• fond-ecran-charlie-et-la-chocolaterie-willy-wonka       

     

          Chocolat… Tu ne m’auras pas !

         Dans mes placards, haut je t’ai mis

     Hors de portée, près des biscuits

     Chocolat… tu ne m’auras pas !

     

    Chocolat… tu ne m’auras pas !

    Supermarché , toute une allée !

    Mur de couleurs, parfums mêlés

    Mon  fier  chariot fait un détour

    Et des légumes un long tour

    Chocolat… tu ne m’auras pas !

     

    Chocolat… tu ne m’auras pas !

    La musique elle aussi me grise

    Mais voilà qu’Olivia ruiz

    Chante la femme chocolat !

    Chocolat… tu ne m’auras pas !

     

     

    olivia ruiz - www.culture.froggytest.com 

     

    Chocolat tu ne m’auras pas !

    Vite, un roman pour que je puisse

     Me faire plaisir, alleluia

    Mais je saisis  Joanne Harris      

    Et il s’appelle « chocolat »

     Chocolat… tu ne m’auras pas

     

                  Et un souvenir  m’attendrit

                  Une escapade au cinéma

                 « Charlie et la chocolaterie »

                 Nous succombions au chocolat

     

                  Chocolat, tu ne m’as pas eue

                 Même ce jour- la je le démens

                 De gourmandise j’ai fondu,

                 Mais c’était du chocolat blanc !

                Chocolat, tu ne m’auras pas !

    Mona    

    Chocolat blanc - www.chocolaterieaberton.com

     

    Et Mona enchaîne, en proposant une autre façon d'apprécier le chocolat :

     

     choc spa - Illustration choisie par Mona

      

     

         


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  • Chocolat et orange - recette-d5513-orangettes atelierdeschefs.fr

     

    Ceux qui aiment le camembert

    Délaissent les saveurs sucrées.

    Chocolat et sculpture - Serpent en chocolat - Photo LenaïgD'autres attendent le dessert

    Et des douceurs chocolatées.

     

    S'il était question de voter,

    Même si j'aime le fromage,

    Je choisirais sans hésiter :

    Chocolat, tu as mon suffrage !

     

    Mousse, profiterole, éclair,

    Chocolat chaud sur une poire,

    D'appétissants n'ont pas que l'air,

    Sans oublier le ... forêt noire !

     

    Et comment dire les parfums ?

    Narines avant les papilles !

    Euphorisants, très opportuns,

    On les hume et notre oeil pétille !

     

    Cela nuit moins que le tabac

    Car c'est une drogue bien douce.

    Chocolat et poire - www.cotedor.beMais à outrance il ne faut pas,

    De grossir nous avons la frousse !

     

    Je fais la fête au cacao,

    Truffe amère ou crotte aux noisettes

    Me mettent le moral au beau

    Et je craque pour les croquettes !

     

    Lenaïg

    contente que l'inspiration ait été au rendez-vous pour notre Jill Bill.

    Le lien pour accéder à son blog, ici sur le mien, est enfin opérationnel ! 

    Références et titres des photos dans l'Album Fantaisies 3.

    ***

     

     

    C'est à la grande Colette que j'ai pensé (réminiscence) pour chercher de beaux textes chocolatés.

    Et j'ai trouvé sur le net ce que je cherchais, chez "Af Ouaibe", "La Maison de Claudine" (''la "fille de mon père"').

    Oui, c'est en prose qu'écrivait Colette, mais c'est toujours si poétique et ici doux amer ...

     

    http://www.aflaurent.com/index.php3?theme=3&soustheme=23&rubrique=180&livre=29

     

    Elle a seulement vécu ses premières années avec nous, Eugène, Paul, Irma et moi, et avec Jean le grand singe, dans la maison où mon père fabriquait du chocolat. Le chocolat, dans ce temps-1à, ça se faisait avec du cacao, du sucre et de la vanille.
    En haut de la maison, les briques de chocolat séchaient, posées toutes molles sur la terrasse. Et, chaque matin des plaques de chocolat révélaient, imprimé en fleurs creuses à cinq pétales, le passage nocturne des chats... Je l'ai regrettée, la fille de mon père, et figure-toi, MinetChéri...
    La suite de cet entretien manque à ma mémoire. La coupure est aussi brutale que si je fusse, à ce moment, devenue sourde. C'est qu'indifférente à la Fille-de-mon-père, je laissai ma mère tirer de l'oubli les morts qu'elle aimait, et je restai rêveusement suspendue à un parfum, à une image suscités : l'odeur du chocolat en briques molles, la fleur creuse éclose sous les pattes du chat errant.


