• Directive de Brunô pour la semaine :

     

    "… / Mais qu'est-ce que ça donne quand on applique cette idée à tous les mots ?

    Ainsi pour expliquer la phrase :

    L'enfant lit un livre.

    on cherche la définition du mot "enfant", du mot "lire" et du mot "livre"
    et on obtient :
    Le garçon ou la fille de moins de treize ou quatorze ans prend connaissance du contenu d'un assemblage de feuilles imprimées réunies en un volume relié.

    Sur le même principe
    Ecrivez une ou plusieurs phrases
    et donnez-en les deux versions
    A vos dictionnaires !
    Amusez-nous bien !"

    ***



    Voici mon texte après recherche dans le dictionnaire


    Ce mammifère à odorat développé, rapide à la course, dont l'homme s'est fait un compagnon de vie, de loisirs ou de travail n'était pas un être stupide selon le mot de Suisse romande, variante de "chrétien", innocent, dont les synonymes sont : idiot et imbécile.

    Sous sa cavité osseuse contenant et protégeant l'encéphale chez les vertébrés, couverte de productions filiformes de l'épiderme, en produisant un son sourd et continu, avec intention, pour faire admettre comme vrai, réel, certain qu'il était dans l'état naturel et périodique de l'organisme pendant lequel la vie consciente est suspendue, il formait des idées longuement dans son esprit.

    Mais il n'était pas privé du sens dont l'organe est l'œil, qui permet de percevoir la lumière, les couleurs, la forme des objets, bien que son champignon comestible souterrain, très recherché -oups, je m'égare, je reprends :- sa partie saillante du visage entre la bouche et le front, siège et organe de l'odorat lui soit plus utile que ses organes pairs de la vue.

    Sa tendance innée qui pousse les individus d'une même espèce à accomplir des actes déterminés faisait des tentatives en vue de lui imposer le sentiment de sécurité de celui qui se fie à quelqu'un envers la personne au rôle capital ayant autorité sur lui, mais elle

    entrait rudement en contact avec une propriété difficile à croire de faire obstacle aux effets d'un agent extérieur, la faculté d'agir par sa propre volonté, qui déployait toute son énergie pour se faire accepter par le respect qu'elle inspirait ou par sa valeur.
    ***


    Mon texte de départ :

    "Ce chien n'était pas un crétin. Sous son crâne poilu, en ronflant exprès pour faire croire qu'il dormait, il réfléchissait.

    Mais il n'était pas aveugle, bien que sa truffe lui serve mieux que ses yeux.

    Son instinct essayait de lui dicter une confiance aveugle envers son maître mais se heurtait à une incroyable résistance, le libre arbitre qui luttait pour s'imposer."

    (Extrait de "Un chien incertain", une histoire que j'ai écrite).

    ***



    Je me suis divertie à réécrire mon texte selon les directives de Brunô.

    Si, en plus, j'arrivais à intriguer un peu des lecteurs, les faire essayer de déchiffrer, voire les faire rire ensuite devant la brièveté du texte original, ce serait encore plus amusant !

    :

     

     

     


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  • Baguette magique - www.thumbs.dreamstime.com

     

    Chanson porte-bonheur !

    Un robot aimait une fée …

    Etait-ce là si compliqué ?

    Ils commençaient leur aventure.

    Il se pourrait que cela dure,

    Lena le souhaitait, charmée,

    La première tout étonnée.

     

    Y aurait-il rapport physique,

    Entre créature magique

    Et la machine ordinateur ?

    Pourraient-ils avoir ce bonheur ?

    Ils n’en étaient qu’à leur début,

    Deux fois en tout qu’ils s’étaient vus.

     

    Ils n’auraient pas pour les contrer

    Hostilité ni préjugés,

    Pas d’ostracisme, ni racisme

    Pas de loi d’aucun organisme

    Pour s’opposer à leur union.

    Liberté, imagination,

    C’était là de bien bon augure

    Pensait Lena, cela rassure.

     

    Mais, ces deux êtres sont stériles,

    Soufflait un démon plutôt vil.

    Cela ne met pas en péril,

    Répondait un ange civil,

    Ma foi un tantinet coquin,

    Un lien neuf qui n’a rien d’humain.

     

    Lena pensait : il a raison,

    Plaisir avant procréation,

    L’un de l’autre bien séparés,

    Pas d’obstacle pour bien s’aimer.

    Pouvoir de l’imagination,

    Si n’en ai pas, ils en auront

    Se disait Lena, dépassée

    Par ses personnages, c’est vrai.

     

    Question auront-ils des enfants ?

    Mais avant, ils ont tout leur temps

    De se découvrir, de s’entendre,

    De se disputer, de s’apprendre,

    D’entreprendre et de voyager,

    Collecter de belles données.

    Verra-t-on leur premier baiser ?

    Lena, pudique, ne le sait.

