• La lune en chapeau edited 

     

    Poèmes ou chansons ?

    Comme on veut, c'est selon !

    *****

    Laissons fatras, lais ou sonnets,

    Un moment pour nous reposer,

    Des rimes douces et pas riches.

    Sans laisser le cerveau en friche,

    Instants joyeux et travaillés,

    Des vers simples pour s'amuser.

    *****

    Le rendez-vous manqué ? Scénario puis réalité (Dimanche matin)

    ***

    Monsieur Charles Trenet, vous n'avez pas bien regardé

    La Lune est parfois là quand le Soleil montre son nez.

    Ce matin c'était vrai ! Je me suis levée à sept heures,

    Il faisait déjà jour, le ciel était bleu, quel bonheur !

    Soleil au bord des toits, salon exposé au levant ;

    Par la fenêtre au sud : la Lune est un pâle croissant.

    Le Soleil est monté, la Lune en joli C couchée,

    L'a attendu, j'ai vu, et n'était pas du tout cachée.

    Mais pour votre chanson, ils ont joué tous deux un rôle

    En très bons comédiens, d'un film original et drôle.

    Donc chez Charles Trenet, la Lune pose un beau lapin

    Puis c'est le monde entier qui s'interroge et craint sa fin.

    Poètes et chanteurs, étranges personnalités,

    Jonglent avec les mots, chassant toute banalité.

    Baudelaire ou Hugo, tout comme Verlaine et Rimbaud

    Ne vivaient pas en saints, mais ne nous laissent que du beau.

    ***

    Et cela n'était pas vrai ! Autre version des faits (Dimanche matin bis)

    ***

    Le Soleil est apparu

    Mais la voir il n'a pas su !

    Parce qu'elle est en croissant

    Me suggère ma Maman !

    La Lune qui est coquette

    Change forme et met voilette.

    Le Soleil ne la devine,

    Elle se fait pâle et fine.

    Lui la cherche toute ronde,

    Croit qu'il connaît bien son monde !

    C'est vrai ? Dis-je, Maman rit

    Et moi je m'esclaffe aussi !

    Plaisanterie au lever

    Ce soir fera bien rêver …

    ***

    Et qu'est-ce alors qui est vrai ? Etude sur le Soleil, partie 1 (Dimanche soir)

    ***

    Le Soleil est très sérieux,

    Depuis le temps qu'il éclaire

    Et réchauffe Lune et Terre

    Même s'il est déjà vieux !

    Quand le Soleil point ne brille,

    La Lune apparaît et luit

    Bien visible dans la nuit,

    En croissant ou bien en bille.

    D'où tient-elle son éclat,

    Mystérieuse et dorée

    Captivante ou convoitée ?

    De celui qu'on ne voit pas !

    ***

    Quand bien même si on sait ! Etude sur le Soleil, partie 2 (Dimanche soir bis)

    ***

    On tourne avec la planète

    On croit qu'il a disparu

    Car de lui on n'est pas vu,

    On se dit qu'il fait la tête !

    Mais cela c'était avant

    Que l'esprit des hommes s'ouvre

    Cherche, étudie puis découvre

    Le grand mouvement savant.

    Restent contes et comptines,

    Venus de génies rêveurs

    Qui maintiennent les saveurs

    Des joies et peurs enfantines.

     

     

    Lenaïg

     

     


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  • cherche-tongs-L-1

     

                        

                                

    Sing song !

    La chanson des chaussons ? Non, la song de la tong !

    Songe ou vrai ? C'est l'été ! Belle saison, sois longue !

    Maillot serviette éponge, mettons à l'air nos ongles.

    Hongrie ou Mongolie, bord de mer ou Paris,

    Fongicide ou onguent, champignons on bannit !

    Conglomérat d'ennuis, de soucis, on oublie !

     

     

    Ding dong !

    Plus de gong, des claquettes ! Chapeau et paréo !

    Baie d'Along ou Bordeaux, Budapest ou Rio,

    La verra-t-on partout, jusqu'aux ponts des bateaux ?

    Sans arrière ni bout, facile à enfiler,

    La tong fait travailler chevilles et mollets

    Et nous oblige alors à bien soigner nos pieds.

     

     

    King Kong !

    Soit en cuir soit à fleurs, en plastique ou en bois,

    Chez les beaufs et les snobs, fera-t-elle la loi ?

    Ou c'est tout réfléchi, ou on pèse son choix.

    Ne nous emballons pas, y a du contre et du pour,

    Juste un petit détail : attention quand on court !

    Lorsqu'on trébuche avec, n'a-t-on pas l'air balourd ?

     

     

    Ping Pong !

    Rivale de la tong : la jolie espadrille,

    Gloire aussi de l'été, lorsque le soleil brille,

    Mais qui s'effacera s'il pleut sous la charmille.

    Tong, tu m'as eu bien plue, tu fus une copine.

    Pardonne cette botte, secrète et assassine :

    Je te trahis pourtant, pour une ballerine.