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  • R - www.jouets-bebe.comkidbet letter r business card-p240185622772604695qrb9 400

     

     L - alpha 11 12 - www.clipart-fr.com 

     

    Lena

    Raymond, ou Rémi ?

    Aimes-tu ces noms,

    Seraient-ils jolis

    Pour notre garçon ?

     

    Fée, mon amie,

    Es-tu à l'écoute ?

    D - alphabet-rue-sesame-lettre-d-avec-le-comteDodue, ma fille,

    Aide-moi, je doute !

     

    Dodue

    Je suis là, Lena !

    Ils sont très mignons,

    Ces deux prénoms-là,

    L'un ou l'autre est bon !

     

    C - www.static-p3.fotolia.comJ'attends qu'il sourie ...

    Je les lui murmure

    Dans ma rêverie ... 

    Heure douce et pure ...

     

    Crois-moi, il m'entend !

    Il décidera,

    Sensible à mon chant.

    Il fera son choix !

     

      

    C - alpha 11 03 - www.clipart-fr.com 

     L - www.elearning-symetrix.fr

    Cassandra

    Cassandra vous cause !

    Serai-je une intruse ?

    Je fais une pause,

    Est-ce que j'abuse ?

     

    Lena

    C'est toi, Cassandra,

    Depuis tout ce temps !

    Nous t'ouvrons les bras,

    Tu nous manques tant !

     C - www.creatricesbroderiemachine.com

    Dodue

    Chef, ta politesse

    Exquise accentue

    Toute ta tendresse,

    Tu es bienvenue !

     

    Ici, c'est la fête !

    As-tu un avis ?

    Ne sois pas secrète,

    Si oui, tu le dis !

     

    Cassandra

    D - alpha 11 04 - www.clipart-fr.comJ'aime bien les deux !

    Bébé n'est pas bête,

    Il sait ce qu'il veut,

    Il fera risette !

     

    Lena

    Hé hé, j'ai trouvé !

    Voici mon idée :

    Les deux assemblés !

    Je suis rassurée.

     

     

    R et Winnie - www.coudre-broder-tricoter.comR Diddle - www.jc06.free.fr

     

     


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  • Chanson porte-bonheur !

    (En fait le chapitre 13 remastérisé ... )

    Danilo le grand robot 

     

     

    Un robot aimait une fée …

    Etait-ce là si compliqué ?

    Ils commençaient leur aventure.

    Il se pourrait que cela dure,

    Lena le souhaitait, charmée,

    La première tout étonnée.

     

    Y aurait-il rapport physique,

    Entre créature magique

    Et la machine ordinateur ?

    Pourraient-ils avoir ce bonheur ?

    Ils n’en étaient qu’à leur début,

    Deux fois en tout qu’ils s’étaient vus.

     

    Ils n’auraient pas pour les contrer

    Hostilité ni préjugés,

    Pas d’ostracisme, ni racisme

    Pas de loi d’aucun organisme

    Pour s’opposer à leur union.

    Liberté, imagination,

    C’était là de bien bon augure

    Pensait Lena, cela rassure.

     

    Mais, ces deux êtres sont stériles,

    Soufflait un démon plutôt vil.

    Cela ne met pas en péril,

    Répondait un ange civil,

    Ma foi un tantinet coquin,

    Un lien neuf qui n’a rien d’humain.

     

     Lena pensait : il a raison,

    Plaisir avant procréation,

    L’un de l’autre bien séparés,

    Pas d’obstacle pour bien s’aimer.

    Pouvoir de l’imagination,

    Si n’en ai pas, ils en auront

    Se disait Lena, dépassée

    Par ses personnages, c’est vrai.

     

    Question auront-ils des enfants ?

    Mais avant, ils ont tout leur temps

    De se découvrir, de s’entendre,

    De se disputer, de s’apprendre,

    D’entreprendre et de voyager,

    Collecter de belles données.

    Verra-t-on leur premier baiser ?

    Lena, pudique, ne le sait.

     

    A travers eux, elle entrevoit

    Du romancier les lois et joies.

    Cela la rend tout euphorique

    Et ce moustique qui la pique

    D’écrire est plutôt sympathique.

    Sa tête est pleine de musique.