     

    A travers eux, elle entrevoit

    Du romancier les lois et joies.

    Cela la rend tout euphorique

    Et ce moustique qui la pique

    D’écrire est plutôt sympathique.

    Sa tête est pleine de musique.

     

    Pour les choses plus prosaïques,

    Maintenant il  faut les quitter,

    Ce n’est pas un moment critique,

    La journée a bien démarré.

     

    Lenaïg

     

    Sabres laser - www.warsstar.w.a.pic.centerblog.net

     

    Chapitre repeint à neuf le 27 octobre 2010 !

    Références des photos dans l'Album Fantaisies 3.


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  • Le petit récit qui précède, mon "Passage triomphal du Pont de Recouvrance" est un sourire qui n'enlève pas mon sentiment d'horreur et de tristesse devant la catastrophe d'Haïti. J'ai retrouvé ce petit récit manuscrit et le retaper m'a distraite un instant. Je l'avais fait paraître sur le site disparu et je me suis souvenue que l'épisode des mouettes, je l'avais rajouté au dernier moment, m'imaginant la scène comme une page de BD. Ce n'est pas tout à fait authentique, j'ai rassemblé plusieurs souvenirs (on peut me dire que pour un lecteur, cela n'a pas d'importance).

    Mais les visions terribles me restent devant les yeux et s'y ajoute l'inquiétude, plus personnelle, pour une personne de ma famille qui se trouvait sur place. Une information que cette personne figure parmi les rescapés est parvenue à la mère de celle-ci, sans plus de précisions. Depuis, silence.

    Là, personne n'a été épargné, ni les "grands" ni les "petits", des constructions qui semblaient solides se sont effondrées aussi facilement que les bidonvilles, à voir les images qui nous sont parvenues.

    Va-t-on crier au scandale si j'ose avoir une pensée pour ... le chat, compagnon de cette personne de ma famille, qui a fait le grand voyage de France jusqu'à là-bas, lui aussi ? J'espère que non, c'est aussi triste s'il a péri ou s'il a disparu, pour cette personne de ma famille.

    Il faut tâcher de se rassurer, se dire que les survivants sont nombreux, que s'ils sont portés disparus, c'est parce qu'ils ont fui le lieu du sinistre et que le nombre de disparus n'ira qu'en diminuant. Le problème -et la souffrance- de la faim va prendre une ampleur énorme. Souhaiter que les aides internationales arrivent le plus rapidement possible et en grand nombre et surtout que les secousses ne reprennent pas. Paroles banales, mais je n'en trouve pas d'autres. C'est l'incompréhension et l'inquiétude qui me font m'exprimer.

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  • Roman jeu multiplume par courriels.
    ***


    Un immeuble, sis au 101 Rue de la Mazurka.
    Une ville imaginaire : Santa Patata.
    Un pays inventé : Miroboland, frontière commune et nombreux liens avec la France.
    ***

     

     

       

    Adresses email des personnages apparaissant dans ce chapitre

    Anna.nozvad @ kiwi.mi

    Noelle.nozvad @ kiwi.mi

    Jane.hermanie @ orange.fr

    Hector.hermanie @ hotmail.fr

    Julien.saint-honore @ yahoo.fr

    Lumina40 @ hotmail.com

    Charlotte.des3maison @ hotmail.com

    Gsansouci @ toctoc.psy

    c-luigi-paper @ hotmail.com

    Faroukolov @ gmail.com

    ***




    Au deuxième étage à gauche, en sortant de l'ascenseur : Noëlle Nozvad

    Auteur : Lenaïg.

    ***

     

     

    De : Anna Nozvad
    Envoyé : 04/09/09 09:10:03
    A : Noëlle Nozvad
    Sujet : toi !


    Bonjour ma Noëlle,
    Je sais que tu vas me lire tout de suite, mais j’ai appris à être patiente
    pour avoir ta réponse.
    Comme je reçois La Gazette tous les jours, c’est bien sûr tes articles que je dévore en premier
    et je te sens ainsi proche de moi !
    Quand j’ai fini, Papa chausse ses lunettes et s’installe confortablement
    dans son fauteuil pour tout lire aussi !
    Rappelle-toi combien il craignait que ton intégration dans le monde des journaleux
    ne te corrompe ... Il avait l’idée fausse que tous ces gens de la presse
    étaient cyniques et grossiers ; il est revenu sur sa conviction et, crois-moi,
    il admire ce que tu fais, sous ses airs détachés.
    Bravo pour ton papier du 30 août sur les phobies. Monsieur Tequila,
    ton voisin, aurait saprément besoin de suivre les conseils que tu as énumérés pour se faire soigner ...
    C’est sympa de ta part de nous avoir aiguillés sur l’article en ligne pittoresque de ta consoeur
    Océane Bilboquet : M. Tequila grimpé sur son bureau, poussant lui-même des petits couinements de souris, on a ri !
    Bon, ici, Papa ne parle plus de retourner vivre notre retraite en France.
    Nos “vieux” os (la soixantaine, quand même) ont plus chaud à Quoideneuf sur Courriel que dans les Monts d’Arrée !

