …
Etait-ce là si compliqué ?
Ils commençaient leur aventure.
Il se pourrait que cela dure,
Lena le souhaitait, charmée,
La première tout étonnée.
Y aurait-il rapport physique,
Entre créature magique
Et la machine ordinateur ?
Pourraient-ils avoir ce bonheur ?
Ils n’en étaient qu’à leur début,
Deux fois en tout qu’ils s’étaient vus.
Ils n’auraient pas pour les contrer
Hostilité ni préjugés,
Pas d’ostracisme, ni racisme
Pas de loi d’aucun organisme
Pour s’opposer à leur union.
Liberté, imagination,
C’était là de bien bon augure
Pensait Lena, cela rassure.
Mais, ces deux êtres sont stériles,
Soufflait un démon plutôt vil.
Cela ne met pas en péril,
Répondait un ange civil,
Ma foi un tantinet coquin,
Un lien neuf qui n’a rien d’humain.
Lena pensait : il a raison,
Plaisir avant procréation,
L’un de l’autre bien séparés,
Pas d’obstacle pour bien s’aimer.
Pouvoir de l’imagination,
Si n’en ai pas, ils en auront
Se disait Lena, dépassée
Par ses personnages, c’est vrai.
Question auront-ils des enfants ?
Mais avant, ils ont tout leur temps
De se découvrir, de s’entendre,
De se disputer, de s’apprendre,
D’entreprendre et de voyager,
Collecter de belles données.
Verra-t-on leur premier baiser ?
Lena, pudique, ne le sait.
A travers eux, elle entrevoit
Du romancier les lois et joies.
Cela la rend tout euphorique
Et ce moustique qui la pique
D’écrire est plutôt sympathique.
Sa tête est pleine de musique.
Pour les choses plus prosaïques,
Maintenant elle va les laisser,
Ce n’est pas un moment critique,
La journée a bien démarré.
Lenaïg
Texte et dessins
Danilo le grand robot,
Fée Dodue et sa baguette activée.
On pourra remarquer que tous deux portent les combinaisons aux couleurs changeantes d'une matière vestimentaire inconnue sur notre Terre ... Si des bizarreries apparaissaient aux peintres et dessinateurs chevronnés, je dirais pour ma défense que ni l'un ni l'autre n'est humain !
3 commentaires -
Avant que le tourbillon dû à une faille spatio-temporelle, qui tournait en boucle depuis le début de l'automne, déréglant les horloges, grandissant à chaque nouveau passage, ne les emportât à nouveau dans un monde ennemi, effroyable, qu'aucun scénariste humain n'aurait eu la folie d'inventer, Ludovic et Bertille réussirent enfin à trouver la poterne dans la muraille épaisse et millénaire de ce château d'Andalousie devant lequel ils avaient échoué comme sur un récif après s'être à nouveau jeté dans le tourbillon mais à l'instant T dont il était fait mention dans le grimoire secret.La septième concubine du roi de l'autre monde, qui les avait enveloppés de son soutien et son empathie, semblait encore les guider en esprit après leur départ, ou était-ce de la paramnésie, comme une illusion de déjà vu ? La dame venait de leur transmettre une imagerie mentale exacte : avant même de découvrir les statues d'oiseaux sculptés dans les pierres murales, dont le grimoire ne donnait aucune description, ils savaient qu'ils découvriraient une chouette et un hibou ! Entre les deux statues, le lierre annoncé ! Ils l'écartèrent pour s'engouffrer maintenant sans plus de peine à l'intérieur par la poterne cachée. Ce qu'ils ne virent pas, c'est que le lierre, complice, se replaça tout comme avant ...Nos héros, à bout de forces, s'écroulèrent dans les moelleux sofas, tandis que le vieux sage leur apportait une délicieuse tisane aux feuilles de tilleul fraîches. Bertille, très forte jusque-là, craqua. Elle se mit à pleurer doucement. Ludovic, non moins ému, la serra contre lui. Il restait muet ; Bertille parla, les sanglots dans la voix."Rétrospectivement, j'ai la peur au ventre, alors que dans l'action de sauver nos vies, je ne l'ai pas éprouvée ! Ces gigantesques tortues nous ont manqué de peu, de leurs gros becs crochus ! Dis, mon Ludovic, sur quelle Terre d'une réalité autre que la nôtre sommes-nous posés maintenant ? Retrouverons-nous la nôtre un jour, et dans notre temps ? Le premier tourbillon est passé, on était dans l'Ile de Beauté, chez Maman ... Je ne rêve plus que de ma plage corse ... et de nager dans une mer à la transparence sans mesure, comme avant ! Mais si nous parvenons un jour à retourner là d'où nous venons, personne ne nous croira ! On nous pensera fous à lier, bons à interner !"Le vieux monsieur prit calmement la parole : "Mon chaton, ici règne l'amitié, point de rivalité. Le secret pour vaincre les forces obscures, c'est la symbiose des bonnes volontés et nous allons y arriver ! On vous croira car vous n'êtes pas les seuls que le tourbillon a emportés. " Ludovic, dans un sursaut d'orgueil masculin, enchaîna : "C'est cela, Maître ! Nous allons nous défoncer à la tâche ! Pas question d'abdiquer !""C'est bien, mon jeune ami, j'aime ton énergie !" continua le vieil homme qui, dans un mouvement de manches, révéla les sévères cicatrices qui zébraient ses bras. "Vos tortues, je les connais ; jeune, je les ai affrontées et je porte les stigmates de mon combat. Maintenant que vous êtes avec moi, soyez sûrs que vous ne les reverrez pas ! Et dans votre cas, il n'y a rien d'irréparable ..."Lenaïg,qui a pris un plaisir fou à préparer son texte depuis la réception samedi par email de la liste des mots imposés.Pour : L'Esprit de la lettre, sur facebook, magazine de Dominique Bar et superbement orchestré par Freddie Sailor.
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