     

    Pour les choses plus prosaïques,

    Maintenant elle va les laisser,

    Ce n’est pas un moment critique,

    La journée a bien démarré.

     

     

     Nouvelle Dodue plus dodue

     

    Lenaïg

    Texte et dessins

    Danilo le grand robot,

    Fée Dodue et sa baguette activée.

    On pourra remarquer que tous deux portent les combinaisons aux couleurs changeantes d'une matière vestimentaire inconnue sur notre Terre ... Si des bizarreries apparaissaient aux peintres et dessinateurs chevronnés, je dirais pour ma défense que ni l'un ni l'autre n'est humain !

        

     

     

     


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  •  tourbillon
     
    Avant que le tourbillon dû à une faille spatio-temporelle, qui tournait en boucle depuis le début de l'automne, déréglant les horloges, grandissant à chaque nouveau passage, ne les emportât à nouveau dans un monde ennemi, effroyable, qu'aucun scénariste humain n'aurait eu la folie d'inventer, Ludovic et Bertille réussirent enfin à trouver la poterne dans la muraille épaisse et millénaire de ce château d'Andalousie devant lequel ils avaient échoué comme sur un récif après s'être à nouveau jeté dans le tourbillon mais à l'instant T dont il était fait mention dans le grimoire secret.
      
    La septième concubine du roi de l'autre monde, qui les avait enveloppés de son soutien et son empathie, semblait encore les guider en esprit après leur départ, ou était-ce de la paramnésie, comme une illusion de déjà vu ? La dame venait de leur transmettre une imagerie mentale exacte : avant même de découvrir les statues d'oiseaux sculptés dans les pierres murales, dont le grimoire ne donnait aucune description, ils savaient qu'ils découvriraient une chouette et un hibou ! Entre les deux statues, le lierre annoncé ! Ils l'écartèrent pour s'engouffrer maintenant sans plus de peine à l'intérieur par la poterne cachée. Ce qu'ils ne virent pas, c'est que le lierre, complice, se replaça tout comme avant ...
     
    Visoterra-lierre-7009Nos héros, à bout de forces, s'écroulèrent dans les moelleux sofas, tandis que le vieux sage leur apportait une délicieuse tisane aux feuilles de tilleul fraîches. Bertille, très forte jusque-là, craqua. Elle se mit à pleurer doucement. Ludovic, non moins ému, la serra contre lui. Il restait muet ; Bertille parla, les sanglots dans la voix.
     
    "Rétrospectivement, j'ai la peur au ventre, alors que dans l'action de sauver nos vies, je ne l'ai pas éprouvée ! Ces gigantesques tortues nous ont manqué de peu, de leurs gros becs crochus ! Dis, mon Ludovic, sur quelle Terre d'une réalité autre que la nôtre sommes-nous posés maintenant ? Retrouverons-nous la nôtre un jour, et dans notre temps ? Le premier tourbillon est passé, on était dans l'Ile de Beauté, chez Maman ... Je ne rêve plus que de ma plage corse ... et de nager dans une mer à la transparence sans mesure, comme avant ! Mais si nous parvenons un jour à retourner là d'où nous venons, personne ne nous croira ! On nous pensera fous à lier, bons à interner !"
     
    Le vieux monsieur prit calmement la parole : "Mon chaton, ici règne l'amitié, point de rivalité. Le secret pour vaincre les forces obscures, c'est la symbiose des bonnes volontés et nous allons y arriver ! On vous croira car vous n'êtes pas les seuls que le tourbillon a emportés. " Ludovic, dans un sursaut d'orgueil masculin, enchaîna : "C'est cela, Maître ! Nous allons nous défoncer à la tâche ! Pas question d'abdiquer !"
     
    "C'est bien, mon jeune ami, j'aime ton énergie !" continua le vieil homme qui, dans un mouvement de manches, révéla les sévères cicatrices qui zébraient ses bras. "Vos tortues, je les connais ; jeune, je les ai affrontées et je porte les stigmates de mon combat. Maintenant que vous êtes avec moi, soyez sûrs que vous ne les reverrez pas ! Et dans votre cas, il n'y a rien d'irréparable ..."
     
     
    Lenaïg,
    qui a pris un plaisir fou à préparer son texte depuis la réception samedi par email de la liste des mots imposés.
    Pour : L'Esprit de la lettre, sur facebook, magazine de Dominique Bar et superbement orchestré par Freddie Sailor.
     

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