    Au fait, est-ce que la Bretagne te manque, à toi ?
    Bons baisers de nous deux,
    Maman
    ***

     

    De : Noëlle Nozvad
    Envoyé : 04/09/09 - 09:15:52
    A : Anna Nozvad

    Sujet : vous ! Et un scoop !


    Bonjour ma Maman favorite ! bonjour mon Papa préféré !

    Ah, “on” est bien à Quoideneuf, hein ? Puisqu’“on” veut y rester ...
    Cité Chelou, où Papa a fini sa carrière de prof l’an dernier, par exemple, serait complètement à revoir
    sur le plan architectural pour que les gens s’y sentent mieux.
    Si vous y habitiez, vous n’auriez sans doute pas envie d’y rester : très bruyante, motos et engins divers
    pétaradant toutes les nuits, trafics en tout genre et ... la pègre qui s’y est infiltrée, encourageant la petite délinquance ...

    Bon, assez digressé, je vous donne la primeur d’une info.
    Mon voisin de palier, un nouveau, est un garde du corps de métier, breton aussi, tien ! Un certain Tugdual Kerlohhrh
    (bon, je rigole, ici son nom se prononce Kerloc, donc c’est Kerloch correctement écrit).

    Eh bien, ce matin, alertée par une animation inhabituelle dans la rue, pour un samedi de si bonne heure,
    j’ai vu ce voisin raccompagné chez lui par des hommes en brassard rouge de police ; il portait une minerve.
    J’ai vite enfilé mon peignoir le plus couvrant, saisi ma carte de presse et j’ai ouvert ma porte.
    Pat Hos, du commissariat du quartier, était présent et il m’a laissé rester,
    alors que les autres m’intimaient l’ordre de rentrer chez moi ...
    J’ai fait la connaissance de la victime, qui est un fort bel homme, ma foi :
    Maman, pense à Roger Moore, tu sais, les séries de télé “Amicalement vôtre”,
    ou “Le Saint” !
    Son collègue du SKUTE (eh ouais !) s’appelle Fred Louarn et lui,
    ce serait plutôt le genre Lino Ventura !
    Je crois que quelques atomes se sont accrochés, entre ce Fred et moi,
    hé hé ! Encore un Breton, ils sont partout ! Louarn = renard,
    pour un “flic”, ce n’est pas mal !

    Oui, j’en reviens au fait.
    M. Kerloch travaille en partenariat avec la police, le SKUTE apparemment,
    rien que ça.
    Sa mission actuelle est de surveiller la nuit un repris de justice
    en liberté conditionnelle et en période probatoire, quelqu’un qui supervisait
    des casses de banques, sans armes !
    Une agression a eu lieu à l’entrée du Grand Parc Paul-Tournenron.

    Le “client” de M. Kerloch était penché pour détacher la laisse de son chien ;
    Tugdual Kerloch était campé à côté, sur le qui-vive, car il apercevait un individu
    s’approcher à grands pas, casquette enfoncée sur les yeux et le nez.
    Mais Tugdual a été frappé violemment sur le côté du cou par la crosse
    d’un pistolet qu’a sorti un autre passant au visage dissimulé sous une cagoule
    de survêtement ; Tugdual s’est écroulé.
    L’homme à la casquette a crié, l’air surpris,
    en désignant le “client” : “Shit, ce n’est pas lui ! Quick, on file !”
    Les deux malfrats se sont engouffrés dans une Ouragan ZX,
    à la plaque d’immatriculation fausse.
    D’autres “flics” qui étaient en planque, pas loin sûrement, les ont pris en chasse,
    mais la circulation intense du centre ville a permis aux gansters
    de les semer ...
    Tugdual a quelques jours de repos. Il ne voulait pas mais Fred Louarn
    les lui a imposés.

    Pour la suite et les autres informations recueillies, vous les lirez dans La Gazette
    de demain et vous aurez des échos aux infos
    de la radio et de la télé !

    Grosses bises,
    Votre Noëlle

    ***

    :

     

     

    Chez notre coiffeuse, au quatrième : Jane Hermanie

    Auteur : Anaëlle.

    ***

     

     

    De : Jane Hermanie
    à Hector Hermanie


    Cher Hector,

    Cela fait à peine quinze jours que je suis revenue en Miroboland mais j’ai l’impression qu’un siècle s’est écoulé depuis mon départ de Saint Paul ! J’ai encore le goût des achards* et des poissons fumés dans la bouche, les champs de canne à sucre sont toujours imprimés sur ma rétine et même les margouillats** nichés sous la varangue me manquent ! Mais heureusement, aujourd’hui, j’ai eu tellement de clientes que je n’ai pas eu le temps de gamberger!