     

     Lenaïg

     

     Note à Marc : pas eu d'accès à Plumes au vent hier soir, j'ai vu que tu avais des problèmes toi-même pour entrer sur ton propre forum ! Temps d'attente très longs, ou rejets et mon temps est compté, décompté actuellement !

    J'ai pu accéder à mon blog, j'y mets mon p'tit texte à l'abri. P't-être que j'aurai quelques lecteurs, on ne sait jamais !

     

    Et un clin d'oeil à la chanson "Banal songe" du Commandant Tricôtine, ici même sur le bateau des Croqueurs de mots !

    

    


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  • pereca10

     

     

    Yes ! Wanted ! Où sont donc passés le calame et la plume d'Hélène ?

    Je me suis promenée sur son blog, je n'ai pu rien commenter.

    Hélène ! Que se passe-t-il ? Donne-nous des nouvelles, envoie-nous une carte postale, tu veux bien ?

    J'ai vu aussi que tu as eu la gentillesse de mettre le lien vers mon blog sur ta page d'accueil avec un petit mot, le mot qui va ... bien !

    Bisous à toi, où que tu sois ...

     

     

    Un deuxième petit avis : pour ceux ou celles qui aiment la fantaisie, les fées et les lutins, dans l'Arbre à mots (6) de Quichottine, on s'amuse bien ...

     

    Bonne journée et si vous avez des nouvelles, rassurez-nous ! Bises virtuelles.

     

     


    5 commentaires
  •  040398954 1 244

     

    Depuis toujours, je dors avec moi. Je rêve ailleurs qu’ici. Je suis là. Jamais réveillée. La nuit, dans mes songes, je cherche des bijoux. Parfois j’en trouve, j’en vole ou je fouille du regard les présentoirs ou les trottoirs chez les marchands de sable.  Je les désire à rabais avec des étiquettes rouges collées dessus. Je n’ai pas d’argent. Je désire des bijoux hors de prix. Inaccessibles.  Ceux qui brillent comme des étoiles.

     

    À mon réveil, je sais qu’ici, les bijoux sont restés ailleurs. Pourquoi des bijoux ?

     

    J’ai des bijoux pleins mes doigts et mes bras. Pourquoi je rêve ? Il est trois heures du matin. Je me réveille droite comme un I.  Hier, ma mère est morte.  Je rêvais encore. Je regardais des bijoux. Des corridors remplis de bijoux avec des étiquettes rouges. Je les vois avec tristesse. Je ne les désire plus…

     

    Combien tu vaux ? Tue je c'est pareil.

    La valeur des bijoux : l’amour ?    

     

    Marie-Louve 


    7 commentaires
  • A NE LIRE QUE DEMAIN, si on en a envie !

    Mama mia ! On n'est pas jeudi ! Ce que c'est que de vieillir ... Je confonds les jours de la semaine, encore une fois j'avais "peur" d'être en retard ... Qu'on veuille me pardonner, qu'on en rie surtout (je ne suis pas à ma première bévue de ce genre).

    Mais demain, mon ordi sera fermé pour la journée, alors ... est-ce ce qu'on appelle un acte manqué, venu de l'inconscient (donc voulu, sans avoir été formulé) ?

    Oui, je pouvais le programmer pour demain, si je n'avais pas confondu aujourd'hui et demain ...

    Et c'est trop dur de déprogrammer, pour reprogrammer ... 

    ***

     

     

    Sur un rythme de tanka.
    ***

    Le livre est posé
    sur la table de chevet.
    Nouvelle présence.
    Auréolé d'inconnu
    tant qu'il ne sera pas lu.

    Voyage immobile.
    La tempête est dans la tête
    quand tout est tranquille.
    Meurtres, mystère et amour,
    la chambre perd ses contours.

    Des pages tournées,
    mots suscitant l'intérêt.
    Etrange atmosphère.
    La lecture se poursuit
    dans le silence et la nuit.

    Sommeil et fatigue.
    Aventure interrompue
    au coeur de l'intrigue.
    Le livre se fermera,
    marque-page au bon endroit.

    Le livre est posé
    sur la table de chevet.
    La lectrice dort.
    Ce livre bien avancé
    n'a pas dit tous ses secrets.
    ***

    Lenaïg
    17 janvier 2010.

    Note du 21 juillet : suis-je présomptueuse de proposer aux Croqueurs un écrit personnel, au lieu d'un poème d'un grand auteur ? C'est que les livres de poésie que j'ai sous l'oeil et la main, en ce moment, sont : "D'un ciel à l'autre, une anthologie de poésie indienne contemporaine" -oh, cela a l'air impressionnant, mais c'est un petit livret Gallimard qui m'a été offert au Salon du Livre  consacré à l'Inde, j'y reviendrai ici certainement- et "Le Prophète" de Khalil Gibran, le poète et peintre libanais (Librio). Une chose m'a gênée : ce sont des traductions, excellentes, mais traductions quand même ...

    Alors, je me suis décidée, voulant participer, à sortir de mon terrier cette fantaisie, qui n'est pas un tanka, mais qui en a le rythme !


    Le livre posé ...


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