    Figure-toi que j’ai une nouvelle cliente: elle a un drôle de nom, Mme Taratatapian, je crois! Elle m’a dit qu’elle travaillait pour un certain Mr Tugdual, un nouveau locataire de mon immeuble. Je l’ai croisé hier dans l’escalier; c’est un bel homme mais il a au moins quarante ans ! Bref, cette Madame Tartapian puait la lavande! Heureusement, c’est encore l’été ici et j’ai pu ouvrir la fenêtre . Sinon, je te jure, j’aurais fait un malaise! Tu sais combien je suis réceptive aux odeurs… J’ai dû être un chien dans une vie antérieure!

     

    Enfin, heureusement,Mme Tartempion voulait juste que je lui coupe quelques mèches qui dépassaient de sa coiffe. Oui, tu as bien entendu, cette dame porte une coiffe bigoudène; Elle m’a expliqué qu’elle militait pour le maintien des traditions bretonnes, même si cela implique quelques efforts pour réussir à concilier traditions et modernité. En effet, je me dis que ça ne doit pas être tous les jours facile de porter un pain de sucre sur la tête !


    Bon, il se fait tard et une lourde journée m’attend demain. Alors, je te parlerai de mes autres clientes une autre fois.
    Bises à Juju et à toi.
    Jane

    ***

    Notes: achards*: légumes découpés en lanières et marinés dans une sauce pimentée.
    Margouillat**: petit lézard domestique.

    ***

     

    De : Julien Saint Honoré
    à : Jane Hermanie

     

    Chère Jaja,

    Je ne veux pas t’inquiéter mais Hector est malade. Je crois qu’il a mangé trop de piments! Il est au lit et n’arrête pas de boire du rhum. Il dit que c’est pour éteindre le feu allumé en lui. Je suis très inquiet; Tu le connais depuis plus longtemps que moi. Peux-tu me donner un conseil ?
    Réponds- moi vite. C’est urgent!
    Bisous.
    Juju

    ***

     

     

    Comment se porte notre Charlotte ?

    Auteur : Marie-Louve.

    ***

     

     

    De : Lumina
    À : Charlotte


    Bon matin Charlotte !
    Je viens de lire ton courriel. Tu me demandes mon avis ? Ne réponds pas à ce Bo Diamant ! Il ment.
    Ne vois-tu pas la vérité ? Il n’est pas lui, il est sa Mustang.
    Il est plus petit que toi. Réfléchis deux secondes. Il semble avoir précisé « sans compromis». Ce qui signifie qu’il n’acceptera jamais de porter des souliers avec talons plus hauts comme Al Pacino dans les films. Non ! Laisse passer ce cow-boy au volant de sa Mustang. Tu mérites mieux. Cherche un homme qui pense comme toi. Cela évite les querelles dans le ménage.


    Je te conseille de prendre un carnet et d’écrire pour toi ce que tu penses de la vie et ce que tu désires.
    Quand tu seras certaine de tes réponses, tu iras lire les messages des autres hommes et tu cocheras oui ou non en comparant tes réponses à leurs inventions sur leurs présentations.
    C’est une bonne méthode d’élimination pour trouver plus vite la bonne cible.
    Prends ton temps, ton abonnement est payé pour une année complète.

     

    Sois patiente. Observe les hommes quand ils vont à la pêche, ils attendent calmement pendant des heures et parfois, ils reviennent bredouilles sans problème. Le mari de ma voisine part à chaque année pour une semaine à la pêche et jamais il n’est revenu avec un poisson. Cela ne le dérange pas. Il revient toujours souriant avec un cadeau pour ma voisine. Un jour, il lui a offert un beau collier de perles. Mon Hubert, lui, c’est la chasse aux canards. Il est plus chanceux, il revient avec des canards et moi, pas de perles.


    Ne t’en fais pas, tu es jolie. C’est ton oncle Wilfrid qui mobilise toutes tes énergies en le surveillant pour ne pas qu’il meure seul. Comment veux-tu trouver un amour dans les murs de ta maison ?
    On va essayer avec ce site de rencontre si cela ne fonctionne pas, on trouvera un autre moyen pour te faire oublier cet homme marié qui est débarqué comme une catastrophe dans ton immeuble et dans ta vie.


    Méfie-toi que son épouse ne voie pas ton coup de foudre pour son mari. Je t’avertis, une épouse qui s’aperçoit qu’une autre femme reluque son butin, cela risque d’être une tragédie pour toi.
    Bon courage, je suis là pour t’aider. Passe une belle journée ! Ton amie Lulumimi,

     

    N.B. J’oubliais. Ne dis pas que tu as perdu ton amour. Ça c’est mauvais signe pour un homme.

    ***




    Auteur : Di. 



     

    De : G. Sansouci
    À : Charlotte
    Date : samedi, 5 septembre 2009 à midi juste
    Sujet : Suivi de votre dossier # 36-24-36


    Chère madame Des trois maisons,


    Ma secrétaire m’avise à l’instant que vous n’avez pas fait suite à mon courriel daté du 2009-08-28 où je répondais à votre demande partiellement. Vous sembliez une lionne se préparant à sortir de sa cage en chargeant. J’étais inquiet pour vos proches ainsi que pour vous. Étant un psychiatre émérite dont la réputation n’est pas à refaire, je ne comprends pas la raison de votre silence et mon ego en est affecté. Serait-ce que vous ne désirez pas poursuivre mes traitements? Ou que vous n’avez pas assez d’argent pour payer les honoraires? Si la raison est la deuxième, écrivez-moi à nouveau et nous négocierons une entente. Votre cas m’intéresse. Je suis prêt à vous payer 50 euros la ligne pour vous entendre.


    G. Sansouci, psychiatre

    ***



    Auteur : Marie-Louve.

     

     

    De : Charlotte

    Envoyé : 11 / a S.O.S.
    À : Lumina


    Lulu ! Vite ouvre la Gazette du jour. Ça fait vingt minutes que j’essaie de t’appeler au téléphone ! Lâche ton « mémérage» en ligne avec ta belle-sœur.

     

    J’en mettrais ma main au feu ! Mon celui ! On a tenté de l’assassiner dans un parc avec un chien et un autre méconnu. Madame Minou avait raison. Les mauvais signes sont autour de moi. L’amour de ma vie est en danger, je le sens et je suis certaine que sa femme ne s’en soucie pas. C’est peut-être elle qui a commandé le meurtre pour se débarrasser de son mari qui ne couche pas souvent chez lui. Je le surveille assez pour avoir découvert ce pot aux roses ! Elle doit vouloir l’argent de son assurance vie. Il faut que je le prévienne. Dépêche-toi ! Réponds-moi, sinon, je vais frapper à sa porte avant que l’assassin ne revienne en finir.
    SOS !!!!

    ***

     

     

    Côté sombre de notre intrigue, même palier que Charlotte : Luigi Paper

    Auteur : Om Salma.

    ***

     
     

     

    De : Luigi Paper
    A : Faroukolov
    Le : 6.9.2009
    Objet : Retour de Luigi au 101 rue Mazurka.

     

    Par où commencer ?
    J’ai bien fait de quitter le 101 rue Mazurka, cela m’a permis de découvrir Lolita sur son vrai jour – Mon départ brusque et précipité a fait pression sur elle – elle m’a écrit longuement pour me supplier de revenir à la maison – elle a même affirmé avoir voulu attenter à sa vie – comme j’ai pensé que c’était une ruse de sa part pour me faire revenir - j’ai fait pendant deux semaines l’amant indifférent et froid, manière de m’faire désirer et cet astuce a vraiment bien fonctionné– deux semaines ont suffit pour raviver sa flamme et accentuer son désir – deux semaines durant lesquelles, elle n’a pas manqué un jour sans m’harceler à coups d’appels téléphoniques et d’sms – ceci m’a entre temps de préparer un plan ingénieux qui va être décisif dans ma démarche à suivre - j‘ai donc renoué avec elle avec un plan en poche.

     

    De retour et sans trop attendre, j’ai truffé son appart de micros et caméras-girafes rotatives invisibles dernière génération équipées de zoom ultra sensible - son téléphone fixe a été mis aussi sur écoute - le tout est relié à distance à ma Berline/ planque. Après quelques jours passés avec elle, j’ai prétendu un voyage d’affaires pour faire l’espion. Ma planque a duré 4 jours et 3 nuits durant lesquelles, j’ai voyagé dans son univers privé, épié ses faits et gestes – c’est dans un total paradoxe que j’ai vécu tout ce temps là – c’était à la fois l’enfer et le paradis – L’enfer d’être enfermé, mal nourri, sale comme un porc et le paradis d’avoir pu en toute quiétude, pénétrer sa sphère secrète en m’offrant un voyage émouvant et excitant au cœur de sa vie intime.

     

    Tu t’rends compte que je me suis découvert un énième vice : le voyeurisme, c’est immoral je l’sais, mais un vice de plus ou de moins qu’est ce que ça change ? Je n’peux absolument pas te décrire la satisfaction que j’ai tirée en la voyant défiler sous mes yeux dans ses sous-vêtements sexy, ses porte-jarretelles chatoyants ou encore mieux dans son plus simple habit d’Êve. Je me suis imaginé la toucher, la caresser, la sentir et pourtant combien de fois avant ça, je l’ai possédée. C’est en la voyant de loin que j’ai découvert sa féminité, sa grâce, sa sensualité. J’peux te dire que ce fantasme a eu pour moi un goût unique curieusement excitant.

     

    1er jour de planque :
    Lolita s’affaire seule dans l’ appart – une bouteille de cognac à la main – fumant cigarette sur cigarette – elle semble mal au point – son va et vient persistant entre le balcon et le salon m’fait tourner la tête.
    J’entends sonner, je la vois courir – elle répond au téléphone
    - Allo c’est toi chéri – oh pardon… Tonton Bizou 1er chef, j’ai fait erreur, je pensais que c’était mon ami, pas grave, pour le rapport, non pas encore fini- il est à la saisie – oui je m’active- ça n’tardera pas - je le déposerai une fois terminé au Q.G. – bonne nuit. (un soupirrrrr).

     

    2ème journée
    Lolita ne sort pas du tout de chez elle, elle semble anxieuse - elle réfléchit - ne se regarde même dans la glace – elle passe dans la cuisine - prépare une soupière de café noir – elle mange ses cigarettes et boit ses cafés – fait les 100 pas – elle va vers son ordinateur, consulte ses mails - le referme aussitôt (je la connais très bien… je sens qu’une idée germe dans sa tête - elle enlève la puce de son portable pour ne pas être dérangée) – elle se dirige vers la salle de bain ( mon côté voyeur s’met alors en marche, je sens monter le rythme de mes pulsations cardiaques – Ah ! qu’il est bon de pouvoir la mater - Himmmmm, je monte ses courbes et dégringole ses plaines… encore un peuuuuuuuuuuuuuu avant l’amerrissage ….).

    Son bain pris, elle rejoint son lit , manipule son portable, remet la puce à sa place aussitôt, il se met à sonner.


    - Allo ! Ah…C’est toi suzette – oui …tu dis avoir essayé de me joindre toute la journée – c’est possible, peut être le réseau - je sais… je sais que j’ai manqué le rendez-vous ne m’en veux pas – chui pas en état- tu sais, j’ai pas mis le nez dehors – je suis partie dans de sales draps - un rapport à terminer – tu parles… j’ai toutes les données mais le problème que je n’peux pas les porter comme ils sont sur le rapport – tu n’comprends pas, oui j’avoue que c’est pas facile à comprendre…. ni facile à expliquer non plus– mais à toi, l’amie de toujours… à qui je n’ai jamais caché quoi que ce soit - j’vais essayer de t’expliquer - je vis un grand dilemme , je dois trouver la sortie - il s’agit de Luigi … Luigi… oui Luigi , tu n’comprends donc pas - mon Luigi, la tonne de muscles – Ah ça t’revient et ça t’fait rire en plus …. et bein pas moi – sois sérieuse une fois et écoute-moi –suis coincée – en plus, le QG veulent avoir le rapport tout de suite - Pourquoi le QG ? mais parce qu’on m’a chargée de l’filer – oui… le filer – ça t’étonne qu’un type comme lui soit filé – il fait partie du gang Paper – c’est confirmé et j’ai tous les détails mais voilà … mon problème est que je me suis amouraché de ce beau dealer et que je n’arrive plus à m’en défaire, ni à faire la part des choses - si j’porte ce que j’ai sur le rapport, il finira au trou et moi, je ne veux pas le perdre – je sais que j’ai joué avec le feu, voilà…. il a fini par me bruler, t’es contente ? – tu sais, il a pris ma tête, mon cœur et tout le reste - je l’aime, oui je l’aime comme je n’ai jamais aimé – il faut que j’le sauve quitte à falsifier les données – je sens que ma tête va bientôt exploser – bon… laisse moi pour le moment, j’ai besoin d’me reposer – demain, il fera jour.

     

    3ème journée

    Lolita se réveille sur un coup de téléphone :

    - Allo, c’est Marionnette – je sais , je sais que c’est pas toi , … que c’est bien le patron qui t’ harcèle– il n’a donc en tête que le dossier 53210 - je lui ai pourtant dit que je passerai au QG ? une fois le rapport fini– non mais pourquoi… y’a le feu ?
    Lolita prend sa tête entre ses mains et quelques larmes viennent glisser sur ses joues – elle pleure – je l’entends dire : ce que je vais faire me coûtera ma carrière et tout mon avenir mais moi mon avenir, je n’le vois pas sans mon Luigi – elle va vers son ordinateur et se met à taper son rapport. Une fois terminé – elle imprime une copie - Elle lit à haute voix la dernière phrase tapée : l’oiseau en cage peut très bien être libéré – il n’a absolument rien à voir dans le dossier « 0 » du Clan Paper- puis dépose sa signature que la caméra n’a pas manqué de zoomer – on peut lire Pour le Q G / Agent 5 / Lolita Delrozio.

     

    Elle plie le rapport en deux et le met dans son sac – Elle enfile sa p’tite robe beige – choisit les souliers qui vont avec – habille ses lèvres d’un gloss transparent, passe sa main dans ses cheveux pour leur donner du volume - jette un dernier coup d’œil dans la glace et sort.
    Je profite pour dormir un peu. Quand je me réveille c’est presque la nuit – J’entends Lolita tourner sa clé dans la serrure. – je la vois aller directement à la salle de bain (spectacle qui me fait encore une fois jouir de plaisir) et puis elle s’en va rejoindre son lit -

     

    Le coup de grâce final qui ne laisse aucune place aux doutes de la sincérité de ses sentiments c’est quand je l’ai vue renifler mon pyjama, utiliser mon after shave, embrasser langoureusement ma photo, enlacer mon oreiller, compter les étoiles tant je lui manquais.

    Assure le boss que tout est en ordre et que dans peu la commerciale prendra l’avion destination Bora Bora pour chercher le colis.

    ***

     


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  •  

    Note de Lenaïg :

    Nous avons des nouvelles de Klotz et de sa petite famille, sa fiancée Yvonne et le petit Dany, que Klotz a adopté ! Merci beaucoup, Rahar !
    Dany et Yvonne, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, ont chacun un don … hors du commun. Klotz évoque ces dons dans l'histoire.

    Qui est Klotz ? Ceux qui ont lu la première des deux nouvelles de Rahar déjà publiées ici, KLOTZ HI-TECH, en ont une juste idée …

    Indirectement, nous avons des nouvelles de Romain Baladeuse également, puisque Dany s'en va passer Noël en la compagnie de celui-ci sur son île …

    Qui sait, d'ailleurs, si nous n'aurons pas droit d'accompagner Dany chez Romain ?
    Rahar nous fera peut-être une suite à cette nouvelle ...
    Sinon, nous attendrons les prochains exploits de Klotz !
    Ceux qui suivent notre grand roman multiplume "Le 101 Rue de la Mazurka" y ont aussi rencontré Romain et, bien sûr Dolores !

    Mais … place à Rahar !

    ***


     

    Georges Klotz


    Dany passe ses vacances de Noël avec Romain qu’il considère comme son grand-père. Dolorès sera aussi de la partie, je crois. J’espère seulement que cette fougueuse Andalouse saura ménager la pudeur du petit. Mon mioche ne va me revenir que le jour de l’an. Cela m’aurait plu de faire les magasins avec lui, mais d’un côté, cela m’arrange : j’aurais fait un bien piètre Père Noël, et puis je pourrais passer un Réveillon intime avec Yvonne.


    Un peu avant la Nativité, j’ai constaté que Romain avait passé des commandes par internet, entre autre un costume de Père Noël, de la lingerie affriolante… et évidemment des jouets. Romain n’est pas au courant du don de Dany, mais je fais confiance à mon garnement pour bien jouer la surprise en déballant ses cadeaux. Ce qui m’a fait rigoler, c’est le commentaire du petit dans son dernier SMS concernant la grande différence d’âge de papi et de sa « petite amie espagnole ».


    Je dois me préparer pour les fêtes de fin d’année ; je veux mitonner un gueuleton inoubliable pour ma fleuriste, et lui faire passer un réveillon mémorable. Je ne me défends pas mal en cuisine, mais il y a certains plats que seul l’expérience d’un maître queux peut réussir ; ces plats, je les commande au fameux restaurant « Avec Les Doigts ». C’est fou quand même ce que peut faire l’argent !


    J’ai encore quelques jours pour faire les magasins pour les étrennes. Je sais déjà ce dont Dany a envie, ce n’est pas un problème. Pour Yvonne, j’hésite entre une montre griffée et un collier de perles noires. Je sais que certains de ses parents maternels sont des pêcheurs de perle, mais la famille n’avait jamais eu l’idée de s’en parer. J’ai bénéficié des conseils judicieux d’une styliste renommé pour choisir la robe de soirée qui siéra à ma métisse dont j’avais la photo, car après le dîner en tête-à-tête, j’emmènerai Yvonne dans les boîtes les plus branchées.

    ***

     

    Yvonne


    Dans le magasin en cette période, c’est le coup de feu. Je dois mettre la main à la pâte, Lucille et Britney sont débordées. J’ai dû embaucher temporairement un magasinier pour gérer les arrivages de fleurs, et deux jeunes livreurs avec deux voitures de location pour les livraisons. Je n’ai pas une minute pour téléphoner à Georges ou à Dany. Je me demande si j’aurais même le temps de faire les courses pour les étrennes.


    Le 30, ce que j’appréhende en cette période vient juste de me tomber dessus : le commissaire a un problème grave sur les bras et il sollicite mon aide, il y va de la sécurité des festivités. Un tueur se balade en ville et a déjà fait trois victimes : des mères de famille qui font les magasins seules ont été violées et tuées avant d’être détroussées. La police a pu retenir la presse, mais juste pour un petit moment. Il fallait boucler rapidement l’affaire, sinon on serait confronté à une panique dans la ville.


    A la morgue, en touchant les mortes, j’ai la vision d’un type à l’aspect inattendu : grand, avenant, plutôt séduisant avec sa petite moustache et ses lunettes sans monture. Il porte un pistolet avec lequel il menace ses victimes qu’il emmène dans un coin isolé. Il n’a pas laissé d’empreinte, et son ADN n’était dans aucune base des divers départements. Avec ma description, le dessinateur de la police a pu reproduire un portrait fidèle du pervers, mais avec la fébrilité de la préparation des festivités, je doute que la plupart des gens y prêtent l’attention voulue. Cette pensée me déprime et me fait hésiter à faire les magasins.
    *** 

     

    Klotz


    Yvonne n’est pas dans son assiette, quelque chose accapare ses pensées. Je sais qu’en cette période, sa boutique croule sous les commandes, mais normalement cela aurait dû la réjouir, malgré l’épuisement. Je l’amène doucement à se confier. Elle me raconte toute l’histoire, sa crainte de faire seule les courses, et surtout l’appréhension d’un désastre des festivités. Elle doute fort que le tueur puisse être arrêté rapidement, on ne sait pas quand il va recommencer et quelle sera sa prochaine victime, il y a tellement peu d’indices.

    En cette période, je me suis fait un point d’honneur à laisser l’Eboueur dormir. Mais quand un empêcheur de danser en rond vient chambouler le programme des braves gens, Klotz en bon citoyen, se doit d’y mettre le holà. J’ai des scrupules à mêler Dany dans mes activités, mais le cas est exceptionnel.


    - …Tu sais Dany, je ne pense pas que l’année va débuter dans la sérénité.

    - Pourquoi tu dis ça, p’pa ?

    - Il y a un malade qui se balade en ville et qui fait du mal aux mamans, et je crains pour Yvonne qui ne peut même pas faire du lèche-vitrine.

    - Oh, ne t’en fais donc pas, il ne lui arrivera rien.

    - Peut-être, mais je suis quand même triste de penser que des enfants vont probablement perdre leur maman, la police ne sait pas comment attraper ce méchant.

    - Attend p’pa, ton méchant sera ce soir au supermarché Hochant…

    - Ah bon ! Mais il y aura foule, là-dedans, il ne sera pas facile de le repérer.

    - …et il fera semblant de regarder la vitrine de mode. Bonne chance, p’pa.

    - Euh… Merci mon petit… et mes amitiés à Romain… et à Dolorès.


    Je ne sais que penser, Dany se doute-t-il vraiment de ce que je vais faire ? Enfin, c’est pour la bonne cause. Je vais donc me préparer pour contribuer à l’assainissement de la ville. Je rejoins mon petit atelier hi-tech au fond du jardin. Il me serait difficile d’expliquer à Yvonne comment j’ai localisé le tueur.

    ***

     

    Yvonne


    L’émoi qu’a suscité la chute d’un homme dans un escalator d’Hochant, débouchant sur une vitrine de mode, a rapidement mobilisé la police. Certains témoins ont affirmé qu’il avait trébuché, d’autres pensent qu’il avait eu un infarctus, quelques uns enfin ont prétendu que l’homme avait subi une petite secousse avant de tomber en arrière.

    C’était évidemment le tueur, et il était sûrement sur le point de tuer de nouveau : il avait son pistolet dans la poche.

    Mais le légiste n’a jamais pu expliquer la présence ni la cause du petit trou dans la poitrine et dans le cœur (cause de la mort) du tueur. Cependant, le commissaire ne s’en est pas formalisé, cette mort providentielle a ôté une douloureuse épine à son pied ; la mention « arrêt cardiaque » devrait suffire à clore l’affaire. Par pure curiosité, j’ai touché le tueur, et j’ai ainsi su comment il a été réellement « exécuté » : un pistolet pneumatique de très petit calibre, apparemment une sorte de gros stylo, a tiré une balle aiguisée de glace ; on ne l’a évidemment pas retrouvée, puisqu’elle avait fondu rapidement dans le cœur chaud après avoir fait son office.


    Une mort ne devrait pas réjouir, mais je me sens soulagée, les mères… ainsi que les célibataires comme moi, peuvent faire leur marché en toute sécurité. J’ai pu me ménager un créneau pour mes emplettes.

    Ce grand fou de Georges m’a gâté. Je ne crois pas qu’il soit medium, mais le dîner somptueux, le superbe collier de perles noire, la robe de soirée d’une élégance raffinée (je vois qu’il a été aidé), m’ont comblée au-delà de tous mes rêves les plus délirants. Nous faisons un bien beau couple sur la piste de danse, il arbore fièrement sa cravate de marque ornée d’une épingle sertie d’une émeraude.

    ***

     

     

    RAHAR

     

     

     


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